Chapitre 28 :: Epilogue

Publiée: 26-05-09 - Mise à jour: 26-05-09

Commentaires: Coucou !! Merci à Paty, Kaori62, Cat, Thalia, Tennad, Didinebis, 1grisou, Saoria, Usakisa, Nanou et Fankaori d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Voilà encore une fic qui s'achève ! Je remercie toutes celles qui m'ont laissé une ou plusieurs reviews. Je vous dit à très bientôt (je l'espère), pour une nouvelle fic. Bonne lecture à tous.

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28

C'était le grand jour, Kaori sortait de l'hôpital aujourd'hui. Ryo n'avait pas vraiment profité de ses quelques jours de permission, plutôt que de courir après les Miss Mokkori , il avait préféré rester auprès de sa femme et de leur fils.  

Il avait chargé les bagages dans la voiture familiale, et maintenant il ne lui restait plus qu'à aller chercher dans la chambre, Daiki et Kaori. Il récupéra tout le petit monde, et après avoir installé Daiki comme il faut, il s'installa derrière le volant.  

Il s'apprêtait à prendre la direction de leur appartement, quand Kaori lui demanda s'ils ne pouvaient pas passer quelque part avant de rentrer chez eux. Quand elle lui dit la direction qu'il fallait prendre, il comprit tout de suite où elle voulait aller.  

Arrivé à destination, il gara son véhicule et il prit délicatement le petit dans ses bras, et ils se dirigèrent en silence en direction de la tombe d'Hideyuki.  

Quand ils arrivèrent devant la sépulture, Ryo donna l'enfant à Kaori et resta en retrait, car il savait que Kaori voulait être un moment seule.  

Il regardait sa femme et son fils quand soudain son regard fut attiré par un bouquet de fleurs, des roses rouges, et le nettoyeur n'avait aucun doute quand à la provenance de ces fleurs : Saeko ! Encore une fois elle était venue se recueillir sur la tombe d'Hideyuki ! Ça faisait 8 ans aujourd'hui qu'il était mort, et l'inspectrice ne l'avait pas encore oublié, ni remplacé dans son cœur.  

Kaori, elle, parlait à son frère.  

- Salut frangin! Cette année pour changer je ne t'ai pas apporté des fleurs, mais je voulais te présenter mon fils : Daiki. Tu ne trouves pas qu'il ressemble à Ryo ? J'espère juste qu'il n'aura pas les même penchants pervers que son père car je me vois mal lui lancer une massue sur la tête ! Enfin !.... Tu sais que Ryo a beaucoup changé ! Merci de m'avoir confié à lui ! Je ne sais pas ce que je serais devenue sans lui ! Mais je ne crois pas qu'en me confiant à lui tu avais imaginé que lui et moi soyons un couple ! Tu ne sais pas mais Saeko a donné à Ryo une véritable identité, et il a pu mettre son nom sur l'acte de naissance de Daiki ! Il m'a même demandé une nouvelle fois en mariage, mais je ne suis pas pressée d'organiser la cérémonie car pour moi je suis déjà mariée avec lui !  

Elle se tourna alors vers Ryo qui comprit qu'il pouvait la rejoindre. Il s'approcha d'elle et glissa sa main sur sa taille.  

- On rentre ? Il fait un peu froid.... faudrait pas que Junior prenne froid !, dit doucement Ryo.  

- Oui ! Rentrons.  

C'est enlacés qu'ils quittèrent le cimetière.  

Arrivés à l'appartement, ils eurent la surprise de voir Sayuri sur le pas de porte, une valise à ses pieds.  

Kaori se jeta à son cou. Puis Sayuri se dirigea vers Ryo qui portait Daiki.  

- Mais regardez-moi cette merveille !, s'exclama t-elle.  

- Je ne savais pas que je te plaisais autant chère belle sœur, mais je ne pense pas que Kaori en soit enchantée.  

- Idiot ! Je parlais de mon magnifique neveu ! Quel bambin adorable !  

- Oui, tout le portrait de son père !  

- T'as fini de te lancer des lauriers !, s'exclama Kaori à l'encontre de son cher et tendre.  

- Ben quoi ma chérie ? Ce n'est pas pour ma beauté naturelle et mon regard de braise que tu as craqué pour moi ?, demanda-t-il une lueur séductrice au fond des yeux.  

Kaori se sentit fondre. Elle était toujours aussi amoureuse de lui. Mais honnêtement, elle ne savait pas vraiment ce qu'il l'avait le plus séduite chez lui. A vrai dire son côté pervers aussi faisait son charme.  

Ryo et Kaori se faisaient face, les yeux dans les yeux, ils étaient seuls au monde ! Soudain Ryo se tourna en direction de Sayuri.  

- Tu veux le prendre ?, lui demanda-t-il en lui montrant Daiki.  

Sayuri n'était pas vraiment rassurée et si elle laissait tomber le bébé, jamais sa sœur et Ryo ne lui pardonneraient ! Comprenant ses réticences, Kaori s'écria :  

- Rentrons à l'appartement !  

Ils passèrent tous le seuil de la porte, et à peine dans le salon, Ryo dit à la journaliste :  

- Installe-toi dans le canapé !  

