Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG - Prose

 

Auteur: Fauve

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 11 chapitres

Publiée: 22-03-07

Mise à jour: 07-06-10

 

Commentaires: 107 reviews

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GeneralAction

 

Résumé: J'ai toujours pensé qu'il y avait bien des blancs dans la vie commune de Ryô ET de Kaori. Ici un aperçu de ce que Maître Hojo a très bien pu nous cacher ! Mais attention c'est un jeu de piste ou la vérité ne sera dévoilé qu'au moment propice ^^

 

Disclaimer: Les personnages de "Aux frontières de la vérité" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quel est le nombre minimal de mots pour qu'un chapitre soit accepté?

 

Pour les fanfictions normales, les chapitres doivent comporter plus de 600 mots. Pour les poésies, le quota est de 80 mots et pour les sonf fics, il est de 200 mots. Ces restrictions ont été établies pour empêcher ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Aux frontières de la vérité

 

Chapitre 6 :: L’immeuble du passé et des secrets.

Publiée: 15-06-07 - Mise à jour: 03-05-20

Commentaires: Bonjour à tous et toutes ! Alors je fais bref en remerciant tout le monde pour les reviews et aussi ceux qui n'en ont pas mis (merci Jimbo lol un train de moins te passera dessus ^^) Sinon c'est un jour particulier pour moi, en fait c'est même une semaine bien particulière, c'est pourquoi vous aurez une maje demain ou dimanche sur 'Alors qu'il est trop tard'. Pour finir je remercie également tout ceux qui me lisent, et je vous dirais ceci Ryô et Kaori font ici une apparition très... euh... bah vous verrez ! Bonne lecture et bonne journée !

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

 

Sanaé se réveilla elle était dans un lit entourée par Miki et Saeko.  

 

Il faisait jour mais pourtant la nuit tombait presque.  

 

Son estomac qui grondait tel un orage lui fit comprendre qu’elle était affamée bien plus qu’elle ne le pensait.  

 

« Ah enfin… Tu nous as inquiétés… Ça fait 15 heures que tu dors. Heureusement que le Doc t’a auscultée et nous a rassurés. » Décréta Miki.  

 

« Je n’ai jamais autant dormi… Je comprends mieux… »  

 

Saeko et Miki se regardaient sans comprendre. De quoi parlait-elle ?  

 

Son estomac s’exprima et les deux femmes explosèrent de rire.  

 

« Alors là, y'a plus le moindre doute tu es bien la fille de ton père… » Réussit à dire Kazue qui venait d’entrer dans la pièce, intriguée par un bruit suspect.  

 

« Bon on va te laisser te doucher en paix et t’habiller, rejoins-nous pour le déjeuner quand tu seras prête. Comme ça tu continueras ton monologue. » Lui proposa une Miki quelque peu épuisée.  

 

Les trois femmes sortaient de la chambre quand Sanaé les interpella.  

 

« Ils sont morts n’est-ce pas ? »  

 

Elles se figèrent toutes d’un seul coup, une angoisse et une vieille blessure s’était réveillée à cet instant précis. Aucune ne se retourna, elles n’en avaient pas la force morale. Affronter son regard maintenant c’était trop dur.  

 

Miki mit sa main sur l’épaule de Saeko qui hocha la tête. Kazue puis Miki sortirent et seul Saeko hésitante poussa un profond soupir avant d’entendre de nouveau la question de Sanaé et d’y répondre.  

 

« Ils sont morts… J’en suis sûre sinon pourquoi ne sont-ils pas là ?! »  

 

« Si seulement c’était le cas Sanaé, on aurait au moins la paix de l’esprit mais ce n’est pas le cas comme tu as pu le voir… ce qu'il reste d’eux à notre connaissance c’est leur fils, le tableau des messages et leur immeuble qui attend… »  

 

Et tout en laissant sa phrase en suspend elle sortit.  

 

Une idée vint alors germer dans son esprit. Pourquoi n’avait- elle pas fini sa phrase ?  

Depuis qu’elle était arrivée elle avait bien senti que quelque chose clochait, qu’on lui cachait un détail peut-être, mais pourtant un détail on ne peut plus important.  

 

Elle se leva lentement de son lit, se dirigea vers la fenêtre et constata que la nuit régnait a présent totalement sur la ville.  

 

Son regard fut alors attiré par une chose. Une ? Non. Des ? Des personnes ?! Puis plus rien… Elle avait dû rêver encore une fois…  

Oui ça elle était sûre que plus d’une fois au cours des années elle avait imaginé son père et sa mère lui parler… Elle n’était pas folle, elle savait bien que c’était impossible, mais c’était si réconfortant, si apaisant et si nécessaire.  

 

Peut être était-ce là un autre de ses tourments bien cachés qu’elle souhaitait enfin annihiler.  

