Chapitre 7 :: Un nouveau rendez-vous chez un nouveau kinésithérapeute...

Publiée: 23-12-13 - Mise à jour: 23-12-13

Commentaires: Coucou !!! Oui je sais ça faisait longtemps..... Tout d'abord un joyeux Noel (un peu en avance) à tous ! Bonne lecture !!!!! Et si je maje pas avant une très bonne année à tous !!!!

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Quand vint l’heure de se rendre chez le kiné, Kaori avait finalement décidé de laisser Ryo l’accompagner. Au moment de partir, Ryo n’oublia pas les clichés. Il n’avait pas envie de recommencer les péripéties des fois précédentes. Il avait décrété qu’il ne quitterait pas le cabinet durant toute la séance, même si pour cela, il devait s’enchainer à une chaise.  

Ils arrivèrent rapidement au cabinet où une secrétaire plutôt jeune et séduisante les accueilli. A la grande surprise de Kaori, ce dernier ne lui sauta pas dessus, se contentant de la saluer. Cette dernière, aguicheuse, fit comprendre au nouveau venu qu’il ne la laissait pas de marbre, et qu’elle n’attendait qu’un mot de lui pour lui donner son numéro de téléphone. Cela n’échappa pas à Kaori, qui fulmina. Ryo s’amusa de la colère de Kaori, mais il savait que pour une fois il ne se prendrait pas une massue sur le crane car il n’était nullement responsable de la fureur de sa partenaire.  

Mais ce qui ravi encore plus le nettoyeur, c’est la façon dont Kaori se colla à lui, le prit par le bras comme pour montrer qu’il était chasse gardée et lui chuchota à l’oreille :  

- Tu peux partir si tu veux. Je peux me débrouiller toute seule !  

Voyant que la secrétaire ne les quittaient pas des yeux, Ryo décida de lui montrer qu’elle n’avait aucune chance avec lui. Il se pencha sur sa partenaire et lui dit de façon audible à ce que la voyeuse n’en perdre pas une miette :  

- Je reste avec toi ! J’ai hâte de faire connaissance avec ton médecin !  

Et pour montrer encore plus qu’il n’était pas libre, il embrassa tendrement Kaori sur la bouche, tout en la serrant dans ses bras.  

Kaori, rassurée par les propos et les gestes de son partenaire, se laissa faire, savourant ce baiser, et à la plus grande joie du nettoyeur, en l’approfondissant.  

Au bout de longues minutes, Ryo se décida enfin à lâcher la jeune femme. Il était maintenant sûr que la secrétaire avait compris qu’il n’était pas un cœur à prendre. D’ailleurs le fait que cette dernière tapait à l’ordinateur sans prêter attention à ceux, le confirma dans ses convictions. Alors, l’air de rien, il s’installa sur l’un des sièges de la salle d’attente, et attrapa sur une table, un magazine qu’il se mit à feuilleter. En silence, Kaori s’installa à ses côtés et jeta quelques coups d’œil à ce qu’il lisait.  

Elle était étonnée de le voir avec autre chose que ces revues pornographiques qu’il affectionnait particulièrement. Secrètement, elle espéra que ça serait le cas à leur appartement. Mais en même temps elle savait qu’elle ne lui empêcherait pas ce plaisir s’il éprouvait encore le besoin d’avoir ce genre de lecture. Après tout, elle savait comment il était quand elle en était tombée amoureuse, elle n’allait pas le faire changer comme cela du jour au lendemain...  

Ils étaient en couple aujourd’hui… Même si Ryo ne lui avait pas dit clairement, Kaori avait bien senti que les choses avaient changé entre eux et qu’elle n’était plus une simple partenaire pour lui. Elle ne savait pas comment Ryo voulait faire évoluer les choses entre eux, mais elle était sûre d’une chose, il la considérait comme une femme maintenant… Il ne lui avait pas dit clairement qu’il l’aimait, mais ses gestes et ces mots lui avaient bien fait comprendre que c’était le cas. Et si elle voulait en avoir la confirmation, elle savait qu’elle devait attendre un peu, car la salle d’attente d’un médecin, n’était pas le meilleur endroit pour une telle déclaration.  

Kaori regarda une nouvelle fois à la dérobée son partenaire toujours plongé dans sa revue. Elle repensa à ce qui c’était passé un peu plus tôt dans l’appartement. Elle aimait particulièrement ce petit côté jaloux qu’elle ne lui connaissait pas et qui le rendait encore plus séduisant à ses yeux. Puis pour éviter de penser encore à ce qui s’était passé chez eux un peu plus tôt, elle prit le premier magazine de la pile et l’ouvrit à une page au hasard.  

