Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG - Prose

 

Auteur: Fauve

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 11 chapitres

Publiée: 22-03-07

Mise à jour: 07-06-10

 

Commentaires: 107 reviews

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GeneralAction

 

Résumé: J'ai toujours pensé qu'il y avait bien des blancs dans la vie commune de Ryô ET de Kaori. Ici un aperçu de ce que Maître Hojo a très bien pu nous cacher ! Mais attention c'est un jeu de piste ou la vérité ne sera dévoilé qu'au moment propice ^^

 

Disclaimer: Les personnages de "Aux frontières de la vérité" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Que veut dire HFC?

 

C'est le nom du site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: Aux frontières de la vérité

 

Chapitre 8 :: Une première découverte !

Publiée: 16-07-07 - Mise à jour: 04-05-20

Commentaires: Bonjour à tous ! Je tient par dessus tout en premier lieu à remercier dans l'ordre Saintoise, My Melody, Zabelle, Sand, Nanou, Grifter, Lauraw, Léïlou, Nakite et Sheena pour leurs dernières reviews ! Je suis désolé pour le temps d'attente de cette maje, mais j'ai des soucis de toute part T_T donc c'est pas volontaire... Puis avec ce chapitre, j'ai encore plus de soucis à me faire T_T... Bon oubliez pas, vous ne saurez qui est la mère de Sanaé qu'a la fin de la fic et peut être retrouvera t-elle sa mère qui sait... (Hihi j'aime bien vous mettre le doute lol) Ok J'arrête et je file en vous disant que c'est ma dernière maje avant fin aout, car je pars je crois la semaine prochaine au Portugal (pitié ! Venez me cherchez si je reviens pas T_T) Bises et Bonne fin de journée ! Fauve

 


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Dans le garage de City Hunter.  

 

« Bon à ta guise Sanaé… Je vais t’expliquer tout ça mais je vais abgréger autant que possible si tu permets, car je crois qu’on a d’autres choses à faire. »  

 

Pour toute réponse Miki eut un signe de tête de la part d’une Sanaé bien trop occupée à se servir des munitions que lui apportait tremblotant le Doc.  

 

 

« Pour t’expliquer ce que voulait dire Umi, je dois remonter loin dans le temps, en fait peu après mon mariage avec mon nounours pour être précise… Et qui plus est je n’ai que la version de Kaori… »  

 

Sanaé toujours concentrée sur ses cibles ne bougeait pas d’un cil et écoutait attentivement Miki dont le visage reflétait une certaine appréhension.  

 

« Peu après mon mariage, ton père a avoué à demi-mots à Kaori qu’à ses yeux elle était sa femme… Mais les choses ont peu bougé après ça… Comme toujours il a fait une boulette (NDA : petite référence au D.A. ^^), qui allait être cette fois incommensurable. »  

 

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Environ 14 ans plus tôt…  

 

Une femme, un homme, un lit… Et une joie sans pareille.  

 

Elle attendait ça depuis déjà un certain temps, elle avait tout fait pour que ça ait lieu, pour l’attirer à lui.  

 

Jamais elle n’aurait imaginé qu’en fin de compte ça aurait pu être si facile.  

 

Un XYZ déposé sur son lit avec elle dedans, et voilà, il avait cédé, il avait… apprécié mais surtout il s’était joué d’elle.  

 

Tout deux se mentaient, lui le faisait par amour, et elle par désir, mais ce n’était pas suffisant, ce n’était pas un amour la concernant…  

 

Elle bougea dans ce lit où reposait l’homme qu’elle avait toujours désiré, et elle était fière comme un paon. Finalement elle avait réussi à gouter aux faveurs de l’étalon de Shinjuku.  

 

Ryô lui se voilait la face… Quand il l’avait vue là si attrayante, si sensuelle, si dénudée dans son lit avec ce fameux XYZ, il s’était dit voilà la solution.  

 

Et cette solution avait pour nom Reïka (NDA : là je vais me faire tuer ! Lol oubliez pas que dans ce cas vous aurez pas la suite ^^’ )  

Depuis son aveu à Kaori, il avait choisi de l’éviter, et c’était réciproque.  