 

 

**************************  

 

« Ryô, tu penses qu’elle nous a vu, que Ryô Junior nous a vu ? »  

 

« Non, je crois pas, mais je pense surtout qu’elle a peut-être senti quelque chose. Enfin bref, je suis content de la voir entière. »  

 

Dans le regard de Kaori on lisait tout l’amour qu’elle portait à Ryô mais aussi à sa progéniture.  

 

Elle était troublée par ce passé si lointain qui ressurgissait par leur présence ici mais plus que tout par Sanaé.  

 

« Elle est si belle et si… toi. »  

 

Ryô dont l’esprit vagabondait dans le passé fut choqué par les mots de sa tendre moitié, et comme autrefois il recommença son numéro.  

 

Il ne voulait pas la voir comme ça jamais, plus jamais…  

 

« Normale qu’elle soit si belle, n’oublie pas que c’est ma fille !! Alors elle ne pouvait être que sublime !!! »  

 

Une massue se matérialisa dans les airs et alla atteindre sa cible sur le champ.  

 

« Imbécile !! Tu oublies qu’elle a hérité des gênes de ses deux parents !!!! Donc cesse de jouer les paons ! »  

 

L’étalon de Shinjuku nouvellement revenu se releva sur le champ et plongea sur Kaori ils firent une roulade et se cachèrent derrière un amas de poubelles.  

 

*********************  

 

Sanaé qui tentait de se vêtir, fut attirée par un bruit bien étrange venant de la ruelle apparemment.  

 

De plus son 6ème sens lui disait qu’elle était observée.  

 

Elle alla donc à la fenêtre qu’elle ouvrit et sentit sur elle un léger parfum de fleur lui fouetter le visage ; mais aucun bruit, aucun mouvement, rien, si à un moment il y avait eu quelqu’un, à présent ce n’était plus le cas ou alors c’était un très grand professionnel.  

 

Elle referma la fenêtre et continua à s’habiller tout en se demandant pourquoi cette ville était si différente de ce qu’on lui avait dit.  

 

Pas de musique, personne dans les rues, pas d’ambiance ni aucune chaleur humaine émanant des habitants, le néant.  

 

Pourtant ses informateurs lui avaient parlé d’un Shinjuku bien différent.  

 

*******************************************************  

 

Toujours caché derrière l’amas d’ordure, Ryô qui tenait contre lui Kaori se sentit défaillir.  

 

Il n’avait pas tenu Kaori de cette façon depuis un tel temps… En fait il ne se souvenait même plus depuis quand il n’avait pas senti le souffle de Kaori sur lui.  

Il ne se contrôla pas et déposa un baiser dans son cou…  

 

Kaori murmura dans un souffle de contentement.  

 

« Ryô… Ce n’est ni le lieu ni le… »  

 

Elle ne put finir sa phrase car ses lèvres furent scellées avec celles de Ryô, et déjà une étreinte des plus passionnés s’annonçait lorsque le 6ème sens de Ryô se réveilla.  

 

Sanaé était partie, elle avait utilisé les gouttières pour se faufiler hors du Cat’s.  

 

« Mince…Kaori elle part, faut qu’on la suive. »  

 

Kaori se rajusta puis mit sa main sur la joue de Ryô et lui dit d’une manière on ne peux plus sensuelle.  

 

« Idiot… Je t’avais pourtant prévenu… »  

 

Ils se mirent en route, ils savaient fort bien ou elle comptait se rendre.  

Ainsi donc ils se faufilèrent dans les rues de Shinjuku tel des prédateurs cherchant leurs proies.  

 

Ils étaient invisibles, tout juste un bruissement trahissait leurs présence inattendu et inespéré dans ces rues qu’ils connaissaient toujours aussi bien, même après tant d’années.  

 

Inséparables comme auparavant, ils ne se parlèrent pas, cependant leurs gestes étaient si éloquents lorsqu’ils arrivèrent là ou Sanaé comptait bien logiquement trouver des explications ; leur immeuble, là ou l’essence de City Hunter résiderait à jamais.  

 

Ellel avait un peu cherché mais en arrivant à Tokyo elle avait eu quelques informations lui permettant d'avoir connaissance de l'existence de cet immeuble.  

 

Ryô et Kaori l’avait devancé nul doute à ça. La porte était fermée aucune lumière ni mouvement, rien.  

 

Ryô poussa la porte de l’immeuble en tenant la main de Kaori qu’il caressait amoureusement.  

 

Il faisait sombre, et on voyait bien que l’état de délabrement du bâtiment était prononcé.  

 

En même temps, celui-ci avait vu nombres d’hommes échangés des coups de feu (NDA : et que de coup de massues aussi ^^) en son sein.  

 

Enfin, bien qu’étant dans le noir le plus complet, ils avancèrent sans la moindre hésitation.  

 

Cette fois-ci se fut Kaori qui ouvrit la porte alors que Ryô se tenait derrière elle ou plutôt tout contre elle.  

