Chapitre 9 :: Retrouvailles

Publiée: 23-07-07 - Mise à jour: 04-05-20

Commentaires: Coucou les n'enfants ^^! Vi je sais, je sais, je MAJE lol. J'avais dit que normalement non mais bon, ma béta (Koregane que ze nemmmm bicouppppp) ma donner des coups de pieds aux fesses pour que j'écrive alors voilà le résultat. J'en suis pas des masses fier mais elle, elle a aimé donc... Bref, je vous remercie 1 million de fois pour vos reviews, et vous informe que cette fois c'est mon dernier chapitre jusqu'a ce que je revienne de vacances (j'espère bien être inspiré sur place d'ailleurs lol A vrai dire j'ai même déjà des idées ^^). J'espère vous écrire pleins de one shot, enfin bon si je reviens entière lol et si vous me tuez pas apres avoir lut ça ! MDR !!!!! Encore merci pour les reviews, ça me remonte mon moral qui est bien bien bas snif ! Alors a tous bonnes vacances (y pars jeudi moi ^^) et puis que celui qui a piquer le soleil se dénonce T_T

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Ryô et Kaori arrivèrent aussi près que possible du Cat’s sans encombres et sans un mot.  

La tension dans le véhicule se retrouva bien vite au point mort.  

Chacun était à sa souffrance. Kaori pensait à son fils, à Sanaé et à la lutte qui les avait obligés à revenir.  

Tandis que Ryô lui pensait à ses enfants et au comportement héroïque de sa moitié qui n’avait pas hésité à foncer pour aider ses amis, mais la suite des évènements le tracassait et la suite se nommait entre autres Sanaé.  

Et maintenant ? Pensa-t-il.  

Ils se garèrent à deux bons pâtés de maison du Café afin de s’assurer qu’ils n’étaient pas suivis, et qu’aucun comité surprise ne les attendaient.  

Ils se firent passer pour un couple errant dans les rues à la recherche d’un Love Hôtel, c’était là une idée de Ryô bien évidemment.  

Kaori n’avait pas trouvé de parade à son plan. Et bon gré mal gré elle accepta.  

Ils étaient comme tant d’autres couples dirons-nous, par moment il avait un bras sur l’épaule de sa belle et à d’autres il tenait sa main, mais le fait est qu’il en profitait pleinement.  

Le temps avait passé, peu de gens connaissaient encore le fameux couple City Hunter Ryô SAEBA et Kaori MAKIMURA.  

Bien que gênée au début, Kaori au fil des minutes qui s’égrenaient retrouvait une couleur de teint plus normale.  

Quoique, s’approchant d’un love hôtel assez connu, le couple tomba nez à nez avec un de leurs anciens indics.  

Brun, 1,70 mètres, une barbe de trois jours au moins et de petites lunettes rondes lui donnait presque l’air d’un ange en dépit de son allure plus que débraillée.  

Le nettoyeur plus que l’homme en lui-même refit surface. Il posa un tendre baiser dans le cou de sa douce et lui murmura « Caresse-moi Kaori et surtout ne t’arrête pas ou alors on est fichus. » (NDA : je précise qu’on n'est pas dans un lemon hein ! Koregane range ta massue^^ NDK : Pfff j'allais même pas la sortir pour une fois ^^)  

Kaori prit sur elle. Malgré le fait qu‘ils étaient mariés, en public, elle restait toujours pudique.  

Ils marchèrent tandis qu’elle posa l’une de ses mains sur le torse de Ryô.  

Ils passèrent devant Jo en croisant les doigts.  

Cet homme qu’ils avaient connus au tout début de leurs partenariat, était aujourd’hui âgé de 43 ans.  

Il avait fui son petit village natal pour venir se perdre dans la foule de la grande ville.  

Son but : éviter le service militaire, sa famille avait en quelque sorte cet espoir pour lui.  

Mais il s’y était toujours refusé. Lui voulait sauver des vies et non ’tuer’ c’est comme ça qu’il voyait les choses. Il avait même commencé à travailler avec le Docteur de son village natal afin de devenir infirmier.  

