Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: Fauve

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 11 chapitres

Publiée: 22-03-07

Mise à jour: 07-06-10

 

Commentaires: 107 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralAction

 

Résumé: J'ai toujours pensé qu'il y avait bien des blancs dans la vie commune de Ryô ET de Kaori. Ici un aperçu de ce que Maître Hojo a très bien pu nous cacher ! Mais attention c'est un jeu de piste ou la vérité ne sera dévoilé qu'au moment propice ^^

 

Disclaimer: Les personnages de "Aux frontières de la vérité" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je voudrais lire les fanfictions NC-17.

 

Si vous avez plus de 18 ans, vous devez: - vous inscrire - vous connecter - utiliser le lien réservé à cet effet pour m'envoyer un email certifiant que vous êtes majeur et que vous avez lu et accepté le règlement du si ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Aux frontières de la vérité

 

Chapitre 10 :: La Naissance

Publiée: 04-10-07 - Mise à jour: 04-05-20

Commentaires: Kikoo les copinoux ! Allez un ti chapitre pour vous. Pour ça faudra remercier Cristina qui m'a harcelé (ouais je te dénonce lol). Alors je voudrais lui dédier ce chapitre à elle tout d'abord, mais aussi à Grifter, Tic et Tac (elles se reconnaîtront les fumeuses de mokkoris bonbons lol), ma Sainte que je kissouille et qui j'espère va mieux puis pour finir à My melody et à Chrisduo ! Voilàààà ! Et je vous remercie tous et toutes. Euh comme il est bien tard, je citerais les noms de mes reviewers une autre fois ! Et j'oubliais presque Cristina tu l'a voulu tu l'a lol alors me tapouille pô !!! Bonne lecture à tous et toutes

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Ryô avait semble-t-il tout préparé.  

Des linges propres, des compresses, une trousse complète d’instruments médicaux et des gants.  

Alors pourquoi était-il allé chercher Jo ?  

 

« Euh Ryô ?!… »  

 

Celui-ci l’interrompit sur-le-champ.  

Il frictionnait la main de la future mère et ne la quittait pas des yeux.  

 

« C’est elle, elle n’a pas voulu, au dernier moment, elle n’a pas voulu que je l’aide. Pourtant j’aurais pu, j’aurais pu je l’ai déjà fait dans le passé avec mon père.  

…  

Elle n’a pas voulu… Elle n’a pas voulu… » Ne cessait-il de répéter.  

 

« D’accord je vois, pousse-toi un peu Ryô, je vais m’en occuper. »  

 

Jo s’était souvenu qu’à ce moment-là précisément une certaine crainte l’avait envahie, il ne voulait pas qu’elle meure, sans ça, bien des personnes ne s’en remettrait pas.  

 

Avec un certain respect, voir même une certaine pudibonderie, le jeune homme avait enfilé les gants et ’examiné’ le col de la jeune femme.  

 

La dilatation était complète, la tête engagé dans le col, l’enfant ne tarderait plus à apparaître.  

 

 

« Depuis quand Ryô ? »  

 

Ryô réfléchissait que dire ? Cette relation était secrète.  

 

Jo lisant de l’incompréhension dans ses yeux le remit dans la bonne direction.  

 

« Ryô !!!!!! Depuis combien de temps le travail a commencé ?!!!!! Le reste ne m’intéresse pas et ne me regarde pas ! »  

 

Le nettoyeur enfin comprit ce que voulait savoir Jo.  

 

« Ca fait un peu plus de trois heures qu’elle… »  

 

« Ok, ok je vois… » Le coupa Jo.  

 

L’on n’entendit rien.  

Des hurlements silencieux se lisaient dans les yeux de la jeune femme mais l’on ne l’entendait pas hurler.  

 

Des gémissements, des grondements rauques de souffrance et enfin un enfant venait de naître.  

 

Dans ses bras, Jo la tenait dans ses bras, si petite, si belle et si innocente, des cheveux d’un noir intense et un regard si perçant c’était presque perturbant.  

 

 

Sanaé était venue au monde très rapidement dès l’arrivé de Jo ou presque, comme si elle avait attendu celui qui allait devenir dans quelques minutes son parrain.  

