Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: batmax

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 24-03-16

Mise à jour: 16-08-17

 

Commentaires: 48 reviews

» Ecrire une review

 

RomanceHumour

 

Résumé: Rompant leur promesse de ne jamais s’éloigner de l’un de l’autre, Ryo décide de quitter Kaori et le Japon suite à un incident dramatique. Ce récit est celui d'une reconquête

 

Disclaimer: Les personnages de "Suïtopi [Une rupture définitive]" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Que veut dire HFC?

 

C'est le nom du site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: Suïtopi [Une rupture définitive]

 

Chapitre 8 :: Cassia

Publiée: 09-04-16 - Mise à jour: 09-04-16

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30


 

Jeudi 27 Mars – 10h00  

Sayuri Tachiki était une jeune femme de 30 ans plutôt pragmatique. Après avoir longtemps travaillé à New York en tant que chef de rédaction d’un mensuel économique, elle s’était lassée et avait choisi de retrouver un poste de terrain. Elle travaillait pour un hebdomadaire très réputé de LA en tant que journaliste d’investigation. La spécialité de Sayuri était les affaires criminelles. Elle s’était faite une solide réputation dans ce domaine.  

 

Si sa vie professionnelle la comblait, il n’en allait pas de même de sa vie sentimentale. En rencontrant sa jeune sœur quelques années auparavant, elle avait pris conscience que l’amour vrai entre deux personnes pouvait exister. Ce n’était pas une chimère. Depuis ce jour, elle souhaitait ardemment rencontrer un homme qui lui inspire les mêmes sentiments que Kaori et Ryo éprouvaient l’un pour l’autre. Evidemment, c’était une quête ardue, et elle n’osait trop y croire. La nouvelle de leur séparation avait ébranlé ses certitudes, mais tout comme elle savait que ces deux là finiraient leurs vies ensemble, elle ne désespérait pas de vivre elle aussi un grand amour.  

 

Ce matin-là alors qu’elle venait de quitter sa jeune sœur, la journaliste reçut un ordre de mission très ennuyeux : elle devait se rendre de toute urgence auprès d’une jeune actrice récemment récompensée aux oscars. N’ayant pas l’habitude de couvrir les événements mondains, Sayuri se montra de fort mauvaise humeur en apprenant la nouvelle.  

 

Will son chef de rédaction, lui expliqua, que Cassia Dormant, fraîchement lauréate de l’oscar du « meilleure second rôle féminin » avait reçu d’étranges menaces, et qu’elle venait d’échapper de justesse à un mystérieux attentat. Sa voiture avait été prise pour cible par un camion sur une portion de route particulièrement dangereuse. Elle ne devait la vie sauve qu’à la présence d’esprit de son nouveau chauffeur qui était de toute évidence un as du volant.  

Sayuri, qui avait vaguement entendu le récit de cet événement le matin même à la radio, se redressa immédiatement sur son siège.  

 

Will se tenait debout face à une baie vitrée qui s’ouvrait sur la ville. Même de dos, il l’impressionnait énormément. Doté d’un charisme hors du commun, Il était très certainement l’homme le plus remarquablement séduisant qu’elle n’eut jamais rencontré. Il se dégageait de lui un tel magnétisme, une telle … OH ZUT … elle avait toujours du mal à garder les idées claires quand il lui parlait en tête à tête. Ses pensées se brouillaient d’idées complètement crétines du genre : « Même ses sourcils sont sexys ».  

Navrant ….  

De son côté, Will avait toujours adopté une attitude très professionnelle à son égard. Aucun regard échangé n’aurait pu la laisser espérer que la moindre romance était envisageable entre eux. Et puis c’était tout de même son patron. Mais un patron divorcé et … Ah, il le regardait comme s’il attendait une réponse. Et elle n’avait aucune idée de ce dont il venait de lui parler.  

Redevenant professionnelle, elle préféra répondre par une question :  

- Comment suis-je censée approcher cette jeune personne ?  

Son chef de rédaction l’observa avec un petit sourire amusé, nul doute qu’il n’était pas dupe.  

- Eh bien, comme je venais de te le dire, humm, la semaine dernière elle a accepté que notre magazine la suive durant ces quelques jours. Au début, je comptais envoyer Maya, mais vu la tournure des événements, je me suis dit qu’une spécialiste en affaire criminelle, comme toi, serait un choix plus judicieux.  

- J’ai peine à croire, que son attaché de presse ait confirmé cette interview, au vu de ces événements justement.  

