Chapitre 23 :: Scéance shopping

Publiée: 22-04-09 - Mise à jour: 22-04-09

Commentaires: Coucou !! Merci à Kaori62, Didinebis, Thalia, 1grisou, Kithawke, Tennad, Kitty, Cat, Indiana et Usakisa d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Merci à ma béta pour sa correction ! Spéciale dédicace à Usakisa ! Bon anniversaire ! Bon anniversaire aussi à Kaoridu86. Et aussi un peu en avance : bon anniversaire à Bulma ! Bonne lecture à tous ! P.S. : Paty a majé son nouveau chapitre d'Inséparables, mais vu qu'elle a eu une erreur de maje le 13 avril, sa maje n'apparait pas dans les nouvelles majes, mais pour lire le chapitre, il suffit de cliquer sur le chapitre 24.

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Ça faisait maintenant trois jours que Sayuri était installée chez City Hunter. Les deux soeurs ne se quittaient pas d'une semelle, et Sayuri avait été officiellement présentée au reste de la bande comme étant la soeur de Kaori.  

Alors qu'elles discutaient tranquillement, la journaliste demanda à sa soeur où était la chambre du bébé.  

Kaori lui montra une adorable chambre d'enfant que Ryo avait peint dans les tons verts et jaunes, vu qu'ils ne savaient pas quel était le sexe de leur enfant.  

Kaori se mit à rire en repensant à Ryo et Mick, quand ils avaient décidé de monter les meubles en kit. Le nettoyeur et son assistant ! Mick en train de lire la notice, pendant que Ryo essayait désespérément de monter le lit et la commode pour le futur chérubin. Dire que les deux hommes qui peinaient à monter des meubles en kit, étaient les plus grands nettoyeurs du Japon.  

Sayuri se promenait dans la pièce, regardant un à un les objets qui y avaient été entreposés. Décidément il y avait beaucoup de choses dans cette chambre. Mais Sayuri s'aperçut qu'il n'y avait pas de landau, alors se tournant vers sa soeur, elle lui demanda :  

- Vous n'avez pas encore acheté de landau ?  

- Non pas encore ! Tu sais on a le temps ! Je n'accouche que dans trois mois !  

Attrapant Kaori par son bras, Sayuri s'exclama :  

- Viens on va aller l'acheter toutes les deux !!! Il faut bien que je gâte ma future nièce ou mon futur neveu !!!  

Kaori comprit qu'elle n'avait pas le choix, alors elle suivit Sayuri hors de la chambre, et retrouva Ryo qui était en train de lire tranquillement un magazine dans le canapé. Le comportement de son partenaire intrigua Kaori et cette dernière s'approcha de lui, et avant que Ryo n'ait eu le temps de réagir, elle lui subtilisa son magazine.  

Un sourire mesquin se dessina sur les lèvres de la nettoyeuse. Ryo tremblait de connaître la réaction de sa compagne, elle avait découvert son secret, et il savait qu'il allait passer un sale quart d'heure !  

Il vit avec horreur sa douce empoigner le magazine et déchirer la couverture sous laquelle il avait dissimulé une revue coquine.  

Il fut stupéfait quand jetant la couverture au sol, elle lui tendit, sans dire un mot, sa revue coquine. Puis elle se dirigea vers la porte d'entrée où sa soeur l'attendait. Puis d'un air désinvolte, elle lança à Ryo :  

- Je vais faire des courses avec Sayuri ! Je ne sais pas quand on va rentrer !!! A plus tard mon chéri !  

Ryo tellement sonné de la réaction de sa partenaire, ne se rendit compte qu'elle avait quitté l'appartement que quelques minutes plus tard.  

Pendant ce temps, les deux jeunes femmes se rendaient tranquillement au sous-sol. Sayuri avait été étonnée que sa soeur ne dise rien pour les revues coquines, et elle lui fit savoir :  

- Dis-moi Kaori ! Ça ne te dérange pas que Ryo ait ce genre de lecture ?  

- Ce n'est pas que j'apprécie beaucoup le fait qu'il lise ce genre de truc, mais déjà qu'à cause de moi, il a du arrêter la cigarette, je ne vais pas le priver de toutes les choses qu'il aime faire quand même. Je sais également que quand je ne suis pas avec lui, il en profite pour faire le joli coeur dans la rue. Il ne peut quand même pas changer comme cela du jour au lendemain !...... Bon ! Tu conduis ?  

Voyant que Kaori ne voulait pas poursuivre la discussion, Sayuri acquiesça et elles se rendirent toutes les deux au garage.  

Kaori et Sayuri prirent la voiture que Ryo lui avait offert pour Noël le lendemain de l'arrivée de Sayuri chez eux. Elles se dirigèrent alors vers le centre commercial où se trouvait la boutique de puériculture.  

