Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: lady Gaby

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 11-01-05

Mise à jour: 18-04-06

 

Commentaires: 46 reviews

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Résumé: Une affaire qui tourne mal où Kaori a sa part de responsabilité. City Hunter se sépare. Kaori sème le trouble dans le milieu et les esprits. Saeko, de son côté, reçoit des appels anonymes...

 

Disclaimer: Les personnages de "Une alliée précieuse ou une ennemie redoutable" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une alliée précieuse ou une ennemie redoutable

 

Chapitre 9 :: Le jour où tout a basculé

Publiée: 17-04-06 - Mise à jour: 18-04-06

Commentaires: MERCI celles qui me suivent lol Je vais vous faire une confidence vous allez me tuer! lol Le deux prochains chaps seront durs pour vos petits coeurs! lol En fait, je voulais changer des habituelles fics qu'on trouve sur le site! Mais je ne vous en dis pas plus vous saurez bien assez tôt! Merci à Milène, tu as fais du beau travail^^

 


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Chap 9 : Le jour où tout à basculer  

 

- Une femme ?  

- Vous avez bien entendu !  

- Avez-vous une description précise ?  

- Hélas, la chose que je peux dire c’est qu’elle mesurait dans les 1m70, 58kg, des cheveux bruns ! Je n’ai pas vu ses yeux, elle les cachait derrière des lunettes noires !  

- Hum…  

 

Ryô à cette description, certes minime, mais elle lui rappelait quelqu’un :  

 

« Je trouverais, ce n’est qu’une question de temps ! »  

 

- Bien, je me charge de découvrir l’identité de cette personne !  

- Merci ! Remercia Madame Liar, heureuse que quelqu'un prenne cette affaire en main.  

 

Il allait partir quand il se souvint de la détresse de sa cliente :  

 

- Madame Liar ? Venez habiter chez moi le temps de lui mettre la main dessus ! Sait-on jamais, elle peut s’en prendre à vous, ainsi qu’à votre fille !  

- Vous pensez ?  

- Je préfère ne pas prendre de risques ! Récupérons quelques affaires chez vous et ne me posez pas de questions !  

 

« Dans l’état où elle est, je vais pas la laisser ! Et puis, il faut reconnaître que ça a des avantages ! Héhéhé ! »  

 

Voyant la tête libidineuse de notre nettoyeur, Mako eut un moment d’hésitation :  

 

- Dîtes-moi, monsieur Seaba ? C’est par précaution, hein ???  

- Tout a fait !  

 

« Quelque chose me dit que ça ne va être du tout repos ! »  

 

Madame Liar en ajustant le bonnet de sa fille suivit Ryô, et, arrivés en bas, tous les deux montèrent dans la voiture du nettoyeur.  

Durant le trajet, Ryo commença faire le tri des différents événements dans la tête :  

 

« Voyons, une femme tueuse qui mesure dans les 1m70 pour 58kg, brune… Kaori qui fait n’importe quoi… Kaori qui brouille les pistes à mes indics… Kaori qui parle -quoique parler ne soit pas vraiment le terme- avec La Vipère selon les dernières infos…. »  

 

En continuant à rouler tout droit, Ryô changea de trajectoire d’un seul coup :  

 

« Hé bien, voyons ce qu’elle va nous apprendre La Vipère »  

 

Mako regarda le nettoyeur, elle ne comprenait plus. Ils étaient censés récupérés des affaires. Heureusement, et à la surprise de Mako, le nettoyeur avait un siège pour bébés à l’arrière. La jeune femme était étonnée, quoique, elle venait de comprendre qu’on peut effectuer le boulot le plus ignoble qui soit, cela n’empêcher pas l’amour. Pour City Hunter sur qui elle avait enquêté avant de louer ses services, elle savait qu’il ne rendait que justice quand le cœur d’un client en valait la peine.  

 

« Est-ce que j’en vaux la peine, moi ? » Ne put-elle s’empêcher de se demander.  

 

Elle savait également qu’il s’agissait en temps normal d’un duo. Elle ne put s’empêcher alors de demander à l’intéressé :  

 

- City Hunter n’est-ce pas un duo : formé d’un homme et d’une femme, si je me fie aux sources ?  

- C’est exact ! Seulement… Pour des raisons que j’ignore mon associée manque à l’appel ! Répondit simplement Ryô.  

