Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 12 chapitres

Publiée: 10-10-11

Mise à jour: 11-03-19

 

Commentaires: 43 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: Suite à une blessure, Kaori doit faire des séances de kinésithérapie...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jeux de mains, jeux de vilains..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jeux de mains, jeux de vilains...

 

Chapitre 5 :: Un nettoyeur aux petits soins...

Publiée: 24-04-13 - Mise à jour: 24-04-13

Commentaires: Coucou !! Non Vous ne revez pas c'est encore moi !!! Je sais pas si vous vous souvenez de cette fic. Ca fait quand meme un an que j'en n'avais pas majé un chapitre. Je n'ai plus de béta sur cette fic. Vais essayer de me débrouiller toute seule comme une grande ! Bonne lecture à tous !

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Arrivés chez eux, Ryo s’enfuit vers le sous-sol. Il ne voulait pas rester trop près de sa partenaire pour le moment. Kaori, elle, prit l’annuaire à la recherche d’un nouveau kinésithérapeute. Elle en trouva un à deux pas de chez eux, elle pourrait s’y rendre sans l’aide de personne. Profitant que Ryo ne soit pas à ses côtés, elle décida de téléphoner afin de prendre rendez-vous. Une chance pour elle, ce médecin avait une place de disponible pour le lendemain. Kaori savait qu’elle n’en parlerait pas à Ryo. Ce dernier serait encore capable de l’accompagner et si elle voulait avoir des soins, il valait mieux que son partenaire ne soit pas avec elle.  

 

Puis une fois que ce fut fait, elle décida de prendre une douche. Elle savait que ça allait être difficile mais elle ne voulait demander de l’aide à personne. Retirer son pull s’avéra être plus compliqué qu’elle ne le pensait mais elle serra les dents et réussit à le défaire. Puis elle s’attaqua à son soutien-gorge et y parvint d’une main. Oter ses autres vêtements, fut beaucoup plus facile, et c’est avec une satisfaction non dissimulée qu’elle se glissa sous le jet brulant.  

 

Après de nombreuses minutes à savourer sa douche, Kaori referma le robinet et s’enveloppa dans drap de bain. Elle parvint à s’essuyer d’une main et enfila un slip. Quand vint le moment de mettre son soutien-gorge, Kaori eut plus de difficultés. Elle aurait pu choisir la solution de facilité et ne pas en mettre, mais elle voulait se prouver qu’elle n’était plus impotente, et elle persévéra.  

 

Elle y était presque arrivée quand elle fit un faux mouvement et poussa un hurlement de douleur. La porte de la salle de bain s’ouvrit avec fracas et Ryo pénétra dans la pièce.  

 

- Qu’est-ce que tu as Kaori ? demanda-t-il visiblement inquiet.  

 

Une fois de plus, la jeune femme ne savait plus où se mettre. Ryo venait encore de la surprendre dans une tenue compromettante. Affligée, elle resta immobile, ne sachant pas quoi dire, ni quoi faire.  

 

Ryo fut rassuré que rien de grave n’était arrivé. Il prit sur lui, et s’approchant de sa partenaire, il lui dit :  

 

- Attend, je vais t’aider.  

 

Kaori fut surprise de le voir si sérieux. Il se comporta comme un médecin et fit abstraction de ce splendide corps de femme qui lui faisait face. Avec habileté, il mit en place le soutien-gorge. La nettoyeuse se mit à grimacer quand il toucha à son bras droit, et il comprit qu’elle avait présumé de ses forces et qu’elle s’était fait mal. Il se mit à effleurer son épaule, comme pour la soulager, puis commença un massage plus prononcé.  

 

Le soupir de bien être que la Kaori poussa, montra à Ryo qu’il lui faisait du bien, et il décida de poursuivre son traitement. Ses doigts puissants et forts couraient sur les muscles douloureux. Il frémissait de sentir cette peau douce et nacrée se réchauffer à son passage. Ryo ne prétendait pas remplacer le kinésithérapeute de sa partenaire, mais il savait que parfois un bon massage ne pouvait pas faire de mal. C’est également ce que visiblement pensait Kaori qui se faisait de plus en plus lascive dans ses bras. La tête penchée en arrière et les yeux clos, elle semblait être transportée.  

 

Elle avait du mal à réaliser qu’elle se trouvait dans sa salle de bain, uniquement vêtue de ses sous-vêtements, et Ryo qui lui faisait un massage des plus agréables.  

 

- Hum… Ryo… se mit-elle à gémir.  

 

Cette voix de femme sensuelle, fit vibrer de désir le nettoyeur. Il se mit à faire un rêve éveillé. Kaori et lui dans la plus vieille danse du monde. Elle haletant alors que lui parcourait ce corps d’albâtre de ses mains puissantes. Comme poussées par une volonté propre, les mains de Ryo quittèrent le bras et l’épaule de la jeune femme pour bifurquer vers la poitrine voluptueuse proche d’elles.  