Arrivées dans le centre commercial, elles trouvèrent rapidement une place dans le parking souterrain. Elles sortirent de la voiture quand soudain Kaori ressentit un danger.  

- Reste derrière moi, dit-elle à Sayuri.  

- Kaori ! Qu'est-ce que....  

Mais la journaliste n'eut pas l'occasion de terminer sa phrase qu'une demi-douzaine de voyous leur firent face.  

Un d'entre eux fit claquer son couteau à cran d'arrêt.  

- Allez mes poupées, vous allez être bien gentilles et me filer vos sacs et vos bijoux !  

Sayuri tendait déjà son sac en direction des voyous, quand Kaori l'arrêta dans son mouvement.  

- Garde ton sac Sayuri ! Ce n'est pas ce minable avec son cure-dent à la main qui va me faire peur. Viens, allons-y, nous avons des courses à faire !  

Le voyou qui tenait le couteau s'approcha d'elles, un air patibulaire sur son visage.  

- Moi un minable ! Jamais on ne m'a traité de minable ! Tu vas me le payer sale garce !  

- Heu.... je crois que vous n'auriez pas du m'appeller comme cela ! s'exclama Kaori d'un ton tout à fait serein, tandis que Sayuri derrière elle n'en menait pas large.  

- Et pourquoi ?, répliqua le voyou. Oulà !!! Maman j'ai peur tu vas me faire mal !!!???  

- Moi non !, affirma Kaori.  

Puis elle pointa du doigt quelque chose au loin en ajoutant :  

- Mais lui, oui !  

Le chef de la bande ne se retourna pas croyant à une ruse de la jeune femme pour qu'elles puissent s'enfuir, mais ses acolytes le firent et l'un d'entre eux recula et toucha son chef en bégayant :  

- Genjiro......il....il.....il....  

- Qu'est-ce que tu veux Senji ? Et lâche-moi !  

Le bandit obéit à son chef, et s'éloignant de lui, il lui répondit :  

- Il......il...... il.....va....nous....tuer.....  

- Qui ça ?  

- Moi !, répondit une voix grave.  

Le voyou se retourna et il déglutit quand il vit deux prunelles noires le fixer, une lueur meurtrière brillant au fond d'elles.  

- Mais qu'est-ce que vous attendez pour le massacrer!, s'écria le bandit à l'intention des autres membres de sa bande.  

Mais n'obtenant aucune réponse de ses acolytes, il détourna le regard de l'individu qui lui faisait face, et il vit tous ses hommes au sol; ils étaient tous dans les vapes.  

Ryo s'approcha un peu plus du voyou qui ne savait pas vraiment quoi faire. Il lâcha soudainement son couteau, qui tomba et et un bruit métallique raisonna dans le parking.  

- Je n'ai rien fait !, affirma Genjiro totalement effrayé.  

- Tu as osé t'en prendre à ma femme !!! Tu n'aurais pas pas du !  

- Mais non ! Je voulais juste lui demander l'heure !, répondit le voyou ne sachant plus quoi faire pour sauver sa peau.  

- Et tu as besoin d'un couteau pour demander l'heure !, rugit Ryo de plus en plus en colère face à la lâcheté de l'homme.  

Kaori se précipita sur Ryo, et passa son bras autour de celui de son partenaire.  

Ce dernier posa alors son regard, qui s'était radouci sur sa compagne. Le voyou en profita pour prendre ses clics et ses claques, laissant ses compères derrière lui.  

Ryo voulut le poursuivre pour le rattraper et lui donner la correction de sa vie, mais Kaori le retint par le bras.  

- Laisse tomber Ryo ! Je crois que tu lui a fait suffisamment peur ! Et puis ce n'est qu'un petit voyou, même moi j'aurai été capable de le désarmer.  

Ryo comprenant que Kaori ne souhaitait qu'il se batte, laissa retomber sa haine envers l'homme, et avec tendresse se pencha sur sa belle :  

- Dis-moi Kaori ? J'aurai quand même le droit à une récompense ? J'ai pris ta défense tout de même !, dit Ryo sur un ton enfantin.  

- Allez viens-là, mon héros !, répondit Kaori.  

Posant une main sur sa nuque, elle l'incita à se baisser, puis elle captura ses lèvres pour un doux baiser qui devint rapidement beaucoup plus brûlant.  

Sayuri regardait un peu gênée le couple, car ils semblaient l'avoir totalement oublié. Elle eut confirmation de ses doutes quelques instants plus tard, quand elle vit les mains du nettoyeur glisser sous le manteau de Kaori. Non seulement ils avaient oublié sa présence, mais en plus, certainement l'endroit où ils se trouvaient. C'est d'un petit raclement de gorge que Sayuri manifesta sa présence, faisant reprendre pied au couple.  

