Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: TOKRA

Beta-reader(s): Paty

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 28 chapitres

Publiée: 18-01-09

Mise à jour: 26-05-09

 

Commentaires: 410 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: En un week end, tout a changé entre Ryo et Kaori. Cependant, ils en ignoraient encore les conséquences....

 

Disclaimer: Les personnages de "Les conséquences d'un week end" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Les conséquences d'un week end

 

Chapitre 22 :: Un cadeau inattendu

Publiée: 18-04-09 - Mise à jour: 18-04-09

Commentaires: Coucou !! Merci à Kaori62, Grifter, Kitty, 1grisou, Kithawke, Tennad, Didinebis, Thalia, Indiana, Bindy5 et Usakisa d'avoir laissé uune review pour le chapitre précédent. Je suis contente car j'arrive encore à vous surprendre ! Et oui ! Personne n'a deviné pour le cadeau de Noël de Ryo à sa « femme ». Je vous laisse découvrir de quoi il s'agit ! Bonne lecture à tous !

 


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Quand Ryo se réveilla le lendemain, il constata que sa belle dormait encore. Il serait bien resté dans ses bras mais il avait quelque chose de prévu ce matin et il ne pouvait pas se permettre d'être en retard. Alors il s'extirpa lentement de son corps chaud et commença à s'habiller.  

 

- Ryo........, murmura Kaori d'une voix endormie.  

 

Le nettoyeur s'approcha du lit et se pencha sur sa compagne :  

 

- Il est tôt, rendors-toi ! J'ai une course à faire !  

 

- Je viens avec toi !, répondit Kaori en essayant de se relever.  

 

- Non, repose-toi ma chérie !, dit Ryo en la forçant à se rallonger avec douceur.  

 

Kaori, qui était encore fatiguée, ne chercha pas plus à se révolter, et commençait déjà à rejoindre le pays des songes.  

 

Ryo l'embrassa tendrement sur le front, avant de quitter la chambre, puis l'appartement.  

 

 

 

Quelques heures plus tard Kaori se réveilla à nouveau. Elle décida de se lever et de prendre une douche. Quand elle arriva dans le salon, elle constata que Ryo n'était toujours pas rentré et elle commençait à s'inquiéter, car il était presque midi et elle ne comprenait pas son absence. Si au moins il lui avait dit où il allait, elle aurait pu se lancer à sa recherche.  

 

Elle ne voulait pas rester plus longtemps dans le doute, alors elle se précipita sur le téléphone, et passa un coup de fil à Miki.  

 

- Miki ! Ryo est chez toi ?  

 

- Non ! Pourquoi il y a quelque chose qui ne va pas ? Tu veux que je vienne ?, demanda Miki inquiète.  

 

- Je....  

 

Quand soudain elle entendit la clef tourner dans la serrure de la porte d'entrée. A moitié rassurée, elle répondit à Miki :  

 

- Non c'est bon, il vient de rentrer ! Merci Miki !  

 

Puis raccrochant précipitamment, elle alla à la rencontre de son partenaire, et il avait à peine franchi le seuil de l'appartement qu'elle se précipita à son cou et se colla à lui.  

 

- Oh Ryo ! J'ai eu si peur !, se mit à sangloter la nettoyeuse contre le torse de son amant.  

 

Ryo repoussa doucement sa belle afin de lui faire face. Puis il se mit à caresser tendrement sa joue.  

 

- Mais pourquoi Sugar ? Je t'avais prévenu que je devais m'absenter.  

 

- J'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose. Je....  

 

Elle n'eut pas le loisir de terminer sa phrase car Ryo s'était emparé de ses lèvres pour un doux baiser. C'était la seule solution qu'il avait trouvé pour apaiser ses craintes, et doucement il la sentit se détendre sous ses doigts.  

 

Alors il s'écarta doucement d'elle.  

 

- Désolé si tu t'es inquiétée mon ange, mais je suis allé te chercher ton cadeau de Noël.  

