Chapitre 7 :: Le quotidien de City Hunter

Publiée: 12-02-09 - Mise à jour: 12-02-09

Commentaires: Coucou !! Merci à Usakisa, Thalia, 1grisou, Cloclo, Tennad, Kitty, Zaza, RKever, Kaori62, Stella, Didinebis, Kithawke, Saoria, Bulma, Kelele, Grifter, Paty et Makimura d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Merci à ma béta de choc qui arrive à suivre mon rythme. Un petit coucou à tous les lecteurs !!!! Bonne lecture à tous !

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Kaori se réveilla doucement, toujours blottie dans les bras de Ryo. Une semaine, ça faisait une semaine qu'ils étaient ensemble maintenant. Puis son regard se porta sur les boites qui jonchaient le sol. Leur consommation n'avait pas diminué les jours passant. Elle pensa que leur maigre budget allait fondre de plus en plus vite s'ils continuaient à le dépenser comme cela. Car loin de se lasser, Ryo était de plus en plus attentionné et proche d'elle.  

Alors elle prit une résolution, mais elle ne voulut pas le dire à Ryo. Elle allait lui en faire la surprise. Elle se leva, en faisant attention à ne pas réveiller Ryo. Puis arrivée dans le salon, elle téléphona rapidement avant de raccrocher et de se diriger vers la cuisine où elle prépara le petit déjeuné.  

Son amant la rejoignit bien vite, la grasse matinée n'avait pas vraiment d'intérêt si sa moitié n'était pas avec lui pour en profiter. Il lui vola un baiser, avant de dresser la table, tandis que Kaori finissait de préparer le petit déjeuné.  

Ils mangèrent tranquillement et se rendirent ensuite à la gare pour voir s'ils n'avaient pas de client. Avec la mission de Saeko, ils avaient un peu d'argent, mais il ne fallait pas qu'ils s'endorment sur leurs lauriers et soient aux abois financièrement par la suite.  

Mais malheureusement pour eux, il n'y avait aucun message à la gare. Alors ils se rendirent au Cat's, où ils passèrent la matinée avec leurs amis. Puis après avoir déjeuné, Kaori dit qu'elle avait des courses à faire. Ryo voulut l'accompagner mais la jeune femme lui répondit qu'elle voulait y aller seule. Et après avoir saluer ses amis et donné à son homme le long baiser qu'il avait quémandé, elle quitta le café.  

Sur le chemin qui devait la mener à destination, Kaori sentit qu'on la suivait. Elle eut un petit sourire amusé et se dirigea vers une boutique de prêt-à-porter. Elle fut satisfaite quand elle constata que Ryo l'avait suivi.  

Elle se promena sans but dans les allées et quand elle entendit des femmes crier, elle comprit que son plan avait fonctionné. Alors elle quitta précipitamment le magasin et se dirigea vers l'endroit où elle devait se rendre.  

Quand Ryo ne sentit plus la présence de Kaori, il réalisa qu'il venait de se faire avoir en beauté. Kaori s'était servie de son point faible pour pouvoir prendre la poudre d'escampette. Où donc voulait-elle aller secrètement pour vouloir à ce point qu'il ne la suive pas ?  

Kaori, elle, était arrivée à destination. Elle se présenta et la secrétaire lui répondit :  

- Le Docteur Takame va vous recevoir dans quelques minutes.  

Kaori s'assit, attendant que le docteur vienne la chercher. Elle savait qu'elle avait pris une bonne décision. Mais elle ne se voyait pas demander cela à Doc. Elle imaginait déjà la réaction du vieux pervers.  

Le médecin la reçut très rapidement. Il s'agissait d'un docteur femme à qui elle avait affaire quand elle ne voulait pas demander quelque chose à Doc.  

Kaori lui fit part de sa demande et le médecin commença par lui prendre sa tension. Elle la jugea un peu élevée, et avant de prescrire quoi que ce soit à sa patiente, elle lui dit qu'il fallait lui faire une prise de sang. Elle l'invita ensuite à revenir dans son cabinet, deux jours plus tard, afin d'en connaître les résultats.  

Kaori quitta le cabinet et se dirigea vers le supermarché où elle fit quelques courses, puis elle rentra à son appartement où elle y trouva Mick et Ryo installés devant la télévision.  

Mick se précipita sur elle, et Kaori n'eut d'autre solution que de jeter les paquets qu'elle portait pour assommer le pervers qui fonçait sur elle. Mais une balle qui frôla Mick au niveau de son crâne, l'interrompit dans son élan. L'américain reprit bien vite ses esprits et se dirigea visiblement en colère sur le nettoyeur.  

- Mais tu es malade, tu as faillit me tuer !  

Le plus sérieusement du monde, Ryo lui répondit :  

- Si tu essaies encore une fois de poser tes sales pattes de pervers sur ma femme, c'est ce qui arrivera !  