Une fois Sayuri assise, Ryo lui tendit Daiki. Au début, la sœur de Kaori n'était pas très rassurée, mais rapidement elle prit confiance et regardait avec tendresse son neveu.  

Ryo profita que leur enfant soit dans les bras de sa tante pour enlacer sa femme. Tout en lui mordillant l'oreille, il lui murmura à l'oreille :  

- Dis-moi Sugar ! Tout à l'heure tu n'as pas répondu à ma question ! C'est mon physique qui a fait que tu sois tombée amoureuse de moi ?  

A l'instant où Kaori allait répondre, on frappa à la porte. Un peu frustré de ne pas avoir eu la réponse à sa question, Ryo alla ouvrir au gêneur. Quand il ouvrit la porte, il constata qu'ils étaient deux, il s'agissait de Mick et de Kazue.  

Mick fonça directement sur Sayuri et se retrouva proche d'elle avant que personne n'ait pu faire un seul geste.  

Tenant son neveu dans les bras, la journaliste ne pouvait pas se munir d'une massue. Impuissante, elle imaginait déjà ce qu'il allait pouvoir lui faire, et elle attendait que quelqu'un vienne à son secours.  

L'américain se pencha sur elle et s'écria :  

- Coucou mon neveu adoré, tu me reconnais ? C'est moi tonton Mick !  

Le rejeton si calme l'instant d'avant se mit à pleurer. Ryo, énervé, s'approcha de son ami :  

- Pousse toi de lui ! Tu lui fais peur !  

Il empoigna son ami par le col de sa veste et le força à reculer. Puis il saisit son enfant et se mit à le bercer.  

- Chut, calme toi ! Papa est là ! Il ne laissera pas le méchant Mick te faire du mal !  

Mais les pleurs de Daiki ne se calmaient pas, alors Kaori s'approcha de Ryo et lui dit gentiment :  

- Laisse-moi faire mon chéri ! Je m'en occupe !  

Vexé de savoir qu'on ne le croyait pas à la hauteur, il s'exclama :  

- Je suis tout à fait capable de le calmer !  

Comprenant qu'il n'avait pas réalisé la raison des pleurs de leur fils, Kaori lui répondit :  

- Bien ! Si tu n'as pas compris, c'est l'heure de la tétée ! Je te laisse te débrouiller !  

Ryo, un peu penaud de s'être fait avoir, tendit Daiki à sa mère. La jeune femme se dirigea vers la chambre de leur enfant pour lui donner le sein.  

Pendant ce temps Ryo en bon hôte, proposa des boissons à ses invités. Il alla les chercher à la cuisine et quand il revint, il vit son pote de beuverie encastré sous une massue dans le sol.  

- Il a voulu aller voir Kaori !, donna comme explication Sayuri.  

Une fois ses invités servis, il voulut s'asseoir avec eux, mais on frappa à la porte.  

- Décidément !, grommela le nettoyeur. Y'a pas moyen d'être tranquille aujourd'hui !  

Derrière la porte se trouvaient Miki, Falcon et Saeko.  

- Hyuga et Reika ne sont pas avec vous ?, demanda Ryo d'un ton bougon .  

- Tu sais bien qu'ils sont en voyage de noces !, répondit Saeko d'un ton amusé !  

- Mouais ! Enfin on était pas à deux personnes de plus !  

Quand Kaori, laissant Daiki dormir dans sa chambre, fit son retour dans le salon, elle le trouva plutôt pas mal garni. Ryo, lui, se demandait s'il n'allait pas finir comme portier car quelques minutes après les derniers arrivés, une nouvelle personne avait frappé à la porte : c'était Eriko.  

Contrairement à Ryo, Kaori était amusée de voir que presque tous leurs amis étaient présents dans la pièce. Mais elle remarqua qu'il manquait quelqu'un alors, elle s'exclama :  

- Tiens ! Doc n'est pas là ?  

- Je crois savoir pourquoi !, affirma Mick. Dis-leur Kazue !  

- Et bien ce matin quand j'ai téléphoné à Doc, c'est une femme qui m'a répondu !  

- Une femme ???, s'exclamèrent presque tous en cœur les membres de l'assemblé.  

- Oui, et quand j'ai demandé à parler à Doc, j'ai entendu sa voix au loin qui disait « Qui c'est Natsumi chérie !? »  

- Notre Doc casé ? J'en reviens pas !, dit Ryo estomaqué.  

- Vous croyez que l'on va assister à un nouveau mariage ?, demanda Kaori.  

- Il y a de grandes chances !, répondit Mick.  

- Un mariage, une naissance, ... c'est tout ?, demanda Saeko.  

- Et bien.... si vous voulez tout savoir.... dit Mick d'un ton hésitant. Je.... enfin..... il va bientôt avoir une nouvelle naissance ! Kazue est enceinte !  

- Mais c'est merveilleux tout ça !!!! ,s'écria Kaori.  

Tous félicitèrent les futurs parents. Puis Ryo se tourna vers Falcon et lui dit d'une voix mielleuse :  

- Et toi tête de poulpe ? Pas d'Umi-chou Junior en route ??  

