Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: lady Gaby

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 11-01-05

Mise à jour: 18-04-06

 

Commentaires: 46 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralGeneral

 

Résumé: Une affaire qui tourne mal où Kaori a sa part de responsabilité. City Hunter se sépare. Kaori sème le trouble dans le milieu et les esprits. Saeko, de son côté, reçoit des appels anonymes...

 

Disclaimer: Les personnages de "Une alliée précieuse ou une ennemie redoutable" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment compter le nombre de mots dans mon chapitre?

 

On peut le faire dans Microsoft Word. Allez dans Outils > Statistiques Les statistiques de votre texte apparaissent.

 

 

   Fanfiction :: Une alliée précieuse ou une ennemie redoutable

 

Chapitre 10 :: Rebondissements

Publiée: 18-04-06 - Mise à jour: 18-04-06

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Chap. 10 : Rebondissements  

 

Quelque part en Amérique, un homme sortit d’un jet privé, il portait une casquette et des lunettes de soleil. Il était de nationalité étrangère et plus précisément asiatique. De sa casquette dépassait un bange. Il inspira et expira profondément.  

 

« Que c’est bon d’être en vie ! »  

 

Deux hommes vinrent à sa rencontre et lui présentant leur plaque :  

 

- Vous avez fait bon voyage, monsieur ?  

 

Le voyage s’était bien passé, mis à part, qu’il avait l’impression d’être un fugitif. Et il n’aimait pas ça ! Ce n’était pas dans ses habitudes de fuir face à l’adversité mais hélas, les circonstances faisaient qu’il n’avait pas eu vraiment le choix.  

 

La mort l’avait manqué de peu…  

 

Il soupira. Il détestait mentir. Il ne voulait pas la voir souffrir, non il ne voulait pas la voir le pleurer. Elle avait le droit de savoir…  

 

- Combien de temps cette comédie dura-t-elle ? demanda-t-il.  

- Le temps qu’il faudra ! lui répondit-on  

- Puis-je au moins téléphoner ? S’exaspéra l’homme.  

- Non ! La réponse fut catégorique.  

 

Visiblement, non !  

 

Un homme lui tendit un dossier. L’homme le saisit en regardant les deux hommes étonnés :  

 

- Voici votre vie désormais ! Dit l’un d’eux.  

- Vous devez vous abstenir ! Rajouta le deuxième.  

 

L’homme regarda et il comprit. Il sourit tristement. Comment pouvait-il sauter de joie, alors que sa vie demeurerait incomplète à présent ? Néanmoins, il reconnaissait qu’il n’avait pas d’autre choix que se plier aux règles, sinon ses proches seraient en danger par sa faute.  

 

- Je vois !  

 

« Il me faudra remercier cette personne ! » Pensa-t-il ironiquement.  

 

- Monsieur Lorenzi, nous allons vous conduire à vos appartements !  

- Bien, je vous suis ! Agent Wilson où est votre collègue ?  

- Il ne va pas tarder !  

 

Ryô regagna son appartement avec Mako. Aucun mot n’avait été échangé entre eux. Que pouvait-ils se dire après de telles révélations ?  

Le nettoyeur retira sa veste, ouvrit la fenêtre et s’alluma une cigarette. Curieusement, il était encore plus énervé. Il se souvint avoir s’être défouler sur La Vipère suite à ses dires, Mako avait essayé de le raisonner, mais elle n’avait qu’à être violemment repoussée. D’ailleurs, il voyait se mettre de la glace au bras, il soupira :  

 

« Kaori, pourquoi ? Pourquoi, Sugar ? »  

 

Mako l’observait de la cuisine, elle se sentait coupable. En fait, elle voyait que son contrat détruisait cet homme à petits feux et elle ne le voulait pas. Au début, elle avait pensé à rendre justice en tuant l’assassin de son mari. Elle avait naïvement cru que sa douleur disparaîtrait après ça. Mais non ! C’est en regardant sa fille qu’elle comprit, mais aussi en voyant l’état de nerfs du nettoyeur que quoiqu’elle fasse, elle ne se débarrasserait pas de sa peine. Bien sur, cette femme avait tué son mari, le père de sa fille, bien sur elle était en colère, mais la vengeance est-ce vraiment ça qu’elle voulait ? Elle allait à la rencontre du nettoyeur quand elle s’arrêta choquée.  

 

Ryô ne maîtrisait plus rien. Il était comme fou. Il détruisait tout ce qui avait le malheur de se trouver dans la pièce. Il avait besoin de se défouler et ce sont les meubles qui en pâtirent. Ces meubles remplis de souvenirs, ces meubles qu’elle avait touchés, ces meubles qui gardaient ses empreintes… Elle l’avait trahi ! Comment avait-elle pu ? Quelle était la raison d’un tel acte ?  

