Chapitre 27 :: Un heureux évènement

Publiée: 19-05-09 - Mise à jour: 19-05-09

Commentaires: Coucou !! Merci à Paty, Kaori62, Cat, Thalia, Tennad, Didinebis, 1grisou, Saoria, Anne, Grifter et Fankaori d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Un très bon anniversaire à Cat (un peu en avance car c'est demain). Je dédicace ce chapitre à ma béta Paty, car je sais qu'elle a beaucoup aimé ce chapitre. Et oui le grand moment arrive enfin ! La descendance Saeba vient enfin de faire son arrivée, alors félicitations aux heureux parents et bonne lecture à tous. P.S. : A très bientôt pour le dernier chapitre de cette fic !

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A ce moment Ryo perdit son calme légendaire, ne sachant plus quoi faire, il paniqua dans la voiture.  

- Je vais chercher Doc ! Il doit savoir quoi faire !!!!  

- Calme-toi mon chéri ! Tu vas mettre d'abord les clefs en place et tu vas démarrer la voiture, puis tu vas me conduire à l'hôpital où nous allons avoir notre enfant.  

Ryo n'avait pas vraiment conscience de ce qu'il faisait, mais il obéit à sa femme. Et tout deux se dirigèrent vers l'hôpital.  

En route, Ryo s'exclama :  

- Mince, il faut qu'on passe à l'appartement pour prendre la valise avec tes affaires.  

- Elle est dans le coffre !, répondit amusée sa moitié.  

Ils poursuivirent alors leur chemin, les espaces entre les contractions diminuaient à chaque fois, quand soudain, Kaori blêmit. Ryo comprit tout de suite que quelque chose n'allait pas.  

Dans un souffle et d'une voix légèrement paniquée, la nettoyeuse s'écria :  

- J'ai perdu les eaux !  

Alors son mari, malgré le fait qu'il soit paniqué, tenta de la rassurer :  

- Tiens bon ma chérie, on est presque arrivé !  

Effectivement peu de temps après que la poche des eaux se soit rompue, ils arrivèrent à l'hôpital. Dans un grand crissement de freins, Ryo stoppa la voiture et en sortit précipitamment. Laissant sa femme dans le véhicule, tout courant il se précipita vers l'entrée des urgences où il se mit à hurler :  

- Ma femme est en train d'accoucher ! Vite !  

Aussitôt des médecins se précipitèrent avec un brancard jusqu'à la voiture, et ils installèrent la jeune femme dessus. Pendant ce temps, Ryo gara la voiture correctement et récupéra le sac dans le coffre.  

Pendant qu'un obstétricien examinait Kaori, Ryo se rendit dans une pièce pour revêtir la tenue réglementaire pour pouvoir rejoindre sa femme.  

Papa, il allait être papa ! Ce n'était plus qu'une questions d'heures maintenant. Un petit être allait les rejoindre. Dire qu'il y a seulement un peu plus de neuf mois, Kaori et lui n'étaient même pas ensemble. Leur vie avait beaucoup changé en très peu de temps, comme s'ils voulaient rattraper ces années perdues où ils avaient joué au jeu du chat et de la souris. Il ne regrettait rien de ces derniers mois, au contraire ces mois avaient été les plus heureux de toute sa vie.  

Mais il n'avait pas le temps de rester dans ses pensées, sa femme l'attendait et était sur le point de mettre au monde leur premier enfant. Leur premier et certainement pas le dernier car ce qu'il avait dit la veille à Kaori n'était pas des paroles en l'air. Il avait longuement réfléchi et il savait que leur enfant serait le premier d'une grande tribu ! Alors il se dépêcha de finir de se préparer.  

Une fois prêt, une infirmière le conduisit auprès de sa femme. Il comprit tout de suite que le travail était bien avancé, ce que le médecin lui confirma en lui disant qu'il n'était plus question que de quelques heures voir moins.  

Le docteur s'absenta quelques instants, et Ryo qui s'était approché de Kaori, attrapa sa main tendrement et d'un air faussement colérique, il s'exclama :  

- Dis-moi quand nous étions dans la voiture, ça faisait depuis combien de temps que tu avais des contractions ?  