L’article qu’elle y vit la fit rougir, et elle jeta un coup d’œil discret à Ryo, espérant qu’il n’ait pas vu ce dont il s’agissait. Il ne prêtait pas attention à elle, visiblement très intéressé parce qu’il lisait. Elle reporta alors son attention sur l’article intitulé : « 101 façons de faire plaisir à son homme au lit ». Elle tenta de le lire, mais n’y arrivait pas. Elle avait toujours peur de se faire surprendre. Alors elle fit une chose qu’elle ne s’était jamais cru capable de faire.  

Elle referma le magazine et le roula. Elle jeta un regard furtif sur Ryo et sur la secrétaire, et constatant qu’ils ne lui prêtaient pas attention, elle glissa la revue dans son sac à main, se promettant de la rapporter quand elle aurait fini l’article. Puis l’air de rien, elle prit un autre magazine sur la pile et l’ouvrit. « Le meilleur régime minceur », était inscrit en grands caractères sur la page. Cette fois-ci elle commença à lire se disant que la seule chose qu’elle risquait c’est une fois de plus entendre de son partenaire qu’elle avait grand besoin de maigrir.  

Quand la porte du médecin s’ouvrit, les deux partenaires reposèrent leurs revues et se levèrent. Ryo cligna plusieurs fois des yeux comme s’il avait vu une apparition.  

- Bonjour, je suis le Dr Kô, Mademoiselle Makimura c’est à vous.  

Kaori avança et entra dans la pièce, suivit de près par Ryo qui regarda une nouvelle fois le praticien, comme pour être sur qu’il l’avait bien vu.  

Le médecin était une femme dans la cinquantaine, mais ce n’était pas ça qui l’étonnait le plus : c’était son physique ! Elle ne mesurait certainement pas plus d’un mètre cinquante, et était tellement mince qu’elle devait certainement s’habiller au rayon fillette. Comment un petit bout de femme pouvait remettre en place des articulations ? Ryo l’imagina en train de soigner Falcon et ne put s’empêcher de sourire, en pensant à cette petite femme grimpée sur un escabeau pour atteindre les épaules de son ami.  

Ryo posa les radios sur le bureau que la kiné s’empressa d’examiner en les posant sur un panneau lumineux qu’elle alluma. Ryo, lui, s’empressa d’aller refermer la porte du cabinet.  

- Bien, bien ! Je vois ce que vous avons à faire. Vous avez besoin de moi mademoiselle ou vous pouvez retirer votre chemisier toute seule. demanda le Dr Kô sans se retourner  

- Ça va aller docteur. affirma la jeune femme.  

Ryo s’adossa au mur et regarda Kaori ôter son chemisier. Il ne dit pas un mot mais apprécia le spectacle, se retenant pour ne pas l’aider à se déshabiller. Kaori sentait le regard brulant de son partenaire, mais cela ne la dérangea pas le moindre du monde… Il faut dire qu’il l’avait vu beaucoup plus dévêtue que cela… Mais ce ne fut pas du goût de la kinésithérapeute qui s’exclama :  

- Qu’est-ce que vous faites encore là Monsieur ? Veuillez sortir immédiatement et me laisser seule avec ma patiente.  

Mais Ryo n’allait pas se laisser faire par un petit bout de femme. Il la toisa du regard et lui répondit :  

- Il est hors de question que je vous laisse seule avec elle ! Je resterais ici que ça vous plaise ou pas !  

Mais la kinésithérapeute ne se laissa pas démonter par ce « Monsieur muscles ». Elle ne lui arrivait peut être pas à l’épaule, mais elle en avait maté d’autres.  

- Bien dans ce cas, je ne peux pas soigner mademoiselle Makimura. Veuillez quitter mon cabinet sur le champ !  

Kaori se dit qu’elle jouait de malchance. Une fois de plus, elle n’allait pas pouvoir avoir une séance de kinésithérapie, et ça commençait franchement à lui peser. En quoi le médecin ne plaisait pas à Ryo cette fois-ci ? En tout cas elle n’avait pas dit son dernier mot.  

- Vous pouvez nous laisser un instant seuls ? demanda la jeune femme au Dr Kô.  

Elle avait bien compris qu’ils avaient besoin de parler, en tout cas sa patiente semblait être très remontée envers l’homme qui l’accompagnait. Elle serait bien restée dans la pièce pour écouter ce qu’ils allaient se dire, sachant que même si elle ne sortait pas, les deux jeunes gens allaient se disputer, mais elle prit pitié de Kaori et répondit :  

- Je vais en profiter pour prendre un café !  

Une fois la porte refermée, Kaori laissa exploser sa colère :  

- Pourquoi tu ne veux pas me laisser seule avec le Dr Kô ? Tu as peur qu’elle ne cherche à me draguer ?  

- Ça ne serait pas la première ! répondit le nettoyeur.  

- De quoi tu parles ? demanda la jeune femme.  

- Arrête de faire l’innocente ! Tu as bien remarqué que le Dr Endo t’as fait du gringue… Et pas de façon discrète !  

