Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: lady Gaby

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 11-01-05

Mise à jour: 18-04-06

 

Commentaires: 46 reviews

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Résumé: Une affaire qui tourne mal où Kaori a sa part de responsabilité. City Hunter se sépare. Kaori sème le trouble dans le milieu et les esprits. Saeko, de son côté, reçoit des appels anonymes...

 

Disclaimer: Les personnages de "Une alliée précieuse ou une ennemie redoutable" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment corriger une erreur de placement de chapitres?

 

Quand vous rajoutez des chapitres à une histoire et que vous avez plusieurs histoires en cours, il peut arriver que vous rajoutiez un chapitre d'une histoire à une autre histoire. Dans ce cas, ne rajoutez pas ces chapitres mal placés. Contactez-moi en m'indiquant les chapi ...

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   Fanfiction :: Une alliée précieuse ou une ennemie redoutable

 

Chapitre 6 :: L'histoire de julia 2

Publiée: 27-02-06 - Mise à jour: 27-02-06

Commentaires: Bonne lecture^^ Je voudrais savoir une chose l'histoire vous plait toujours? Car je doute un peu et comme je vois que les commentaire ne sont pas nbreux, je m'inquiète! Ms bon donnez votre avis n'ayez peur!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Je suis enceinte !  

 

Mon dieu, qu’est-ce que je vais devenir ?  

 

Je venais de faire un test de grossesse, il était positif. J’étais enfermée dans la salle de bain. Je me permis donc de pleurer. J’ai mal partout, j’ai des bleus sur tout le corps.  

 

Mais je ne peux pas en parler ! Pourtant…  

 

Saeko Nogami  

 

Elle avait essayé de m’aider à plusieurs reprises, mais je l’avais repoussée ! Pourquoi diable s’inquiétait elle pour moi ?  

 

Seako se mit à sourire à cette remarque.  

 

- Mes chéries, approchez ! Voilà votre nouvelle sœur !  

 

Seigneur, ce n’était pas possible ! Elle était là à quelques mètres de moi ! Vêtue d’une jupe cuir moulante et d’un haut tout aussi moulant. Ses cheveux avaient des mèches multicolores. Elle semblait sur d’elle, il y avait quelque chose dans son regard, une lueur de malice !  

 

Je compris tout d’un coup qu’elle allait nous délivrer !  

 

- Bonjour, moi c’est Tanya ! Dit-elle en mâchant un chwim gum.  

 

Toutes la saluèrent.  

 

Lorsqu’elle se dévêtit devant notre chef, comme il le voulait et pour tester sa marchandise, je pus constater comme lui je pense, qu’elle ne portait aucun micro et aucune arme.  

 

« C’est du suicide ! » pensai-je.  

 

- Les filles, laissez-nous ! Il faut que je teste sa qualité !  

 

Les filles et moi-même quittâmes la pièce sans discuter :  

 

« Ira-t-elle jusqu’au bout ? Bon sang, notre espoir de sortir de là vient de s’effondrer ! »  

 

On entendit des coups et des cris :  

 

- Merde !  

 

A mon grand étonnement, Tanya sortit revêtu, en un seul morceau, satisfaite :  

 

- Mais ???  

 

Seako sourit à cette lecture.  

 

Seulement, les hommes du grand chef arrivèrent et prirent Tanya de force et la ramenèrent chef le chef. Son regard changea d’expression, on pouvait y lire de la peur. Elle tentait de se débattre en vain.  

 

- Lâchez-moi !  

 

Saeko ferma les yeux, elle trembla intérieurement. Ryo, à ses côtés, le remarqua :  

 

- Saeko, qu’est-ce que tu as ?  

 

La jeune femme ne lui répondit pas. Pourtant, elle savait parfaitement dans quelle affaire elle avait mis les pieds…  

 

Flash Back :  

 

- un réseau de prostitution ?  

- plusieurs femmes de nationalité étrangères ont été recensées, on soupçonne le réseau de s’être implanté au Japon ! Et…  

 

Le préfet s’arrêta et baissa son regard. Il était père de famille, il était son père. Il ragea intérieurement. Saeko était pourtant un excellent élément. Elle n’avait jamais eu froid aux yeux, peu importe l’enquête pourtant cette fois tout serait différent. Il le savait !  