Mick râla puis se tournant en direction de Kaori, poussa un soupir résigné, et enfin reprit sa place sur le canapé afin de finir de regarder la suite de son programme.  

Mais Ryo n'était pas entièrement satisfait et il émit un raclement de gorge. Mick visiblement encore un peu en colère contre le nettoyeur, vociféra :  

- Quoi encore ?  

- Tu ne pourrais pas finir de regarder ce programme chez toi ?  

- Ah j'y suis ! Je dérange monsieur ! Ben je ne vois pas en quoi, tu as ton lit pour faire des galipettes ! Montez et ne faites pas attention à moi ! Je vous promets que je ne viendrais pas regarder !  

Cette fois-ci, rien n'arrêta la massue de Kaori qui encastra Mick dans le sol, et faisant rendre l'âme au canapé. L'air de rien, il se défit de l'arme, et se releva époustant son pantalon. Puis avec un air de chien battu, il s'exclama :  

- Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter une massue ? C'est la vérité ! Vous deux vous ne faites pas que vous regardez dans le blanc des yeux ! Miki a quand même trouvé un préservatif dans la chambre de Kaori !  

Les deux nettoyeurs gênés ne savait pas quoi faire, ni quoi dire. Mais Mick avait finalement compris qu'il était de trop et qu'il valait mieux qu'il retourne à son appartement.  

Alors il prit congé de ses amis et il quitta rapidement le domicile de City Hunter.  

Ryo, heureux de se retrouver avec sa belle, se précipita sur elle et l'enlaça. Mais la jeune femme ne l'entendait pas comme cela. Alors elle se défit de ses bras et se dirigea vers ses sacs qu'elle attrapa. Ryo se précipita pour les prendre et les porter, mais elle le repoussa et continua sa marche en direction de la cuisine, tout en déclarant à son partenaire :  

- Retourne regarder ton émission, je n'ai pas besoin de toi !  

En réalité, Kaori était soucieuse. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi le médecin lui avait fait faire une prise de sang. Dire qu'elle devait attendre deux jours pour en avoir les résultats. Elle espérait qu'il n'en résulterait rien de grave. Elle ne voulait pas inquiéter Ryo inutilement, alors elle décida de ne rien lui dire. Elle était tellement prise dans ses pensées qu'elle n'entendit pas son partenaire entrer dans la cuisine. Et elle sursauta quand il l'enlaça, se collant à elle. Il lui dit de façon enjouée :  

- Eh bien Kaori, qu'est-ce que tu as ? Tu m'as l'air très soucieuse !  

Kaori ne chercha pas à se défaire de l'étreinte de Ryo, au contraire, elle posa sa tête contre son torse. Elle adorait quand son homme la serrait comme cela dans ses bras. Puis elle lui répondit :  

- Je n'ai rien Ryo ! Je suis juste un peu fatiguée avec les courses que j'ai faites !  

- Ma pauvre chérie, tu sais ce qu'il te faut ? Un petit massage !  

- Un massage ?  

- Oui ! Rien de tel pour te détendre !  

Et comme pour prouver ses dires, il défit une de ses mains de la taille de Kaori, pour se mettre à masser sa nuque. La jeune femme se mit à gémir de contentement et décolla sa tête du torse de Ryo, afin de lui permettre un meilleur accès à son cou. Les doigts experts qui courraient sur sa nuque lui faisait un bien fou ! Soudain Ryo s'arrêta, ce qui fit pousser un grognement mécontent de la part de Kaori. Le nettoyeur fut ravi de voir que sa femme avait apprécié le léger massage qu'il venait de lui prodiguer et ne douta pas un seul instant qu'elle refuse qu'il continue de la masser. Alors desserrant son étreinte, il attrapa la main de la jeune femme tout en lui sussurant à l'oreille :  

- Et si nous poursuivions ce petit massage dans notre chambre ?  

Kaori savait très bien comment ce massage allait finir, mais elle avait terriblement envie que Ryo dénoue ses muscles et l'aide à se détendre, alors docilement, elle le suivit jusqu'à leur antre.  

Ryo l'invita à s'allonger sur le ventre. Puis de positionnant à califourchon au dessus d'elle, il commença à lui masser la nuque, puis ses mains descendirent sur les épaules de la jeune femme. Mais le tee-shirt qu'elle portait l'entravait dans son travail, alors il lui demanda de l'ôter. Elle se retourna et s'assit sur le lit, pour enlever le morceau de tissu. Ryo eut alors la vision de deux globes emprisonnés dans un carcan de dentelle, qu'il apprécia au plus au point, se retenant pour ne pas lui ôter sur le champ et le remplacer par ses mains. Pour ne pas céder à la tentation, il se saisit des lèvres qui se trouvaient près des siennes, faisant glisser sa langue pour quémander l'accès à sa bouche.  