Il avait failli à sa promesse qu’il s’était faite : celle de lui faire garder son innocence et les mains propres ! Elle l’avait trahi ! Personne ne lui avait fait mal de cette façon, personne ne l’avait mis dans un tel état de rage. Non personne ! Il lui en voulait amérement d’avoir abattu cet homme. Un innocent de surcroît !!! Il lui voulait de l’avoir tenu à l’écart, de l’avoir empêcher de la trouver et il s’en voulait, oui il s’en voulait, de ne pas avoir pu empêcher ça ! La pièce ressemblait au fur et à mesure à champ de bataille.  

 

Mako cria :  

 

« Monsieur Seaba, calmez-vous ! MONSIEUR SEABA !!! »  

 

Ryô s’arrêta en entendant les pleurs de Sayuri. Il vit sa cliente la prendre dans ses bras pour essayer de la rassurer. Un silence s’installa entre eux jusqu’à ce que Ryô s’excuse :  

 

- Veuillez me pardonner !  

 

Il tomba à genoux épuisé, une douleur lui lacérant la poitrine : il allait devoir la tuer ! Mako s’approcha du nettoyeur qui avait la tête baissée, posa une main sur son épaule et s’abaissa à son niveau :  

 

- Vous ne tuerez pas votre partenaire ! L’informa Mako d’une voix douce et calme.  

 

Ryô releva la tête à ces mots et regarda sa cliente au bord des larmes :  

 

- Mako…  

- Je sais ce que cette femme représente pour vous ! Et on pourrait essayer de savoir qui l’envoyée faire ce boulot et l’envoyer au cimetière ! Dit-elle la voix nouée de larmes.  

- Vous étes sure ? Demanda hésitant Ryô.  

- J’ai été trop aveuglée pour comprendre : elle est venue pour me dire ce que mon mari lui a fait promettre de nous dire ! Si elle n’avait pas eu de cœur, elle ne serait même pas venue ou elle m’aurait ri au nez, elle n’aurait pas la voix qui tremblait vers la fin ! Je ne l’avais avant, mais c’est vrai quand j’y pense… Vous ne tuerez pas votre partenaire, vous m’entendez ! Peut-être pourriez-vous l’empêcher de tuer d’autres personnes ?  

 

Ryô lui sourit.  

 

 

Le lendemain matin, au japon, Saeko reçut la visite d’un avocat. Il prétendait apporter le testament de Julia. Allez savoir pourquoi, il avait demandé la présence de Ryo Seaba. Une chose est sure ce n’est pas pour lui faire un procès, ni pour l’arrêter. Il était plutôt jeune pour un avocat voire pour un procureur :  

 

- D’abord, monsieur Seaba, je tiens à assurer ma discrétion en ce qui vous concerne ! Je ne suis pas là pour juger City Hunter et j’avoue que c’est grâce à vous si de nombreuses affaires sont résolues aujourd’hui ! Bien sur, vous avez commis des crimes, mais pour moi, vous avez payé votre dette ! Bref… Je me présente maître Dreyfus ! Je sais que mademoiselle Nogami devait remettre Ryo Kenji à la DASS, demain ! Seulement…  

 

L’avocat sortit de sa mallette noire un dossier qu’il remit à Seako. Cette dernière intriguée hésita à lire et demanda :  

 

- Qu’est-ce c’est ?  

- Lisez !  

 

Les yeux de l’inspectrice parcoururent le document. La première chose qui la frappa fut la date une semaine avant sa mort. Cela laissa entendre à Saeko que Julia n’était pas victime du hasard. Ensuite ce qui la frappa ce fut le contenu. Certes, Saeko y avait secrètement pensé. Elle s’était attachée à lui, d’ailleurs il l’avait réussie à le rendre plus humaine, elle avait l’impression d’être quelqu’un d’autre depuis qu’elle avait vu sa frimousse. Mais hors de question d’être mise à nue, devant qui que ce soit.  

 

« Hé bien, je ne manipulerais plus jamais d’hommes dorénavant quoique… »  

 

Elle regarda Ryo :  

 

« Le seul et unique homme que je manipule c’est lui ! » elle sourit franchement.  

 

Au fil de sa lecture, l’inspectrice eut du mal à en croire ses yeux. Elle commença à flipper sérieusement. Elle dût relire plusieurs fois, voire déchiffrer mot à mot pour si savoir l’info était toujours la même une fois transmise au cerveau. La signature de Julia et la date, ainsi que le tampon faisait que c’était très sérieux. Bien sur, ils pouvaient aller contre sa volonté, mais…  

 

Ryo s’inquiéta du silence de son amie, de plus il l’avait observé et quelque chose lui disait que ce que contenait ce document devait important. En tout cas, il l’espérait car il avait laissé Mako seule à l’appartement avec sa fille, et même si Mick veillait sur elle (et c’est bien le problème) il ne se sentait pas rassuré. En effet, il avait peur que ce dernier en profite, vu la vulnérabilité de la jeune femme. (NDA : Ben voyons ! comme si tu n’y avais pas pensé)  

 

Ryo finit par perdre patience, il demanda énervé :  

 

- Bon dieu, Seako, qu’est-ce qu’il y a à la fin ?  

