Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: lady Gaby

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 11-01-05

Mise à jour: 18-04-06

 

Commentaires: 46 reviews

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Résumé: Une affaire qui tourne mal où Kaori a sa part de responsabilité. City Hunter se sépare. Kaori sème le trouble dans le milieu et les esprits. Saeko, de son côté, reçoit des appels anonymes...

 

Disclaimer: Les personnages de "Une alliée précieuse ou une ennemie redoutable" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

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   Fanfiction :: Une alliée précieuse ou une ennemie redoutable

 

Chapitre 5 :: la vie de Julia 1ère partie

Publiée: 03-02-06 - Mise à jour: 03-02-06

Commentaires: J'espère ke vous me suivez tjs dans ce chap on s'interessera à la mère du bébé ainsi ke ds le proch chap donnez moi votre avis surtout ah oui je cherche une béta reader si kkn se propose pour cette fic. bisou

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Saeko ouvrit la première page du journal et commença sa lecture. Elle se retrouva projeter dans la vie de Julia.  

 

« Maman !!!! »  

 

Je me trouvais prés du lit de ma mère. Le visage embuait de larmes, Je suppliais ma mère de ne pas la laisser, mais cette dernière rendit son dernier souffle.  

 

La jeune femme cria sa douleur au ciel.  

 

Qu’allais-je devenir à présent ? Je n’avais nulle part où aller. Financièrement, ma famille était ruinée. Et le pire de tout était ce mandat d’expulsion qui se trouvait sur la table de chevet. Deux mois plus tôt, j’avait réussi à convaincre les autorités de me laisser du temps pour que je puisse placé ma mère dans un hôpital, mais voilà le monde était contre moi, contre ceux qui survivent et meurent de faim dans les rue de Moscou. Et ma mère venait de mourir, là, sous mes yeux !  

 

Après avoir hurlé mon injustice à ce monde de barbare, je me relevai péniblement, essuyai mes larmes et contempla cette maison où j’ avait grandi. Tout était poussiéreux, sal et invivable, mais maman avait refusé de quitté cette maison et ce pays…. Je savais qu’elle espérait toujours le retour de papa ou peut-être vivait-elle dans les souvenirs ? Le miroir central qui se trouvait dans la salle à manger avait été détruit lors d’une confrontation entre mon père et les autorités du régime dictatorial.  

 

Les autorités, je les hais !  

 

Ils avaient pénétré ma maison, il y a de cela une dizaine d’années, j’avais alors dix ans. Crois-moi ce genre d’entrée vous marque à vie ! Je me souviens de chaque détail…  

On était entrain de souper et mon père s’est levé d’un coup, ma mère aussi d’ailleurs, et m’a dit d’une voix dure :  

 

« Julia, va dans ta chambre et n’en sors pas ! »  

 

Je fis mine de me rendre dans ma chambre, mais en fait, trop curieuse, je partis me cacher dans l’armoire où je laissais la porte ouverte de voir ce qui se passe. D’habitude, quand mon père m’envoyait la chambre s’était pour battre ma mère quand il jugeait qu’elle lui avait désobéit ou manqué de respect.  

Ils n’avaient pas pris la peine de frapper, ils avaient défoncé la porte, arme à la main et ils avaient exigé de l’argent. J’étais issue d’une famille de paysans, ma famille possédait un étable et au niveau des revenus, on avait à peine de quoi se nourrir et ils devaient encore payer !  

Je me souvint de son père qui avait tenté de justifier pour son retard, mais l’un des hommes n’appréciant qu’on se moque de lui, l’avait frappé violemment. Ma mère se jeta sur l’agresseur de papa et le supplia d’arrêter. L’homme trouva alors un moyen de faire sur mon père, en s’attaquant à sa femme. Papa a vu rouge. Il se saisit de son fusil et abattit l’ordure, malheureusement il fut emmené de force. Je ne voulais pas qu’ils l’emmènent parce que les gens disaient qu’on ne revoyait plus ceux qu’ils emmenaient avec eux ! De plus, on pouvait désfois entendre des coups de feu après leur départ et je voyais tout le monde autour de moi pleurer, hurler ! J’était restée cachée dans l’armoire jusqu’alors, je sortis à la poursuite des hommes qui m’avait prit Papa, j’ai courut en pleurant pour les rattraper :  

 

« Papa, reviens !!! »  

 

L’homme se débattit en vain, il ne put dire grand-chose à sa fille :  

 

« Julia, rentre à la maison, mon cœur ! Papa va revenir ! »  

 

Seulement, je ne l’entendait pas de cette oreille, mais ma mère me retint de justesse, ne voulant pas perdre sa fille.  