- Je me serais sentie plus rassurée la nuit tombée ! (elle soupira)  

- Mais non, voyons ! Je ne suis en aucun cas un danger pour les femmes ! Sourit le nettoyeur.  

- C’est drôle, je n’ai pas confiance ! Répliqua Mako, peu convaincue.  

.  

 

Mako avait approché dangereusement son visage du nettoyeur, en voyant son air idiot, elle avait froncé les sourcils. Ryo se mit alors à rire bêtement. Puis il prit une mine sérieuse :  

 

- Vous devez vous demander où nous allons ?  

- En effet !  

- Nous allons dîner !!! Fit Ryo victorieux.  

 

Mako tomba à la renverse.  

 

- Plus sérieusement ! Madame Liar, je veux être honnête ! La description que vous m’avez fournie ressemble étrangement à celle de ma partenaire ou devrais-je dire mon ancienne partenaire !  

 

Mako ne savait quoi dire. Elle le regarda et vit à quel point cette éventualité faisait peur au nettoyeur. Mais ce dernier qui se sentait coupable du comportement de sa coéquipière poursuivit :  

 

- J’ai toujours veillé à ce qu’elle garde les mains propres pour pouvoir regagner une vie normale ! J’ai refusé de l’entraîner au tir, je ne voulais pas prendre de risques ! Mais mon erreur est ailleurs : si je me serais séparé d’elle, ma dernière cliente Naoko Osaka, romancière et votre mari seraient encore en vie ! Je vous demande pardon, Madame Liar!  

- Monsieur Seaba…. Vous n’y êtes pour rien dans la mort de mon mari ! Et puis nous ne savons pas pour le moment si votre partenaire en est l’auteur ! Gardez espoir !  

 

Ryo la remercia d’un sourire. Mais ce dernier s’effaça aussitôt. Il revit en image sa dernière affaire :  

 

FLASH BACK :  

 

Gare de Shinjuku quelques mois plus tôt :  

 

Pour une fois, Kaori se rendait à la gare avec gaieté et grâce. Elle portait une tenue plus féminine : un cache-cœur et une jupe courte et la cerise sur le gâteau, elle s’était maquillée.  

Les hommes la regardait avec gourmandise ce qui eut pour effet de la faire rougir :  

 

« Il faudra quand même que je parle à Miki ! »  

 

Selon l’ancienne mercenaire, un homme, on l’obtient que si on s’en donne les moyens ! Et toujours selon les dires de cette chère Miki, en amour c’est comme en guerre, il faut se battre pour conquérir et garder celui qu’on aime ! Voilà pourquoi Kaori s’est laissée entraînée dans les boutiques et ainsi renouveler sa garde à robe.  

 

Kaori accéléra ses pas, pas vraiment habituée, à ces regards. Son visage se voila néanmoins :  

 

« Il faut que je me rende à l’évidence quoique je fasse, il reste de marbre ! »  

 

Le point positif c’est que pour une fois le compte de City Hunter se portait bien depuis quelque temps et pour cause, elle avait restreint les dépenses de partenaire.  

 

C’est donc sans la peur de ne pas manger le lendemain qu’elle consulta le tableau à messages. Et là, la jeune femme bondit de joie :  

 

- Du travail ! On a du travail !  

 

Les passants la prirent pour une cinglée. Kaori haussa les épaules :  

 

- Ils comprennent rien ces mufles ! J’espère que ce n’est pas une femme, sinon je mords !  

 

Kaori vit une cabine téléphonique, tout près quand elle se retourna. Elle écrivit machinalement le numéro que le ou la futur client(e) avait laissé sur le tableau et alla téléphoner, en espérant que ce soit un homme.  

 

Quelques minutes plus tard, en sortant de la cabine téléphonique :  

 

- C’est une femme, donc je mords ! Il faut que j’approvisionne mes massues et mes pièges anti-visites nocturnes !  

 

En soupirant, Kaori s'en alla de la gare.  

 

Elle avait convenu avec la cliente que Ryô et elle venait la récupérer à l’aéroport de Tokyo pour assurer sa sécurité dés qu’elle poserait les pieds sur le nippon.  

 

Retour à l’appartement :  

 

- Ryo, on a du travail !!!!  

