Chapitre 16 :: Rupture

Publiée: 21-03-09 - Mise à jour: 21-03-09

Commentaires: Coucou !! Merci à Harukasan, Grifter, Tennad, Kithawke, Bindy5, Thalia, Bulma, Usakisa, Eli, Cristina, Didinebis, Zaza, 1grisu, Indiana et Kelele d'avoir laissé une review pour le chapitre précdent. Merci à ma béta pur ses corrections. Petit message : Harukasan, j'ai voulu t'envoyer un mail, mais ça n'a pas marché, je voulais te dire que c'est normal que tu n'ais rien compris au chapitre, vu que à cause d'une mauvaise manipulation de ma part, tu as lu le chap 2 de la fic « sans chemise, sans pantalon..... et sans maillot ». Bonne lecture à tous !

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Brusquement Mick se releva et sortit du lit.  

N'ayant même pas conscience de sa nudité, il se mit debout face à la fenêtre, regardant dehors les lumières de la nuit, tournant le dos à une Kazue incrédule.  

La jeune femme ne comprenait pas ce qui arrivait à son amant ! Elle eut vite la réponse quand il s'écria d'un ton froid :  

- Je ne te ferais pas d'enfant Kazue !  

L'infimière se leva et dirigea vers sa moitié. Elle se colla à lui, en passant ses mains autour de sa taille, puis posa sa tête dans son cou.  

- Tu sais mon chéri, on n'est pas obligé de le faire tout de suite. Mais j'aimerais avoir un enfant !  

Mick ôta brusquement les mains qui entouraient sa taille, se retourna, et se mit à hurler :  

- Bien ! Tu veux un enfant ! Et bien, tu n'as qu'à coucher avec un autre homme ! Car jamais je ne te ferais un enfant !  

Kazue inquiète du comportement de son homme, s'approcha de lui et posa une main sur son torse.  

- Mick ! Qu'est-ce qui te prend ? C'est de toi que je veux un enfant ! Pas d'un autre !  

Violemment l'américain retira la main. Puis se rendant compte enfin de sa tenue, il se dirigea vers l'amoire, l'ouvrit et y piocha quelques affaires.  

Sans un regard pour sa compagne, il s'habilla, puis se saisit d'un sac qu'il commença à remplir avec ses vêtements.  

Kazue qui avait enfilé un peignoir, s'approcha de lui, ne comprenant pas sa réaction.  

- Mick qu'est-ce que tu fais ? lui demanda-t-elle inquiète.  

- Ça se voit bien ! Je pars !  

- Mais pourquoi ?  

- Il vaut mieux que tu ne perdes pas ton temps avec moi ! Le mieux c'est que tu refasses ta vie avec un autre qui pourra te donner l'enfant que tu veux !  

- Mick reste ! Je ne veux pas que l'on se sépare ! Pas comme ça ! implora la jeune femme.  

- Non ! Il vaut mieux que je parte ! Je ne veux pas que tu fasses un choix que tu regretteras plus tard ! Je vais disparaître de ta vie ! C'est mieux ainsi !, répondit Mick avec une voix sans timbre.  

Dans un geste désespérée la jeune femme se jeta au cou de son amant et l'embrassa avec passion. Elle mit tout son amour dans ce baiser. Elle voulait lui faire comprendre qu'elle était prête à tous les sacrifices pour rester avec lui. Puis une fois leur baiser terminé, elle se blottit contre lui.  

- Je t'aime Mick.  

Mais au lieu de lui répondre, il la repoussa doucement et ramassa son sac qu'il avait lâché pour étreindre Kazue.  

Il se dirigea vers la porte, et sans se retourner, il murmura :  

- Adieu !  

Dans un immeuble non loin de là, un couple dormait. Tout au moins, un des deux membres, tandis que l'autre surveillait son sommeil.  

Ryo regardait tendrement sa belle assoupie près de lui. Malgré le fait qu'ils soient ensemble, Kaori n'avait pas abandonné ses pyjamas deux fois trop grands pour elle : des tue-l'amour comme tout le monde disait.  

Mais lui ça ne le dérangeait pas de la voir dormir dans de telles tenues, vu que la plupart du temps, le pyjama finissait la nuit sur le sol de la chambre.  

Mais ce soir, elle le portait encore, car à peine arrivée dans le lit, elle s'était endormie comme une masse. Ryo, lui, n'arrivait pas à trouver le sommeil. Il contemplait depuis des heures, sa belle en train de dormir.  

