Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: Eden

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 9 chapitres

Publiée: 06-10-05

Mise à jour: 04-11-05

 

Commentaires: 95 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Quelle valeur doit-on donner aux rêves ? C'est ce que Ryo découvrira...

 

Disclaimer: Les personnages de "Entre rêve et réalité" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Entre rêve et réalité...

 

Chapitre 6 :: Si près de toi et pourtant si loin

Publiée: 28-10-05 - Mise à jour: 28-10-05

Commentaires: Coucou à tous ! Et voilà le chap 6 (déjà lol). Bon dans celui-ci, Ryo est de nouveau pris par ses démons et la situation entre nos deux tourtereaux semble un peu s'empirer. Mais bon cela va s'arranger très vite promis. Un grand merci à mes fidèles lecteurs et à toutes les personnes qui m'ont laissé un petit mot. Merci merci ! A Nanou, Mojca, Saintoise, Fred, Kaori-chan, Milene, Lady Gaby, Loreley, Moon, Fan2CH, Fauve et Tiffany. Continuez à me dire vos impressions. Tout cela est très motivant. Bonne lecture et Bizzzz à tous.

 


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Tout était calme cette nuit-là. Deux corps amoureusement enlacés, reposaient dans cette douce obscurité. Pourtant, au fur et à mesure que la nuit avançait, l’homme semblait être aux proies à de terrifiantes visions.  

Ryo venait, comme il l’avait tant redouté, de retomber dans ses cauchemars les plus cruels. Il revoyait ce même entrepôt, il sentait cette même odeur de mort envahir les alentours.  

 

 

« Je suis en train de rêver. Rien de ce que je vois n’est réel. Allez Ryo réveille-toi ! »  

 

Son subconscient avait beau s’efforcer de ne pas céder à l’emprisonnement de ce rêve, il lui était pourtant impossible d’en sortir et d’ouvrir les yeux. Il continuait inexorablement à avancer dans ces plus terrifiantes peurs. L’esprit plus en alerte que jamais, il avançait dans ce tunnel obscur où Kaori devait l’attendre.  

Ryo était en train de revivre à quelques détails près son cauchemar le plus terrible. Il y avait ces mêmes coups de feu, ces mêmes courses effrénées. Mais surtout il y avait cette même peur qui le rendait fou de douleur. Non, il ne voulait plus, même en rêve, revivre cette fin. Revivre le coup fatal porté à Kaori.  

 

« Ryo tu vas pas te laisser prendre. Tu connais tout de ce rêve, il n’y a pas de raison que tu ne puisses pas le changer ».  

 

Même ses propres paroles ne suffisaient pas à le rassurer. Et plus il se sentait approcher du point de non retour, plus l’angoisse montait. Comment faire pour éviter même en rêve de revivre les mêmes tragédies ?  

C’est alors qu’une voix s’éleva dans ces ténèbres. Curieusement, elle ne lui était pas totalement inconnue.  

 

-« Cette fois-ci Saeba, c’est la fin ».  

 

Toujours cette même phrase avec ce rire sadique qui lui glaçait tellement le sang. Il pouvait voir le visage de Kaori, son inquiétude. Il voulait lui hurler de ne surtout pas bouger de là où elle se trouver. Mais Ryo ne pu empêcher l’assaut final d’avoir lieu. Comme si il voulait occulter cette partie de ce rêve, il ne pu percevoir véritablement ce qui était en train de se dérouler, bien qu’il sentait que les coups de feu fusaient.  

Mais lorsque son subconscient se focalisa à nouveau sur ces images, Ryo ne put entendre qu’un rire triomphant. Ne comprenant pas immédiatement pourquoi un tel rire résonnait, alors que Kaori n’avait pas bougé, le nettoyeur hurla fou de rage.  

 

-« C’est en enfer que tu riras bientôt ! ».  

-« Peut-être, mais avant que j’aille en enfer, je connais une autre personne qui me précédera… »  

 

Alors que les dernières paroles venaient d’être prononcées, Ryo entendit le bruit sourd d’un corps qui percutait le sol après une chute brutale. Lorsqu’il réalisa la situation, son cœur fit un bond dans sa poitrine. En effet, ce corps allongé sur ce sol glacial n’était autre que celui de Kaori.  