Timidement la jeune femme lui répondit :  

- Et bien, je savais que la naissance était proche, car depuis ce matin j'avais comme des crampes.  

- Et tu m'as rien dit ?  

- Vu comment tu as paniqué tout à l'heure, je me dis que j'ai bien fait ! Et puis je ne voulais pas gâcher le mariage de Reika et d'Hyuga !  

- Kaori, je....  

Mais il arrêta net de parler quand la jeune femme fut pris d'une contraction, et broya littéralement la main du nettoyeur. Une fois cette dernière passée, Ryo se rappela au bon souvenir de son épouse :  

- Dis-moi Sugar, tu n'as pas oublié ce que tu as promis si c'était un garçon ?  

- Non rassures-toi Ryo ! Et toi tu n'as pas oublié ce que tu as promis si c'était une fille ?  

Le nettoyeur se fit hésitant, le fait d'avoir une fille ne lui plaisait pas vraiment. Pas pour le fait d'avoir une Mini Miss massue, mais par ce qu'il avait promis à sa douce s'ils avaient une petite fille. Mais sachant qu'il n'avait pas le choix il répondit à sa belle :  

- Non je n'ai pas oublié ma chérie !!  

Puis les contractions se firent de plus en plus rapprochées. Ryo, en mari attentionné, épongea le front couvert de sueur de sa femme. Elle lui broyait la main, mais sa douleur était infime en comparaison de la souffrance que devait ressentir Kaori.  

Le docteur lui ordonna alors de pousser. Elle se crispa tout en gémissant de douleur. Elle reprit son souffle puis poussa encore une fois... Au bout de quelques minutes où Ryô ne sentait plus sa main, des pleurs retentirent dans la salle.  

- Vous avez un magnifique garçon !, s'exclama la sage femme.  

A cet instant, Ryo ne pensa un seul instant à son pari ! Non ! Il regarda cette petite chose minuscule qui était son enfant ! Son fils !!  

Puis il détacha son regard de son rejeton pour le planter dans celui de son ange. Il n'avait toujours pas lâché sa main, et de l'autre, il essuya les larmes qui coulaient en abondance sur les joues de la jeune femme.  

Ensuite il se pencha sur elle et murmura avant de s'emparer de ses lèvres pour un doux et rapide baiser :  

- Merci.  

Un simple mot mais beaucoup plus explicite que de longs discours. Il avait de multiples raisons pour lui dire merci. Merci, pour être entré dans sa vie et pour l'avoir totalement bouleversée. Merci, pour avoir fait de lui un autre homme. Merci, pour être resté auprès de lui malgré tous ses défauts. Merci pour lui avoir donné un enfant. Il avait certainement encore des dizaines d'autres raisons de lui dire merci, mais celles-ci étaient les principales et les plus importantes à ses yeux.  

- Monsieur ! Vous voulez couper le cordon ?, demanda le médecin, en lui tendant une paire de ciseaux.  

Le nettoyeur s'en empara et coupa le lien qui unissait encore la mère et l'enfant. Soudain il sentit quelque chose de chaud couler sur sa joue et c'est alors qu'il réalisa qu'il pleurait. Ce n'était qu'une simple et unique larme mais il ne chercha pas à l'essuyer. Une larme de joie, du bonheur à venir et d'émotion, car lui qui n'avait fait que prendre des vies...., lui, venait de donner la vie !  

La sage femme posa l'enfant sur Kaori. Ryo resta légèrement en retrait, regardant, admirant son fils. Un petite touffe de cheveux noirs recouvrait son crâne. Il avait du creux le petit ! Autant que sa mère quand elle se mettait en colère ! Doucement, sans s'en rendre compte, il s'approcha d'eux et se pencha sur le petit bout de chou.  

Pour ne pas montrer à quel point il était ému, il lança en blaguant :  

- Merci fiston ! Grâce à toi j'ai gagné mon pari !  

Mais ils ne pouvaient pas rester indéfiniment dans cette pièce. Alors pendant que les infirmières s'occupèrent de son ange et de leur fils, Ryo se dirigea vers un téléphone pour prévenir ses amis de la naissance du petit Saeba Junior.  