- Humpf !, se contenta de répondre Falcon.  

Ryo ne put s'empêcher de taquiner son ami :  

- Alors ma luciole des mers adorée ! Tu ne sais pas faire un enfant ? Tu veux le mode d'emploi ? Attends c'est facile, je vais t'expliquer.  

Et Ryo brandit devant Falcon, un croquis explicatif de la façon dont on faisait un enfant. Mais il avait oublié une chose : la cécité de son ami. Réalisant son erreur, il lâcha le croquis qui atterrit aux pieds de Kaori. Puis il s'approcha de Miki, son visage de pervers en place.  

- Viens avec moi ma douce Miki ! Je vais te montrer comment on fait les enfants ! Et après tu pourras essayer avec tête de poulpe !  

Soudain, Ryo sentit une aura de colère dans la pièce !  

- Ryooooooo !!!!!!!!!!!, hurla Kaori une massue dans les mains  

Le nettoyeur se sentit rapetisser au fur et à mesure de la fureur de sa belle, doucement il tenta de la raisonner.  

- Mais ma douce ! Tu as promis pas de massues pendant une semaine ! J'ai gagné mon pari !  

- J'ai promis que je te laisserai draguer sans te poursuivre de ma massue ! Mais ça ! cria t-elle en désignant le dessin des yeux. ÇA !  

- Quoi ça ma chérie ? C'est bien comme ça qu'on l'a fait Daiki ! Il ne vient pas d'un chou ! J'ai planté ma petite graine en toi et comme Falcon n'y arrive pas et bien je voulait lui montrer comment faire ! C'est juste un petit conseil de jardinage !  

- Un conseil de jardinage ! Je vais t'en montrer un conseil de jardinage !  

Kaori conclut sa phrase, en assénant à Ryo à violent coup de massue. Puis se frottant les mains, elle déclara à l'assemblée :  

- Voilà comment on enterre un pervers ! C'est facile ! Très rapide ! Et super efficace !  

Et ne prêtant plus aucune attention à son mari, Kaori rejoignit les autres. Ils se mirent tous à discuter.  

Ryo qui était sortit de sa prison de bois restait en retrait. Il regardait sa femme rire avec ses amis.  

Son ange était si belle. Dire qu'il avait suffit d'un seul week-end à Sendai pour qu'ils se rapproche, pour qu'enfin il se déclare à elle. Un week-end merveilleux qu'il voudrait bien réitérer avec sa douce moitié.  

Maintenant il était chef de famille et il espérait être à hauteur de la nouvelle tache qui lui incombait. Bizarrement il en était un peu effrayé ! Lui qui ne craignait pas la mort, avait peur, peur de ne pas rendre Kaori heureuse. Peur de ne pas donner de l'amour à son fils et aux autres enfants que Kaori et lui auraient.  

Tout à ses pensés, il n'avait pas vu Kaori s'approcher de lui. Ce ne fut que lorsqu'elle l'enlaça que Ryo se rendit compte de sa présence. Le regard empli d'amour qu'elle lui porta, lui fit comprendre qu'elle était vraiment heureuse avec lui.  

- Dis-moi Kaori ? Tu ne m'a toujours pas dis ce qui t'avais attiré chez moi !, lui murmura-t-il à l'oreille.  

- Et bien, je crois que c'est la première chose qu'une femme regarde chez un homme !  

- Je savais ! Je savais que c'était mon regard de braise qui t'avais fait craqué !, s'exclama Ryo, tout en la dévorant du regard.  

Puis n'y résistant, il s'empara des lèvres de sa femme pour un brûlant baiser.  

Une fois leur baiser achevé, Kaori regarda en direction de leurs amis et voyant qu'ils ne prêtaient pas attention à eux, elle regarda son partenaire et d'une voix sensuelle déclara :  

- Tu sais Ryo, la première chose qu'une femme regarde chez un homme, ce n'est pas ses yeux !  

- Et c'est quoi alors ?, demanda surpris le nettoyeur.  

- Ben ça !, répondit une Kaori toute rougissante, en lui frôlant les fesses d'une main délicate.  

Elle se défit des bras de son mari, et s'excusant auprès de ses amis, elle se dirigea vers la chambre de Daiki. Se penchant sur le berceau, elle vit que son fils dormait paisiblement. Elle n'avait pas le cœur le laisser seul, alors tendrement elle resta debout à surveiller son sommeil.  

Peu de temps après qu'elle fut dans la chambre, elle sentit deux bras l'enlacer et elle s'appuya sur le large torse de son homme.  

- Bon anniversaire ma chérie.  

- Tu sais Ryo je crois que cette année, j'ai eu le plus beau de tous mes anniversaires !  

Oubliant leurs amis restés dans leur salon, ils restèrent là enlacés en surveillant le sommeil de leur fils.  

Pour eux une nouvelle vie allait commencer, une vie faite de joie et de rires. Une vie que Ryo n'avait jamais pensé espérer un jour vivre ! Et que maintenant qu'il avait pu y goûter, il ferait tout pour la préserver !  

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28