A nouveau le rire du tueur s’éleva dans les ténèbres.  

 

 

-« Elle est morte. Tu entends Saeba, ta partenaire est morte !!! Et c’est toi qui viens de l’abattre ! »  

 

Quoi !! Qu’était-il en train de prétendre ? Il était en train de dire que c’était Ryo qui venait de la tuer, que c’était Ryo qui venait de tirer cette balle dans la poitrine de sa partenaire. Celui-ci ne comprenait plus rien. Mais posant son regard sur son arme, il constata en ouvrant le barillet, qu’il avait effectivement tiré, non pas une balle, mais deux. Non, cela ne pouvait pas être vrai. Il n’avait pas pu tirer sur Kaori ?...  

Ce fut alors, fou de rage, qu’il couru vers son opposant et le regard dans le vide il hurla sa haine et sa douleur tout en vidant le reste de ses balles dans le corps de ce monstre. Lâchant son arme, il se laissa tomber sur le sol criant de détresse et de rage.  

 

 

Tout comme la nuit précédente, Ryo venait de se réveiller de façon brutale. Le cœur battant, il serra un peu plus contre lui, le corps paisiblement endormis de Kaori. Il sentit alors contre son torse les doux battements de son cœur, signe qu’elle était bel et bien en vie.  

Après avoir goûté les joies de l’amour, ses cauchemars venaient de se manifester à nouveau à son esprit. Mais contrairement au premier, dans celui-ci, c’était lui qui venait de lui porter le coup fatal. Oui, c’était son bras qui avait tiré cette balle. Mais comment ? Pourquoi ?  

 

 

Soudain, la fatalité sembla se manifester à son esprit. Oui, comment un nettoyeur comme lui, pouvait-il espérer vivre dans la lumière, amoureux d’un ange ? Il venait, il en était persuadé, de la condamner. Oh ciel, en goûtant ce fruit défendu qu’était l’amour, il venait de l’emporter dans les méandres des ténèbres. Il venait de l’offrir tel un petit animal innocent en sacrifice à la mort. Maintenant, il n’y avait plus de doute possible, à cause de lui sa vie risquerait d’être brisée.  

Regardant ce bout de femme semblant si confiante et rassurée dans ses bras, sa gorge se noua. Il savait que ce qu’il s’apprêtait à faire, aller être la plus cruelle et la plus humiliante des choses. Pourtant, il le fallait...  

 

Doucement, il se sépara de la chaleur si apaisante de la femme qu’il avait aimé si amoureusement, si passionnément quelques heures auparavant. Il pouvait encore sentir la douceur des caresses qu’ils avaient partagée. La passion des baisers qu’ils avaient échangée, mais surtout le bonheur inexprimable qu’il avait ressenti au moment de la fusion totale de leur amour. La jeune femme remua légèrement, contrariée par la disparition de ce bien être, de cette chaleur. Enfilant son caleçon, Ryo fit le tour du lit. Avec délicatesse, il plaça ses mains sous le dos et les jambes du corps totalement nu de Kaori, et la souleva dans ses bras. Il la regarda avec tellement de tendresse, tel un trésor inestimable. Puis, lentement il se dirigea vers la chambre de sa partenaire. Après avoir poussé la porte du bout de son pied, il la déposa avec précaution sur son lit. Il remonta les draps sur son corps afin qu’elle n’ait pas froid, mais aussi, pour couvrir cette féminité qu’il avait été le seul à découvrir et à admirer.  

 

Alors qu’il sentait la tristesse l’envahir, il se pencha vers les lèvres légèrement entrouvertes de Kaori et y déposa un dernier baiser.  

 

-« Pardonnes-moi mon amour… Pardonnes-moi ».  