Kaori, bien qu'elle appréciait ce baiser, y mit terme rapidement, car elle souhaitait qu'il continue de la masser; après tout c'était pour cela qu'ils étaient montés dans la chambre.  

Puis elle repoussa Ryo qui fut surpris de son geste, et elle se retourna et s'allongea, pour laisser les mains expertes de son amant continuer leur travail. Ryo comprit immédiatement ce qu'elle voulait, alors il recommença son massage sous les soupirs satisfaits de la jeune femme.  

Il reprit sa douce torture, à l'endroit où il l'avait arrêté. Il fit glisser ses mains sur ses épaules qui étaient nouées. Alors il passa et repassa ses mains, la sentant se détendre sous ses doigts.  

Puis il fit descendre ses mains, le long de son dos, insistant sur le creux de ses reins. Il fut satisfait de constater que sa belle semblait apprécier ses attentions, au vu des soupirs qu'elle poussait.  

Il n'était pas de bois et il sentait une partie de son anatomie se réveiller. Alors il remonta ses mains jusqu'au soutien gorge qu'il dégrafa rapidement. Et avant qu'elle n'ait pu réagir, il la retourna et envoya balader le morceau de tissu à travers la pièce.  

Kaori se fit taquine et ne put s'empêcher de le narguer.  

- Et bien Monsieur Saeba, vous avez déjà terminé votre travail ?  

Ryo d'un ton espiègle lui répondit :  

- Mais qui t'as dit que j'avais fini ?  

Et pour confirmer ses dires il posa ses mains sur les deux rondeurs qui l'attirait, et se mit à les masser consciencieusement, sous les gémissements de sa partenaire. Puis il glissa ses mains le long de la taille de sa douce, et les posa sur le ventre plat de Kaori, avant de s'employer à défaire les boutons de son jean.  

Les prévisions de Kaori avaient été juste. Elle avait su dès le départ que le massage allait se terminer comme cela, mais ça ne la dérangeait nullement, au contraire.  

Ryo finit de déshabiller sa compagne, puis il envoya balader ses vêtements pour enfin se retrouver dans la même tenue qu'elle.  

Puis de caresses en caresses, baisers en baisers, gémissements en gémissements, ils s'unirent une nouvelle fois.  

Finalement les deux jours passèrent rapidement, et Kaori devait se rendre le matin même chez le docteur Takame. Quand elle se réveilla, elle était comme chaque matin blottie dans les bras de Ryo. Doucement elle se mit à caresser la joue de son aimé. Quand soudain, elle se leva précipitamment et se dirigea vers les toilettes où elle se mit à vomir.  

Elle sursauta quand une main se posa sur son épaule.  

- Ça va ma chérie ? Tu veux que je téléphone à Doc ?  

- Non, ça ira Ryo ! J'ai dû manger un truc qui n'a pas passé !  

Rassuré, l'homme posa sur les épaules le peignoir de la jeune femme, car elle avait quitté si précipitamment la chambre, qu'elle n'avait pas pensé à se vêtir, puis il déposa un tendre baiser sur son front.  

Kaori passa par la salle de bain, avant de rejoindre Ryo dans la cuisine. Encore un peu barbouillée, elle n'arriva qu'à avaler un café. Puis devant se rendre à son rendez vous, elle s'empressa de dire à Ryo qu'elle allait voir à la gare, s'il y avait un message.  

Bien qu'il fut retissant au départ, finalement Ryo la laissa partir. Mais Kaori savait qu'il avait cédé trop facilement. Et son présentiment fut confirmé quand elle sentit rapidement qu'il la suivait. Mais elle réussit rapidement à le semer, et se dirigea vers le cabinet.  

Quand elle arriva à destination, la doctoresse la reçut immédiatement. Elle avait entre ses mains les résultats de la prise de sang. A peine Kaori fut assise que le docteur Takame, la regardant dans les yeux, lui déclara sérieusement :  

- Mademoiselle Makimura, je vais être directe avec vous, je ne peux rien pour vous !  

Kaori fut estomaquée. Qu'avait-elle ? Était-elle gravement malade ? Pourquoi le médecin ne pouvait rien pour elle ? Voyant que sa patiente ne répondait pas la doctoresse ajouta :  

- Dans neuf mois, je pourrais répondre à votre demande, mais avant je crains que ça ne soit inutile.  

Kaori était encore plus sonnée. De quoi le médecin voulait-elle parler ?  

Comprenant que sa patiente, ne voyait pas de quoi elle voulait parler, alors elle lui dit clairement :  

- Mademoiselle Makimura, ça ne servira à rien que je vous prescrive la pilule. Vous êtes enceinte !  

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