 

Ryô était, comme à son habitude, affalé sur son canapé. Le nettoyeur leva les yeux de son journal :  

 

- C’est bon ! Ne gueule pas ! Dis-moi, elle est belle ?  

 

Kaori regretta aussitôt d’avoir accepté cette affaire, pire, elle regretta de ne pas avoir prolonger son séjour chez sa sœur Sayuri aux Etats Unis :  

 

« Pourquoi ne suis-je pas restée six mois ou même un an ??? Je croyais qu’il changerait, mais je vois que… »  

 

Elle explosa d’un coup :  

 

- TU ES VRAIMENT UN CAS IRRECUPERABLE, RYO SEABA !!!  

 

BOUM une massue, 5000 tonnes, intitulée pour les cas irrécupérable de ton espèce s’abattit sur la tête de Ryo :  

 

- fen foi ? (Ben quoi ?)  

 

Le nettoyeur fut attirer par la une du journal : (NDA : ce qui veut dire il ne lisait pas le journal avant ??? On se demande ce qu’il regardait alors ?)  

 

Naoko Osaka, romancière et trentaine s’apprête faire scandale avec sa prochaine publication  

 

Un peu plus tard, dans le salon de City Hunter :  

 

Kaori et Ryô venaient de récupérer leur cliente à l’aéroport, cette dernière ayant prise quelques jours de vacances suite aux derniers événements dont elle avait été victime. Le trajet n’avait pas du tout repos pour nos héros. Et pour cause, ils avaient dû user de ruse pour échapper à une voiture qui les filait. Kaori, de son côté, devait, elle, veiller aux moindre écarts de conduite de son acolyte.  

 

- Vous dites que votre prochain roman s’inspire de personnes influentes qui sont à la tête de notre pays ? Demanda Kaori.  

- C’est cela ! Confirma la cliente.  

- Kenji qui était journaliste enquêtait sur un groupe de personne dont il ne m’a pas spécifié l’identité. Il a été trouvé mort, il y a de cela 7 mois ! Bien que la police pense à un accident de voiture, je persiste à penser qu’on l’a tué ! J’ai repris ses notes et je m’en suis inspirée pour un roman espérant passer inaperçu…  

- Mais les personnes visées ont eu connaissance de votre écrit et veulent empêcher sa publication ! Continua Ryô.  

- Exacte !  

- Votre roman doit être vraiment réaliste pour qu’on en ait peur ! Poursuivit Ryô.  

- Voire me tuer ! Si vous saviez ce à quoi j’ai échappé depuis près d’un mois !  

 

Un silence s’abattit dans la pièce, avant que Ryô prenne la parole :  

 

- Personne ne vous tuera ! Je vous en fais la promesse ! Ca fait des années que j’exerce ce métier et je n’ai jamais perdu une cliente ! Et puis, vous êtes trop belle pour mourir !  

 

La jeune femme se mit à rougir ; Kaori, quant à elle, lança un regard noir à son partenaire :  

 

- Ryô ! Tiens-toi tranquille !  

 

La cliente décida d’entrer dans le jeu du nettoyeur, après tout que risque-t-elle ? Elle sourit à Ryo, avant de lui dire :  

 

- Et moi, j’ignorais que City Hunter était aussi séduisant !  

- QUOI ??? Non, mais ouvrez les yeux Naoko, c’est un coureur de jupon ! Il sort ce genre de belles phrases à toutes les femmes du Japon !!!  

- YOUPIII !!! Je suis séduisant ! Je suis séduisant ! Nanananère  

- Oh toi, la ferme !!!  

- Tu es jalouse qu’elle me trouve séduisant et pas toi ! Remarque, je la comprends, on peut pas savoir si c’est « t » ou « te » à la fin !  

 

BOUMMM une massue intitulée : SEDUISANTE CRETIN  

 

- Ne m’énerve pas !!!  

 

 

Le jour fatidique :  

 

A quelques mètres du restaurant où Naoko Osaka devait donner une conférence de presse:  

 

- Kaori, où est monsieur Seaba ?  

- Ce pervers ? En train de draguer !  

 

Pendant ce temps, Ryo et Saeko s’assuraient que leur plan n’avait pas de faille et ils récapitulèrent le déroulement de la soirée autour du plan du restaurant :  

 

- Qu’en penses-tu ?  