En premier, il appela Mick. C'est d'une voix à moitié endormie que l'américain lui répondit, mais Ryo n'en avait cure d'avoir réveillé son ami, la seule chose au monde qui lui importait, c'était de dire à ses amis que son fils était né !  

Après avoir appris la bonne nouvelle à son ami, il téléphona au Cat's, à Saeko et au Doc. Chez ce dernier il tomba sur le répondeur et laissa un message avant de raccrocher. Ne voulant pas s'arrêter en si bon chemin, il dérangea même les jeunes mariés en pleine nuit de noces, pour les prévenir de l'arrivée du nourrisson.  

Une fois tous ses amis prévenus, il téléphona à Sayuri. La journaliste était fortement émue au bout du fil. Elle demanda à Ryo si elle pouvait leur rendre visite, et le nettoyeur accepta avec joie, car il savait que cette nouvelle ferait plaisir à Kaori. Alors Sayuri lui répondit qu'elle viendrait aussi rapidement que possible. Qu'elle allait faire le maximum pour se défaire de ses obligations pour pouvoir venir au Japon.  

Une fois sa mission accomplie, Ryo alla rejoindre sa femme dans sa chambre. Leur fils dormait paisiblement dans son berceau, tandis que sa mère le regardait avec amour. Ryo s'approcha du nouveau né.  

Son fils ! Il n'arrêtait pas de dire ces mots comme s'il n'arrivait pas encore à réaliser que c'était vrai. Il était papa maintenant ! Et il avait un fils !  

- Il te plait ?, demanda Kaori ravie de le voir en admiration devant le berceau.  

- Il est magnifique ! Tu as fait du beau travail mon ange !  

- Nous avons fait du beau travail Ryo !  

Délaissant du regard son fils, il se tourna vers sa femme, et la regarda d'une lueur où se mêlait amour et désir. Il s'approcha d'elle et s'assit sur le bord du lit.  

- Et ce fut très agréable pour moi ! Je suis prêt à recommencer quand tu veux ! Il faut qu'on fasse une petite soeur à Saeba Junior !  

- Il faudra que tu patientes un peu ! Et puis pourquoi tu appelles notre fils Saeba Junior ? Il a un prénom !  

- Je sais ! Mais j'aime bien l'appeler comme cela !  

Kaori épuisée, ne put réprimer un bâillement. Ryo déposa un tendre baiser sur son front, et doucement murmura :  

- Repose-toi Sugar ! Tu es crevée !  

- Tu rentres chez nous ?, répondit sa compagne à moitié endormie.  

- Non ! Je veille sur vous !  

Il se leva du lit et alla s'asseoir sur le fauteuil. Il savait qu'il n'allait pas passer une très bonne nuit installé de cette manière, mais il avait connu pire et puis il ne voulait pas quitter ses deux trésors, il voulait rester avec eux. Épuisé par la journée qu'il venait de vivre, Ryo s'endormit.  

Le lendemain Ryo se réveilla le premier, mais la nuit n'avait pas été de tout repos, le bébé s'était réveillé à plusieurs reprises pour réclamer la tétée. Kaori avait décidé de l'allaiter, et il aimait beaucoup la regarder quand elle nourrissait leur fils.  

Laissant sa femme se reposer, il se pencha sur le berceau et vit que son fils lui était bien réveillé, il caressa avec amour et beaucoup de délicatesse la joue de sa progéniture.  

- Tu peux le prendre dans tes bras Ryo !, lui dit d'une voix douce Kaori, qui venait à son tour de se réveiller.  

C'est alors qu'il réalisa qu'il n'avait pas encore pris son fils dans ses bras. Il paraissait si fragile qu'il avait peur de lui faire mal. Et il ne savait pas comment s'y prendre avec un bébé, et s'il le laissait tomber, Kaori lui en voudrait à mort !  

Voyant à quel point le cœur de Ryo était partagé entre prendre son enfant dans ses bras et la peur de le laisser tomber, Kaori mit fin à sa torture mentale en lui disant :  

- Installe-toi sur le lit ! Je vais te le donner !  