 

"J'envoie ma fille se jeter dans la gueule du loup! Il y a des jours où je déteste mon métier!"  

 

Il n’était pas dans les habitudes du préfet de faire part de ses sentiments et encore de les montrer. C’est d’un ton dur limite glacial et impersonnel qu’il ajouta :  

 

- Nogami, tu n’auras pas de protection, pas de micro, pas d’armes ! Il ne faut pas éveiller les soupçons, voilà pourquoi tu seras seule !  

- En gros, vous me demandez de servir d’appât ? De jouer les filles paumées, naïve ? La proie idéale, quoi ?  

 

Saeko fixa le regard de son père. Malgré le fait qu’il jouait les indifférents, elle voyait l’espace d’une seconde l’inquiétude, la peur d’un père. Elle comprit à ce moment-là qu’elle serait vraiment seule jusqu’à ce qu’on puisse mettre la main dessus. Elle sourit et quitta le bureau. Aucun mot ne fut échangé : elle avait reçu un ordre ! A elle de se montrer digne de sa plaque !  

 

Elle sortit prendre l’air et alluma une cigarette. Elle porta cette dernière à sa bouche et inspira et expira la fumée.  

 

« Je pourrais demander à Ryo de m’aider ! »  

 

Après avoir fini sa cigarette, elle jeta le mégot sur le sol et l’écrasa avec son talon.  

 

Quelques heures plus tard :  

 

- Bonjour Kaori !  

- Saeko ! Pourquoi ne suis-je pas étonnée de te voir ?  

 

Malgré l’accueil glacial de Kaori, l’inspectrice lui sourit chaleureusement et entra dans l’appartement. Elle observa les alentours et demanda :  

 

- Où est-il ?  

- Saeko, mon amour !!!!  

 

L’objet volant qui traversait le salon rencontra le talon de la belle inspectrice :  

 

- Bonjour Ryo !  

 

Ce dernier remit ses vertèbres en place et revint à la charge :  

 

- Tu es venue me donner un peu d’amour ?  

- Ryo, peux-tu être sérieux cinq minutes ? Lui demanda Saeko pas vraiment d’humeur.  

- Mais je suis sérieux !  

 

Le nettoyeur vint s’asseoir à côtés d’elle, prit ses mains dans les siennes :  

 

- Imagine ce qu’on pourrait faire toi et moi !  

- Des tas de choses, je n’en doute pas ! (elle soupira) Mais je ne pense pas que ta partenaire soit de notre avis !  

 

Kaori asséna un coup de massue à Ryo et s’adressa à Saeko :  

 

- Excuse-nous !  

 

Kaori traîna Ryo dans la cuisine. Puis du salon, on put entendre une dispute éclatée entre les deux partenaires. Saeko suivit du salon une partie de leur dispute. Elle s’approcha de la cuisine pour demander ce qui se passait, mais elle se ravisa en entendant ceci :  

 

- Je refuse que tu travailles pour elle !!!  

- Mais Kaori, c’est mon amie…  

- Amie ou pas, elle ne t’a jamais payé !!!  

- Normal tu es toujours dans nos pattes !!!  

- Bien sur… Tu sais ce que je pense? Tu es égoïste !!!  

- C’est moi qui suis égoïste ??? Tu te plains parce qu’on a pas de boulot toute l’année et quand on en a un tu râles !!!  

- Je râle parce que c’est toujours la même histoire : tu veux une jolie femme pour critère de sélection !!! Et Saeko est flic, elle a qu’à se démerder !!!  

 

Ces mots blessèrent l’intéressée qui observait la scène discrètement en poussant silencieusement et légèrement la porte :  

 

- Je ne vois pas pourquoi on lui viendrait encore en aide ! Elle se sert de toi comme d’un pion, pauvre toutou ! Il accourt en plus ! Elle n’en a donc pas assez !!! Si elle veut se rendre intéressante qu’elle se rende intéressante ailleurs !!!  

 

Ryo serra les poings. Il allait la gifler si elle continuait :  

 

- Tu sais quoi Kaori ? Tu as raison ! Moi je ne vois pas pourquoi je t’ai encore comme associée !!!  

