Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: batmax

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 24-03-16

Mise à jour: 16-08-17

 

Commentaires: 48 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Rompant leur promesse de ne jamais s’éloigner de l’un de l’autre, Ryo décide de quitter Kaori et le Japon suite à un incident dramatique. Ce récit est celui d'une reconquête

 

Disclaimer: Les personnages de "Suïtopi [Une rupture définitive]" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Suïtopi [Une rupture définitive]

 

Chapitre 29 :: Samantha ...

Publiée: 10-08-17 - Mise à jour: 10-08-17

Commentaires: C'est bientôt fini... J'ai mis un peu de temps à écrire ces dernières lignes, mais la suite sera vite publiée (elle est écrite)

 


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Tous les amis réunis dans la chapelle virent avec stupéfaction plusieurs japonais descendre de la limousine.  

 

Vraisemblablement des yakusas.  

 

Des yakusas … à Las Végas.  

 

Kaori sentit la fureur monter en elle, elle se retourna vers son ancien fiancé et ne put s’empêcher de hurler :  

- MAIS QU’AS-TU FAIT ?  

Makoto ferma brièvement les yeux.  

- J’aurais voulu que nous nous rencontrions dans des circonstances différentes mon amour.  

 

Ryo goûta peu au vocabulaire utilisé par Makoto, il s’approcha de ce dernier d’un air menaçant, mais déjà les yakusas franchissaient les portes de la chapelle.  

Umi et Mick se placèrent devant le couple presque marié, le regard indéchiffrable.  

 

Kazue qui s’était rapprochée de Miki soupira :  

- Evidemment, nous ne pouvions espérer un mariage simple sans chichi, il faut toujours que vous en rajoutiez un peu …  

- Que veux-tu, lui lança sa voisine avec un clin d’œil, on s’ennuierait vite sinon !  

 

Le chef des yakusas s’avança devant ses hommes et se porta à la rencontre des deux gardes du corps des futurs époux :  

- Eh bien lança-t-il en plaçant ses mains face à lui, quel accueil !!! Je n’en demandais pas tant ! Umibozu, Mick, contents de vous revoir …  

- Je ne crois pas avoir vu votre nom sur la liste d’invités, Monsieur Takigawa … grommela le géant face à lui.  

 

Kaori réprima un mouvement de surprise. Elle connaissait ce nom ! Monsieur Takigawa était un des parrains de la pègre de Shinjuku. Ils avaient eu très peu affaire à lui durant les années où le duo City Hunter nettoyait le quartier, sauf juste avant la disparition de Ryo.  

Elle se souvenait très bien de cette dernière affaire. Elle regarda brièvement Ryo. Ce dernier hocha la tête d’un air entendu dans sa direction. Lui aussi s’en rappelait.  

 

- J’aimerais parler à Ryo si cela ne vous dérange pas. Seul à seul.  

 

Umi grogna, et Takigawa le regarda ironiquement :  

- Rassurez-vous, je ne vais pas assassiner un jeune homme le jour de son mariage.  

Les convives se regardèrent soulagés.  

- Non, poursuivit le parrain, Je suis juste venu … empêcher … ce mariage.  

 

Un hoquet surpris traversa l’assemblée. Kaori devint blême. Ryo lui serra brièvement la main. Elle comprit exactement le sens de son geste. Tellement de mots se bousculait dans cette brêve étreinte :  

« Rassure-toi » « Rien ne nous séparera désormais » « Je t’aime »  

 

Le cœur de la jeune femme se remit à fonctionner à l’endroit, elle lâcha la main de son amant et adressa un bref signe d’assentiment à l’intention de Monsieur Takigawa. Ce dernier sembla surpris. Il s’approcha de la jeune femme :  

- Vous êtes la fameuse Kaori, n’est-ce pas ?  

La jeune femme ne répondit rien.  

- J’avais chargé Makoto de se servir de vous pour nous emmener à votre ancien partenaire. Cet abruti a fini par y parvenir mais ce fut bien long … J’ai cru ne jamais voir ce jour.  

Makoto s’approcha de la jeune femme :  

- Je t’ai aimé tout de suite ma chérie. Dès que je t’ai vu, ta douceur, ta gentillesse, ton regard, ton …  

- CELA SUFFIT ! hurla Ryo. Nous nous doutions de ta duplicité depuis un moment, espèce d’ordure !  

