Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: Eden

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 9 chapitres

Publiée: 06-10-05

Mise à jour: 04-11-05

 

Commentaires: 95 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Quelle valeur doit-on donner aux rêves ? C'est ce que Ryo découvrira...

 

Disclaimer: Les personnages de "Entre rêve et réalité" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Entre rêve et réalité...

 

Chapitre 9 :: Immortelle...

Publiée: 04-11-05 - Mise à jour: 04-11-05

Commentaires: Boujours tout le monde !! Voilà le dernier chapitre de cette histoire. Alors, j'avais en tête depuis le début cette fin, car pour moi, elle coulait de source par rapport au thème de l'histoire. C'est un chap un peu plus long car je ne voyais pas l'intérêt de le couper. Merci pour vos encouragements; Chibiusa, Mojca, Chouchery, Adnil, Kaori-chan, Moon, Nanou et Fan2CH. Merci aux lecteurs qui m'ont suivis depuis le début de cette aventure. Je vais continuer à travailler plus activement sur mon autre fic "Au-delà de nos différences" (petit coup de pub au passage), avant d'être rattrapée par l'envie d'en écrire une nouvelle. Bon assez papoté, n'hésitez pas à me laisser un petit mot sur cette fin. Bonne lecture et Bizzzz à tous.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Lorsque Ryo arriva au lieu indiqué, il arrêta, d’un coup de frein brusque, la voiture. Un crissement de pneu résonna alors dans cet endroit lugubre. Au diable la discrétion, il avait une préoccupation beaucoup plus importante à cet instant. Une vie était en jeu et pas n’importe laquelle…  

Il examina les environs pour repérer si quelques hommes de mains l’attendaient à l’extérieur, mais il ne ressentit aucun danger. Il sortit son arme, et se dirigea vers l’entrée de l’entrepôt. Le regard dur, et haineux, il pénétra dans cet enfer terrestre où était prisonnière Kaori…  

L’esprit en alerte, il avança dans cette semi obscurité. L’air y était étouffant, et les effluves de peintures entreposaient dans ce local, avait tendance à étourdir les sens. Néanmoins, Ryo ne voulait pas se laisser avoir par de simples odeurs. La vie de son ange était en jeu.  

Agacé par ce silence, il préféra défier verbalement son adversaire.  

 

-« Montres-toi Jian si tu as le courage de m’affronter ! », hurla-t-il de toutes ses forces.  

-« Oh mais voilà qu’il se met à défier les autres. Te crois-tu tellement en de si bonnes positions pour te permettre de tirer les ficelles du jeu ? Moi je ne le pense pas. Mais j’admire ton culot, je ne sais pas si c’est de la prétention ou de la détermination voir de la bêtise. Quoique venant de toi, cela me semble peu probable. Pourtant avant de m’affronter, encore faudrait-il que tu arrives à moi vivant. »  

 

Celui-ci se mit alors à rire, d’un de ces rires triomphants. Et, d’un claquement de doigt, il ordonna à ses hommes de faire feu sur Ryo. Celui-ci commença à courir afin d’éviter les tirs, tout en réussissant à éliminer au passage quelques uns de ses opposants. Il se posta quelques instants derrière un amas de vieilles pièces rouillées, et rechargea son arme. Son esprit ne pensait qu’à Kaori, ses jambes ne s’élançaient que pour aller vers Kaori. Il la sauverait à n’importe quel prix il la sauverait.  

Reprenant quelque peu son souffle, il se releva pour se préparer à défier tous ces démons, qui ne voulaient qu’une chose, détruire ce bonheur auquel il rêvait depuis tant d’années, et qu’il avait enfin touché du bout des doigts. Tout lui revint alors en mémoire, sa première rencontre avec Kaori, lorsque celle-ci était encore au collège et qu’elle avait voulu savoir avec qui travaillait son frère. Le courage dont elle avait fait preuve à la mort de Hideyuki, mais aussi, à cette joie qu’elle avait soudain apporté dans cet appartement si triste. Sans oublié, cette nuit, et cette matinée si belle, si douce…  

 

La rage de vaincre lui broyait tout autant le cœur que sa peur… Peur de voir inexorablement le rêve devenir réalité. Jamais il ne pardonnerait à ces personnes d’avoir osé s’en prendre à elle. D’avoir joué sur la sensibilité de Kaori afin de l’atteindre lui.  