- Ryo…  

- Je n’accepterai pas l’affaire de Saeko ! Parce que je suis fatigué de t’entendre me crier dans les oreilles et non pas parce que tu l’as voulu ! A titre indicatif, ma chère, je passe mon temps à vous protéger, à agir en votre bon vouloir et vous êtes sensé être une nettoyeuse, ma moitié ! Vous êtes-vous déjà rendu digne de City Hunter ??? Franchement, je préfère Saeko, au moins, elle, elle sait se défendre !!!  

 

Peut-être allait-elle arrêter son cinéma si lui faisait mal avec ces mots ? Ryo en avait vraiment marre de ses crises da jalousies. Il ne la reconnaissait plus, elle qui était prête à rendre service. Il tourna la tête légèrement vers le salon et il la vit, mais fit comme si il n’avait rien vu :  

 

« La voilà qui est partie ! »  

 

 

- Ryo… Ecoute ! Je….  

- Ne te fatigue pas !  

 

Il allait rejoindre le salon, mais Kaori le retint par le bras. Elle était en larmes. Elle savait qu’elle était injuste et en ce moment leur cohabitation était devenue invivable. Et c’était elle qui en était responsable. Elle ne supportait plus Saeko, leurs clientes et l’indifférence de son partenaire alors qu’il lui avait avoué, au mariage de Miki, qu’il l’aimait. Elle voulait du concret.  

 

- Je ne veux pas te perdre…  

 

Il ne répondit pas. Il était las ! Pourtant, il faisait tout pour arranger les choses entre eux, mais il semblait qu’ils arrivaient à la fin. Oh, bien sur, il savait ce qu’elle voulait, mais il ne pouvait pas, il n’arrivait pas ! La tension actuelle ne lui en donnait pas envie, il en arrivait à ne la voir qu’en simple partenaire.  

 

- Je suis désolé, Kaori !  

 

La jeune femme releva la tête : pourquoi était-il désolé ? Ce qu’elle vit dans ce regard lui fit mal. Comment a-t-elle réussi à le refroidir à ce point ?  

 

« Ryo, non ! »  

 

Elle n’eut pas le temps de lui demander si elle avait bien comprit ce que son regard sous-entendait, qu’il était retourné dans le salon. Lorsqu’elle le rejoint, il était seul !  

 

- Où est Saeko ?  

- Partie !  

 

Il tendit à Kaori un bout de papier et ajouta froidement sur un ton de reproche :  

 

- Finalement, c’est ce que tu voulais !  

 

Il quitta l’appartement sans attendre une réponse.  

 

Kaori,  

 

Votre dispute me déchire le cœur et je n’ai pas envie d’aggraver les choses entre vous ! Je voulais solliciter Ryo pour une affaire, mais j’ai décidé d’y renoncer !  

Tu as raison, Kaori, je suis flic, j’ai qu’à me débrouiller ! Après tout, ça ne doit pas être très difficile ! N’ai-je pas juste eu envie d’apporter mon venin dans votre couple ? N’est-ce pas ce que tu penses de moi ?  

Je suis déçue par la sœur de Maki car naïvement je pensais qu’elle serait faire la part des choses entre ses sentiments personnels et professionnels !  

 

Je t’assure, je ne viendrais plus exploiter ton partenaire. Sache tout de même que depuis que ton frère nous a quitté, toi et Ryo étaient le seul lien qui me rester avec lui !  

 

Saeko  

 

Fin du flash Back  

 

 

« Je ne peux en vouloir à Kaori pour ce qui s’est passé pendant cette affaire ! Comment le pourrais-je ? J’ai si souvent utiliser mes charmes pour acheter Ryo ! Le pire c’est qu’il ne s’en est jamais plaint ! »  

 

Pourtant rien ne lui serait arrivée si… Elle secoua la tête, elle voulait oublier. la suite de sa lecture la replongea quelques jours plus tard :  

 

Flash Back :  

 

Il y avait un buffet organisé pour l’arrivée de notre nouvelle sœur. J’en profitai alors pour la prendre à part :  

 

- que fais-tu ici ? Tu veux mourir, toi aussi ?  

- C'est une idée! Répondit la jeune femme ironiquement. Aprés tout, on est en enfer!  