 

Mais le nettoyeur se reprit et se tourna brusquement vers le parrain :  

- Allons dans la sacristie, nous avons à parler !  

- AH NON, cria le pasteur.  

Tout le monde regarda surpris le petit homme en soutane.  

- Je ne sais pas ce qui se trame ici, mais j’ai un autre mariage dans 5 minutes ! Si celui-ci ne se fait pas maintenant, vous devrez trouver une autre date.  

 

La future mariée regarda tristement les tricyrtis de son bouquet.  

 

Les yakusas encerclèrent l’homme d’église :  

- En ce cas nous allons vous raccompagner à la sortie, Monsieur.  

Le pasteur prit soudain conscience que les hommes qui l’entouraient avaient des têtes particulièrement patibulaires, et sortit rapidement de sa chapelle faite de strass et surtout de pacotilles.  

 

 

 

 

 

Ryo et Monsieur Takigawa se dirigèrent vers une petite pièce derrière l’autel. Cette salle minuscule était encombrée de costumes d’un goût douteux, de perruques criardes et plus surprenant d’un bar dont plusieurs bouteilles étaient déjà fort bien entamées.  

 

Une fois la porte refermée derrière eux, Ryo se tourna fulminant vers le parrain :  

- J’aimerais comprendre ce qui vous autorise à me priver de ma nuit de noces …  

Mais il arrêta net son discours, car le parrain était agenouillé face contre terre.  

- Monsieur Saeba, je vous en prie. Je vous cherche depuis si longtemps. Vous êtes le seul à pouvoir m’aider.  

 

Ryo considéra le yakusa surpris.  

 

- J’avais bien senti qu’il n’y avait aucune intention malveillante dans votre aura. Et d’ailleurs je crois me rappeler que vous m’étiez plutôt redevable la dernière fois que je vous ai vu …  

- Oui, effectivement, j’ai une grande dette vis-à-vis de vous.  

- Et de Kaori … Elle m’avait particulièrement aidé sur cette affaire.  

- Je n’ai pas oublié le rôle de Mademoiselle Kaori. C’est d’ailleurs pour cela que je n’ai pas cherché à la bousculer pour vous retrouver. J’ai employé la méthode douce avec elle.  

- Hahaha, Makoto … Quel grosse blague.  

- Il a manifestement été doux avec elle … poursuivit perfidement son interlocuteur.  

 

Le regard de Ryo vira au noir. L’idée que ce sous-homme ait pu conquérir l’amour de sa vie restait difficilement acceptable. Takigawa lança ses mains en avant en signe de soumission :  

- Je ne veux pas vous fâcher !  

 

Il se releva.  

- J’ai une dette vis-à-vis de vous deux effectivement. Vous avez sauvé la vie de ma fille chérie.  

 

Ryo se rappelait très bien de Samantha. Cette grande et belle brune était tombée folle amoureuse de lui à la fin de leur mission. Il aurait surement pu céder à la tentation qu’elle représentait, mais à cette époque, juste après le mariage d’Umi et Miki, Kaori et lui s’étaient particulièrement rapprochés. Il ne voulait pas faire souffrir sa partenaire et avait fermement repoussé les avances de la fille du parrain.  

 

- Ma Samantha chérie n’arrive pas à vous oublier. Elle vous veut, et fait de ma vie un enfer depuis que vous avez disparu. Elle vous attend dans la limousine. Epousez-la. Devenez mon gendre, imaginez l’association que vous et moi pourrions réaliser ! J’en frémis d’impatience.  

 

Ryo se recula tranquillement, et se versa une bonne rasade de brandy sur le bar derrière lui.  

- Il y a juste un léger souci …  

- J’ai cru comprendre, grimaça Takigawa en lançant un regard agacé au costume de Ryo. C’est un mariage … d’amour ?  

Le nettoyeur éclata de rire.  

- L’amour existe-il seulement dans notre milieu ? Pouvons-nous nous le permettre réellement ?  