Pendant que Ryo contournait le lit pour s'asseoir à côté de sa belle, Kaori elle, se décala afin que Ryo puisse s'installer. Une fois le nettoyeur assis à côté d'elle, Kaori se pencha sur le berceau et prit leur enfant, et le déposa dans les bras de son mari.  

Quelle ne fut pas la surprise de Ryo quand à peine dans ses bras, son fils s'endormit. Le nettoyeur ne voulut pas le remettre dans son lit, il voulait le garder tout contre lui encore un peu. Alors Kaori et lui restèrent tous les deux silencieux, regardant avec tendresse le fruit de leur amour.  

Les minutes passèrent et Ryo n'avait toujours pas bougé de place. Il regardait amoureusement le petit être qui dormait tranquillement dans ses bras. Son enfant ! Il n'aurait jamais imaginé qu'un jour un tel moment se produirait. Lui l'ange de la mort était devenu papa. Son fils, c'est son fils qui dormait tout contre lui, paisiblement, sans aucune crainte. Cette petite chose minuscule qui était une part de lui, et une part de sa moitié. Soudain l'enfant ouvrit ses yeux et son regard rencontra celui ému de son père.  

Ce moment paisible ne dura pas car le petit qui avait déjà de la voix, se mit à pleurer. Le nettoyeur plaça son bout de chou dans les bras de sa maman car il avait compris pourquoi il pleurait.  

Kaori ouvrit sa chemise de nuit, dégrafa son soutien gorge et plaça l'enfant contre son sein. Le petit Saeba junior se mit à téter goulûment sous le regard attendri de son père.  

Un léger tapement se fit entendre à la porte et après que Kaori ait crié « entrez », Miki et Falcon firent leur apparition.  

Laissant Saeba junior finir tranquillement son repas, Miki et Falcon s'installèrent dans un coin de la pièce. Ils tournèrent pudiquement la tête quand une fois le nourrisson repu, Kaori se réajusta.  

Le reste de la bande fit rapidement son apparition. Hyuga et Reika avait décalé le début de leur voyage de noces afin de faire connaissance avec la progéniture de leurs amis.  

Tous s'extasièrent devant l'enfant, tout en cherchant à savoir à qui il ressemblait le plus.  

Quand soudain, Miki posa la question que bizarrement personne n'avait encore posé :  

- Et comment l'avez-vous appelé ??  

- Daiki !, répondirent en coeur les deux nettoyeurs.  

Ils avaient choisi le prénom de Daiki car leur enfant était un grand espoir pour eux, il était l'espoir d'une vie nouvelle et heureuse.  

Ryo soudain se leva du lit et dit qu'il allait prendre un café. Il fut à peine dans le couloir, que des hurlements de femmes se firent entendre.  

Tous se tournèrent vers Kaori qui étrangement ne se mit pas en colère. Elle était même amusée. Ne voulant pas laisser ses amis dans l'ignorance, elle leur expliqua les raisons de sa bonne humeur :  

- Ryo avait parié que nous aurions un fils et comme il a gagné, il a le droit de jouer les jolis cœurs pendant une semaine sans que je ne dise rien !  

- Cela ne nous dit pas pourquoi ça t'amuse ?, demanda Miki.  

- Je lui ai promis que je ne dirais rien pendant une semaine mais je n'ai jamais promis que je ne lui ferais pas regretter son comportement après !  

Ils comprirent tous alors les raisons de la bonne humeur de Kaori.  

Mais tous, Kaori y compris, furent étonnés de voir réapparaître Ryo seulement quelques minutes plus tard.  

Le nettoyeur avait réalisé une chose : c'est qu'en mettant la zizanie dans les couloirs de l'hôpital, on allait certainement lui en interdire l'accès, et il ne voulait pas ne plus pouvoir voir son ange et leur trésor durant quelques jours ! Et puis il aurait d'autres occasions durant la semaine pour pouvoir s'amuser avec les Miss Mokkori sans que Kaori ne dise rien vu qu'il avait gagné le pari !  

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