- C’est plan ingénieux ! Mais les hommes en uniforme, ça fait fuir ! Il nous faut quelqu’un qu’on ne soupçonnerait pas, quelqu’un qui n’a pas l’apparence d’un flic ou d’un nettoyeur, quelqu’un comme…  

 

Ryo regarda en direction de sa partenaire et la pointa du doigt:  

 

- Elle !  

- Oui ! Je suppose qu’elle est déjà au courant ? J’espère juste qu’elle calmera sa jalousie !  

- Dis, ce ne serait pas toi, la jalouse, par hasard ?  

 

Mais Saeko était déjà partie. Ryô la regarda s’en aller et observa sa partenaire :  

 

« Je mise tout sur toi, sugar ! »  

 

Ryo accourut vers sa cliente, les bras remplis de roses. Il n’avait pas pu s’empêcher d’aller chez le fleuriste du coin pour remercier sa cliente d’accepter sa compagnie pour un dîner :  

 

- Naoko tenez c’est pour vous !  

- Mais monsieur Seaba…  

- Ne faites pas de manières, vous acceptez de dîner avec moi, c’est normal !  

 

Kaori bouillonnait. Elle allait lui refaire le portrait à cette cliente. Peut-être lui raser le crâne ? Lui faire pousser la moustache ? Puis, elle chassa ces pensées ce n’était pas la cliente, le problème, c’était lui. Elle allait le rappeler à l’ordre, lui dire entre quatre yeux sa façon de penser, ou, elle ne s’appelait plus Kaori :  

 

- Ryô ? Est-ce une bonne idée de vous laisser seuls ? Demanda suspicieuse Kaori.  

- Ecoute, Kaori ! On en a déjà parlé ! Dans ce restaurant, il y a tous les hommes importants du Japon, elle va rentrer à mon bras et parler en public de son roman pendant que toi tu feras le guet pour voir si il y a quelque chose de suspect où même pour voir si les hommes qui nous attaqué ces jours-ci sont de la partie ! Bref tu seras mon caméléon, tu passeras inaperçue, tu seras mes yeux, mes oreilles c’est un beau rôle, non ?  

 

Il remit un talkie-walkie à Kaori en ajoutant :  

 

- Et tu me préviens si quelque chose cloche ! Je porte une oreillette, j’entends tout ce qui se passe, donc pas de souci ! Mais en aucun tu ne te fais prendre !  

 

Il désigna au loin une voiture rouge :  

 

- Et comme tu peux le constater notre inspectrice de charme est de la partie aussi ! Ça te va comme ça ?  

- Ok ! Répondit Kaori peu convaincue. Mais si tu en profites, tu vas voir…  

 

Ryo soupira :  

 

- J’agis en professionnel ce soir !  

- Mais bien sur ! Tu crois que je ne te vois pas venir ??? Tu veux être seul avec c’est tout ???  

 

Ryô commença à marcher, ne voulant plus l’entendre :  

 

« Elle devient lassante à force ! »  

 

Un peu plus tard :  

 

Ryô et Naoko entrèrent dans le restaurant. Ryô portait un costume noir avec une chemise blanche légèrement entrouverte.  

Naoko, quant à elle, portait une robe bleue marine en velours. Elle avait remonté ses cheveux en chignon, laissant tombé quelques mèches rousses. Son regard était magnifiquement bien mis en valeur par un maquillage simple. Ses yeux verts se voyaient agrandis par tous ces artifices :  

 

Ryo lui tira la chaise afin qu’elle s’asseye. Elle lui sourit chaleureusement :  

 

- J’ignorais que vous étiez un gentleman, monsieur Seaba !  

- Il y a pleins de chose que vous ignorez !  

- Est-ce bien prudent cette réception ?  

- Ne vous inquiétiez pas !  

 

Ils dînèrent sans encombre jusqu’à ce que :  

 

- Ryô ? Tu m’entends ?  

- Qu’est-ce qui se passe ?  

- Non, rien ! C’est une fausse alerte ! Je croyais avoir repéré quelque chose mais ce n’était qu’un chien !  

 

Saeko vint rejoindre notre nettoyeur et sa cliente. Cette dernière était élégamment vêtue : Elle portait un tailleur noir, veste et jupe dont la fente allait jusqu’à la mi-cuisse, soulignant sa silhouette svelte. Le décolleté se voulait plus sage, mais la poitrine étant toujours généreuse n’empêcher pas notre ami Ryô de fantasmer. Mais il détourna vite sa tête se disant que Saeko le mettrait en pièce si elle le surprenait :  

 

- Tu sais Ryo, tu as presque l’air d’un prince ! Lui lança celle-ci.  