 

Takigawa regarda alors son interlocuteur avec gourmandise :  

- Elle se refuse à vous sans avoir la bague au doigt, c’est cela ? S’il s’agit juste d’une histoire de sexe …  

Ryo posa brusquement son verre sur le plateau en faux marbre devant lui :  

- Non, vous ne pouvez juste pas comprendre le lien qui nous unit Kaori et moi. C’est au-delà des mots et surtout au-delà de votre compréhension. Elle et moi sommes … connectés par une force qui nous dépasse. Seul la mort me séparera un jour d’elle. J’ai mis du temps à le comprendre.  

 

- La mort … frémit une voix derrière eux.  

 

Surpris les deux hommes se retournèrent et virent le regard ravagé de larmes de Samantha.  

 

***  

 

Dans la pièce principale de la chapelle, toute l’assemblée réunie se regardait en chien de faïence. Makoto essayait de parler à Kaori mais Mick, en utilisant simplement son petit doigt l’empêchait de s’approchait de la jolie mariée.  

 

Deux yakusas se tenaient devant la porte de la sacristie, tandis que deux autres s’étaient postés devant les portes de la Chapelle.  

 

- Pff … gromella Umi, c’est vraiment n’importe quoi …  

- Héhé, rigola Mick, cela me rappelle ton mariage. Quelle belle partie de rigolade également.  

- Miki a failli y perdre la vie abruti, grogna le géant.  

- Râle pas, face de poulpe, ce fut sans doute le mariage le plus extravagant auquel j’ai participé, et … je suis ravi que tout se soit bien terminé pour vous, ajouta-t-il en souriant.  

 

Kaori s’avisa soudain qu’une jeune femme était entrée dans la Chapelle. Elle la reconnut immédiatement :  

- Samantha ?  

Cette dernière s’avança menaçante vers Kaori :  

- Tu ne l’auras pas, tu le sais ! Il est à moi !  

 

Surprise, la fiancée recula d’un pas. Miki et Kazue se placèrent juste devant leur amie.  

- Ne l’approche pas, menaça la femme d’Umibozu.  

- Tu pourrais le regretter, confirma la compagne de Mick.  

 

Mick lança un coup de coude dans les côtes d’Umi.  

- T’as vu cela, je crois qu’on va avoir droit à un spectacle réjouissant. Nos compagnes sont de vraies tigresses.  

 

Umi se prit la tête à deux mains. Quand à Samantha, elle continuait son monologue :  

- Je l’aime, je l’ai toujours aimé, je suis à lui, et lui à moi. Papa l’a retrouvé pour moi, et plus rien ne nous séparera. HA-HA-HA !  

Kazue se pencha consternée vers Miki et lui murmura :  

- C’est quoi ce rire démoniaque ? Elle est complètement zinzin la pauvre …  

- Qui eut cru que Saeba pouvait inspirer de tels sentiments, ricana Miki.  

Les deux jeunes femmes reçurent une petite massue estampillée « Pires demoiselles d’honneur »  

- Vous êtes renvoyées les filles, grommela Kaori.  

 

Samantha s’approcha de la sacristie.  

- Où est-il ? Je veux le voir !  

Les hommes de main de son père la laissèrent passer, visiblement effrayés par la fille de leur parrain.  

Mick grommela à l’intention d’Umibozu :  

- J’ai l’impression que tout le monde craint cette sorcière.  

 

Peu effrayée mais craignant qu’elle ne souffre davantage, Kaori suivit la jeune femme  

Samantha entrouvrit la porte et entendit les derniers mots échangés entre son père et Ryo.  

Seul la mort pourrait séparer Ryo et Kaori …  

Seule LA … MORT.  

 

Elle échappa un cri et se saisit brusquement le revolver dans la poche d’un des deux hommes en faction devant la porte. Elle avait grandi dans ce milieu et y avait acquis de nombreux réflexes. Comme celui de faire ce qu’elle voulait des hommes de main de son père.  

 

Samantha se retourna et vit s’approcher la belle Kaori.  

La si jolie et si gentille Kaori ... qui portait une robe de mariée.  

SA robe de mariée.  

C’est elle qui aurait dû être à cette place. Elle ne réfléchit pas davantage et appuya sur la détente.  

Dans la sacristie, Samantha entendit vaguement un cri animal, elle sentit qu’on la bousculait.  

Elle vit le corps sans vie tomber devant elle.  

 

 


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