Chapitre 3 :: La fille de...

Publiée: 24-04-07 - Mise à jour: 24-04-07

Commentaires: Salut... Vous vous dites enfin, on va savoir ! Miracle elle va nous dire ! Eh bah NON !!! Sadique et machiavélique jusqu'au bout de mes griffes et jusqu'au bout de cette fic, ce qui veut dire vous ne saurez pas sauf à la fin. Et la encore vous vous dites mais de quoi elle parle ^^ bah lisez et HAISSEZ MOI !!! Gros bisous à tous, milles fois merci pour les reviews et bonne lecture !

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Umibozu et Miki regardaient Sanaé qu’ils avaient installée dans la chambre de leur fils unique Hiro 13 ans, qui est actuellement en pensionnat militaire.  

Forcément avec les aptitudes qu’il a hérité de ses parents il a fait ce choix de lui-même.  

Choix parfait étant donné qu’au fil du temps la famille IJUIN a en parti repris le flambeau de City Hunter.  

La jeune Sanaé avait été soignée par Miki, elle semblait à présent dormir profondément et le couple veillait sur elle et surtout sur sa santé.  

La barmaid avait bien vu en la déshabillant pour constater l’ampleur de ses blessures, divers hématomes, bleus et cicatrices cicatrisés depuis bien longtemps mais fait avec des armes à feu ou des armes blanches.  

« Qu'en penses-tu Umibozu ? Elle dit vrai ou pas ?! »  

« Va savoir avec eux. Tu sais très bien qu’on n'a jamais su si entre Ryô et Sæko il s’était réellement passé quelque chose ou pas. Mais elle doit avoir de sacrés problèmes pour être ici. Et de toute manière on ne devrait pas trop tarder à avoir la réponse. N’est-ce pas Sanaé ?! »  

Celle-ci ouvrit les yeux aussitôt.  

« On ne m’avait pas menti. Umibozu vous avez des facultés exceptionnelles. »  

Elle se leva, le drap tomba sur le sol la devoilant uniquement vêtue de sous-vêtements.  

Ce qui transforma Umibozu en homard trop cuit. Il sortit immédiatement de la chambre.  

« Mais pourquoi réagit-il comme ça ?! »  

« Euh Sanaé tu ne portes que des sous vêtements. Nounours est un homme pudique. »  

Un grand boum se fit entendre derrière la porte se qui les fit rires aux éclats.  

« J’avais oublié qu’il n’était pas comme mon père, ou Mick, lui c’est l’inverse. » Dit-elle les yeux aux bords des larmes.  

« Mais comment … »  

Avant que Miki ne put finir sa question Sanaé l’interrompa.  

« Avant que je réponde à vos questions auriez-vous des vêtements à me prêter ?! Je ne voudrais pas choquer encore plus votre nounours. » Dit-elle en pouffant de rire.  

« Oh oui, tiens je t’ai apporté ça ce sont les vêtements de Kaori. »  

« Kaori ?! Je devrais connaître cette personne ?! »  

Miki remplie de stupeur et d’incompréhension se demandait se qui se passait, si elle cherchait City Hunter elle devait savoir qui était Kaori.  

« Kaori… Kaori Makimura enfin. »  

« Non ça ne me dit rien. »  

« Mais enfin elle a fait partie de City Hunter. C’était même la partenaire de Ryô… de ton père. »  

Un regard rempli d’incompréhension se peignit alors sur le regard de la jeune Sanaé.  

Comment était-il possible qu’elle ignore cela ? Comment était-il possible que ses informateurs ne lui ai pas mentionné cette Kaori ?  

Miki voyait bien dans son regard qu’elle était perdue. Qu’elle ne savait donc apparemment que très peu de chose sur City Hunter et son devenir ces dernières années.  

Comment allait-elle lui annoncer ? Comment serait-ce possible de lui expliquer ?  

« Euh écoute je te laisse t’habiller. Rejoins-nous en bas au café d’accord ? Je crois que nous avons pas mal de choses à nous raconter. Pendant ce temps je vais appeler ta… euh Saeko. »  

« Très bien… Ça me convient. »  

« Bien… »  

Miki sortit de la chambre avec encore plus de questions que lorsqu’elle y était entrée avec son mari pour attendre le réveil de Sanaé.  

Elle descendit sans trop savoir comment d’ailleurs les escaliers menant au café et attrapa le téléphone, mais son mari l’arrêta sur le champ.  

« Umi, il faut prévenir Saeko. C’est peut-être effectivement sa fille… Je ne me vois pas lui cacher qu’elle est ici. »  

« Et si c’était un piège pour tous nous atteindre ?! Je doute que ce soit une bonne idée. D’abord parlons à la petite ensuite nous aviserons. »  

« Non je suis contre Umi. Je pense qu’il faut immédiatement appeler les autres… Si c’est en effet un piège plus tôt ils seront au courant mieux ce sera. »  

« Bon d’accord… Je m’occupe d’appeler les autres pendant que tu vois avec Saeko. »  

En guise d’affirmation elle serra la main de son mari dans la sienne et lui sourit tendrement.  

‘ Peut être Sanaé pourra comprendre ou encore mieux peut-être pourra-t-elle nous expliquer pourquoi ils ont fait ça. Enfin après tout ce temps.’ Pensa Miki  

*****************************  

Chez Sæko Nogami. 3 h du matin.  

La jolie brune dormait dans son lit d’un sommeil réparateur. Sa journée avait été difficile mais la nuit encore plus. Huit ans qu’elle ne se pardonnait pas ce qui s’était passé. Tant d’années qu’elle avait passé dans l’ignorance, une ignorance voulue ; de là découlait plus que tout sa douleur et son penchant pour l’alcool.  