 

La jeune femme sortit de sa torpeur, elle tremblait à l’idée de lui annoncer. Lui qui n’avait jamais connu ça, il risquerait de le rejeter violemment ou même de ne pas comprendre les termes.  

 

Elle préféra lui remettre le document en main propre pour qu’il juge par lui-même. Elle semblait désolée :  

 

- Je ne sais pas ce que tu vas en penser !  

 

Ryo prit le document le lut, regarda Saeko, l’avocat et RK (Ryo Kenji en plus court) qui jouait avec une voiture sur le sol.  

Le petit bonhomme le regarda et lui sourit en tapant des mains puis, il se leva pour tomber sur les fesses :  

 

- y fais boum !  

 

Puis comme il n’arrivait pas à faire plus quatre pas (il n’a pas encore un an) sans tomber, il décida de marcher à quatre pattes. Il marcha donc en direction de ce grand monsieur qui le regardait, mais qui suscitait chez le petit bonhomme un émerveillement sans faille.  

 

Ryo vit donc RK s’avançait vers lui à quatre pattes puis il se tourna vers l’avocat :  

 

- Ce document est légal ?  

- Bien sur !  

- C’est une mauvaise blague, hein?  

- Ryo !!!  

 

Le petit bonhomme s’arrêta à quelques centimètres de lui. Il le regarda, il s’assit. Il n’aimait pas ce regard, d’ailleurs il commença à sangloter :  

 

- Pourquoi ? Pourquoi lui fait-elle ça ? Pourquoi nous fait-elle ça ?  

- Parce que vous êtes selon elle digne de sa confiance !  

 

Le nettoyeur entendit les sanglots de RK, il adoucit alors son visage et il lui sourit. Le bonhomme lui fit un grand sourire et mit sa voiture en bouche, mais Saeko lui fit non du doigt.  

 

- C’est sale !  

 

RK n’écouta pas. Saeko fronça alors les sourcils :  

 

- RK veux-tu que je me fâche ?  

 

Le petit garçon fit la moue. Il regarda sa voiture et la tendit à Saeko :  

 

- Caca ?  

- Oui !  

- Ah ?  

 

Il regarda à nouveau sa petite voiture de pompier rouge et regarda l’avocat :  

 

- Caca’ture ?  

- Oui ! (l’avocat s’agenouilla vers lui) Tu sais c’est plein de microbes par terre ! La dame là (il désigna Saeko du doigt), elle a raison !  

 

RK conquis envoya un bisou baveux à Saeko et lui tendit les bras :  

 

- Sibou !  

 

Saeko qui avait du mal être tendre en public, se contenta de détourner son regard. Le petit la regarda étonné.  

 

- Sibou pas ?  

 

D’habitude elle le prenait dans ses bras et lui, fou de joie, il lui faisait des bisous baveux tout plein dans la figure ou il lui caressait le visage avec ses petites mains avant de lui faire quand même des bisous baveux :  

 

Déçu par la distance de Saeko, (voire carrément blessé) RK lui tourna le dos et décida de mettre alors ses petits doigts en bouche.  

 

- Caca ? Demanda RK en montrant ses doigts tout mouillés à notre nettoyeur.  

 

Ryo ne put s’empêcher de sourire. Ce qui eut pour effet, de conquérir à nouveau le petit qui fit alors ses six petits pas vers un Ryo surpris et déboussolé par ce débordement d’affection en son égard.  

 

- Sibou, yo !  

 

« On dit que rien n’adoucit le cœur d’un tueur, sauf l’innocence d’un enfant visiblement ! » Songea l’avocat.  

 

- Tu veux me faire un câlin ?  

 

Le petit hocha la tête.  

 

Puis le nettoyeur regarda le petit puis il regarda Saeko qui l’encouragea du regard. Il maudit l’inspectrice qui elle se défilait en douce.  

 

« Saeko, jette-moi ta foutue fierté ! De toute façon, tu t’es déjà attachée à lui et lui aussi ! Tu ne trompes personne ! »  

 

Vaincu, il le souleva et RK qui attrapa le visage de Ryô avec ses petites mains et lui fit un câlin. Après ce moment tendre, le nettoyeur assit RK sur ses genoux en le félicitant pour ses six petits pas sans tomber et il lui promit une bonne mousse au chocolat une fois à la maison. Le petit bonhomme commença à examiner les mains de notre nettoyeur. Ce dernier demanda à l’avocat qui était resté attendri devant la scène:  

 

- Mais encore ?  

- Vous êtes les tuteurs légaux de RK ! Ce qui veut dire que Julia vous confie son fils !  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de