Chapitre 2 :: Le retour de City Hunter.

Publiée: 30-03-07 - Mise à jour: 03-05-20

Commentaires: Coucou ! Et vi c'est re moiiii !! Bon tout d'abord merci pour les reviews qui m'ont fait méga plaisir (je remercie maintenant car après je me cache, vous allez me tuer). Et là je crois que pour avoir des réponses vous allez attendre un long mais alors vraiment long moment^^ (Oui je fais ma sadique machiavélique lol). Oh et puis ce chapitre c'est aussi un peu pour moi une manière de célébrer zaza et sa fille qui est enfin parmis nous^^ depuis jeudi donc voilà pour la petite Laura plein de bisous et surtout plein de bonheur. Bonne lecture !

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« Oui… Enfin City Hunter est revenu. »  

« Allons-y Ryô suivons-là ! »  

« Quoi ?! Déjà ! »  

« Bon bah c’est quoi ton idée alors si on la suit pas ?! »  

Ryô s’approcha très lentement de Kaori, figé sur son visage une détermination et un sérieux a toute épreuve. Il mit ses mains sur les épaules de sa partenaire et lui dit : « D’abord je vais faire un tour à Kabucki cho ! Salut !! ».  

Aussitôt il fit demi-tour et commença ses grandes enjambées qui ne suffirent même pas à l’éloigner d’un mètre de Kaori.  

En effet celle-ci le maintenait par sa veste et massue en main lui dit.  

« Nan je ne crois pas que tu iras là-bas de sitôt ! » Dit la douce Kaori, massue en main et regard noir plaqué sur son visage.  

« Ah ah ah ! J’aurai tenté au moins ! » Répliqua Ryô.  

« Dans tes rêves mon vieux ! D’abord on bosse c’est impératif ! On ne peut pas ne pas agir alors on la suit ! »  

« Très bien très bien ! Mais si tu cessais de me tenir par le col et de me traîner sur le sol on irait plus vite ! »  

‘Et mes fesses seraient moins douloureuses’ Pensa Ryô  

Elle relâcha donc sa victime et il se releva presque aussitôt sans prendre la peine d’épousseter son sempiternel pantalon noir.  

Il attrapa le bras de Kaori et fit redescendre sa main jusqu’à saisir celle de Kaori, qui sur le coup rougit mais ne se plaignit pas de ce contact si électrisant.  

Et presque aussitôt Ryô entraîna sa partenaire sur les traces de leur cliente.  

Kaori avait même du mal à suivre tellement Ryô courait vite. Et à vrai dire la tenue qu’elle portait ne l’aidait pas une mini jupe marron et un chemisier blanc cintré, le tout agrémenté d’un imper plus que rapiécé, et bien trop grand pour elle.  

Ils longeaient les rues comme s'ils savaient où allait la jeune femme.  

Non, ils ne la suivaient pas, ils allaient en fait la rejoindre.  

*************************  

'Plus vite je dois me dépêcher ! Ils ne doivent pas me retrouver ! Pas maintenant pas maintenant que je suis sur le point de trouver qui ils sont…  

Dix ans que j’attends ça, depuis que j’ai découvert leurs noms. C’est pas maintenant que je vais abandonner. J’ai trop lutté pour ça ! J’ai trop subi pour ça !’  

Cette jeune fille, la future cliente de City Hunter donc était totalement dans ses esprits.  

À vrai dire dans cette nuit et avec son accoutrement de voleuse d’un noir presque bleuté elle ressemblait à la mort.  

D’ailleurs ses cheveux noirs d’ébène qui recouvrait ses reins faisaient penser à une sorte de capuche ou de cape, non à n’en point douter cette jeune femme si elle n’était pas la mort, l’amenait avec elle.  

Tout d’un coup une certaine crispation sur son visage apparut. Et tout en se baissant d’un coup, elle tourna la tête, et évita de justesse une balle de Smith & Wesson 38.  

Comment savait-elle qu’il s’agissait d’une telle arme ?! Et bien elle le savait car elle savait que les personnes qui la traquaient utilisait cette arme.  

Enfin, l’un des clans utilisait cette arme.  

Dans la nuit qui se fit d’un coup bien plus noir, elle ne vit pas le visage de celui qui la pourchassait mais elle le savait près d’elle.  

Elle était toujours sur le sol, accroupie, muette et silencieuse telle une sculpture, cependant on pouvait voir une telle détermination dans tout son corps, on lisait la crispation due à l’attente de la prochaine attaque de son ennemi.  

Un aboiement se fit entendre, suivi par un coup de feu et un cri étouffé.  

Un corps sur le sol, celui de la jeune femme celui de leur cliente.  