Sa lutte personnelle n’ayant rien donné, il avait choisi de tout quitter.  

Il est vrai que de toute manière Jo n’avait jamais eu d’atomes crochus avec sa famille.  

Le jeune homme d’à peine 20 ans qu’il était avait rencontré Ryô et Kaori un soir dans les rues, après une ‘bataille’ contre des membres de l’Union Teope.  

Il avait vu de loin un Ryô souffrant d’une profonde blessure par balle dans le bras.  

Ce jeune homme qui vivait dans la rue, la faim et la peur au ventre, n’avait pourtant pas hésité.  

Au début Ryô avait refusé son aide, mais convaincu par Kaori, il les avait accompagnés jusque chez eux et avait apporté ses meilleures soins envers son ’patient’.  

Kaori avait tenté de l’aider en remerciement, mais il n’avait rien voulu d’elle ou même de Ryô.  

L’ange Kaori n’avait obtenu de ce jeune homme qu’un nom « Jo ».  

Elle savait tout comme Ryô que ce n’était pas son véritable nom, mais elle avait respecté son choix de vivre dans ‘l’anonymat’.  

En dépit de la volonté apparente de Jo d’être ‘seul’, Ryô avait réussi à lui apporter une pseudo-aide en le confiant à son plus vieil indic Sam.  

Ainsi donc, au fil du temps Jo avait lui aussi pris cette voie ! Et apportait également de l’aide aux SDF des rues ayant besoin de soins.  

Jo les avaient malheureusement reconnus sur-le-champ et se mit à gober des mouches.  

Il se réveilla et maugréa contre sa bêtise. Impossible que ce soit eux, cela faisait des années qu’ils avaient disparus, et Kaori ne se comporterait pas de cette manière… Mais le doute subsistait en lui.  

Notre couple avait profité de la ‘paralysie’ de l’indic pour activer leurs pas.  

Alors il les rattrapa en hurlant à tout va « Attendez ! »  

Ils continuèrent leur chemin comme si de rien n’était ou presque.  

Néanmoins, Ryô perdait les pédales aux vues des caresses que sa moitié lui faisait subir. Déjà de l’écume était sur ses lèvres tandis que sa démarche se faisait quelque peu déroutante au vu d’une certaine réaction physique. Kaori se mit à maugréer contre son abruti de mari.  

« Y'a décidément pas moyen que tu gardes ton sérieux deux minutes !!! » Lui dit-elle en lui mordant le cou d’agacement.  

Il retint une grimace de douleur.  

Jo continuait de les suivre tant bien que mal mais il avait l’impression que son esprit lui jouait un sale tour.  

Pour lui, comme pour beaucoup d’autres Ryô et Kaori étaient morts il y a déjà huit ans.  

Personne n’avait trouvé les corps, mais l’explosion avait été si brutale et le fait qu’ils aient laissé leur fils entre les mains de l’Américain comme ils l’appelaient ne laissait présager rien d’autre.  

Ryô n’y tenant plus choisit de se faire voir et bien voir mais uniquement par Jo.  

Dans la foule environnante il murmura son plan à Kaori qui s’éxécuta sur-le-champ.  

Ryô était sûr et certain que Jo suivrait Kaori plutôt que lui.  

Tandis que sa douce penétrait dans une ruelle plus que lugubre, Ryô lui avait déjà fait le tour pour l’attendre de l’autre côté dans un coin sombre de la ruelle.  

Jo se doutait qu’il se tramait quelque chose mais il fonça, c’était le seul moyen de vérifier qu’il ne se trompait pas.  

Il était seul, devant lui, lui tournant le dos se trouvait Kaori.  

Elle cessa soudain de marcher, elle resta droite comme un piquet puis lentement elle tourna la tête pour regarder celui qui la suivait.  

« Bonjour Jo. Ca fait longtemps n’est-ce pas ?! »  

Cette voix au contraire de ce qu’on aurait pu croire était non pas celle de Kaori mais celle de Ryô.  

Il venait de sortir de l’ombre et menaçait de son arme l’indic.  