 

La petite n’avait pas pleuré, elle avait juste poussé un petit chouinement lors de sa venue au monde mais presque aussitôt elle s’était tue, comme si elle avait senti que c’était l’unique chose à faire.  

 

Jo, l’avait immédiatement nettoyé et examiné et elle n’avait toujours pas bronché.  

 

« Ah je vois que votre fille est décidément spéciale, et surtout qu’elle est bien ta fille Ryô. Elle a une marque de naissance sur la nuque. » Commenta le jeune Jo qui s’évertuait à appliquer les meilleurs soins au nourisson.  

 

 

 

La jeune maman ne prononça pas un mot, elle savait donc pour la marque de naissance que Ryô lui aussi avait.  

 

Elle tendit ses bras, réclamant son enfant, que Jo se fit une joie de lui poser sur la poitrine.  

Elle la regarda quelques instant faisant courrir ses doigts du sommet du crâne de Sanaé jusqu’à ses orteils.  

 

 

A présent la maman déposa un tendre baiser sur le front de sa fille tandis que déjà ses yeux parlaient pour son cœur.  

 

Ryô qui avait soutenu la jeune femme pendant l’accouchement se releva et prit dans ses bras sa progéniture.  

 

Il tremblait, il n’avait pas l’habitude, mais pourtant il se débrouillait bien, il était père qu'elle nouveauté pour lui.  

 

Ce père était heureux et fit courir son regard de sa fille à sa compagne, celle qui avait fait de lui homme.  

 

Malheureusement, il vit dans ses jolis yeux noisettes ce que lui ne voulait plus.  

 

« Ryô… » Articula-t-elle difficilement. Sa voix avait été quelque peu erraillée par les cris de douleurs qu’elle s’était évertuée à étouffer.  

 

Rien ni personne ne devait savoir, alors des cris de femmes venant de l’immeuble de City Hunter, c’était impensable.  

 

Ce seul petit mot qu’elle venait de prononcer et un regard, c’était tout ce qu’il avait fallu pour qu’il comprenne.  

 

Ses yeux se firent violents et son cœur rajeur.  

Non elle n’avait pas le droit de leur faire ça, de lui faire vivre tant d’amour, tant de bonheur pour finalement lui arracher si vite.  

 

La suite était presque inacessible et surtout inconnue de la mémoire de Jo.  

 

Voyant son ami tenir dans ses bras colérique, la petite fille, il prit peur et s’approcha de celui-ci pour prendre le nourisson qui à présent pleurait dans ses bras.  

 

« Ryô, je peux ?! » Demanda-t-il avant de ne serait-ce que toucher la petite.  

 

Son regard ne quitta pas la jeune femme, en fait, il semblait que déjà une lutte tacite se déroulait entre eux, néanmoins il répondit à Jo.  

 

« Oui. » Dit-il comme ravi de pouvoir entamer une bataille contre la mère de sa fille. « Prends donc Sanaé… Prends donc ta filleule dans tes bras… »  

 

Etrangement un lien déjà existait entre eux deux, car une fois dans ses bras, elle cessa de pleurer.  

 

Puis le déclic se fit, Jo était surpris de se faire appeler ‘Parrain’et demanda d’une œillade humide la confirmation de l’emploi de ce terme à la maman.  

 

Celle-ci esquissa un sourire pour toute réponse. Cependant elle l’accentua en posant son index sur ses lèvres.  

 

Il réalisa alors par ce geste que sa filleule ne saurait certainement jamais qui il était, que Ryô ne deviendrait pas le père qu’il souhaitait être pour Sanaé et que la jeune maman elle, ne se remettrait peut-être jamais de ce qu’elle allait exiger de son compagnon.  

 

Toutefois, lui savait et saurait qui elle était, la marque le permettrait.  

 

Il s’éloigna, faisant le tour de l’appartement avec sa filleule dans les bras.  

 

Lui montrant l’endroit où elle était née alors que ses parents hurlaient à tout va de l’autre côté de l’appartement.  

 

Mais Jo savait, il n’était pas dupe et surtout il était très réaliste.  

A cette période, la vie de Ryô n’était guère prévisible.  

Le fil de sa vie menaçait à chaque instant d’être coupé par les Parques*.  