Regardant droit devant lui, il s’élança vers sa propre destiné ainsi que de celle de Kaori. Dans son regard, brûlait la flamme du combattant, tout son visage s’en trouvait à ce moment déformé par cette sourde colère. Rien qu’en l’observant, ceux qui osaient se mettre devant son chemin, s’en trouvaient terrifiés de peur. Jamais personne n’avait vu de tels yeux avec une telle lueur à l’intérieure. Jamais personne n’avait senti une telle aura de rage. Ce fut peut-être cette aura qui permit à Ryo de se défaire des hommes de main de ce diable qui retenait dans ses enfers son ange…  

 

Au fur et à mesure de son avancée, il n’entendait même plus les coups de feu, il semblait totalement dans un autre monde. Comme si à cette instant précis, rien ni personne ne pouvait l’atteindre et l’arrêter. Il avait en lui, quelque chose qui ne pouvait plus être d’une source humaine. Non, il avait en lui, une force insondable qui le protéger.  

 

 

Alors qu’il aperçut enfin les silhouettes de Jian et de Kaori à ses côtés, son cœur sembla reprendre un peu d’espoir. Elle était saine et sauve malgré le bleu qui s’était formé sur sa joue, et sa lèvre qui avait gonflé. A ce moment, il sentit une envie de vengeance face à se qu’il lui avait fait subir. Et, il savait que rien n’était encore joué. Tant que ce malade sera en vie, celle de Kaori serait menacée.  

Le regardant droit dans les yeux, il ajouta :  

 

-« Comme tu peux le voir, je suis devant toi en vie. Alors je te conseille fortement de relâcher ma partenaire où sinon, tu saura qui est vraiment City Hunter ».  

-« Mhmm tu cherches à m’intimider. Bien joué Saeba, mais cela ne marche pas avec moi. Et je trouve que tu es trop présomptueux. Tu mérites pour cela une petite leçon ».  

 

Apparut alors Qi Feng, une épée dans ses mains. Prête à barrer définitivement la route à Ryo.  

 

-« Apprends Saeba que dans notre famille, les femmes se battent aussi bien que les hommes. Et Qi Feng est une véritable maîtresse de la lame. La seule chose que j’espère c’est qu’elle ne te tuera pas tout de suite. Laissez-moi au moins assister à un petit spectacle ».  

-« Tu n’es qu’un fou !! », rétorqua Ryo.  

-« De ta part je prends cela comme un compliment », ria Jian.  

 

Faisant tournoyer son épée devant elle, Qi Feng sourit à Ryo avant de rajouter.  

 

-« Je ne te cache pas, que j’aurais préféré faire avec toi l’amour plutôt que la guerre ».  

-« Sais-tu seulement ce qu’est l’amour ? », interrogea Ryo.  

-« Ca suffit !!, hurla-t-elle piquée au vif. Prépares-toi à mourir ».  

 

Kaori qui ne pouvait rien faire, était obligée d’assister en tant que spectatrice à ce terrible combat qui allait se dérouler sous ses yeux. Et tout cela par sa faute… Parce que, elle n’était pas digne d’être sa partenaire…  

 

 

Sans plus attendre, Qi Feng s’élança telle une lionne, désarmant du bout de son épée Ryo. Celui-ci sous l’impacte du choc, mais aussi de la surprise, se retrouva à terre.  

 

-« Alors, c’est cela que l’on appelait le grand City Hunter ? C’est cela qui était craint par tout le milieu ? », questionna ironiquement la jeune chinoise.  

 

Mais alors qu’elle s’approcha dangereusement de Ryo, elle leva son épée, et dans un cri morbide, se prépara à donner le coup final au nettoyeur. La lame ne termina pas son trajet. Ryo venait de l’arrêter en serrant l’épée de ses mains. Le sang commençait à s’écouler de ses paumes, tachant les manches de sa veste.  

Etonnée du geste de Ryo, Qi Feng resta quelques secondes interdite face à un tel spectacle.  

 

-« Mais… Comment ?... »  

 

Sans plus comprendre la situation, Ryo poussa de toutes ses forces sur la lame, accentuant encore plus l’écoulement de son sang. Il ne ressentait à cet instant, aucune douleur. Seul l’instinct de survie le guidait. Sous la force de Ryo, la jeune chinoise lâcha son arme et s’écroula à terre, pendant que l’épée suivie le même sort.  