- Il semblerait que la demoiselle ait les dents longues. Elle doit s’imaginer que cela lui fera une pub d’enfer. A vrai dire, son agent nous a confié qu’elle est en passe d’obtenir le premier rôle féminin du prochain film de Casper Tardan. Elle est en concurrence avec la jolie Adélie Bertram.  

- Tu ne penses tout de même pas, que Cassia pourrait être à l’origine de ses propres menaces ?  

- Tout est envisageable, non ? Cela pourrait rendre les membres du casting plus enclins à la favoriser … Cependant, je n’y crois pas vraiment ! Elle a vraiment failli mourir hier, et elle ne doit son salut qu’à l’intervention magistrale de son chauffeur.  

- Oui … enfin j’ouvrirai l’œil tout de même, il pourrait être également dans la combine.  

- Dois-je en déduire que tu acceptes ?  

- Ai-je le choix … soupira-t-elle.  

Son patron se pencha pour lui faire un clin d’œil :  

- Pas quand on est la meilleure.  

Sayuri, toute rougissante, sortit du bureau.  

 

C’était bien la première fois que son patron esquissait un geste tendre envers elle.  

Enfin, si on considérait qu’un clin d’œil était un geste tendre évident. Pour un homme qui avait une solide réputation de Don Juan, cela ne voulait certainement rien dire, mais …  

- Sayury ? L’interpella Will, tu as à nouveau le regard dans le vague !  

- Ah oui, pardon.  

- Je viens de contacter l’agent de Cassia, tu as rendez-vous avec elle au Four Saison dans une heure. A priori, il lui a trouvé le meilleur garde du corps de LA. Et Fun Fact : c’est un de tes compatriotes. Tu le connais peut-être ? Héhé.  

- Cette remarque est vexante ! Je ne connais pas tous les Japonais qui vivent ici !  

Will eut l’air gêné, mais elle s’empressa de rajouter :  

- Enfin, il est tout de même probable que je connaisse celui-ci. Et même, je le cherchais justement.  

La tournure de cette affaire était de plus en plus prometteuse, elle contacta rapidement sa petite sœur, puis s’en alla le cœur léger à son rendez-vous.  

 

Dans la suite du « Four Saison » Sayuri fit la connaissance de la jeune vedette. C’était une femme très sure d’elle. Sayuri fut impressionné par la chevelure de la jeune femme : d’un noir ébène et ondulé jusqu’au bas de son dos. Son visage aux traits racés était agrémenté de deux yeux bleus verts fascinants. Cassia connaissait parfaitement son pouvoir de séduction, et Sayuri pressentait qu’elle savait parfaitement manipuler les gens, les médias notamment.  

Ce sera plus difficile avec moi, pensa la jeune journaliste.  

Cassia lui expliqua, qu’elle souhaitait que Sayuri l’accompagne dans tous ces déplacements du week-end : avant-première, week-end à la campagne, soirées …  

- Je pensais qu’au vu des événements récents, vous auriez restreint vos engagements.  

- Oh, confia la jolie actrice, en haussant les épaules, c’est exactement ce à quoi s’attend le fou furieux responsable de ces incidents. Et puis je dois reconnaître, que mon agent m’a trouvé un garde du corps fantastique !  

Elle leva les yeux au ciel :  

-Bon, c’est un véritable obsédé, mais … je produis beaucoup d’effet sur la gente masculine, alors je suis quelque peu habituée …  

Sayuri ne releva cette preuve supplémentaire de narcissisme, mais elle songea plutôt que le doute concernant l’identité de son garde du corps se confirmait. Des bodyguards japonais et obsédés notoires ne couraient pas les rues.  

- Puis-je vous demander où se trouve cette merveille actuellement ?  

- Je crois qu’il est devant ma porte, même si je ne risque pas grand-chose ici. En tout cas, j’espère qu’il n’est pas dans ma chambre à coucher : figurez-vous que ce matin, je l’ai retrouvé fouillant dans mes petites culottes…  

La menace se précise, pensa la jeune journaliste, tout en imaginant Ryo nanti d’un soutien-gorge en guise de serre tête.  

Tout en se débarrassant de la libellule qui venait de finir sa course sur sa tête, elle demanda :  

- Je suppose qu’il s’appelle Ryo ?  

- Oui, vous le connaissez surement, il est japonais comme vous.  

Il fallait se rendre à l’évidence, pour les californiens : deux japonais vivant à Los Angeles se connaissaient forcément …  

 

Sayuri s’enquit ensuite de ce qui motivait sa présence ici : les menaces qui pesaient sur Cassia. Cette dernière lui confia avec empressement toute l’histoire.  