« Alors Jo content de nous revoir après tout ce temps ?! » Répliqua Kaori tout en s’approchant de son mari.  

Celui-ci était abasourdi, totalement sous le choc.  

Il avait été le seul à les voir juste avant qu’ils ne disparaissent quelques années plus tôt, et aujourd’hui, ils étaient là, devant lui, portant les mêmes vêtements débraillés et ils n’avaient pas pris une ride.  

Jo voulut s’approcher d’eux pour les saluer mais Kaori se cacha immédiatement derrière Ryô qui expliqua clairement à l’indic qu’il ne devait pas s’approcher d’eux.  

« Quoi Ryô tu n’as plus confiance en moi ?! »  

« Les choses ont changé Jo, ça fait des années qu’on a disons quitter le milieu. Je suis sûr que tu nous comprends… » Décréta Ryô d’un ton sarcastique.  

Jo vit dans le regard du nettoyeur que ça n’avait rien de personnel, c’était juste une mesure de sécurité, pour eux et pour lui.  

L’indic baissa les yeux, se mit à réfléchir rapidement et poussa un profond soupir.  

« Pfff… J’ai compris… Tu t’es fait voir enfin vous vous êtes fait voir pour me dire de ne rien dire c’est ça ?! »  

« On ne pouvait pas prendre le risque que tu fasses circuler le bruit que tu nous avais vu. Comprends-nous Jo, la vie de…. » Décréta Kaori qui fut interrompue par Jo.  

« Rassurez-vous ! Je ne dirais rien ! Je suis content de vous revoir ! »  

L’indic avait beau parler, Ryô n’en demeurait pas moins suspicieux.  

« Qui me dit que te mettre hors d’état de nuire n’est pas la meilleure solution pour nous ?! »  

Kaori qui se trouvait toujours dans le dos de son époux, se montra outrée.  

« Ah non alors !!!! »  

« Kaori ne t’en mêle pas ! »  

« Tu sais très bien que tu ne PEUX pas faire ça !!!! »  

« Je le ferai s’il le faut ! »  

Une véritable dispute d’enfants s’entamait sur un sujet des plus sérieux cependant.  

Le pauvre Jo vit une ribambelle de libellules passer sous son nez.  

« Bon euh les deux amoureux, calmez-vous… »  

Le couple se tourna vers lui et lui envoya un regard noir.  

« Euh… C’est pas moi votre ennemi hein alors détendez-vous ! Et je vous rassure tout de suite, si je venais à parler du fait que je vous ai croisés et même parlé, je suis un homme mort ! »  

« Mort et plutôt deux fois qu’une ! » Répliqua Ryô.  

Jo sentit ses genoux fléchir sous lui, cependant il tint bon en s’installant dos au mur et du mieux qu’il put, et il sortit ce qui faisait travailler son cerveau.  

« Vous… Vous… êtes ici… pour Abrantes et Sanaé… c’est ça ?! »  

« Oui » Déclara dans un murmure immédiat Kaori.  

« Ecoutez, je veux vous aider, enfin si vous avez besoin d’aide… »  

« Pourquoi ferais-tu ça Jo ?! T’es un indic pas un homme de main. »  

« Je suis peut-être un indic, mais tout comme toi, je préfère mourir en me battant plutôt que de trépasser au coin d’une rue sans avoir rien fait. Depuis 24 heures déjà, tous vos anciens indics ou presque sont exécutés après avoir subi des tortures avec une arme blanche. Je ne veux pas finir comme ça… »  

Bien que tenant toujours son ‘ami’ dans sa ligne de mire, Ryô était songeur.  

Pouvait-il leur servir ? Ne serait-il pas trop dangereux de le laisser vivant au vu de tout ce qu’il avait appris sur eux depuis tant d’années ?  

Il sentit la main de sa moitié se poser sur son épaule. C’était un délice. Une chaleur incomparable se dégageait d’elle comme pour le rassurer et lui dire "J’ai confiance en toi, tu prendras la bonne décision."  

Tout son être se sentit envelopper de bonheur, et il écouta son instinct tout comme il écouta son cœur.  