En une fraction de seconde, Ryo plongea vers son arme, et sans le moindre état d’âme tira. Sous le bruit de la détonation, Kaori sursauta. Elle n’était plus que nerfs à fleur de peau. Et même si elle fut soulagée de voir Ryo encore en vie, cette exécution lui fit froid dans le dos. Elle ne voulait pas que Ryo, son Ryo redevienne le tueur qu’il avait été, même pour la sauver elle.  

 

-« Qi FEEEENG !!, hurla Jian les yeux exorbités de haine, en regardant le corps étendu de sa sœur. Puis se tournant vers Ryo, tu vas mourir Saeba !! »  

 

Pointant son arme vers Ryo, il tira. Mais il ne fut pas le seul. Quelques secondes après cet assaut, un lourd silence se fit sentir. Un sourire triomphant aux lèvres, Jian s’écroula au sol touché en pleine poitrine.  

 

Ryo accourut alors, vers sa partenaire, totalement immobile. Enfin, enfin ce cauchemar était terminé. Mais, au moment où il s’approcha d’elle, Kaori s’écroula dans ses bras. Ne comprenant pas pourquoi, il la retourna sur le dos. C’est alors, qu’il remarqua la blessure de celle-ci, tâchant de son sang le haut qu’elle portait. On venait de lui tirer dessus. Se tournant vers le corps de Qi Feng, il remarqua que la jeune femme avait dans ses mains un revolver. Ainsi, elle avait fait exprès de ne pas le visait lui, mais Kaori. Voilà pourquoi Jian avait eu ce sourire triomphant avant de rendre son dernier souffle. Tout avait été programmé du début à la fin…  

 

 

Détachant à la hâte Kaori de ses liens et de son bâillon, Ryo, la tenant dans ses bras tout comme il l’avait fait dans ses rêves, la suppliait de s’accrocher à la vie.  

Au loin, il pouvait entendre les sirènes des voitures de polices, mais aussi, de secours qui arrivaient par l’intervention de Saeko.  

 

-« Kaori tu entends, les secours arrivent. Tiens bon, ce n’est qu’une question de secondes. Et puis, continua-t-il pour lui donner du courage, nous n’avons pas encore finit notre nuit. Alors il faut que tu t’accroches ».  

 

La jeune femme respirait avec difficulté, mais semblait s’accrocher, comme le lui suppliait Ryo, à la vie. A cette vie qu’ils allaient enfin pouvoir vivre ensemble. Elle essaya de parler, mais cela lui demandait trop d’effort.  

 

-« Non mon ange, gardes tes forces. Et puis tu te souviens, tu m’as dit que tu ne voulais pas être prisonnière de ces rêves, alors fait en sorte qu’ils ne t’emportent pas mon amour. Oh Kaori, j’ai tellement de choses à te dire, la voix de Ryo, déraillait de secondes en secondes, malgré son envie de ne rien faire transparaître de son inquiétude à sa partenaire. Il lui semblait que le temps avançait au ralentit. Oui Kaori, je ne t’ai pas encore dit combien je t’aime, puis la regardant avec amour, il lui redit. Je t’aime mon ange. Je veux vivre ma vie avec toi. Ne me laisses pas, pas maintenant que je t’ai trouvé. »  

 

Sans s’en rendre compte, Ryo pleurait. Pour la première fois de son existence, les larmes coulaient d’elles-mêmes. Kaori, sourit faiblement à l’homme qui la serrait dans ses bras. Et dans un élan d’amour leva sa main pour caresser la joue de l’homme qui versait toutes ces larmes pour elle. De son pouce, elle essuya faiblement une larme. Son cœur était triste de le voir dans cet état là, elle ne voulait pas le voir souffrir ainsi. Non, pour elle, elle voulait qu’il reste cet homme fort qui faisait tout son charme. Mais, malgré cette tristesse, elle était heureuse, car elle venait enfin d’entendre ces trois petits mots qui faisaient toute la différence…  

 

-« Ryo, murmura t-elle faiblement, alors qu’elle était secouée par des soubresauts, je veux vivre éternellement avec toi ».  