 

Elle ne savait pas ce qu’elle devait faire ni comment.  

 

Mais ce matin-là en entrant réveiller Ryô, elle avait compris enfin elle croyait avoir compris.  

 

« Tu pourrais frapper au moins Kaori, on aurait très bien pu être dans une position gênante ! » S’écria Reïka fière d’être dans le lit de Ryô, d’ailleurs celle-ci se colla encore plus à lui comme pour marquer qu’il était maintenant chasse gardée.  

 

Kaori réagissait à peine les larmes pointaient leurs nez et la colère déjà la submergeait, tandis que Ryô lui avait ses bras derrière sa nuque et qu’il regardait le plafond.  

 

Elle laissa sa colère s’exprimer pleinement, comment osait-il ? Comment pouvait-il sciemment ne pas la regarder et ne pas s‘expliquer ou du moins rabattre son clapet à l‘autre ?!  

 

« Tu aurais au moins pu prévenir que tu avais une invitée Ryô ! Je n’ai pas prévu de quoi la nourrir déjà qu’avec toi c’est limite ! »  

 

Il n’ouvrit toujours pas la bouche tandis que Reïka elle ronchonnait contre la furie qui venait de claquer la porte avant qu’elle n'ait pu lui répondre quoi que ce soit.  

 

 

Finalement Reïka quitta le torse de Ryô, se leva et piqua sa crise de nerf.  

 

« Comment supportes-tu qu’elle te parle comme ça, qu’elle me parle comme ça ?!!! »  

 

Ryô tourna la tête, déposa sur elle un regard noir de rage qui la fit frémir, puis il referma ses paupières comme pour trouver la force. La force de quoi ça lui-même n’était pas sûr de le savoir.  

 

« Elle est ici chez elle Reïka pas toi ! Puis elle a raison je dévore comme quatre, rentre donc chez toi, je t’appelle.»  

 

Pas de baiser, pas de caresses, rien, son amant d’une nuit sortant nu de la chambre et se dirigeant apparement vers la salle de bain, se moquant bien de croiser au passage sa partenaire si pudique.  

 

Il entra dans la salle de bain tel un robot, se doucha et se rasa mécaniquement et quand il retourna dans sa chambre avec une serviette reposant négligemment sur ses hanches, il entendit au même moment Reïka claquer la porte et c’est là qu’il réalisa que sa partenaire n’était nulle part dans l’appartement.  

 

Il sut presque sur le champ où elle était vu qu’elle n’avait pas pris sa veste, et sans même se vêtir il partit la voir.  

 

Kaori savait fort bien qu’il viendrait la voir, qu‘il saurait qu‘elle était là sur le toit ; quelque chose lui avait signifié qu’à partir de maintenant tout serait différent et la confirmation vint quand elle sentit Ryô derrière elle.  

 

« Tu sais n’est-ce pas ?! »  

 

« Pardon… » S’exclama Kaori qui l’avait senti arriver.  

 

D’ailleurs elle ne se retourna même pas pour lui répondre en face à face.  

 

« Tu sais qu’elle n’a aucune importance pour moi. »  

 

Répliqua Ryô avec un grelot dans la voix.  

 

Que dire ? Que faire ? Il avouait mais sans vraiment avouer ses sentiments pour elle, lui disait à quel point elle était importante en dépit de ce qu’elle pensait, en dépit de tout…  

 

Alors elle ne dit rien.  

 

Kaori se taisait et appréciait la vue tout en profitant du corps de Ryô qui la soutenait, qui faisait comme toujours mur derrière elle, sauf une chose peut-être était nouvelle, il plaça ses mains sur la taille de son ange et les ramena lentement sur son ventre comme pour lui signifier leur appartenance commune à l’un et à l’autre.  

 

Ils restèrent ainsi un certain temps à regarder le ciel et à se frôler sans pour autant dépasser les limites établies entre eux.  

 

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Sanaé avait écouté le début de cette histoire sans interrompre Miki mais au fur et à mesure, elle avait ressenti une grande colère accaparer son âme sans qu’elle ne sache pourquoi.  