- Ce serait-ce un compliment ?  

- Je crois ! Tu n’as encore fait fuir aucune femme…  

- Qu’est-ce que tu crois je sais me tenir !!!  

 

La cliente se mit à rire en les voyant se chamailler. Saeko se souvenant du pourquoi elle était venue à sa rencontre :  

 

- C’est ton jour de chance !  

- tu vas enfin me payer ?  

- Non !  

- Même pas un dîner ?  

- Tu as déjà quelqu’un !  

- Et tu appelles ça de la chance ???  

- Sois sérieux ! ça va être l’heure ! La police a déjà mis la main sur quelques hommes louches, si ça trouve tout va bien se passer, tu n’auras pas besoin de faire des dégâts !  

 

Saeko allait s’en aller quand elle ajouta :  

 

- J’ai croisé une jeune maman que tu connais bien récemment, elle me fait dire qu’elle te remercie de l’avoir aidée à bâtir sa vie ! Le petit est adorable et en pleine forme !  

 

Le nettoyeur ne lui répondit pas, mais ils se sourirent. L’inspectrice lui fit au revoir de la main, quand Ryô, pour la forme, lui rappela :  

 

- Et mon coup, hein ? Non, mes 20 coups ?  

 

Mais Saeko l’ignora royalement. Ryo se tourna vers sa cliente morte de trouille à l’idée de monter sur scène :  

 

- Naoko ?  

- Heu… Oui ?  

- Vous ne voulez pas m’avancer un coup à sa place ???  

- Monsieur Seaba !!!  

 

Mais grâce à ces pirouettes de pervers notoire, Naoko devait avouer qu’elle se sentait tout à coup plus confiante et moins stressée. Mais ce fut aussi l’instant où tout bascula :  

 

Kaori, qui avait entendu, par le biais du Talkie-walkie, la proposition de son pervers de partenaire à l’inspectrice et à leur cliente, devient folle furieuse. Elle entra en trombe, armée de sa massue qu’elle abattit sur la tête de Ryô. Elle n’avait pas remarqué quelques minutes auparavant qu’un homme l’observait depuis le début, elle n’avait pas noté que deux hommes n’attendaient que son intervention pour, eux aussi, entrer en action.  

De la fumée se propagea, simultanément, dans la pièce. Du bruit, beaucoup de bruit. Toutes les personnes présentes s’évanouissent, sauf :  

 

- Kaori, la cliente !!! Cri Ryô. Celui-ci tenta lutter contre le gaz.  

- Ne cherche pas d’échappatoire !!! Cria Kaori trop aveuglée par sa colère pour respirer et s’évanouir. Pire, elle agissait comme si de rien n’était.  

- Idiote ne sens-tu rien ???  

 

Ryo chercha à distinguer sa cliente dans l’épais brouillard, mais en vain :  

 

- Elle n’est plus dans mon champ de vision !!!  

 

Et pour couronner le tout, les plomps sautèrent. Il fallu un temps d’adaptation à Ryô pour voir dans l’obscurité, mais ses yeux lui piquèrent. Il ferma donc les yeux, se concentra, il cherchait à distinguer la voix de sa clientes parmi le bruit et la scène de ménage de Kaori qui toutefois, s’inquiéta de la tournure des événements :  

 

- Ryô, qu’est-ce qui se passe ? C’est Naoko ? Mais réponds !!!  

 

Il lui fit signe de se taire. Enfin, il perçut la voix de Naoko ou plutôt son cri :  

 

- Monsieur Seaba !!!  

 

Un chien s’arma. Ryô allait rejoindre Naoko, arme à la main, quand il sentit des présences dispersées dans la pièce prête à faire feu mais où ?  

 

Un deuxième chien s’arma. Un coup partit. Deux coups de feu partirent simultanément. L’un des coups de feu était destiné à faire diversion, mais Ryo ne le comprit pas sur le moment, il protégea Kaori de son corps. Le deuxième coup de feu partit suivit d’un troisième. La lumière réapparut. Les hommes quant à eux avaient disparu Saeko qui venait de tirer sur l’homme qui avait tiré précédemment, vit une masse de sang provenir de d’un corps de femme :  

 

- Naoko !!!  