 

« Il faut pas provoquer la colère des messieurs, mon ange ! C’est eux les maîtres ! »  

 

Cette phrase, je n’ai compris le sens que plus tard à vingt ans.  

 

 

Une jeune femme marchait dans les rues de Russie à la recherche d’un travail. Elle faisait peine à voir.  

 

Mes cheveux longs noires étaient défaits, ils cachaient mon visage, mes vêtements étaient usés, déchirés. De plus, je me tordais de douleur, j’avais faim. Cela faisait trois jours que maman avait rejointe Papa et j’errais seule à la recherche d’emploi ou d’un peu nourriture. Tantôt, je volais, tantôt je faisais les poubelles, pathétique !  

 

J’ai honte, j’ai faim et j’ai froid !  

 

Je tentait d’attirer la sympathie des passants, mais rien à faire : ils refusaient de m’aider ! Pire ils me regardaient avec dégoût. En désespoir de cause, je me jetai donc sur l’un d’entre eux :  

 

- Pitié, monsieur, donnez moi une pièce !  

- Va-t-en, microbe !!!!  

 

Il me projeta à terre et s’en alla, sans même s’inquiéter pour moi. Le ciel s’assombrit doucement, il allait sûrement pleuvoir. Je ramenai mes genoux à ma poitrine sur moi, essayant en vain de me réchauffer avec mon manteau.  

 

Saeko releva la tête du journal pour effacer une larme qui roulait sur sa joue. Elle regarda l’enfant qui se trouvait dans un transat à l’arrière, un bébé de 1 an… Saeko savait qu’elle devait prendre une décision au sujet de l’avenir de cet enfant et cela lui faisait mal.  

Ryo qui conduisait la voiture vers l’appartement de la jeune femme, il avait écouté sans rien dire, mais il haïssait la bêtise humaine, l’égoïsme. Pourquoi personne n’avait aidé cette jeune femme ? Pourquoi personne n’avait sa descente aux enfers ?  

 

Il fait chaud, mon corps est couvert par un tissu. Je suis sur quelque chose de moue, un matelas ? Je suis dans un lit ? J’ouvris les yeux, je commençai à paniquer :  

 

« Je ne connais pas cet endroit, où est-ce que je suis ? »  

 

J’entendis le plancher grincer et vis la porte s’ouvrir lentement. Mon regard rencontra celui d’un homme. Visiblement, il n’avait rien d’un russe. Il me sourit et me dit quelque chose que je ne compris pas. Il ne parlait pas ma langue !  

Sans doute a-t-il compris ce qui se passait puisqu’il se mit parler le Russe :  

 

- Bonjour, vous avez bien dormi ?  

- Comment suis-je arrivée ici ?  

- Je vous ai trouvé hier soir dans une ruelle complètement frigorifiée ! Comment en êtes-vous arrivée là ?  

- Ma mère est morte, je n’ai pas d’emploi, ni de logement !  

- Bien ! Avez-vous faim ?  

 

Dans ses bras, il y avait un plateau et des choses que je n’arrivais pas à nommer :  

 

- Qu’est-ce que c’est ?  

- Ton petit dej, miss ? un minois comme le tien porte un nom ?  

 

Je rougis :  

 

- Julia !  

- Bien Julia ! Moi, c’est Dave !  

 

Il me fit un baise main.  

 

- De quel pays, venez-vous ?  

- Le Japon ! Ca te plairait d’y aller ?  

- Au Japon ? Je sais pas… Je connais pas !  

- Cela est une bonne occasion, alors !  

 

Après avoir mangé, je pris un bon bain chaud pour me détendre et réfléchir à sa proposition.  

 

Rien ne me retenait ici de toute manière, et puis le Japon était un pays riche où les gens mangeaient sûrement à leur faim et étaient libres. Après tout, c’était une démocratie :  

 

Liberté, égalité, fraternité  

 

Ces mots, combien de fois les ai-je rêvés ? Ma vie ne pourrait pas être pire qu’ici ! Selon Dave, je pourrais gagner beaucoup, mais comment ? Il m’a dit que je devais lui faire confiance si je voulais m’en sortir et que ce serait dommage que je gâche mon potentiel, mais quel potentiel ?  

 

Fais-moi confiance, tu auras une belle vie !  

 

Je sortis du bain moussant, enfila un peignoir et regagna ma chambre ou plutôt la chambre dans laquelle je m’étais réveillée quelques heures plus tôt. Je rentrai et observai les alentours. La pièce était spacieuse, il y avait une commode blanche et une coiffeuse à ma gauche, à ma droite, un lit deux places et une table de nuit de chaque côté. Un grand tapis rond de couleur beige se situait au centre de la pièce. Une grande armoire blanche se trouvait à côté de la porte à ma droite.  