 

Sans un bruit, mais surtout sans plus aucun regard vers la jeune femme, il sortit de la pièce, et referma la porte derrière lui. Cette porte qui soudainement, lui paraissait plus haute et plus épaisse qu’une muraille. Cette muraille, qu’il avait choisi de dresser entre lui et Kaori…  

 

 

 

Au lieu de retourner dans sa chambre, Ryo se dirigea vers le salon. Là, il prit une bouteille de whisky et un verre, et commença à boire le liquide légèrement ambré. Il voulait tout simplement à travers l’alcool oublier. Oui, oublier pour ne pas souffrir… Oublier… Mais que cherchait-il réellement à oublier ? Etait-ce ces cauchemars qui ne le lâchaient plus dans ses sommeils ? Peut-être… Mais c’était surtout pour oublier la nuit magique qu’il venait de passer avec la femme qu’il aimait tant. Ne plus penser à cette douceur, à cette tendresse. Ne plus penser tout simplement à ce bonheur qui ne serait jamais plus le sien. Voilà ce que c’était que de vouloir vivre dans un rêve qui ne doit pas être le sien. Mais surtout, il voulait aussi oublier quel homme pitoyable il était…  

 

 

Alors qu’au bout de quelques verres, l’alcool commençait à faire son effet, il sentit une présence dans la pièce. Tournant la tête, il s’aperçut que ce n’était autre que leur nouvelle cliente.  

 

-« Je ne voulais pas déranger », s’excusa la jeune chinoise.  

 

Ryo ne réagit même pas, se contentant uniquement de replonger ses lèvres dans son verre. Devant son mutisme, Qi Feng continua néanmoins.  

 

-« La nuit est toujours un moment très angoissant, surtout depuis que mon frère a disparut. C’est pour ça que je n’arrive pas à dormir ».  

 

Elle alla s’installer à côté de Ryo sur le canapé, alors que celui-ci ne semblait toujours pas enclin à lui apporter de l’intérêt.  

 

-« Accepteriez-vous que je me joigne à vous ? Peut-être que de boire un petit verre m’aidera à trouver le sommeil ».  

 

Semblant plus agacé par la présence de la jeune femme, que content d’avoir une compagnie féminine, Ryo tourna la tête dans sa direction.  

 

-« Que voulez-vous ? », demanda de façon abrupte le nettoyeur tout en déposant son verre sur la table basse.  

-« Oh la même chose, me conviendra ».  

-« Je crois que l’on ne sait pas correctement compris », repris le nettoyeur en approchant son visage de celui de Qi Feng.  

 

La jeune chinoise compris l’allusion de Ryo et sourit, tout répondant de façon très sensuelle.  

 

-« Peut-être la même chose que vous êtes venu chercher dans l’alcool ».  

 

Et sans crier gare, elle embrassa Ryo. Celui-ci ayant déjà l’esprit émoussé par les effets du whisky, ne la repoussa pas. Il se laissa tout simplement faire, alors qu’elle était en train de lui caresser le torse. Puis, réagissant par instinct, il allongea violement la jeune femme sur le canapé, avant d’approfondir leur baiser tout en commençant lui aussi, à la caresser. Il n’y avait aucun amour dans cet acte, simplement une rage exacerbée par une attitude d’ivresse.  

Néanmoins, lorsque Qi Feng poussa un soupir, Ryo cessa le baiser, en la regardant d’un air rageur. Se relevant d’un coup, il repris son verre pour le vider d’une traite. Qi Feng se redressa à son tour et vint poser sa main sur l’épaule de Ryo dans un signe d’interrogation.  

 

A ce contact, Ryo se releva et d’une voix dure, il ajouta à l’encontre de la jeune femme :  

 

-« Je crois que nous ferions mieux d’en rester là ».  

 

 

Il quitta alors la pièce, pour se diriger dans sa chambre, laissant Qi Feng totalement dubitative sur se qu’il venait de se produire.  

Lorsqu’il s’assit sur son lit, il se prit la tête dans ses mains d’un air dégoûté. Lui qui avait été à deux doigt de commettre la plus grosse folie de sa vie. Alors qu’il avait encore sous ses doigts la douceur du corps de Kaori. Alors que ses draps étaient encore imprégnés du doux parfum de sa partenaire, il avait faillit faire l’amour à une autre. Pourquoi ?... Simplement pour se punir de rendre malheureuse la seule femme pour qui il ressentait tant d’amour.  

 

 

La seule façon pour lui d’adoucir quelque peu son calvaire était de rendre une fois pour toute sa liberté à Kaori…  

 

 


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