- Bon c'est pas tout ça, mais on a des courses à faire !  

- Je vais vous laisser alors !, répondit Ryo en se défaisant de l'étreinte de sa belle.  

- Non reste cher beau frère ! Tes bras ne seront pas de trop avec tout ce que j'ai l'intention d'acheter !  

Puis attrapant le bras de Ryo, elle le força à les suivre.  

Ils arrivèrent tous les trois dans le magasin de puériculture. Sous l'impulsion de Sayuri, ils se dirigèrent immédiatement au rayon landaus et poussettes. Kaori arrêta vite son choix sur un landau à la fois esthétique et pratique.  

- Bien maintenant, je vais vous laisser, j'ai encore beaucoup de courses à faire !, s'écria Sayuri avant de disparaître dans un autre rayon.  

Une fois, la jeune femme disparue, Ryo se pencha sur sa compagne et lui demanda :  

- Ça va ? Tu ne veux pas t'asseoir ?  

- Non ça va ! Tu viens? J'ai envie de faire quelques emplettes moi aussi.  

Ils se promenèrent tranquillement dans les allées, quand soudain, Kaori stoppa net et se dirigea vers un présentoir.  

Attrapant une peluche, elle la mit sous le nez de Ryo, en s'exclamant :  

- Regarde Ryo, comme elle est mignonne !  

Le nettoyeur regardait à moitié horrifié l'animal en peluche qu'elle lui montrait. Il supposait que ça représentait un canard, mais il n'en était pas vraiment sûr. Cette peluche était vraiment hideuse et il se demandait comment un magasin pouvait vendre une pareille horreur.  

- Dis-Ryo on la prend ?  

- Tu veux que notre enfant face une crise cardiaque en la voyant?!, déclara Ryo, stupéfait de voir que sa belle ne plaisantait pas quand au fait d'acheter la peluche.  

- Mais enfin Ryo, elle est super mignonne !!! Regarde ses yeux magnifiques et en plus elle est toute douce !  

- Moi je la trouve affreuse! Elle me fait penser à un de mes indics que j'avais aux USA. Elle me fait penser à cette crapule de Brice.  

- Oh, ben dans ce cas raison de plus pour l'acheter ! Allez ! Regarde Brice Jr t'adore ! On ne peut décemment pas le laisser !  

Voyant qu'il n'arriverait pas à la faire changer d'avis, Ryo céda, et ils se dirigèrent vers la caisse pour payer l'objet. La caissière mit Brice Jr dans une pochette, et dans le hall du magasin, ils virent Sayuri, pleins de paquets autour d'elle.  

Elle n'avait vraiment pas lésiné sur le nombre de paquets, et Ryo fut engagé comme porteur.  

Arrivés au sous-sol, ils se dirigèrent vers la voiture de Kaori, Sayuri ouvrit le coffre et ils furent stupéfaits de voir qu'il était déjà bien rempli.  

Tant bien que mal ils réussirent à glisser le reste des achats de Sayuri dans la voiture, mais ils constatèrent qu'il n'y avait plus beaucoup de place dans le véhicule. Alors Sayuri prit seule le véhicule tandis que Ryo et Kaori se dirigeaient vers la mini avec laquelle il était arrivé au sous-sol.  

Quand ils furent à l'appartement c'est Ryo qui fut de corvée pour porter les paquets, pendant ce temps les deux soeurs discutaient tranquillement dans le salon.  

- Dis-moi Kaori, tout à l'heure quand les voyous se sont approchés de nous, tu n'as pas eu peur ?!  

- Non , je savais que Ryo était là, je sentais sa présence ! Et puis franchement ces types-là étaient vraiment des enfants de choeurs.  

Ryo qui avait fini de transporter tous les paquets, les rejoignit au salon. Il s'installa à côté de Kaori tandis que Sayuri leur tendit un paquet, en leur disant :  

- Je l'ai trouvé adorable, je n'ai pas pu résister !  

Kaori ouvrit le paquet, et Ryo fut totalement abattu. Décidément Sayuri et kaori avaient vraiment les même goûts, car dans ses mains Kaori tenait un clone de Brice Jr.  

- Tu vois Ryo je ne suis pas la seule à trouver cette peluche adorable!, déclara Kaori à un Ryo des plus dépité face au fait que leur enfant allait avoir deux horreurs identiques comme peluches.  

- Mouais !!!, répondit sans aucune conviction Ryo. Bon moi je vais m'entrainer un peu !  

Et Ryo laissa les deux soeurs seules dans l'appartement, non sans avoir échanger un regard avec Sayuri qui comprit aussitôt la raison de son départ.  

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