 

Un sanglot se perdit dans sa gorge.  

Son appartement, cette appartement qu’elle se plaisait à rendre aussi propre qu’un sous neuf, était remplie de toile d’araignées et de poussière tandis que les meubles eux avait été légèrement protégés du temps.  

 

Bizarrement Ryô fut le plus ému des deux.  

 

« C’est ici Kaori, c’est ici que j’ai enfin eu envie de vivre… » Dit-il tout en attrapant son poignet de manière à l'attirer dans ses bras.  

 

« C’est vrai… On a vécu tant de choses ici… Tant de secret y sont encore enfouis. »  

 

Il vit une petite lueur sombre dans les yeux de sa douce, et entreprit donc de raviver une lueur bien plus vive dans ces prunelles.  

 

Il s’abattit sur ses lèvres et la prit dans ses bras, puis un rictus marqua son visage.  

 

« C’est aussi ici que Ryô junior à été conçu !!!! Et plutôt deux fois qu’une alors fêtons notre retour comme il se doit. »  

 

En deux temps trois mouvements, ils fit se mit à bondir telle une gazelle jusqu’au premier dans ce qui était autrefois la chambre de Kaori.  

 

« Hey mais arrête-toi Ryô !!!!!! C’est pas possible, tu sais bien que Sanaé ne va pas tarder !!! »  

 

Il ouvrit la porte de la chambre en tenant toujours entre ses bras son précieux trésor.  

S’approcha du lit, relacha sa partenaire sur le sol, retira avec force le drap qui protégeait le tout, puis attrapa de nouveau sa femme entre ses bras pour mieux la déposer sur le lit.  

 

Déjà il la déshabillait et ses mains la parcourait avec avidité, lorsque encore une fois elle protesta (NDA : J’y crois vachement à sa protestation moi !)  

 

« Ah mais Kaori, je suis l’étalon de Shinjuku et je dois regagner ma réputation, puis elle ne connaît pas Shinjuku, elle va mettre du temps à arriver, alors autant en profiter. »  

 

Et hop aussitôt il se retrouva en tenue d’Adam prêt à faire succomber sa femme.  

 

Alors que des cris de plaisirs berçaient les ébats de Ryô et de Kaori, Sanaé elle était arrivée devant l’immeuble ou Ryô SAEBA et Kaori MAKIMURA avaient vécu.  

 

Elle vit la porte ouverte et sortit son arme à feu.  

 

Ce n’était pas normal, son 6ème sens lui disait que le bâtiment n’était pas désert.  

 

Elle pénétra dans la pénombre et appuya sur un bouton de sa ceinture qui émit un peu de lumière, quelque chose lui disait que bien que n’étant pas seule, elle ne courrait aucun risque.  

 

Pendant ce temps, Kaori fulminait.  

 

« Idiot je t’avais bien dit que c’était pas une bonne idée…Mais forcément Monsieur l’étalon n’a voulu en faire qu’à sa tête, maintenant faut qu’on se dépêche de se cacher !!!! »  

 

« Dis donc Madame Saeba, vous n’avez pas grandement protesté je vous signale ! »  

 

A cette réflexion Kaori devint rouge comme un camion de pompier.  

 

« Puis quoi ne me dis pas que ce petit intermède ne t’a pas plu ?! » Dit-il en finissant de mettre son tee-shirt.  

 

« Crétin ! » Fut le seul mot qu’elle réussit à sortir de sa bouche avant qu’il ne l’embrasse et ne lui saisisse la main bien qu’à peine rajustée afin qu’elle le suive et surtout que Sanaé ne les voient pas, il était trop tôt pour ça.  

 

Sanaé pénétra plus profondément dans cet antre de duels et de combat, elle vit la porte de l’appartement grande ouverte puis y entra, toujours sur ses gardes malgré tout.  

 

Elle crut entendre un bruit venir du premier et fila voir ce qu’il était.  

 

Son instinct la conduisit devant une porte ouverte. Elle ferma les yeux un instant, se concentra et sentit que plus personne n’était ici.  

 

La lumière de sa ceinture faiblit à ce moment-là, la laissant dans le noir. Toutefois, elle avait déjà pu enregistrer l’agencement de la chambre, tout particulièrement du lit qui était défait.  

 

Elle s’approcha et toucha les draps qui démontraient que des personnes avaient été présente il n’y pas si longtemps.  

 

Elle en fut dégoûtée sur le moment.  

 

‘Certainement un jeune couple qui dans la frénésie du moment est venu ici…’ Pensa-t-elle.  

 

Puis son cerveau eut une sorte de déclic, sur la table basse, il y avait une photo. Elle l’avait entre aperçue, elle s’en approcha sur le champ et tenta d’en percer les mystères malgré l’obscurité.  

 

 

 

 


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