Chapitre 11 :: Une soirée tranquille...

Publiée: 17-11-18 - Mise à jour: 17-11-18

Commentaires: Eh oui vous ne rêvez pas ! C'est bien moi qui poste un chapitre. Après avoir mis je ne sais où la suite de cette fic (deux déménagements ça aide pour perdre des trucs), je l'ai enfin retrouvée et en profite pour vous la poster. Si vous voulez me retrouver sur FB, cherchez Anne Audret... Bonne lecture à tous, et promis je n'attendrais pas plusieurs années pour poster la suite de cette fic.

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Kaori restée seule dans l’appartement se demandait ce qu’elle allait bien pouvoir faire. Soudain, elle repensa au magazine et alla le chercher dans la chambre de son partenaire. Elle fit abstraction des posters de femmes dénudées accrochés aux murs, et se mit à fouiller parmi les innombrables revues coquines qui jonchaient le sol. Une fois qu’elle l’eut trouvé elle redescendit au salon, alla se chercher une tasse de café dans la cuisine avant de s’installer confortablement dans le canapé où une fois de plus, elle parcourut consciencieusement l’article.  

Les heures passèrent pourtant elle n’avait toujours pas quitté le divan. Elle s’imagina dans chacune des situations expliquées dans le magazine et devait bien se l’avouer, pour le moment, elle ne se sentait pas d’expérimenter beaucoup de choses. Elle n’avait même pas imaginé qu’il était possible de faire certaines choses avec un homme dans un lit. Il faut dire qu’en matière de sexe, elle n’y connaissait pas grand-chose… Kaori ne connaissait que la théorie et pensa en rougissant qu’elle n’allait pas tarder à connaitre la pratique… Pour être au point quand le moment viendrait, elle se replongea dans la revue afin de ne rien oublier en route.  

Le soir tombait et Kaori ne se sentait pas le courage de se faire à manger. A quoi bon passer son temps derrière les fourneaux alors qu’elle serait la seule à manger. Ça ne valait vraiment pas la peine. Alors, une fois de plus, elle fit appel au traiteur. Elle passa rapidement sa commande et regarda les informations en attendant qu’elle arrive.  

Quelques minutes plus tard, on sonna à la porte. Kaori alla ouvrir et vit que c’était le même livreur que la fois dernière. A la grande surprise de la nettoyeuse, celui-ci jetait des regards inquiets dans l’appartement. L’homme ne demanda pas son reste quand elle l’eut payé, il partit en courant comme s’il avait le diable aux trousses. Kaori étonnée ne comprit pas les raisons d’un tel comportement, elle haussa les épaules et referma la porte. Décidément les hommes étaient des êtres étranges. Pas étonnant que les femmes avaient souvent du mal à les comprendre. Ne cherchant pas à comprendre, elle s’installa dans le canapé où elle commença à manger tout en regardant un documentaire sur la faune sauvage.  

Finalement captivée par le programme, elle sursauta quand quelques minutes plus tard, la porte de l’appartement s’ouvrit. Elle tourna la tête et vit avec étonnement que c’était Ryo. Ce dernier avait un large sourire sur les lèvres, comme s’il était heureux de l’effet de surprise qu’il venait de lui faire. Mais avisant les plats sur la table son sourire se figea.  

- C’est tout ce que tu as commandé ? Je vais mourir de faim ! bougonna-t-il.  

Ne laissant pas à sa partenaire la possibilité de répondre, il se précipita sur le téléphone où il passa une nouvelle commande. Quand il eut raccroché, Kaori lui demanda :  

- Comment as-tu fait pour rentrer si tôt sans que Mick ne se doute de quelque chose ?  

- Je ne dirais qu’un mot : Saké ! Il en a tellement ingurgité que je sens que demain, il va avoir la cuite de sa vie ! Quand je l’ai laissé, il était toujours dans le cabaret en train de cuver et en galante compagnie. Il nous laissera tranquille un long moment.  

Kaori le regarda. Malgré les nombreuses heures passées avec son compagnon de beuverie, il semblait être encore être sobre. Avec frayeur, elle mirait les habits de son partenaire, y cherchant une trace de rouge à lèvres. Mais elle devait se rendre à la réalité : il n‘y avait rien de suspect. Pourtant, elle n’était pas rassurée pour autant.  

- Tu n’avais pas envie de rester là bas pour les filles ? demanda la jeune femme, un peu jalouse.  

Ryo observa Kaori et vit que malgré l’avancement des choses entre eux, elle semblait toujours aussi peu sûre d’elle. Comment avait-elle pu imaginer un seul instant qu’il préférait les bunnies à elle. Il devait la rassurer coûte que coûte.  

- Pourquoi je serais resté là bas, alors que chez moi ma femme m’attendait ! répondit sérieusement Ryo.  

Le nettoyeur vit avec surprise des larmes couler sur les joues de Kaori. C’est alors qu’il réalisa ce qu’il venait de dire. Même si ces mots avaient franchi ses lèvres sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, il les pensait formellement.  

Ce n’était pas dans son genre de faire de longs discours mais il sentait que sa partenaire en avait besoin. Alors il s’approcha d’elle et lui dit :  

- Tu es bien sensible. C’est ce que je viens de dire qui te mets dans cet état.  

Trop émue pour parler, Kaori se contenta d’acquiescer, alors Ryo poursuivit :  

- Tu sais que je suis un homme d’action et que parler n’est pas mon fort… Mais je voulais que tu saches que tu es particulière pour moi. Tu ne seras jamais un coup d’un soir. Tu es ma femme… La seule femme de ma vie !    

Ne sachant quoi ajouter, il se pencha sur elle et l’embrassa. Le visage ravagé par des larmes de joie, Kaori répondit à son baiser.  

Un coup frappé à la porte, le força à s’éloigner. Le traiteur avait choisi un mauvais moment pour venir les livrer.  

Une fois ses paquets récupérés, Ryo les posa sur la table basse du salon et commença à manger. Il ne savait pas comment se comporter après la déclaration qu’il venait de faire, alors il se concentra sur son repas et vida rapidement toutes les boites. Puis ne jetant toujours pas de regard en direction de Kaori, il s’installa dans le canapé et essaya de se concentrer sur ce qu’il y avait à la télévision.  

Soudain, il sentit un corps se coller à lui. Il l’enlaça d’un bras et entendit la douce voix de sa partenaire lui dire :  

- J’aime bien être dans les bras de mon homme.  

Ryo ne répondit rien et ne regarda toujours pas en direction de Kaori mais tout avait été dit entre eux, et il savait qu’ils n’avaient pas besoin de parler.  

Quand la jeune femme bailla plusieurs fois, Ryo comprit qu’il était temps d’aller se coucher, alors il se mit à bailler à son tour.  

- Il se fait tard ! Je vais me coucher ! s’exclama-t-il.  

Il accompagna la jeune femme jusqu’à sa chambre et après un léger baiser et se rendit rapidement dans sa chambre pour ne pas céder à la tentation.  

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