Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: lady Gaby

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 11-01-05

Mise à jour: 18-04-06

 

Commentaires: 46 reviews

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Résumé: Une affaire qui tourne mal où Kaori a sa part de responsabilité. City Hunter se sépare. Kaori sème le trouble dans le milieu et les esprits. Saeko, de son côté, reçoit des appels anonymes...

 

Disclaimer: Les personnages de "Une alliée précieuse ou une ennemie redoutable" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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Qu'est-ce que les ratings veulent dire?

 

La classification des fanfictions repose sur le système américain utilisé pour le cinéma et par simplicité ce système est repris pour le classement des fanfictions. Les classifications les plus courantes sont: - G : pas de violence, pas de situation ou de référ ...

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   Fanfiction :: Une alliée précieuse ou une ennemie redoutable

 

Chapitre 8 :: les larmes d'une femme

Publiée: 15-04-06 - Mise à jour: 15-04-06

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

« Bonjour, voici les nouvelles de ce matin : le ministre de l’immigration Julio Liar a été retrouvé abattu d’une balle dans la tête, au fond de son jardin de sa demeure familiale. Il est décédé aux alentours de 4 heures du matin! Cet homme était marié depuis 5 ans et venait de connaître le bonheur d'être père depuis 2 semaines. Sa femme, sous le choc, a refusé de répondre à nos questions. Les forces de l’ordre sont à la recherche d’élément de preuve et de témoins… »  

 

Un rire se fit entendre :  

 

- C’est du beau travail, ma chère !  

 

L’homme leva sa tasse de café à cette victoire.  

 

- Mon chéri, à qui parles-tu ?  

 

Une femme fit son entrée dans la cuisine. Elle alla embrasser son mari. Celui-ci lui répondit :  

 

- Mais à toi, mon cœur ! Le café est excellent !  

- Merci ! As-tu entendu la nouvelle ? Le ministre de l’immigration a été assassiné ! Pourtant, c’était un homme bon…  

 

Le visage de Diane se voila :  

 

- Ecoute, tu sais bien qu’il était trop curieux, à force voilà ce qui arrive !  

- Alors toi, tu trouves ça, normal ?  

- Ecoute, femme, en affaire, il n’y a pas de sentiments !  

Diane regarda son mari, elle allait ajouter quelque chose, quand :  

 

- Bonjour père ! Bonjour, ma maman chérie !  

- Bonjour fils !  

- Bonjour Julien !  

 

Julien alla embrasser sa mère. Il portait un costume gris et chemise blanche avec une cravate noire. Dans sa main droite, une mallette noire où se trouvait les dossiers qu’il traitait actuellement devant la cour. Il adressa un étrange regard à son père. En fait, Julien le testait du regard, il voulait voir sa réaction :  

 

- J’ai entendu la nouvelle et j’espère mettre l’assassin derrière les barreaux !  

- Tu penses accepter le dossier?  

- En tant que procureur et maître des barreaux, c’est normal, non ? Ce type avait un œur, il ne méritait pas de mourir!  

- Faudrait déjà qu'on te confie l'affaire! Répondit le père.  

 

Le fils regarda le père droit dans les yeux quelques secondes.  

 

- Oh, mais je ne me fais pas de soucis, père! Je suis ton fils après tout!  

 

Parallèlement, quelques minutes plus tôt, Saeko donnait le biberon à Ryo Kenji quand elle apprit la nouvelle :  

 

« Bonjour, voici les nouvelles de ce matin : le ministre de l’immigration Julio Liar a été retrouvé abattu d’une balle dans la tête, au fond de son jardin de sa demeure familiale. Il est décédé aux alentours de 4 heures du matin! Cet homme était marié depuis 5 ans et venait de connaître le bonheur d'être père depuis 2 semaines. Sa femme, sous le choc, a refusé de répondre à nos questions. Les forces de l’ordre sont à la recherche d’élément de preuve et de témoins… »  

 

Elle se leva et éteignit la radio. Ryo Kenji émit quelques gémissements de protestation car il tétait dans le vide. Elle lui sourit tendrement et lui rendit son biberon. Elle dirigea vers le téléphone et composa un numéro ; de nouveau, le petit râla. Elle coinça le combiné entre son épaule et son oreille et le petit émit un petit rire et tapa des mains :  

 

- Oui, ici Nogami ! Quelles sont les nouvelles ?  

- Tout a fonctionné comme nous l’avions convenu, ils ont mordu à l’hameçon ! Qui vous a mit au courant de cette tentative d’assassinat ?  

- Ca, je l’ignore ! J’ai eu un appel anonyme hier soir, m’indiquant la marche à suivre ! Personne ne doit être courant pour le moment !  