« Si tu as des infos pour nous, contacte-nous ! Tu sais comment. On est à Shinjuku pendant 12 heures. Après… »  

« Après on va aider Sanaé. » Décreta Kaori d’un ton douceureux. Tout en baissant le bras tendu et armé de Ryô.  

Il avait été tant subjugué par sa femme, qu’il avait oublié qu’il tenait une cible potentielle dans sa ligne de mire.  

Ryô rangea son arme et attrapa sa moitié contre lui pour lui murmurer ce que son cœur criait.  

« Sans toi qu’est-ce que je ferais… »  

Ce n’était pas ironique ou cynique, non ce n’était rien de ce genre-là, il s’agissait surtout d’une évidence que Ryô estimait devoir lui dire à ce moment-là.  

« Hey les amoureux transis ! Je vous rappelle que je suis là, et que Sanaé à besoin d’aide ! »  

La pression (dans tous les sens du terme) venait de retomber.  

Ryô se détacha de sa tendre moitié et posa un regard quelque peu moqueur sur son ami.  

« On n'a pas oublié ! En tant que parrain de Sanaé, c’est aussi ta tâche de prendre soin d’elle et de me rappeler mes devoirs surtout ! »  

Jo sourit et avant de s’envoler à la recherche d’informations pour ses amis et pour aider sa filleule, remercia le couple de lui avoir rappelé cet évènement.  

Jo avait donc laissé ses amis dans cette petite ruelle.  

Sans un vrai mot pour eux, il leur avait tourné le dos, la larme à l’œil et il était parti en sachant que Ryô et sa femme allait partir au Cat’s se ressourcer, prendre des munitions et se préparer pour la bataille.  

Il marcha donc vers le lieu où peut-être il pourrait obtenir des informations, aidant ainsi City Hunter à protéger sa filleule Sanaé.  

Jo se rappelait comme si s’était hier de sa filleule.  

Normal vu qu’il avait aidé sa mère à la mettre au monde.  

Un soir Ryô était venu le chercher, il avait besoin de son aide.  

Celui-ci craignait et se demandait ce qu’il se passait.  

Kaori était partie en vacances à la montagne depuis deux jours, Ryô était seul ça Jo le savait.  

Alors il fut surpris de voir celui-ci près de lui.  

Une anxiété se lisait sur son visage.  

« Jo, suis-moi sur-le-champ j’ai besoin de toi, elle a besoin de toi !!! »  

Jo se mit à se remémorer ce qu’il avait éprouvé à ce moment-là.  

Peur, inquiétude et aussi la mort. Ryô n’était pas homme à demander de l’aide.  

Une angoisse étreint le cœur du pauvre indic comme s’il revivait une seconde fois ce moment.  

Son esprit pourtant s’obstina à le faire souffrir en lui montrant cet instant-là, le moment où il avait compris en quoi Ryô avait besoin de son aide.  

La mini ne fut pas ce soir là d’une grande aide. Il avait prit une moto. Elle avait d’abord servit pour chercher Jo puis pour le ramener auprès de sa ‘patiente’.  

Arrivé devant l’immeuble, il suivit Ryô qui courrait comme un dératé.  

Il franchit la porte le souffle court et vit une chose qu’il n’avait jamais escompté voir.  

Un accouchement, et pas n’importe lequel, celui d’une femme qui allait mettre au monde la progéniture du grand Saeba à n‘en pas douter ! (NDA : vous y avez cru hein ? Allez avouez que pendant un instant vous avez cru que je vous dirais maintenant qui elle est ? ^^ Ah non pas la massue !!!! T_T NDK : Hihi moi je sais, moi je sais lol ^^)  

Allongée sur le canapé du salon, une jeune femme que Jo connaissait fort bien lui lança un regard demandant de l’aide, une aide plus psychologique que physique.  

Et dans ce regard, le jeune homme avait vu et compris quelle serait la suite de cette naissance.  

Ryô s’était approché d’elle et lui tendait sa main qu’elle attrapa et serra de toutes ses forces.  

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