 

- Bonjour Kaori!, entendit la nettoyeuse.  

 

Tout de suite, elle reconnut de qui il s'agissait.  

 

- Sayuri !, murmura Kaori avant de quitter la douceur des bras de sa moitié pour se précipiter sur la nouvelle venue.  

 

 

 

Depuis l'affaire qui les avait fait se rencontrer, les deux jeunes femmes n'avaient pas perdu le contact et s'écrivaient et se téléphonaient assez souvent. D'ailleurs dès que Ryo et leurs amis avaient appris pour sa grossesse, Kaori s'était empressée d'annoncer la nouvelle à Sayuri. La rédactrice en chef n'avait toujours pas avoué à Kaori qu'elle était sa soeur, et à plus d'une fois elle avait été tenté de le faire mais elle avait peur de la réaction de la jeune femme. C'est pourquoi elle avait préféré se taire.  

 

Quand Ryo lui avait téléphoné la veille, Sayuri avait été surprise quand il lui avait demandé quand elle pouvait se libérer pour leur rendre visite. Mais elle avait vite repris ses esprits et elle avait répondu qu'elle prenait le premier vol en partance pour Tokyo, car par le plus grand des hasards, on lui avait imposé une semaine de vacances. Consultant les différents documents qu'elle avait en sa possession, Sayuri indiqua à Ryo l'arrivée du prochain vol New York-Tokyo, et que si elle ne pouvait pas le prendre faute de place, elle le contacterait pour lui indiquer le vol qu'elle choisirait.  

 

Finalement, elle avait réussi à réserver pour le premier vol et Ryo était venu la chercher. Mais avant de retrouver Kaori, Sayuri dit à Ryo qu'elle voulait lui parler, alors ils s'arrêtèrent dans le parc.  

 

Ryo s'installa sur un banc, tandis que Sayuri resta debout, lui tournant le dos :  

 

- Monsieur Saeba, je sais que vous tenez beaucoup à ma soeur, mais je voulais savoir à quel point ! Je ne veux pas que pour vous, elle ne soit qu'une passade. Et que le jour où vous en aurez marre, vous la laisserez tomber avec votre enfant.  

 

- Jamais ! Jamais je ne la laisserais tomber !, s'écria Ryo avec une telle violence que Sayuri sursauta.  

 

Puis se relevant brusquement, il agrippa violemment l'épaule de la journaliste et la força à se retourner.  

 

- Kaori n'est pas une passade ! C'est ma femme ! Et la seule raison qui me forcerait à la quitter c'est ma mort. Car elle m'est aussi indispensable que l'air pour respirer ! Sans elle, je n'aurai plus aucune raison de vivre ! J'aime votre soeur ! Vous entendez, j'aime Kaori !  

 

- Oui et je crois que l'homme là-bas à l'autre bout du parc, l'a entendu aussi !, répondit-elle, amusée de la réaction et la fougue du nettoyeur.  

 

- Arrêtez de vous moquer de moi ! C'est la vérité... j'aime Kaori !  

 

- Vous avez changé Monsieur Saeba. Quand je suis partie l'autre jour, vous ne laissiez pas éclater vos sentiments au grand jour comme cela !  

 

- Je sais ! Kaori a fait de moi un autre homme, un individu que je n'aurais jamais imaginé être un jour !  

 

- C'est vrai monsieur Saeba, je sais que je me répète, mais vous avez vraiment changé !  

 

Considérant que la discussion était close, Ryo s'éloigna de Sayuri et prit la direction de la sortie du parc en s'exclamant :  

 

- Et puis chère belle soeur, vu qu'on est de la même famille maintenant il faudrait mieux que vous m'appeliez Ryo et qu'on se tutoie.  

 

- Bien cher beau frère ! Alors Ryo ! En route, allons retrouver Kaori !  

 

Alors ils remontèrent dans la voiture et se dirigèrent vers l'appartement.  