- Sachez que le coupable doit être arrêté sinon le FBI reprendra le dossier !  

- Je sais Agent Dogget ! Mais nous ignorons l’identité du tueur !  

- Hé bien, essayez d’avoir des éléments concrets, interrogez sa femme !  

- Elle est sous choc et en plus il faisait nuit noire !  

- Très bien ! Dans 24 heures le dossier nous seras remis !  

- 24heures ???  

- Je suis désolé ! Mais c’est la procédure !  

- Mais enfin, je vous ai donné ma collaboration au risque de ma plaque !!!  

- Nous allons embarquer, je vous tiens au courant !  

 

Sur ce, elle raccrocha. Elle regarda le bambin dans ses bras qui semblait visiblement amusé par cette drôle de dame :  

 

- Pourquoi ris-tu ?  

 

Saeko remarqua alors qu’à force de tourner et retourner sur elle-même, elle ressemblait à un sapin de noël avec pour décoration le câble téléphonique :  

 

- Je vois ! Et tu rigoles ?  

- Areuh haha  

- Ouais ! Il se fout de moi !  

- Bibi gaga ohoho !  

- Ah làlà et dire que je dois te remettre à la DASS! Mais je ne veus pas et pourtant...  

 

Pendant ce temps, dans un hôtel, voilà six heures qu’elle avait accompli sa besogne, six heures qu’elle n’osait croiser un miroir et voilà six heures qu’elle se lavait les mains sans interruption. Sur son visage, des larmes silencieuses roulaient.  

Elle voyait du sang sur ses mains, elle voyait le regard de cet homme, elle entendait les cris de cette femme et elle la voyait pleurer son mari, hurlait à gorge déployée, alors qu’elle, Kaori, était dissimulée derrière les buissons. Les larmes redoublèrent sur ses joues et elle frotta davantage ses mains en utilisant du désinfectant.  

 

- J'ai promis à cet homme de dire à femme et à son enfant ses derniers mots! Et je tiendrai cette promesse!  

 

Le soir même, Kaori était convoquée chez son patron où son client l’applaudit accompagnée de quelques personnes dont elle ignorait l’identité. Un homme déposa une enveloppe qui fit le tour de la table. Lorsque celle-ci arriva aux mains de Kaori, elle parut surprise :  

 

« Oh, seigneur ! »  

 

- qu’y a-t-il, ma chère ? Vous avez l’air étonnée ? Ne reconnaissez-vous donc pas votre travail ?  

- Si… si évidemment ! J’ignorais que ce serait aussi vraisemblable sur les photos que dans mon esprit !  

- Je vous comprends !  

- J’en doute !  

 

Trois jours passèrent, l’enterrement eut lieu. Une fois que la foule fut partie, ainsi que les photographes, une jeune femme resta seule devant la pierre tombale, elle tenait dans ses bras un bébé, elle était vêtue de noire et elle ne parvenait à maîtriser ses larmes :  

 

- Julio, mon amour ! J’ai emmené Sayuri avec moi pour que tu la voies ! Et dire qu’on s’était disputé ce soir-là jusqu’à parler de divorce…  

 

Elle tomba à genoux, arracha rageusement des brins d’herbe.  

 

- Il vous aimait ! Et il aurait voulu vous le dire ! Il aurait voulu voir son enfant grandir ! C’était ses dernières pensées !  

 

La jeune femme se retourna pour apercevoir une silhouette féminine qui dissimulait son visage derrière de grosses lunettes noires et une cape de cette même couleur.  

La veuve se remit face à la pierre tombale :  

 

- Comment pouvez-vous le savoir ? A moins que… C’est vous qui… Comment osez-vous vous pointer à son enterrement ??? De quel droit ??? De quel droit l’avez-vous tué ???  

 

Mais lorsqu’elle se retourna la mystérieuse jeune femme avait disparu.  

 

Gare de Shinjuku :  

 

XYZ  

 

« Je devine à cette écriture que c’est une cliente qui doit être très belle !!! En plus, il n’y a plus de massue pour m’empêcher de conclure ! »  

 

Notre nettoyeur prit les coordonnées de sa « future » cliente. Il se mit à embrasser les passants pour le bonheur immense qu’il ressentait : pas de kaori + pas de massue = coups à volonter  

 

La cliente l’attendait dans un bar peu fréquentable, il la vit dans un coin sombre près de la fenêtre, le signe de reconnaissance un nourrisson dans les bras.  

 

- Vous avez demandé un cocktail XYZ ?  

- City Hunter ?  

- Appelez-moi, Ryô Seaba !  

- Merci de m’avoir répondu aussi vite !  