 

Le nettoyeur ne prit le temps de s’inquiéter pour sa partenaire, ni pour son épaule ensanglantée, il se leva et se précipita vers le corps de sa cliente. Saeko, arme à la main, baissa la tête, serra les poings, elle était arrivée trop tard.  

 

- Naoko, répondez-moi ! Supplia Ryô.  

- Mon…sieur… Seaba où étiez-vous ?  

 

Ryo regarda sa partenaire au loin qui se remettait de sa chute, il était furieux contre elle. Pourquoi était-elle aussi possessive et surtout dans un moment pareil ?  

 

- Je ne vous en veux pas ! Vous ne pouvez sauver qu’une seule d’entre nous !  

- Naoko, vous n’allez pas mourir !!! Vous allez vivre ! Faire tomber ces enfoirés avec votre roman !!!  

- Monsieur Seaba… (elle sourit faiblement) Merci !  

 

Ce fut ses derniers mots de fermer définitivement les yeux. Ryô reposa la tête de sa cliente délicatement sur le sol, rele va son regard vers Kaori qui, elle, s’était effondrée :  

 

- Je suis désolée, Ryô !  

- Ça ne suffit pas d’être désolée Kaori !!! Tu as manqué de professionnalisme, tu t’es laissé aveugler par ta jalousie une fois de trop !  

 

Il se leva, le regard froid, sa voix calme, mais dure :  

 

- Je vais avoir du mal à te considérer comme ma partenaire dorénavant !  

- Ryô…  

 

Il s’emporta et la secoua violemment :  

 

- Si je t’ai demandé de faire le guet ce n’est pas pour me débarrasser de toi, mais pour évaluer la situation extérieure, pour savoir à quoi on devait s’attendre ! Et visiblement, tu t’es laissée prendre à leur jeu comme une débutante !  

 

FIN DU FLASH  

 

« J’aurais dû me séparer de toi, quand j’en avais l’occasion ! »  

 

Ryo et Mako arrivèrent à destination. Il s’agissait d’un bar peu fréquenté, il s’agissait du repère des crapules du milieu. Mais l’arrivée de City Hunter ne présageait rien de bon, ils le savaient. Ryo s’accouda au bar, sa cliente peu rassurée ne le lâchait pas. Il demanda au gérant du bar:  

 

- Dis moi où je peux trouver La Vipère ?  

- Qu’est-ce que j’en sais, moi !  

- Mauvaise réponse !  

 

Ryô pointait à présent son arme sur le gérant, prêt à tirer.  

 

- Oh ! City Hunter veut me voir ? Cela ne concernerait-il pas sa partenaire ?  

 

Ryô se retourna vers la voix. L’homme se tenait à une table à l’ombre, fumant une cigarette. Ryô vint à sa rencontre :  

 

- Qu’as-tu à m’apprendre ?  

- Rien ! Si ce n’est que tu arrives trop tard ! Et puis, elle m’a donné carte blanche pour t’occuper pendant qu’elle faisait son travail !  

- Quel travail ?  

- Es-tu aveugle Seaba ? D’après toi, qui peut être la tueuse du mari de cette chère Madame ? Mes condoléances, ma chère ! VVous avez un très beau bébé d’ailleurs !  

 

Pendant ce temps, Saeko qui portait une nuisette dissimulée sous une robe de chambre en soie et qui chantait une berceuse à RK (Ryô Kenji) reçut un appel téléphonique. Avant de décrocher, elle embrassa le bambin déjà endormi sur le front :  

 

« Dors mon ange ! »  

 

Elle sortit de la chambre fermant légèrement la porte pour pouvoir entendre ses pleurs s’il se réveillait. Elle parcourut son bureau jusqu’au téléphone et décrocha :  

 

- Nogami ! Fit-elle d’une voix rude.  

- Bonsoir inspectrice Nogami !  

- Qu’avez à m’apprendre ce soir ?  

- Rien ! Je me demandais juste si l’avion était arrivé à destination !  

- Je n’ai aucune nouvelle de ce côté-là ! Vous ne voulez toujours pas me dire à qui j’ai à faire ?  

- Vous le serez bien assez tôt !  

- Je peux affirmer d’après la voix que vous êtes une femme !  

 

 


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