 

 

 

Kaori dans les bras de Sayuri laissait exploser sa joie de retrouver son amie.  

 

- Sayuri, je suis si heureuse que tu sois là !  

 

- Je vais vous laisser à vos retrouvailles ! Je vais aller m'entrainer au sous-sol.  

 

Kaori se détacha de Sayuri, et s'approcha de Ryo pour l'enlacer, se serrant contre lui, elle lui murmura à l'oreille.  

 

- Merci pour ce merveilleux cadeau de Noël, mon amour !  

 

Et elle captura ses lèvres pour un fougueux baiser, sous le regard attendri de Sayuri, de les voir aussi amoureux. Si elle avait encore des doutes sur les sentiments de Ryo envers sa soeur, dès cet instant, elle n'en eut plus aucun.  

 

- Allez, je vous laisse entre filles ! Je suis sûr que vous avez pleins de trucs à vous raconter !, dit Ryo, une fois que leur baiser fut achevé.  

 

Ryo quitta alors l'appartement laissant seules les jeunes femmes qui s'installèrent dans le canapé.  

 

Elles discutèrent de tout et de rien, quand soudain Kaori réalisa qu'elle n'avait rien offert à boire à Sayuri. Alors aussi rapidement qu'elle le put, elle se releva du canapé.  

 

- Tu veux boire ou manger quelque chose Sayuri ?  

 

- Laisse-moi faire, Kaori !, s'exclama Sayuri en se relevant à son tour.  

 

- Non, grande soeur ! Je vais me débrouiller !  

 

- Mais, Kaori, je.....  

 

Sayuri s'interrompit brusquement, les mots que Kaori venaient de prononcer, raisonnaient dans son cerveau. Ce n'était pas possible, elle avait du mal comprendre, Kaori n'avait pas pu dire ces mots !  

 

- Ka..ori... tu... peux.... répéter.....?  

 

- Quoi, grande soeur ?  

 

- Grande soeur !, répéta Sayuri, complètement sonnée, les larmes lui venant au coin des yeux.  

 

- Ben oui Sayuri ! C'est ce que tu es ! Ma soeur !  

 

A ces mots la journaliste se précipita dans les bras de Kaori, et pleura à chaude larmes. La nettoyeuse se mit à caresser doucement son dos.  

 

Au bout de quelques minutes, Kaori repoussa sa soeur avec douceur, puis elle alla s'asseoir sur le canapé, et invita Sayuri à s'installer à côté d'elle.  

 

La journaliste qui commençait à reprendre ses esprits, se mit à bégayer :  

 

- Tu...tu...le savais ?  

 

- Oui Sayuri ! Je savais que tu étais ma soeur ! Mais je n'étais pas encore prête à te considérer comme telle !  

 

Voyant le regard étonné et un peu triste de sa soeur, Kaori voulut s'expliquer :  

 

- Tu vois je savais que j'étais une enfant adoptée, pourtant je ne l'ai jamais dit à Hide que je le savais car pour moi, il était mon véritable frère ! Il était ma famille ! Et puis tu es venue dans ma vie. J'ai eu un doute sur ta véritable identité quand tu t'es occupé autant de moi, et qu'en plus Ryo ne cherchait pas à te sauter dessus comme il le faisait avec les autres clientes. En plus il m'a demandé d'assurer ta protection, et c'est bien la première fois qu'il me demandait de me charger d'une cliente...... Quand tu m'as dit que tu étais ma soeur, je t'ai cru ! Mais je ne voulais pas te le montrer car je ne voulais pas te faire de la peine. Je savais que je n'étais pas la petite soeur que tout le monde rêve, et puis au fond de moi, je sais que je n'aurai pas eu la force de quitter Ryo.  

 

- Je te comprend Kaori, je.....  