 

Kaori sursauta quand elle sentit à travers le fin tissu, les doigts de Ryo commencer à caresser ses seins. Elle n’avait plus aucun doute que son partenaire était en train de changer, il n’hésitait plus à montrer ce qu’il ressentait pour elle. Elle voulut montrer au nettoyeur qu’elle n’était pas opposée à un rapprochement entre eux et elle posa sa main sur celle de Ryo.  

 

Celui-ci, reprit pied avec la réalité et réalisa ce qu’il venait de faire. Il fallait qu’il s’en aille pour réfléchir… Il ne voulait pas en parler avec Kaori pour le moment car sans y réfléchir, il dirait des choses qu’il regretterait certainement après. Lui dévoiler ce qu’il ressentait pour elle n’était pas à l’ordre du jour et il devait s’éloigner le plus rapidement d’elle.  

 

- Il faut que j’aille faire des courses ! s’exclama-t-il, en ôtant précipitamment ses mains des douces collines.  

 

Mais Kaori avait compris qu’une fois de plus Ryo avait peur de la tournure que prenait leur relation, alors elle décida d’agir.  

 

Elle se mit sur la pointe des pieds et déposa un léger baiser sur les lèvres de son partenaire. Celui-ci se figea car il ne s’attendait pas à une telle réaction. Puis, elle s’éloigna légèrement de lui et lui demanda :  

 

- Tu peux me ramener de la confiture ?  

 

Kaori avait dit la première chose qui lui passait par la tête, elle ne savait pas si ils en avaient besoin, mais ça n’avait pas d’importance.  

 

- Oui… Oui. répondit Ryo encore sonné par ce qui venait de se passer.  

 

Toujours en petite tenue, elle sortit de la pièce, mais elle s’arrêta sur le seuil et sans se retourner, elle lui dit :  

 

- Merci pour ce massage Ryo ! Tu es vraiment doué tu sais ! Encore plus que le Dr Yamada.  

 

Kaori sentit que son partenaire se mit à bouillir quand elle évoqua le kinésithérapeute, et ça lui fit le plus grand bien. Elle n’avait plus aucun doute sur le fait qu’il était jaloux de ce docteur. Encore toute retournée par ce qu’elle avait osé faire, elle se dirigea vers sa chambre.  

 

Ryo qui avait pourtant décidé d’aller faire des courses, se dit qu’il allait prendre une bonne douche avant d’y aller. Avec ce simple baiser, Kaori l’avait mis dans un état indescriptible. Si elle n’avait pas quitté la salle de bain, il était sûr qu’il lui aurait sauté dessus et qu’il aurait fusionné avec elle.  

 

Après une longue douche glaciale, Ryo alla jusqu’à la supérette du quartier. Il resta un long moment devant les confitures se demandant laquelle prendre vu que Kaori ne l’avait pas précisé.  

 

Ryo se rendit compte qu’il aurait mieux fait de prendre le premier pot venu au lieu de réfléchir, car il repensa aussitôt aux circonstances de la demande de sa partenaire. Rêveur, il posa deux doigts sur ses lèvres. Il n’avait pas eu le temps de savourer la texture et la douceur des lèvres de Kaori. Il ne savait pas ce qui était arrivé à Kaori, mais elle l’avait embrassé ! Il avait encore du mal à le réaliser pourtant c’était bien ce qui c’était passé. Il ferma les yeux et la revit à demi dévêtue devant lui.  

 

- Pardon jeune homme ! Vous qui êtes grand ! Vous pouvez bien me passer un pot de confiture « Maman Gourmande » à la fraise ? Jeune homme ! Jeune homme !  

 

Quand il se prit un coup de cane dans le tibia, Ryo sortit de ses songes et se tourna en direction de son « agresseur ». Il se trouva face à une mamie qui ne lui arrivait même pas à l’épaule. Petite, mais sauvage… Elle faisait preuve d’un caractère de feu et Ryo vit dans cette vieille femme, sa partenaire dans de nombreuses années. C’est pour cela qu’il ne l’envoya pas bouler, et se baissa pour lui donner le pot demandé.  

 

- Merci jeune homme ! dit l’ancêtre en lui pinçant une joue. Vous êtes bien aimable !  

 

Amusé, Ryo vit la vieille dame s’éloigner et quelques mètres plus loin, déranger une autre personne pour attraper un autre article.  

 

Ne prêtant plus attention à la mamie, Ryo se concentra à nouveau sur les pots de confitures. Puis ne voulant pas passer la journée dans ce rayon, il prit quelques pots au hasard et continua à faire ses courses. Il passa devant le rayon des revues et pour une fois, ne fut pas attiré par les magazines du haut, ceux réservés aux adultes. Les jeunes femmes plus ou moins dévêtues en première page, ne lui fit ni chaud ni froid. A quoi bon s’intéresser à des bimbos siliconées alors qu’une créature magnifique, une déesse même, se trouvait chez lui et n’attendait qu’un geste ou un mot de lui pour se jeter dans ses bras.  