Elle était si belle ! Son ange, sa déesse, la femme qui portait son enfant ! Comment avait-il pu faire pour rester autant d'années auprès d'elle sans avoir pu la toucher ! Comment avait-il réussi à ne pas lui montrer les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Grâce à elle, il allait avoir une famille de sang en plus de sa famille de coeur.  

Puis soudain, il releva la veste de pyjama de sa compagne pour embrasser son ventre, avant de poser sa tête dessus.  

Jamais il n'aurait cru être aussi attentionné un jour. Kaori avait vraiment fait de lui un autre homme. Son côté pervers avait pratiquement disparu au fil des semaines. Et avec ce qu'il avait fait subir aux gars du milieu, il savait qu'il pouvait envisager sereinement un avenir auprès d'elle.  

Kaori savait qu'il avait été les voir quand un enlèvement avait été organisé contre elle. Mais elle ignorait à quel point il avait été cruel avec l'organisation qui avait manigancé cette attaque. En guise d'avertissement, il l'avait entièrement décimée. Et il avait envoyé quelques photos de la petite boucherie qu'il avait accompli à tous les gars du milieu, auquel il avait ajouté un mot : « Quiconque touchera à une personne proche de moi, finira dans cet état ! ». Pour l'instant le milieu prenait ses menaces très au sérieux, car plus personne n'avait rien tenté contre sa partenaire, ni ses amis.  

Soudain, il sentit une main se glisser dans ses cheveux et se mettre à caresser son cuir chevelu, avant de glisser sur sa nuque, ce qui le fit frissonner.  

Relevant légèrement la tête, il embrassa à nouveau le ventre de sa compagne, puis envoyant valser les draps, il se retrouva à califourchon sur les jambes de Kaori. Il fit remonter la veste de sa partenaire, découvrant les trésors qu'elle cachait, et très vite il s'en empara, faisant pousser des gémissements de plaisirs à son ange. Aidé par Kaori, il envoya valser la veste à travers la chambre, avant de plonger sur les lèvres, plus que tentatrices de sa belle, avec avidité, tandis que de ses mains il parcourrait le corps parfait de son amante.  

Les doigts de sa belle courraient son torse et son dos, insistant sur ses points les plus sensibles. Ryo soupira de bien-être. Il posa ses mains sur l'élastique du pantalon, prêt à le faire glisser sur ses longues jambes fuselées. Quand soudain, il s'étonna quand Kaori le repoussa brusquement.  

- Qu'est-ce qu'il y a ma chérie ?  

- On a frappé à la porte !  

Maugréant, il se pencha à nouveau sur elle, tout en répliquant :  

- T'as du rêver, j'ai rien entendu !  

Mais malheureusement pour lui, Kaori avait bien entendu, d'ailleurs lui à son tour entendit que l'on frappait à la porte. Voyant que le gêneur ne semblait pas disposé à partir, Ryo se redressa rapidement du lit. Et furieusement se dirigea vers la porte d'entrée afin d'expédier le plus rapidement l'importun.  

Mais sa colère retomba quand il vit sur le seuil de la porte, une Kazue tremblante et larmoyante : il était certainement arrivé quelque chose à Mick.  

- Mick...Mick... répétait inlassablement Kazue.  

Ryo s'énerva, il devait savoir ce qui s'était passé. Alors violemment il la secoua, en hurlant :  

- Où est Mick !? Réponds moi Kazue ! Où est-il ?  

- Ryo lâche là !, s'écria Kaori qui venait de faire irruption dans la pièce.  

Ryo réalisa alors ce qu'il était en train de faire, alors il relâcha la pression qu'il maintenait sur les bras de la jeune femme.  

Kaori s'approcha d'eux et posa une main réconfortante sur l'épaule de Kazue. Puis elle ordonna à Ryo d'aller chercher quelque chose à boire.  

Pendant ce temps, Kaori guida Kazue jusqu'au canapé. La jeune femme tremblait toujours autant, alors la nettoyeuse la recouvrit du plaid qui était posé sur le canapé. Elle semblait reprendre doucement ses esprits. Puis les tremblements cessèrent peu à peu.  

Ryo qui était revenu dans le salon, un verre à la main, restait en retrait. Il savait que Kaori réussirait où il avait échoué.  

La nettoyeuse voyant que son amie s'était calmée, lui demanda doucement :  

- Kazue, où est Mick ?  

- Parti ! Il est parti ! Ah mon dieu, c'est de ma faute ! Pourquoi lui ai-je demandé un truc pareil !? Pourquoi !?  

Puis la jeune femme éclata à nouveau en sanglots. Kaori qui avait comprit l'essentiel n'insista pas, et Ryo lui, approcha du canapé et tendit un verre à Kazue en lui disant :  

- Tiens bois ça, ça te fera du bien.  