 

Elle observa les filles et surtout ce gros lard. Sa crispa sur son verre, ses yeux étaient rempli de haine. Le genre de haine qui vous habite lorsque vous ne pouvait rien faire quand il vous bat et quand vous avez beau supplier, pleurer il vous rit au nez. Cette haine, je la ressens depuis le début. Je suis peinée comment un père peut-il envoyer sa fille à la morgue?  

 

- Non ! je veux le faire tomber ! Et je me ferais une joie de le tuer de mes mains!  

- Tu ne peux pas c'est contraire à ce qu'on t'a enseigné!  

- Ma chère Julia, je suis prête à perdre ma plaque!  

- C’est du suicide ! Tu es toute seule ?  

- Oui ! Ca fait des mois qu’on le traque ! J’ai décidé de servir d’un appât !  

 

Je la regardai effrayée, soit cette femme soit était complètement folle, soit elle avait un plan.  

 

- Julia ? le patron veut te voir !  

 

L’une des filles nous interrompit. Tanya et moi sursautèrent. On craignait d’avoir été démasqué. Visiblement, non !  

 

- Que me voulez-vous ?  

- Tu es malade ?  

- Pourquoi cette question ?  

- Les filles m’ont dit que tu es prise de nausées et que tu avais grossi ! Tu es enceinte, n’est-ce pas ?  

 

Je reculai. Son regard m’effrayait, il allait me tuer, c’était certain. Je posai mes mains sur mon ventre comme pour protéger mon enfant.  

 

- Tu es enceinte de ce journaliste ! Tu ne m’es plus d’aucune utilité, meurs !!!  

 

Il sortit son arme et…  

 

Tanya entra précipitamment dans la pièce et dévia la trajectoire en se jetant sur lui pour l’embrasser. Ceci était une diversion, ça je l’avais compris mais mon épaule était touchée. Pendant qu’elle l’embrassait elle me fit signe de prendre le papier qu’elle tenait dans sa main planquée dans son dos.  

 

Je le lus et partis précipitamment. Essayant au passage d’échapper à toute surveillance.  

 

Julia,  

 

Pars d’ici et rends-toi à Shinjuku. Ne t’inquiète pour moi !  

 

XYZ est un code, CH te protègera !  

 

Je courus aussi vite que je le pus, mais mon épaule faisait mal. Je m’effondrai alors à l’entrée en disant :  

 

- XYZ !  

 

Ma vue devint floue, mais je vis le barman appeler quelqu’un avant de perdre connaissance.  

 

- Bonsoir, vous allez mieux !  

- Qui… qui êtes vous ?  

 

J’ouvris les yeux, je me trouvais sur un lit d’hôpital. Il y avait un homme à mes côtés. Je le regardai avec méfiance. Les hommes m’ont dégoûtés ! Et ce type, je ne le connaissais pas, il pouvait très bien me manipuler comme les autres. Où est Tanya ? C’est la seule à qui je faisais confiance.  

 

- XYZ, Ryo Seaba, si vous préférez !  

- C’est vous, City Hunter ?  

- Oui ! Comment avez-vous su où me trouver ?  

- C’est Tanya qui me l'a dit...  

- Tanya ?  

 

Tout à coup, je fus prise d’une douleur abominable venant du ventre.  

 

- Mon bébé !!!! Sauvez mon bébé!!!  

 

Ryo s’approcha de moi et appela immédiatement le médecin. Enfin, pour un médecin… il était de petite taille, les cheveux blancs, il marchait avec une canne et portait des lunettes. On aurait dit un papy. Il entra suivit de son assistante, une belle femme aux cheveux bruns ondulés qui poussait un appareil avec un écran.  

 

« Qu’est-ce que c’est que ce machin ? »  

 

La jeune femme en question me mit du gel sur le ventre et j’entendis comme les battements d’un cœur. D’un cœur ? C’est le cœur de mon bébé ! Je tournai la tête vers l’écran et je vis une chose mais je sus ce que c’était.  

 

La femme pointa du doigt quelque chose et me sourit en me disant :  

 

- Le voilà, votre petit garçon ! Il est en forme! C'est un miracle connaisant votre mésaventure!  

 

Des larmes roulèrent sur mes joues, il était vivant !  

 

Ryo vint me voir les jours suivants, il me proposa de vivre chez lui le temps que je trouve un emploi. Je lui souris, mais j’étais inquiète pour elle.  