-« Oui, mon amour, nous vivrons pour toujours toi et moi ensemble », répondit Ryo en enfouissant son visage dans le cou de la femme qu’il aimait.  

 

Alors qu’il lui sembla entendre un ultime « je t’aime », Kaori s’envola vers un autre monde, celui des anges.  

Ryo hurla alors toute sa peine, tout en continuant à serrer le corps sans vie de Kaori.  

 

-« KAORIIIIII !!!! »  

 

 

Ce fut dans cet état là que Saeko, suivit de toute la bande alertée par Miki, trouva Ryo. Miki poussa un cri de douleur à la vue de se triste spectacle, et porta ses mains à sa bouche, alors qu’elle se réfugia dans les bras de son mari en pleure.  

Sous le choc de la découverte, Mick approcha de son ancien partenaire.  

 

-« Ryo… », osa-t-il prononcer.  

-« Laissez-moi », rétorqua sans ménagement Ryo le visage ravagé par les larmes.  

-« Mais Ryo… », insista l’américain, le cœur emplit de tristesse.  

-« J’ai dit LAISSEZ-MOI !! Laissez-moi seul avec ma femme !! », Ryo n’était plus que colère et tristesse.  

 

Comprenant et partageant sa douleur, ses amis s’éloignèrent le temps de laisser à cet l’homme la possibilité de dire un dernier adieu à la femme qu’il aimait.  

 

-« Pourquoi ?..., pleura-t-il. Pourquoi, tu es partie ?... Tu m’as menti… Nous avions encore tellement de choses à faire ensemble… Tellement… Tu avais tellement de rêves, que je t’ai refusé à cause de ce monde pourri. Et le plus important, je le sais, tu rêvais de te marier… Alors oui Kaori, aujourd’hui, moi, Ryo Saeba accepte de te prendre, toi, Kaori Makimura pour épouse. Ses propos étaient ponctués de sanglots qu’il ne pouvait réprimer. Aujourd’hui et pour toujours, tu es ma femme… Kaori !!!! ».  

 

Il officialisa cette triste cérémonie par un dernier baiser sur les lèvres encore chaudes de Kaori…  

Même le ciel semblait partager la douleur de cet homme, puisque la pluie commença à tomber. Cette pluie qui semblait pleurer, elle aussi, la disparition d’un ange.  

 

 

………………………………………………………………………………………………………………………….  

 

 

Un mois venait de s’écouler depuis la mort tragique de Kaori. Et plus rien n’était décidément comme avant…  

 

Les funérailles de la jeune femme avaient été célébrées dans la plus stricte intimité. Sayuri, était venue de New York dire un dernier adieu à sa petite sœur.  

Lorsqu’elle était descendue de l’avion à l’aéroport de Tokyo, elle s’était jetée sur Ryo comme une furie et avait commencé à le frapper de toutes ses forces sur le torse, tout en l’accablant de tous les maux de sa sœur. Pourtant, il ne lui en tenait pas rigueur, il savait qu’elle souffrait autant que lui de la perte de cet être cher. Sayuri se retrouvait elle aussi toute seule à présent. Il ne lui restait plus aucune famille...  

 

Néanmoins, durant ce mois écoulé, Ryo pu mesurer à quel point il venait enfin de trouver une vraie famille. Il ne s’était pas passé un jour, sans qu’un membre de cette petite bande ne le prenne en main pour qu’il ne sombre pas plus dans sa tristesse. Pour tout cela il leur en était très reconnaissant.  

 

 

 

Comme chaque jour depuis un mois, Ryo se dirigea vers le cimetière, où reposait son ange. Il tenait dans ses mains une fleur qu’il déposa à l’endroit où était enterré Kaori ; à côté de son frère. C’était une immortelle, fleur préférée de Kaori.  

 

-« Bonjour mon ange, encore un jour, où ton absence me pèse et me déchire le cœur. Mais je sais que de là où tu es, tu as rejoins un monde de douceur, un monde fait pour toi, et surtout, je sais que tu es heureuse d’avoir retrouvé Hide… ».  

 

Alors que Ryo ferma les yeux pour empêcher, comme tous les jours où il venait rendre visite à son amour, les larmes de couler, une chanson s’éleva dans les airs comme un doux requiem, aux oreilles du nettoyeur.  