La jeune infirmière se saisit du verre et le but d'une seule traite. Mais rapidement, elle sentit la fatigue la saisir. Kaori comprit tout de suite pourquoi : Ryo avait ajouté un somnifère à la boisson.  

Il porta la jeune femme assoupie jusqu'à l'ancienne chambre de Kaori. Puis après l'avoir bordée, il quitta la pièce et referma doucement la porte derrière lui.  

Il retrouva Kaori au salon. Elle était restée assise sur le canapé et était dans ses pensées.  

Elle en sortit immédiatement quand il s'installa à ses côtés et elle alla se blottir dans ses bras. Il l'enlaça et se mit à caresser tendrement son dos. Il sentit sa compagne s'appaiser peu à peu sous ses doigts.  

D'une voix douce elle lui demanda :  

- Tu as une idée de pourquoi Mick est parti ? Pourtant ils avaient encore l'air si heureux tout à l'heure !  

- Je ne sais pas ! Mais, j'ai une idée de l'endroit où il pourrait peut-être se trouver.  

A ces mots Kaori se redressa :  

- Et qu'est-ce que tu attends pour aller le chercher !? On ne peut pas les laisser comme cela !  

- Bien chef ! répondit-il amusé par la réaction de sa compagne.  

Puis plus sérieusement, il caressa amoureusement la joue de Kaori.  

- Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour le retrouver et le ramener !  

Après un rapide baiser sur la bouche de sa belle, il se défit de la douceur de ses bras, puis après avoir échangé un dernier regard plein d'amour avec elle, il quitta l'appartement.  

Kaori, elle, se releva et se dirigea vers la chambre où Kazue dormait. Malgré les somnifères, son sommeil était agité. La nettoyeuse s'approcha du lit et remit en place le drap qui avait glissé.  

Son coeur se serra quand elle entendit l'infirmière murmurer le nom de son amoureux inlassablement. Pourquoi maintenant que Ryo et elle étaient en couple, il fallait qu'il y ait un problème entre Kazue et Mick.  

Ne voulant pas laisser son amie seule, Kaori attrapa une chaise qu'elle posa à côté du lit, et se mit à veiller son sommeil, espérant que Ryo trouverait rapidement Mick.  

Ryo, pendant ce temps, s'était directement dirigé vers l'endroit où il pensait trouver son ami. Et une fois la porte franchie, il reconnut tout de suite son ami accoudé au bar, un sac de sport à ses pieds.  

Il s'en doutait, il ne pouvait trouver son ami que dans ce bar. Ce n'était pas un bar à bunnies, non un bar de ce qu'il y avait de plus ordinaire. Mais c'était celui où Mick se rendait à chaque fois qu'il avait un souci. Mick semblait déjà bien éméché, mais ce n'est pas ça qui l'empêcherait d'avoir une discussion sérieuse avec lui ! Alors, il s'approcha du comptoir devant lequel Mick était assis sur un tabouret.  

- On peut savoir ce que tu fais là Angel ? lui demanda Ryo, d'un ton empli de reproches.  

Mick se retourna sur Ryo, surpris de voir son ami dans le bar.  

- Tiens ! Ryo ! Je te paye à boire ?, s'exclama Mick d'une voix légèrement éméchée.  

Puis il se retourna et se mit à crier :  

- Garçon ! Apportez un verre pour mon ami ! Un whisky !! Et remettez-moi en un ! Un double !  

Le barmaid s'exécuta et apporta deux verres. Ryo ne toucha pas au sien,et attrapa celui de son ami, avant qu'il n'ait pu y toucher.  

Mick, mécontent, se retourna sur le nettoyeur.  

- On peut savoir ce que tu fais ? Arrête tes conneries et donne-moi mon verre !  

- C'est toi qui devrais arrêter tes conneries ! Qu'est-ce que tu as fait à Kazue !?  

- La meilleure chose que je pouvais lui faire ! La quitter !  

- Mais qu'est-ce que tu racontes comme bêtises ! Tu crois que c'est la meilleure chose pour elle ! Mais enfin Mick, tu ne te rends pas compte dans quel état elle est !  

- Elle m'oubliera vite ! Et elle refera sa vie ! C'est mieux ainsi !  

Ryo en avait plus que marre du comportement de son ami et s'énerva :  

- Bon sang Mick, tout à l'heure au Cat's vous étiez si amoureux ! Qu'est-ce qui s'est passé pour que tu romps avec elle aussi brusquement !?  

- Kazue veut avoir un enfant avec moi !  

- Et où est le problème ?  

- Je ne peux pas avoir d'enfant...  

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