Je m’approchai du lit. Je surprise d’y découvrir des vêtement pour femme. Une voix m’interpella :  

 

- Tu aimes ces vêtements ?  

 

Je me retournai pour y trouver Dave dans l’encadrement de la porte. Je le regardai, étonnée :  

 

- c’est pour toi ! Mets-les !  

- Mais…  

- Ne discute pas ! On va à l’aéroport !  

- Maintenant ?  

- Tu poses trop de question ! Habille-toi !  

 

Je préférai ne pas discuter. Après tout, je quittai cet enfer pour le paradis. J’ai confiance en cet homme, il va m’aider.  

 

 

- Qui sont ces femmes ?  

- Tes collègues !  

 

Je venais d’atterrir au sol du pays du soleil couchant, Dave me conduisit dans une demeure, chic demeure, d’ailleurs ! Il y a des femmes, une dizaine, toutes étrangères. C’est étrange, je ne comprends rien à ce qui se raconte autour de moi. Il y a un homme de forte corpulence qui me regarde, il semble être très intéressé. Je ne me sens pas bien, son regard….  

Seule la présence de Dave me rassure. Dave, il parle avec ce type dans une drôle de langue, ils rient, ils se tapent dans le dos.  

 

Je suis perdue !  

 

L’homme me fait signe de le suivre et Dave quitte la demeure. Je comprends d’un seul coup qu’il m’a abandonné à ce monde étranger.  

 

Je traverse un long couloir, les murs sont blancs, il n’y a pas de décoration. Ce couloir est tellement long que je frissonne de peur. Je regarde mon « hôte » qui marche devant, il est plutôt bien en chair, je remarque un tatouage dans sa nuque, un dragon crachant des flammes sur une femme. Il ouvre une porte. Il s’agit d’un bureau avec de drôle d’objets accrochés au mur : des ceintures en cuir, des menottes et d’autres choses dont j’ignore l’utilité :  

 

- Dave sait choisir des femmes !  

 

Sa voix me fait sursauter, je le regarde. Je sens mon corps trembler, mais je ne dis rien.  

 

- Tu es vraiment un beau morceau !  

 

Il s’approche de moi et sourit bizarrement. Je sens ses mains se balader sur mes cuisses. Je vois rouge :  

 

- Non mais pour qui vous vous prenez ???  

 

Je le giflai. Je vis sa tête basculer de côté et il se mit à sourire :  

 

- tu as du caractère, mais ici c’est moi qui donne des ordres !!!!  

- AAAAAAHHHHHHHHH  

 

Il tira les cheveux et m’entraîna de force dans une pièce et me battit avec un ceinturon. Dieu que j’ai mal ! Je ferme les yeux, m’imaginant chez moi avec mes parents ! C’est le seul moyen d’oublier la douleur de ses coups!  

 

Saeko s’arrêta à nouveau, serra les poings de rage :  

 

« L’ordure !!! »  

 

Ryo, lui, compris que cet homme était le « macro » de la jeune défunte…  

 

 

Je dois coucher avec des inconnus et je dois obéir sans discuter où il me brisa en deux comme l’une des filles qui est morte sur le coup. Je dois rapporter beaucoup d’argent où je ne mangerai pas de la semaine. Cela fait deux mois que je suis dans ce circuit. Les hommes aiment les services que je leur rends. J’essaie de m’amuser enfin…  

 

Une patrouille de police s’arrête à quelques mètres de nous et nous embarque.  

 

- Quel est ton nom ?  

- Julia !  

- Tu es nouvelle, n’est-ce pas ? Tu n’es pas connu de nos fichiers ! Quel âge as-tu ?  

- 20ans !  

- Dis nous qui est ton macro ?  

 

Je me levai brusquement. Le dénoncer serait me tuer et tuer les autres. Non, je ne pouvais pas.  

 

- Ecoutez, j’aime ce que je fais alors lâchez-moi la grappe !  

 

L’inspectrice me dévisagea. J’avais envie qu’elle m’aide, qu’elle me sorte de là, mais je ne pouvais pas le lui avouer. Je regardai la plaque qui se trouvait sur son bureau : Saeko Nogami, c’était son nom. Je la regardai dans les yeux et m’en allai sans lui laisser le temps de dire quoique ce soit.  

 

J’ai rencontré un homme... Il est différent des autres, il me donne de l’argent sans que je lui offre mon corps. Il dit qu’il veut me protéger et qu’il m’aime. Il ferait tout pour moi, dit-il. Moi, j’ai le cœur qui bat à chaque fois qu’on se voit, il est tellement gentil !  

 

Nous avons fait l’amour pour la première et la dernière fois car notre histoire s’est su. Ils l’ont tué ! Pourquoi???  

 

Je veux quitter cet enfer, pitié!!!  

 

 


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