- C’est normal ! Je ne résiste pas aux jolies femmes !  

- Je suis au courant ! Avant de faire appel à vos services, je me suis renseignée ! Donc je connais vos réputations, celle du professionnel et celle d’étalon détraqué, c’est ça ?  

 

Une libellule passa.  

 

- Ahaha elle est bien renseignée ! BOUHHHHH personne ne m’aimeuh !  

 

Une pluie de libellules passa. La pauvre s’interrogeait sur le sérieux de ce type :  

 

- C’est quoi ce type ?  

 

Puis il redevient sérieux en voyant le petit être dans les bras :  

 

- Très beau bébé ! Il ne doit pas avoir plus d’un mois !  

- Trois semaines pour être exacte ! Elle s’appelle Sayuri Liar !  

- Liar ? Alors vous êtes la femme du ministre de l’immigration ?  

- Mako ! (elle lui sourit faiblement) Puisque vous savez qui je suis, vous avez dù apprendre la nouvelle ?  

- Effectivement ! On a abattu votre mari au fond votre jardin !  

 

La jeune femme avait les traits tirés. Ryo nota qu’elle n’avait pas du beaucoup dormir ces temps-ci. Il remarqua l’absence de maquillage et d’artifices quelconque, seule l’alliance restait. Il nota la bouteille d’alcool bien entamée sur la table :  

 

« L’alcool n’effacera pas sa peine ! »  

 

La jeune femme se servit un verre que Ryô intercepta d'une main en lui montrant sa fille d’un mouvement de la tête. La jeune femme regarda le nettoyeur, le suppliant du regard que ce verre était la seule chose qui lui permettait de ne pas craquer, mais Ryô lui fit non de la tête ! Il se saisit du verre et de la bouteille et appela le barman pour les récupérer. Mako regarda sa fille, endormie dans ses bras, elle y déposa un baiser sur le front, elle la regarda encore quelques secondes et soupira vaincue :  

 

- Vous avez sans doute remarqué que l’enquête piétine et que personne ne semble vouloir faire avancer les choses ?  

- Savez-vous qui aurait pu vouloir sa mort ?  

- Je pense au sénateur Jo Dreyfus ! mon mari avait eu droit à des menaces téléphoniques à plusieurs reprises ! Mais il n’a jamais agi directement ! Je n’ai pas donc pas de preuve contre lui!  

- Le sénateur, vous dites ?  

- Le problème c’est que le sénateur est intouchable, même pour vous ! Et de tout façon ce n’est pas lui qui a appuyé sur la gâchette ! Et bien sur, je ne peux affirmer avec certitude qu’il est dans le coup ! La personne peut savèré être sans lien avec lui !  

- Qu’attendez-vous de moi ?  

 

Des larmes jaillirent sur le visage de la belle cliente. Elle commença à trembler de rage, de douleur. Elle n’avait plus pleuré depuis l’enterrement. Elle avait mûrement réfléchi avant de décider du sort de l’assassin de son mari. Lors de leur rencontre, à l'enterrement, elle n’avait perçu aucune émotion dans la voix de cette femme. Elle en avait donc supposé que cette inconnue ne connaissait pas le remord. Si au moins, cette femme lui avait dit qu’elle n’avait pas eu le choix, Mako l’aurait épargnée, mais rien ! Elle détestait cette femme pour avoir briser sa vie et avoir fait d’elle, une femme dont le cœur ne battait que pour sa fille, mais où la douleur laissait peu à peu place à la haine pour cette mystérieuse femme dont l'apparence ne laissait pas deviner de mauvaises intentions.  

 

"comme quoi l'apparence est trompeuse!"  

 

Elle regarda le nettoyeur droit dans les yeux. Son regard était empli de larmes mais il était déterminé, ferme et décidé!  

 

- Que vous éliminer la personne sans cœur qui a osé abattre le père de cette petite et qui s’est présentez sans honte à l’enterrement !  

 

Ryo comprit la douleur de sa cliente. Ses larmes ne mentaient pas, mais il devait en savoir plus et lui faire comprendre que cette décision de vie ou de mort ne se prenait pas à la légère, qu'il y avait des conséquences.  

Par ailleurs, il se demandait si le tueur savait qu’il savait que sa proie avait une fille de quelques semaines et surtout il se demandait si ce tueur agissait seul et quelle était sa motivation : l’argent ? Le pouvoir ? Les médias ?  

Mais étant dans le milieu, il ne pouvait excuser cet acte, surtout quand il voyait les larmes d'une femme.  

 

- Très bien ! Vous pouvez vous me le décrire ?  

- C’est une femme, monsieur Seaba !  

 

 


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