Kaori se rappela alors la manière dont cette kiné l’avait déshabillé… La façon dont elle était restée indifférente à la technique de drague de Ryo… Et elle dut se rendre à l’évidence qu’une fois de plus il avait raison. Mais elle ne voulait pas lui avouer franchement alors elle préféra contourner en disant :  

- Mais le Dr Kô n’est pas le Dr Endo !  

Le regard de la jeune femme fut attiré par un cadre posé sur le bureau.  

- Regarde Ryo, poursuivit-elle, en lui montrant une photo.  

- Qu’est-ce qu’il y a à voir ? C’est le Dr Kô avec un homme et des enfants.  

Kaori sourit en voyant le caractère buté de son partenaire. Vu les expériences précédentes qu’il avait vécu avec les kinésithérapeutes, il avait décidé de mettre le médecin dans la même catégorie et ne semblait pas vouloir changer d’avis.  

- Tu n’as pas l’impression que ces enfants ressemblent beaucoup au docteur… ?  

- Ben c’est ses neveux et nièces ! affirma le nettoyeur.  

Comprenant qu’elle n’arriverait pas à faire changer d’opinion son partenaire elle tenta le tout pour le tout en lui disant :  

- Ryo. Je vais demander au Dr Kô de revenir et si c’est ses enfants, tu sors et tu me laisse seule avec elle. Si ce n’est pas le cas, on part et je cherche un kinésithérapeute marié avec une ribambelle d’enfants. Ça te va ?  

Comprenant que Kaori lui proposait une ultime solution et même s’il n’était pas enchanté, il lui répondit :  

- D’accord !  

- Tu lui demandes de rentrer ? Je ne veux pas sortir dans cette tenue.  

Ryo, félin, s’approcha d’elle et lui susurra :  

- Je ne vois pas ce que tu lui reproche à cette tenue… Moi, elle est tout à fait à mon goût. Même si…  

D’un doigt, Ryo fit mine de dégrafer le soutien-gorge. D’une tape sur le dos de la main indiscrète, Kaori l’en dissuada.  

Ryo fit une moue boudeuse qui la fit craquer. Se mettant sur la pointe des pieds, elle lui chuchota quelques mots à l’oreille et le visage de Ryo changea du tout au tout. Les yeux brillants de désir, il acquiesça et partit prévenir le médecin.  

Kaori rougit de son audace, mais savait qu’elle tiendrait sa promesse. Elle savait pas comment ça allait se passer mais Ryo n’allait certainement pas manquer un bain à deux.  

Quand le Dr Kô franchit le seuil de la pièce, mine de rien, Kaori regarda la photo et lui dit :  

- Ils sont vraiment adorable ces enfants… Ce sont les vôtres ?  

- Oui, mais ils sont grands maintenant. Je garde cette photo parce que je les trouve adorables dessus. On peut commencer maintenant ?  

Kaori regarda son partenaire et celui-ci après un clin d’œil, sortit et referma la porte derrière lui.  

La jeune femme savoura sa séance et trois quart d’heure plus tard, sortit reposée et détendue de la pièce. Dans la salle d’attente se trouvait la prochaine patiente du docteur. Une vieille femme qui faisait la conversation à Ryo qui visiblement aurait préféré être ailleurs. Quand il la vit arriver, il se leva.  

- Attend, je dois parler deux minutes avec ton kiné !  

Un peu inquiète, elle le regarda entrer. Puis elle se tourna vers la secrétaire. A voir sa mine renfrognée, elle comprit que la jeune femme avait à nouveau tenté sa chance mais c’était pris un nouveau râteau, et cela lui donna du baume au cœur.  

Quand il sortit quelques minutes plus tard, Ryo avait un regard soucieux et le Dr Kô arborait un grand sourire.  

- N’oubliez pas de prendre rendez-vous mademoiselle Makimura !  

Kaori s’exécuta et alla rejoindre Ryo qui s’était mis dans un coin de la pièce les yeux fixés sur une affiche.  

- On rentre à la maison Ryo ?  

Dépité l’homme accepta. Même si Kaori mourrait d’envie de demander à Ryo pourquoi il faisait une tête pareille, elle patienterait d’être chez eux pour lui demander. C’est bras dessus, bras dessous qu’ils retournèrent à l’appartement.  

Le Dr Kô regarda amusée, le couple s’éloigner. Elle avait bien compris aux paroles du jeune homme qu’ils n’avaient pas encore franchi le pas, mais elle ne savait pas pourquoi elle avait eu envie de lui faire cette farce. Peut être pour lui faire perdre de sa superbe ou peut être pour savoir s’il allait respecter un ordre de la faculté ou alors juste pour savoir s’il allait pouvoir résister longtemps à la tentation. Mais en tout cas, elle savait qu’elle allait apprécier les prochains rendez-vous de la jeune femme, espérant qu’elle lui fasse des confidences.  

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