Mais où étaient donc Kaori Makimura et Ryô Saeba à ce moment-là, pourquoi n’avaient-ils pas suivi leur cliente pour mieux assurer sa protection ?!  

Elle était seule, comme si l'humanité toute entière s'était évaporé.  

Cet état de fait arrangeait bien l’homme qui arme au point s’approcha de sa victime.  

Il donna un puissant coup de pied dans les côtes de cette innocente, puis lorsqu’il ne vit aucune ‘réponse’ il se baissa pour constater sa mort.  

Mais à peine avait-il posé sa main sur le cou de l’innocente, qu’il sentit un poignard s’enfoncer dans son cœur.  

Mort, il était mort et sa victime elle, était vivante.  

Quel était ce miracle qui faisait que la jeune femme était vivante, et bien il s’agissait plutôt d’un simple stratagème.  

En réalité, la jeune femme avait tout bonnement fait croire que son assaillant l’avait touchée ce qui n’était vraiment pas le cas. En plein jour, il s’en serait rendu compte. Il l’avait touchée certes mais au bras et pas au cœur comme il le croyait.  

N’empêche que se faire passer pour morte tout en souffrant d’une blessure par balle et tout en recevant un coup de pied magistral dans les côtes, cette jeune femme était unique cela ne faisait aucun doute. Elle devait être du milieu pour avoir de telles facultés d’adaptations et d’appréhensions.  

Elle était toujours sur le sol son agresseur devenu à présent sa victime était encoreau dessus d’elle, les yeux écarquillés, il n’avait pas vu venir le coup de poignard, il ne sentait même pas que du sang s’échappait de la blessure mortelle. Ce n’est que lorsqu’il vit un filet couler sur le visage de la jeune femme qu’il commença à s’écrouler sur elle dans une muette incompréhension.  

Elle eut tout juste le temps de reprendre son poignard et de faire une roulade sur sa gauche, que l’homme s'effondra totalement sur le sol.  

Elle se releva, et une fois son arme rangée dans sa botte droite, elle regarda sa propre blessure et constata qu’elle était plus profonde qu’elle ne le pensait. Elle devait faire vite, son sang commençait à se rependre sur son passage et les autres hommes de main arriveraient sous peu.  

Elle poussa du pied sa victime et il roula dans le caniveau, puis une pluie providentielle effaça presque sur le champ la preuve de son acte.  

Aussitôt, elle se remit à courir pour échapper à ce qui pour elle était sa destinée.  

Elle espérait plus que tout à présent ne pas commettre d’erreur, et obtenir des réponses.  

Elle arriva là où tout ce qu’elle avait fait jusqu’à présent devait l'amener.  

Malheureusement, elle constata que le lieu était fermé et qu’on avait retrouvé sa trace.  

Trois hommes courraient jusqu’à elle avec la ferme intention de l’empêcher d’entrer semblait-il.  

Elle frappa à la porte réclamant de l’aide.  

Lorsqu’elle regarda derrière elle, elle constata que ses poursuivants n’étaient vraiment plus très loin à peine à une cinquantaine de mètres.  

« C’est fichu. » Dit-elle épuisé par des heures de fuites.  

Puis elle entendit une clochette tinter celle de la porte, et lorsqu’elle se retourna elle vit tout d’abord un bazooka, et derrière le bazooka un homme gigantesque en pyjama, juste à côté de lui une femme brune aux cheveux longs, vêtue d’une très légère robe de chambre cachant à coup sûr une nuisette coquine.  

La même femme avait la main posée sur sa hanche et lorsqu’elle vit la jeune femme trempée jusqu’aux os devant elle se tenant le bras et le sang suintant d’une blessure toute récente, son cœur ne fit qu’un bond.  

« Nounours tire s’ils s’approchent de trop près ! »  

Pour seule réponse elle obtint un grognement affirmatif de son mari et une vapeur excessive sortir de son crâne.  

Les hommes qui poursuivaient cette jeune inconnue i stoppèrent immédiatement leur folle course poursuite lorsqu’ils virent et le bazooka et Umibozu, et s’enfuirent sans demander leur reste.  

La jeune fille regarda ce bien étrange couple puis se mit à rire un rire étincelant et frais.  

Malgré ce qu’elle avait dû subir elle riait aux éclats.  

Umibozu et sa femme échangèrent un regard d’incompréhension, avant que la jeune fille ne pose sur eux un regard soulager et ne décrète.  

« Mes sources disaient vrai quant aux amis de City Hunter. Ils sont hors du commun. Tant mieux j’ai besoin d’eux. Je m’appelle Sanaé et je suis la fille de Ryô Saeba et de Saeko Nogami. » Eut-elle le temps de dire avant de s’effondrer sur le sol.  

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