 

Peut-être la passion les avaient-ils aveuglé un moment, mais elle elle avait retrouvé ses esprits, ce qui n’était plus le cas du grand nettoyeur.  

 

Les hurlements cessèrent et furent suivis par de la colère, des meubles à n’en pas douter avaient souffert.  

 

Puis le silence, suivi de larmoiements.  

 

Jo tenait toujours Sanaé dans ses bras tout en la la balançant et en attendant un signe de la part des parents de la petite leurs indiquant qu’ils pouvaient revenir.  

 

Moins de trois heures après son arrivée à l’appartement de City Hunter, Jo sortit en disait au revoir à sa filleule, ne sachant si un jour il la reverrait, laissant là la famille seule avec leur décision et leur conscience.  

 

Deux heures plus tard après avoir profité de leur enfant, de lui avoir donné le sein, de l’avoir bercée principalement de larmes il est vrai, Ryô, le cœur déchiré avait appelé Saeko.  

 

Ryô tout en versant par moment une larme, habilla lui-même son enfant de vêtements chauds d’un blanc immaculé.  

 

Le jeune nourrisson n’avait pas pleuré. Elle était d’un calme inquiétant comme sentant que pleurer ne changerait pas la situation, et qu’il était préférable de profiter une dernière fois de la présence de son père.  

 

La jeune maman n’avait pas non plus laissé les larmes franchir le barrage de ses yeux, ses lèvres crispése, ses yeux à demi-clos par la fatigue, elle n’avait pas décroché un au revoir pour la chair de sa chair.  

 

Cependant, une fois que les deux amours de sa vie eurent franchi la porte d’entrée, elle pleura de toutes ses larmes, de toute sa colère. Et se promit de ne plus jamais pleurer sur cette décision qu’elle allait toute sa vie payer, de ne plus jamais reparler de ce jour-là !  

Et elle savait qu’elle ne le ferait pas. Elle tut ses sentiments, de telle façon que son cœur devint immédiatement plus froid.  

 

Elle cacha ses larmes ainsi que toute sa souffrance à Ryô sans difficultés.  

 

Il ne devait pas voir à quel point cette décision l’avait meurtrie, sinon il lui ferait payer le prix de l’avoir obligé à faire ça.  

Elle perdit ses esprits, la fatigue de l’accouchement, le trop plein d’hormones, et ce choix, tout ça il ne devait pas le voir.  

 

Et il ne le vit pas. Il ne vit pas la jeune maman tendre le bras et attraper un scalpel dans la trousse qui traînait sur la table basse. Il ne la vit pas glisser ses doigts sur l’instrument tranchant et froid comme la mort.  

Il ne vit rien à l’exception de sa propre douleur d’avoir dû laisser sa fille à quelqu’un d’autre. Non il ne vit rien, tous deux étaient à leur douleur commune mais là vivaient séparément  

Lui dans la colère, sa meilleure et plus vieille amie, tandis qu’elle avait choisi la mort qu’elle connaissait mieux que quiconque ne l’aurait supposé.  

 

Quelques jours plus tard, elle n’était absolument plus.  

Il n’y avait plus aucune trace de sa présence dans l‘appartement, ni celle d’un nourrisson, rien…  

Seule la morosité de Ryô et quelques nouveaux meubles avaient fait leur apparition avec le retour de Kaori.  

 

 

 

 

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~  

 

 

 

(*PARQUES : mythologie Romaine les n’enfants ! Désignées aussi sous le nom de Moires dans la mythologie Grecque. Il est dit de ces trois sœurs, divinités et filles de la nuit, qu’elles vivaient dans un palais sur lequel étaient écrit, de manière à ce que rien ne puisse l’effacer, la destinée de chaque mortel. Leurs fonctions étaient de toujours veiller à l’harmonie du monde et au sort des hommes.  

 

De plus, chacune de ces divinités a un rôle bien dévolu, l’une déroule le fil de la vie et le tient, l’autre l’installe sur le fuseau pour le filer, et la dernière coupe le fil de la vie ; fil qui indique donc la durée de vie d’un mortel.  

 

Une dernière précision, ces trois sœurs sont aussi vieilles que la nuit (oui oui la nuit^^), la terre et le ciel.)  

 

 

 

 

 

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de