 

__________________________________________________  

 

- Vous vivez seul ?  

- Non ! Mais ma partenaire est partie quelques temps chez sa sœur !  

 

Je fis le tour du propriétaire. Tout était sobre et simple.  

 

__________________________________________________  

 

 

- Merci pour ce que vous avez fait pour moi, monsieur Seaba !  

- Ne me remerciez pas, c’est normal, voyons !  

- Votre partenaire a de la chance de vous avoir ! Dites… Monsieur Seaba…  

- Appelez-moi Ryo, Julia !  

- D’accord, Ryo ! Pourrais-je appeler mon fils par votre prénom ?  

 

Le nettoyeur me regarda étonné, mais il me sourit.  

 

- Ca me fait vraiment plaisir ! Je ne sais pas quoi dire…  

- Acceptez ! Vous me ferez plaisir !  

- D’accord !  

 

Le nettoyeur se baissa et pose sa main sur mon ventre. Une douce chaleur m'envahit comme à chaque fois qu'il le faisait. En fait, j'avais l'impression que mon bébé étaient déjà copains. Je souris en l'entendant me dire :  

 

- Il bouge !!! Oh, mon dieu…  

 

Il était émerveillé, je le voyais dans ses yeux. Le plus fou c’est que ce n’est pas la première qu’il le sentait bouger, mais à chaque fois, il semblait le découvrir pour la première fois. Je me surprit à penser à Kenji aurait-il réagi ainsi? Aurait-il accepté cet enfant? M'a-t-il aimé où s'est-il, lui aussi comme l'avait fait Dave, servi de moi?  

 

La voix de Ryo me ramena à la réalité :  

 

- Coucou toi, tu vas t’appeler Ryo, j’espère que tu feras honneur à ce nom d’étalon ! Fiston...  

 

Fiston? Pour renforcer ses paroles, il déposa un baiser sur mon ventre. Lorsqu'il me regarda, il sentit mal à l'aise :  

 

- Tu feras une excellente maman!  

- Merci!  

 

Ryo avait assisté aux échographies, aux nausées matinales, aux premiers coups. Au début, il avait été distant et il me sembla l'avoir apprivoisé ou plutot mon enfant l'a apprivoisé au fil des jours.  

Il m'a aidée à trouver un travail, un logement, il m'a même accompagnée faire les amplettes pour bébé.  

 

Après avoir vécu trois mois et demi avec lui, j’allais m’en aller. C’est curieux, je suis triste ! Je me suis attachée à cet homme, je lui dois la vie ! J’espère le revoir un jour et ce jour-là je lui présenterai son fils de cœur !  

 

Ryo Kenji !  

 

Mon fils, tu porteras deux prénoms celui de ton père et de cet homme incroyable City Hunter.  

 

Seako ferma le journal et vit une larme roulait le long de la joue de Ryo. Elle sourit :  

 

- Ton fils de cœur ?  

 

Elle regarda le bébé qui dormait à poing fermé.  

 

Ryo préféra ne pas répondre. Au début il voulait protèger Julia puis il s'était attaché à elle. Cette femme l'avait apprivoisée sans difficulté, en tout sa grossesse y était pour beaucoup. Avant le retour de Kaori, il avait fait le grand nettoyage dans l'appartement et il était sur un ours en peluche, un mini pyjama et une photo du sixième mois de grossesse de Julia qui avait noté au dos :  

 

"En souvenir du rejeton glouton comme vous l'appelez afffectueusement! Julia"  

 

Loin de jeter ces trois pièces compromettantes aux yeux de sa douce partenaire, il les avait soigneusement caché pour ne pas être démasqué! Il n'a pas envie que Kaori découvre qu'il était sentimental.  

 

- Tu ne m’avais pas dit que tu la connaissais ?  

- Et toi, Tanya ?  

 

Ils se sourirent. Et Saeko curieuse demanda :  

 

- Kaori n’est pas au courant de ta « cohabitation infidèle » ? lui demanda-t-elle en lui faisant un clin d’œil.  

- Non ! C’est notre secret ! Lui dit-il en lui chatouillant le nez.  

- Ton fils de cœur se réveille !  

 

En effet, le bambin remua légèrement dans son siège…  

 

 

 


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