 

La nettoyeuse la stoppa en lui montrant d'un signe de la main qu'elle n'avait pas fini et elle poursuivit :  

 

- Mais quand je suis tombée enceinte, je me suis dit que je ne pouvais pas laisser mon enfant dans l'ignorance: il avait une tante et il devait la connaître. Alors je me suis dis qu'il fallait que je te dise que je savais pour toi, mais jusqu'à aujourd'hui, je n'en avais pas eu l'occasion. J'espère que tu ne m'en veux pas grande soeur !  

 

- Comment pourrais-je t'en vouloir petite soeur ?, répondit Sayuri avant de se jeter dans les bras de Kaori.  

 

Quelques minutes plus tard Ryo refit son apparition dans l'appartement. Tout de suite, il se rendit compte que les choses avaient changé entre les deux femmes, leurs auras semblaient beaucoup plus sereines.  

 

- Dis-moi Kaori ! Qu'as-tu fait de bon à manger? Je commence à avoir faim !, s'exclama Ryo.  

 

C'est alors que Kaori se rendit compte de l'heure avancée, et aussi qu'elle n'avait pas préparé le repas.  

 

Aussi, elle se leva et s'apprêtait à se diriger vers la cuisine quand Sayuri l'arrêta :  

 

- Laisse, c'est moi qui vais faire à manger.  

 

- Tu ferais mieux de t'installer. Ryo va te montrer ta chambre !  

 

Le nettoyeur alors se saisit de la valise de la journaliste qui avait été abandonnée dans un coin du salon, et se dirigea vers l'ancienne chambre de Kaori. Sayuri le suivit tandis que Kaori se dirigeait vers la cuisine.  

 

Peu de temps après qu'elle ait commencé à cuisiner le déjeuner, Ryo fit irruption dans la pièce.  

 

- Qu'est-ce que tu nous cuisines de bon ma chérie ?  

 

- Dis-moi Ryo ! Tu n'as pas trop embêté ma soeur ?, répondit Kaori sans se retourner.  

 

- Ta soeur ?  

 

- Ne fais pas l'innocent ! Tu sais que Sayuri est ma soeur et je suis sûr que c'est pour cela que tu m'as demandé de la protéger la première fois où nous l'avons rencontré !  

 

- Oui je savais qui elle était ! Mais je n'ai pas pu te dire qui elle était. Je sais que j'ai été égoïste mais j'avais peur que, si tu découvrais la vérité, tu ne partes avec elle, et je ne me sentais pas la force de vivre sans toi !... Je comprendrais si tu m'en vveux à présent.  

 

- Idiot !, s'exclama la nettoyeuse. Comment j'aurais pu partir alors que ma place était et est encore auprès de toi ! Et jamais je ne pourrais t'en vouloir d'avoir voulu me cacher la vérité ! Qui sais si je n'aurais pas fait la même chose à ta place?  

 

Puis se jetant dans les bras l'un de l'autre, ils s'embrassèrent passionnément. Ce ne fut qu'un raclement de gorge qui les força à se séparer. Et ils se retrouvèrent face à une Sayuri un peu gênée.  

 

- Je ne voudrais pas déranger mais ça sent légèrement le roussi par ici !  

 

C'est alors que tous deux semblèrent enfin prendre conscience de l'odeur de brûlé qui empestait la pièce.  

 

Alors Kaori se précipita sur la gazinière pour couper les brûleurs, et s'empressa d'ouvrir la fenêtre pour chasser l'odeur.  

 

Tandis que Ryo avant de quitter la pièce, s'exclama :  

 

- J'appelle le traiteur !  

 

Puis Kaori jeta un coup d'oeil sur ce qu'il restait du repas, et elle soupira tristement, tandis que Sayuri se mit à éclater de rire.  

 

- Ma pauvre Kaori ! Voilà ce qui arrive quand on a quelques minutes d'inattention. Quoi que dans ton cas tu as une excuse valable....  

 

- Sayuri!......, s'emporta Kaori qui devint toute rouge.  

 

Mais le rire de sa soeur étant communicatif, elle se mit à son tour à rire aux éclats.  

 

 

 


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