 

Puis elle réagit sans pour autant lacher des yeux ses cibles.  

 

« Qui est Reïka ? » Demanda-t-elle avec une froideur hors norme.  

 

Ce fut Saeko qui ayant entendu la question de la jeune femme lui répondit tout en rechangeant son arme.  

 

« Reïka était ma sœur. Après avoir quitté la police, elle à ouvert une agence de détective privé. Elle aimait ton père et elle est morte après le naissance de ton demi-frère. »  

 

Saeko avait lâché cette bombe du tac au tac, sans gants, sans préavis rien… ‘Et pourquoi en prendre ?’ s’était-elle dit. ‘Le passé est le passé…’  

 

 

Les pseudos-réflexions de tout ce petit monde furent interrompues par un bruit, celui d’un échange de coups de feu venant du dehors mais étant tout près.  

 

Sanaé tout comme Umibozu eurent une sorte de 6ème sens au même moment ou presque.  

 

« Il faut monter dans le 4x4 immédiatement !!!!!! » Hurla tout d’abord Umi suivi de près par la voix de Sanaé hurlant « Ca va secouer !!!!! »  

 

Et à peine étaient-ils tous installés dans la voiture qu’effectivement la ‘terre’ trembla.  

 

Kaori était parvenue à ses fins et avait fait exploser à l’aide de son Bazooka la porte du garage créant par la même une occasion unique pour eux de s’enfuir, et pour elle une occasion de ne pas se faire voir.  

 

Les blessés du camp adverses étaient nombreux et la diversion totalement parfaite. Aucun de leurs ennemis n’eut le temps de réagir et de partir à la poursuite du véhicule conduit par une Saeko démontée.  

 

Pas de blessé à première vue, il y avait eu surtout plus de peur que de mal en particulier pour ce bon vieux Doc.  

 

A présent leur véhicule se trouvait aux abords de la ville, il n’avait décidément pas été suivi et c’était une chance.  

 

Ils ne s’arréterent pas sauf pour que Umi puisse reprendre les commandes de son précieux 4x4 puis quelques secondes après alors que déjà ils reprenaient la route une détonation se fit entendre au loin.  

 

Personne n’en fut spécialement étonné, néanmoins une certaine crispation se lisait sur leurs visages et bien des questions circulaient dans leurs esprits.  

 

Seule Sanaé osa les prononcer à voix haute.  

 

« Quelqu’ un nous a aidé !! C’était un bazooka qui à détruit l’entrée du garage… Je ne connais pas grand monde qui aurait pu faire ça et nous aider… Et au vu de vos expressions, je parie que vous savez qui l’a fait ! »  

 

 

Personne ne parla, ils attendaient la suite des questions, car à n’en pas douter cette gosse en avait encore des tonnes.  

 

« Décidez-vous !!!! Expliquez-moi qui a bien pu nous aider et pourquoi ? Puis où allons-nous ? Et pourquoi cette déflagration qu’on a entendu il y a peu ?!!!! Ce n’est pas juste ! Dans cet immeuble il y avait peut-être la réponse à ma question et…. »  

 

Umibozu braqua violement et arrêta le véhicule sur le bas côté de la route secondaire sur laquelle ils étaient.  

 

« Pourquoi fallait-il que tu hérites du caractère de ton père ! C’est pas vrai ça !!!! Bon… Qui nous a aidé j’en sais rien, mais ce que je peux te dire c’est que Kaori était une pro dans le maniement du bazooka ! Ensuite là ou nous allons… Et bien nous y allons !! Tu n’as pas à connaître pour le moment la destination ! Et pour finir c’est moi qui ai fait exploser l’immeuble c’est une demande expresse de ton père au cas ou les hommes d’Abrantes viendraient à y pénétrer !!!! »  

 

Il poussa un grognement d’agacement et redémarra la voiture.  

 

Sanaé avait été abasourdie par la virulence des propos de ce nounours comme l’appelait sa femme, toutefois elle comprenait, elle comprenait et en même temps espérait, bien qu’encore plus de question se mirent à fourmiller dans son esprit.  