 

 

« I’m so tired of being here (je suis si fatigué de cette existence)  

Suppressed by all my childish fears (étouffé par mes peurs d’enfant)  

And if you have to leave (et si tu dois partir)  

I wish that you would just leave (alors j’espère que tu partiras vite)  

Cause your presence still lingers here (car ta présence s’attardera toujours ici)  

And it won’t leave me alone (et ne me laissera pas seul)  

These wounds won’t seem to heal (ces blessures ne semblent pas vouloir cicatriser)  

This pain is just too real (cette souffrance est trop réelle)  

There’s just too much that time cannot erase (il y en a trop pour pouvoir être effacée par le temps) »  

 

-« Oh Kaori, si il ne tenait qu’à moi, voilà bien longtemps que je t’aurais rejoins. Mais je sais aussi, que tu n’aurais pas voulu de cela. Non, tu aimais trop la vie pour qu’on la gâche stupidement… Cette vie qui n’est plus la même sans toi… »  

 

 

« When you cried I’d wipe away all of your tears (quand tu pleurais, j’essuyais toutes tes larmes)  

When you’d scream I’d fight away all of your fears (quand tu criais, je combattais toutes tes peurs)  

And I’ve held your hand through all of these years (j’ai tenu ta main pendant toutes ces années)  

But you still have all of me (mais tu as toujours tout de moi) »  

 

-« C’est ton sourire qui me manque le plus mon amour. Ce sourire que j’aimais par-dessus tout et qui te rendais si belle, si femme… »  

 

 

«You used to captivate me (tu aimais me captiver)  

By your resonating light (par ta lumière si rayonnante)  

But now I’m bound by the life you left behind (mais maintenant, je suis lié à la vie que tu as laissé derrière)  

Your face it haunts my once pleasant dreams (ton visage hante mes rêves pour une fois tranquilles)  

Your voice it chased away all the sanity in me (ta voix chassait tout mon bon sens)  

These wounds won’t seem to heal (ces blessures ne semblent pas vouloir cicatriser)  

This pain is just too real (cette souffrance est trop réelle)  

There’s just too much that time cannot erase (il y en a trop pour pouvoir être effacée par le temps) »  

 

-« Maintenant, c’est un autre monde que tu illumines de ta pureté, même si tu restes et resteras toujours ma lumière dans mon cœur. Cette lumière qui m’a libéré de ces rêves monstrueux. Oui, maintenant je suis libre, et les rêves que je rêve à présent me permettent de te voir et de t’imaginer encore une fois dans mes bras… »  

 

 

« When you cried I’d wipe away all of your tears (quand tu pleurais, j’essuyais toutes tes larmes)  

When you’d scream I’d fight away all of your fears (quand tu criais, je combattais toutes tes peurs)  

And I’ve held your hand through all of these years (j’ai tenu ta main pendant toutes ces années)  

But you still have all of me (mais tu as toujours tout de moi)  

 

I’ve tried so hard to tell myself that you’re gone (j’ai tant essayé de me dire que tu étais partie)  

And though you’re still with me (et bien que, tu es toujours avec moi)  

I’ve been alone all along (j’ai depuis le début été seul) »  

 

-« Oh Kaori, attends-moi… Gardes-moi une petite place dans ton paradis, pour le jour où je viendrais te rejoindre, et où enfin nous vivrons éternellement ensemble… »  

 

 

« When you cried I’d wipe away all of your tears (quand tu pleurais, j’essuyais toutes tes larmes)  

When you’d scream I’d fight away all of your fears (quand tu criais, je combattais toutes tes peurs)  

And I’ve held your hand through all of these years (j’ai tenu ta main pendant toutes ces années)  

But you still have all of me (mais tu as toujours tout de moi) »  

 

 

Après avoir relevé le col de sa veste, il repartit les mains dans ses poches, vers cette vie qu’il avait toujours connue, celle de la solitude…  

 

 

Et comme si le ciel semblait avoir compris les paroles et l’espérance du nettoyeur, une légère brise vint caresser le visage de Ryo, semblant lui souffler au creux de l’oreille « Je t’attendrais… »  

 

 

 

 

Chanson “My Immortal” Evanescence (traduite et adaptée par mes soins)  

 

 

 

 

FIN  

 

 


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