Depuis plusieurs mois, elle recevait des lettres signées Patrick. Cet homme lui demandait expressément de mettre un terme à sa carrière d’actrice. Il ne supportait plus de voir sa star préférée s’exposer dans tous les magazines, et il semblait penser que Cassia et lui étaient fiancés.  

- Un cas classique d’érotomanie, l’interrompit Sayuri.  

- Exact, et dans ce métier, nous ne faisons guère attention à ce genre de lettres.  

Cependant, depuis sa nomination aux oscars, et la médiatisation accrue de la jeune femme, les menaces devenaient plus précises. Il couchait sur les papiers ses envies de meurtre. Voir « son diamant » ainsi exposé aux yeux de tous semblait le rendre fou.  

 

Néanmoins la menace ne semblait pas diriger directement contre elle, et là encore elle l’avait minimisé, jusqu’à l’avant-veille, quand le camion avait souhaité anéantir sa limousine.  

La porte du salon laissa passer un homme d’une trentaine d’année. Il aurait pu être très beau, si les marques d’un certain mode de vie ne vieillissaient prématurément les traits de son visage.  

- Axel, gazouilla Cassia, je voudrais te présenter à la journaliste de ce grand magazine new-yorkais, qui a décidé de faire un reportage sur moi. Sayuri, je vous présente mon grand frère Axel.  

- Enchanté, grinça celui-ci, puis se détournant aussitôt vers sa sœur, il ajouta :  

- Je pourrais te parler en privé ?  

-Oh … eh bien, je suppose que cela ne dérangera pas Mlle Sayuri.  

D’un signe de tête, la journaliste leur donna son assentiment. Les deux jeunes gens se retirèrent dans ce qui semblait être la chambre de la suite.  

 

Mue par une curiosité toute professionnelle (enfin, c’est ce dont elle se persuada), la jeune femme se rapprocha de la porte qui séparait les deux pièces. Elle crut vaguement comprendre que le bel Axel désirait un petit peu d’argent de poche.  

En grimaçant, Sayuri imagina sans peine, l’utilisation de l’argent ainsi demandé. Les penchants du frère de la star se lisaient sur son visage.  

 

Avant de prendre congé, Cassia demanda à la journaliste de l’accompagner dès le lendemain à une avant-première d’un film où elle tenait le rôle principal, puis samedi chez un riche ami, qui l’avait invité à passer la fin de semaine dans son ranch sur les hauteurs d'Hollywood.  

- Eh bien, je pensais profiter du week-end pour passer du temps avec ma sœur qui est de passage aux Etats-Unis, et dont c’est l’anniversaire Dimanche.  

Cassia balaya l’objection d’un revers de main.  

- Il est probable, que vous n’ayez à vous consacrer qu’à moi, ces jours-ci. Mais vous pourrez demander à votre sœur de vous accompagner samedi. Je suis certaine que cela ne dérangera pas mon ami Andy. Rajouter simplement son nom sur la liste des invités. Mon agent ne devrait pas tarder, vous verrez cela avec lui.  

 

Sayuri, que ces propos agacèrent prodigieusement, ne put qu’acquiescer. Elle sortit du salon en grommelant. D’ordinaire ses reportages ne l’amenaient pas à côtoyer des jeunes stars capricieuses, elle allait devoir composer avec.  

 

En pénétrant dans le vestibule, elle ne vit pas tout de suite la silhouette qui était appuyé sur un pan du mur.  

- Elle n’est pas facile, hein ? lui confia-t-on en japonais.  

Sayuri sursauta puis esquissa un sourire.  

- Ryo, charmée de te revoir, dit-elle en se retournant doucement.  

Elle écarquilla soudain les yeux, en voyant le jeune homme se précipiter sur elle tel un obus volant , elle n’eut que le temps de lui envoyer son sac à main entre les dents.  

-Imbécile, s’écria-t-elle, tu ne changeras donc jamais ?  

-Fas fraiment , tu fais on ne se refait pas.  

Attirée par le bruit, Cassia souleva le rideau de séparation.  

- Ah vous aussi ? Décidemment, c’est un danger public.  

- Ne vous inquiétez pas, je sais manœuvrer ce genre d’individus.  

 

- Ryo pouvez-vous raccompagner Mlle Tachiki, je vais bientôt devoir sortir et … j’aimerais me changer en paix rajouta-t-elle doucement à l’intention de la japonaise.  

- Avec plaisir répondit cette dernière, j’ai justement quelques questions à lui poser !  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de