Le téléphone se mit à sonner. Elle repoussa sur sa tête ses draps pensant que peut-être l’intéressé n’insisterai pas. Mais c’était peine perdue, le téléphone sonna encore et encore jusqu’à ce qu’elle daigne répondre.  

« Quoi !!! Vous avez vu l’heure ?!!!!! » Hurla-t-elle dans le combiné.  

« Je sais désolée Sæko… C’est Miki…Écoute il faut que tu viennes sur le champ au Cat’s… »  

L’inspectrice l’interrompit sur le champ.  

« Bah voyons et puis quoi encore. Il est … 3 heures du mat Miki non de nom. Je retourne dormir quoi qu’il se passe ça peut attendre demain ! »  

Et alors qu’elle allait raccrocher au nez de Miki celle-ci hurla  

« Sa concerne ta fille et celle de Ryô !!! »  

Elle stoppa son geste et fut totalement réveillé par cette annonce.  

‘Non ! C’est impossible j’avais pourtant tout fait pour qu’elle ne sache rien !’  

« Son prénom ?! »  

« Sanaé… Elle a 16 ans et dit être votre fille à Ryô et toi… »  

Saeko ne pipa mot. Elle réfléchissait à ce qu’elle devait faire, à ce qu’il voudrait qu’elle fasse.  

Percevant le trouble de son amie Miki l’informa un peu plus de la situation.  

« Écoute Saeko… Cette gosse est arrivée cette nuit elle était poursuivie et a été blessée. Mais le plus bizarre c’est qu’elle ignore qui est Kaori. Alors dis-moi… »  

« J’arrive immédiatement ! Retenez-la ! »  

Et l’inspectrice raccrocha sur le champ et fila se préparer aussi vite que possible, mais elle savait malgré tout qu’elle en aurait au moins pour 45 minutes avant d’arriver sur place. Elle espérait qu’il ne serait pas trop tard et qu’elle serait toujours sur place.  

‘Après tant d’années…’  

Presque au même moment où Miki raccrochait, Sanaé fit son apparition.  

« Comment te sens-tu a présent Sanaé ?! »  

« Ça va merci. »  

« Tant mieux. Umibozu est dans la cuisine il va revenir dans un instant et tel que je le connais il aura un encas pour toi. »  

Au mot encas l’estomac d’une certaine progéniture se présentant comme celle de Ryô Saeba se rappela au bon souvenir des gens présents.  

Miki pouffa de rire en entendant cet ogre se manifester.  

« Je vois qu’en effet tu as tout de la fille de Ryô Saeba. »  

A cette phrase la jeune femme baissa la tête et une onde de rage se faisait sentir dans la pièce.  

Miki en prit peur et Umibozu qui avait dû sentir cette rage sortit à l’instant de la cuisine avec en effet un plateau de sandwich et des boissons pour tout le monde.  

Il déposa le tout sur une table et s’installa. Sa femme prit le bras valide de Sanaé qui en fut presque choquée et l’attira à la dite table.  

Une fois installée la jeune fille commença par… se goinfrer.  

Miki jeta un regard de connivence à son mari. A n’en point douter cette jeune fille était la fille de Ryô, maintenant seule Saeko pourrait confirmer qu’elle en était également la mère.  

« Sanaé et si tu nous expliquais ce qui te fais croire que tu es la fille de Ryô et de Saeko ? Puis j’aimerais comprendre ce qu’il t’arrive et aussi pourquoi tu ne connais pas le nom de Kaori Makimura. » Décréta impatiente Miki.  

Sanaé répondit sur le champ.  

« J’ai les papiers en haut, dans mon manteau…Des formulaires d’adoption. Il est marqué dessus que mon père un certain Ryô Saeba et que ma mère est apparemment Saeko Nogami. »  

À l’instant même où elle avait prit parole Saeko suivie de Mick, Kazue, du Doc et de deux enfants d’environs 9 et 7 ans.  

« Quoi !!!! » Firent quatre voix en même temps. (NDA : Oui oui quatre voix !)  

Ils avaient tous a présent le regard qui allait et venait de Sanaé à Saeko.  

Sans conteste elle avait un petit air de famille. Cependant Sanaé était déjà pour ses 16 ans plus grande que toutes les autres femmes de la pièce, ses cheveux noirs était excessivement longs et surtout son regard, il était noisette et ne reflétait que l’envie de bien faire, chose que Saeko n’affichait jamais.  

Umibozu se décida à régler cette histoire pour de bon. Il n’était pas particulièrement patient.  

« Saeko dis-nous donc ce qu’il en est !? »  

Chacun s’installa où il en avait envie pendant que Saeko s’avança pour regarder Sanaé.  

Elle constata la beauté de cette jeune fille si grande, à la musculature quelque peu saillante mais surtout aux traits si marqués par la vie à son âge.  

Umibozu réitéra une seconde fois sa question.  

« Alors Saeko qu’en est-il !? »  

Elle mit ses mains sur les épaules de la jeune fille qui n’objecta pas trop hagarde visiblement par cette rencontre.  

Saeko la fit tourner sur elle-même, puis souleva ses cheveux.  

Elle regarda sa nuque un instant et son visage afficha une frayeur sans borne.  

« Oui Umibozu, c’est bien là fille de Ryô. »  

Chacun poussa un soupir d’incompréhension.  

Tous se posèrent des milliers de questions et un silence de marbre s’instaura. Il fut brisé par une Saeko à la voix tremblante et incertaine.  

« C’est bien la fille de Ryô… Mais ce n’est pas ma fille… »  

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