 

Oui, il avait décidé de changer ! Même si depuis des années, il hésitait, ce petit moment dans la salle de bain lui avait fait comprendre qu’il désirait faire avancer les choses entre eux, même si c’est seulement maintenant qu’il en prenait conscience. Bien sûr, il n’allait pas lui sauter dessus dès qu’il serait rentré de la supérette, mais il savait qu’à partir d’aujourd’hui, ils seraient un couple.  

 

Il n’avait pas demandé son avis à Kaori, mais vu la façon dont elle l’avait embrassé, il était sûr qu’elle ne serait pas contre. Pris d’une pulsion, avant de passer à la caisse, il prit un bouquet de fleurs.  

 

Les bras chargés, il prit la direction de chez lui. Arrivé dans l’appartement, il prit la direction de la cuisine qui était vide. Il rangea les courses dans les placards, et disposa le bouquet de fleurs dans un vase qu’il posa au centre de la table.  

 

- Des fleurs ? demanda Kaori, sur le seuil de la pièce.  

 

- Oui, elles étaient magnifiques, je n’ai pas pu résister… Je vais téléphoner au traiteur, j’ai envie de manger chinois ce soir !  

 

Ryo passa à côté de Kaori et s’arrêta. Il se baissa et effleura ses lèvres avant de partir tout sifflotant vers le téléphone où il passa commande.  

 

Kaori, restée dans la cuisine, toucha ses lèvres. Si elle avait encore des doutes, Ryo venait de les lever en l’embrassant. Alors qu’elle pensait que cette blessure allait les éloigner encore plus, c’était le contraire qui s’était produit… Jamais ils n’avaient été aussi proches…  

 

On sonna à la porte d’entrée, et Ryo toujours aussi prévenant alla ouvrir. C’était Kazue qui était, comme tous les jours, venu aider Kaori dans ses gestes du quotidien. Comme chaque jour, Ryo lui sauta dessus et Kaori se servit de ses nouvelles massues pour le corriger.  

 

- Ben si c’est comme ça, je préfère encore sortir. bougonna le nettoyeur en joignant le geste à la parole.  

 

Les deux jeunes femmes se trouvèrent seules dans l’appartement. Kaori en profita pour dire à Kazue que ce n’était plus la peine de venir l’aider… Elle commençait à retrouver son autonomie et qu’elle avait réussi à prendre une douche sans soucis.  

 

Kaori passa sous silence le moment de la salle de bain. Elle avait envie de garder pour elle ces moments et elle savait que si elle les disait à son amie, elle le raconterait aussitôt à Mick.  

 

Quand le traiteur arriva, Kazue prit congé et retourna chez elle. Kaori regarda les plats préparés se demandant si elle devait manger ou attendre Ryo pour le faire. Mais elle n’eut pas longtemps à attendre pour trouver la solution car la porte de l’appartement s’ouvrit sur Ryo. Il ne s’était pas beaucoup éloigné pour revenir aussi rapidement.  

 

Tout en parlant de tout et de rien, les deux partenaires mangèrent tranquillement. Ils n’osaient pas aborder ces instants de rapprochement qu’ils avaient vécus tous les deux. C’était encore trop frais pour eux, comme si après avoir attendu des années après ce moment, ils n’osaient pas avancer plus dans leur relation de peur d’aller trop vite pour l’autre ou de se comporter de façon maladroite et peut être faire fuir l’autre.  

 

Ils passèrent le reste de la soirée, tranquillement installés dans le canapé. Ils étaient chacun aux extrémités du divan, mais passèrent un agréable moment.  

 

Vint le moment d’aller se coucher. Ryo accompagna galamment Kaori jusqu’à sa chambre.  

 

- Tu as besoin d’aide pour passer ton pyjama ? lui demanda-t-il.  

 

- Non, merci ! ça ira ! répondit la jeune femme.  

 

- Dans ce cas, bonne nuit !  

 

Il se pencha sur la jeune femme et effleura une nouvelle fois ses lèvres. Et avant que Kaori n’ait eu le temps de répondre à son baiser, il se redressa et s’éloigna.  

 

Il ne voulait pas pousser ses baisers plus loin pour le moment. Kaori était encore fragile physiquement et il ne savait pas s’il aurait pu s’arrêter… Il avait tellement envie d’elle qu’il savait qu’elle devait être au meilleur de sa forme quand elle passerait la nuit avec lui.  

 

Il alla donc se coucher seul dans son lit, mais il savait qu’il pouvait compter les jours avant de partager sa couche avec sa partenaire.  

 

Kaori réussit à se déshabiller toute seule et se glissa dans ses draps, repensant à cette journée merveilleuse. C’est le sourire aux lèvres qu’elle plongea dans un sommeil emplit de doux rêves.  

 

 

 


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