 

Si effectivement c’était la partenaire et femme de son père qui les avaient aidé, alors c’est que peut-être son père n’était pas mort comme elle le pensait. Après tout les nouveaux City Hunter lui avait bien dit que Ryô et Kaori avaient disparu, jamais le terme décédé n’était sorti de leurs bouche alors peut-être…  

 

Mais pourquoi maintenant ?! Savaient-ils qu’elle était à leur recherche ? Etait-ce la raison de leur possible réapparition ? Et pourquoi faire exploser l’immeuble maintenant, après tant d’années ? Comment se faisait-il que les hommes de mains d’Abrantes n'y ait jamais pénétré avant ?! Et pourquoi Ryô et Kaori ne se montrait qu'a 'couvert' ?  

 

Tant de questions et si peu de réponses.  

 

Elle sortit de son dos la seule chose qui peut-être lui permettrait d’une façon détournée d’avoir des réponses, le cadre avec la photo de Ryô et de Kaori.  

 

Elle avait réussi à la sauver, elle n’avait pas pu abandonner la seule chose qui lui procurait un lien avec son père.  

 

Sanaé regarda la photo avec tant de respect mais aussi d‘interrogations, plus rien au monde ne l’intéressait.  

 

Miki vit en elle à ce moment une chose qui la perturba outre mesure, Sanaé pleurait. Enfin pleurer était un bien grand mot, mais une larme se perdait sur l’une de ses joues tandis que ses mains caressaient la photo, avec regret ou désespoir impossible à dire.  

 

Miki mit alors ses bras autour de Sanaé qui en fut surprise, elle n’était guère habituée à la tendresse ou à la douceur, on lui avait appris que c’était une preuve de lacheté, cependant ce contact l’appaisa.  

 

« Sanaé… Tu ne sauras pas si dans cet l’immeuble se cachait des réponses à tes questions, mais je peux peut-être t’en donner en reprenant l’histoire de City Hunter là où je l’avais arrêtée.  

 

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Pendant ce temps Kaori qui avait effectué son travail sans grande difficulté avait passé totalement inaperçue, seule l’explosion provoquée par son arme prouvait qu’elle était passée par là ! Quant à Ryô lui avait admiré la technique tout en douceur de sa femme, et une fois Kaori retournée près de lui, enfin une fois Kaori dans ses bras, il s’était senti revivre. Cependant, pas le temps de se poser, il savait que son vieil ami allait faire exploser l’immeuble sous peu, ils devaient partir.  

 

De nouveau ce fut la grande cavalcade pour le couple qui finalement au détour d’une ruelle trouva son bonheur, une moto dont le moteur tournait et ils comprirent pourquoi, le propriétaire se soulageait un peu plus loin à ‘l’abri’ d’un poteau.  

 

Il vérifia juste le niveau du carburant, s’installa et démarra en trombe avec une Kaori peu rassurée qui enserrait la taille de son mari à outrance.  

 

Tandis qu’au loin le pauvre propriétaire s’évertuait à pleurer toutes les larmes de son corps sur le fait qu’on venait de lui voler l’amour de sa vie.  

 

Ryô en riait d’ailleurs et lui répondit.  

 

« Rassurez-vous ce n’est qu’un emprunt !!! Et puis moi j’ai déjà l’amour de ma vie avec moi !!! Pas besoin d’un second !!! »  

 

Phrase qui détendit totalement Kaori qui relâcha la pression sur la taille de Ryô ce qui fit que ses mains s’approchèrent d’une zone dangereuse, le mokkori de monsieur.  

 

« Kaori, ma chérie tes mains… »  

 

Celle-ci rougit et les replaça ou plutôt replaça tout son corps afin d’avoir ses mains contre le torse de son homme.  

 

« Chérie c’est pas mieux… » Déclara celui-ci l’écume aux lèvres. « Tu veux ma mort ! »  

 

« Non, mon cœur une fois c’était suffisant » Déclara-t-elle avec cynisme. « Maintenant je compte bien te faire vivre le paradis ! »  

 

Allez savoir pourquoi mais à l’entente de ces paroles, Ryô accéléra, leur destination, un lieu a présent désert, le Cat’s Eyes !  

 

 

 

 


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