Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 23-01-09

Mise à jour: 13-12-09

 

Commentaires: 153 reviews

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GeneralRomance

 

Résumé: Coucou !! Je viens d 'avoir envie de faire une nouvelle petite histoire ! rassurez-vous je ne pense pas qu'elle soit longue mais comme j'aime beaucoup kyôto, j'ai eu envie de faire une petite fic dessus. Je n'abandonne pas "le retour de City Hunter", non mais je me sens inspirée grave à toutes les histoires que j'ai lu donc voilà.

 

Disclaimer: Les personnages de "Kyôto"sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je vais bientôt avoir 18 ans. Est-ce que je peux avoir accès à la section NC-17?

 

Non. C'est simple. D'un point de vue légal, vous n'êtes pas majeur tant que vous n'avez pas 18 ans. Ca m'est égal que ça soit dans u ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Kyôto

 

Chapitre 2 :: 1er après-midi à Kyôto

Publiée: 25-01-09 - Mise à jour: 25-01-09

Commentaires: Coucou !!! voilà un 2eme petit chap :) merci pour vos reviews ça m'a trop fait plaisir, j'espère que je v continuer a vous faire voyager dans cette suite. La je vous fait visiter le temple que je préfére à Kyoto. Bonne lecture :) ps : pour celles que ca intéresse je vous donne l'adresse de mon blog où vous pouvezz trouver des photos du Japon, de kyôto et Shinjuku par exemple plus les com mais pour ça aller dans "afficher plus de billets" et vous aurez tous :) http://thaliasanada.spaces.live.com/ bisous tout le monde.

 


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Il est déjà 13h30 et le ventre du nettoyeur hurle sa faim. Dépité, il allume une cigarette dans la rue et se retourne vers son ange.  

 

-Tu veux manger quoi ?  

 

Kaori perdu dans sa contemplation, ne lui répond pas. Ses yeux passent de rues en rues pour prendre notes de tout ce qu’ils voient. Maisons traditionnelles en bois, statues protectrices devant les portes, système de protection contre le feu (des sceaux rouges remplis d’eau ^^), rideaux blancs où de multiples kanji étaient écrits flottant dans le vent, diverses sculptures représentant des lions ou autre animal mystique. Ryô en est amusé mais ne perdant pas son objectif de vu, il se met à râler plus fort et se précipite vers elle.  

 

-Kaoriiii, j’ai faimmmmmmm !!!!  

 

La jeune femme soupire alors et daigne lui répondre :  

 

-J’ai envie de takoyaki ! pas toi ? Vu que nous sommes dans le Kansai, autant manger des spécialités d’ici, dit-elle enthousiaste.  

 

-Mouai…pourquoi pas…  

 

Sans perdre plus de temps, ils s’élancent en direction de l’avenue principale Shijo. Il y a foule à cette heure. Il faut dire que la saison prête à ça. Nombreux sont les touristes qui viennent à Kyôto pour le « Hanami » (période où les cerisiers sont en fleursJ). Cette fête où les gens se rassemblent entre amis ou en famille pour pique niqué sous les arbres en fleurs. Miki avait vraiment tout prévu, un voyage romantique pendant la meilleur saison. Kaori se sentait un peu coupable de profiter à sa place de tout ça mais quand elle regardait la silhouette de l’homme qu’elle voyait devant elle, sa culpabilité disparaissait pour faire place au bonheur d’être avec lui.  

 

Ryô s’arrête d’un coup et regarde autour de lui, une bonne odeur lui arrive aux narines et ni une ni deux, il s’élance à sa rencontre. Kaori surprise le perd de vu dans la foule et perd aussi son magnifique sourire. Il ne lui aura pas fallut longtemps pour que son cher partenaire fasse des siennes. Parti à sa poursuite, elle s’arrête pourtant devant un marchand de takoyaki, trouvé, avant le nettoyeur.  

 

-Madame ?  

 

-Une douzaine s’il vous plait, répond Kaori, les yeux brillants d’envie devant ses grosses boules de poulpe.  

 

-Ok, c’est parti !  

 

Kaori est aux anges, sa boite de takoyaki dans les mains, elle essaie de retrouver son partenaire. Sans grande difficulté en fait car des cris de femme attire son attention. A grandes enjambées, elle arrive à leur origine et se prenant la tête dans la main, assiste au même spectacle quotidien de Tôkyô où Ryô est le héro. Accroupi sous les jupe d’une jolie étudiante, une boite fumante de soba dans la main gauche et sa main droite devenant vite indécente, le nettoyeur, rictus de bave et œil lubrique, essaie de draguer tant bien que mal. Mais c’est sans compter sur les réflex de sa partenaire qui en une seconde l’envoie volé dans les airs grâce à sa massue. Exaspérée, elle repart dans la direction opposée à sa chute et passe ses nerfs sur la boite de takoyaki en, en avalant un rageusement. Malheureusement pour elle, le poulpe trop chaud la fait à demi s’étouffer. Tel un chevalier accourant vers sa belle en détresse, Ryô arrive par derrière et lui tape dans le dos.  

 

-Attention, Kaori ! C’est chaud !  

 

Le regard noir que lui lance la belle, lui fait vite comprendre qu’il ne faut mieux pas qu’il continu et donc se raclant la gorge, il change de sujet :  

 

-Bon, c’est quoi le programme ? On avale tout ça et ensuite ?  

 

-On visite la ville ! répondit une Kaori de plus en plus exaspérée.  

 

-Oui ça j’ai compris mais on commence par où ?  

 

Kaori l’entraine alors dans une ruelle perpendiculaire un peu moins fréquentée et sort sa carte de Kyôto.  

 

-Bon…nous sommes là. Pas très loin, il y a le Yasaka-jinja…et le Kiyomizu-dera…la grande Kannôn, les rues des sannenzaka…même le Heian-jingû n’est pas trop loin…  

 

-Que des temples quoi !!! Ah super ! je vais passer un week-end « culturel » !  

 

-Et tu t’attendais à quoi ? ragea Kaori.  

 

-Heu…cabarets, Geishas à mon bras, aller au Pontocho… (le quartier du pontocho est celui des boites de nuit et des bars).  

 

Ryô n’a pas eut le temps de continuer qu’une massue de 100 tonnes arriva sur sa tête. Kaori rouge de colère, traça son chemin pour se perdre dans les petites rues de Gion. Murmurant des paroles que seule elle pouvait entendre, la jeune femme se décide finalement pour partir en direction des rues sannenzaka et ninenzaka. Ces rues mènent au Kiyomizu-dera puis à la grande Kannôn. Le programme plait à la nettoyeuse et se calmant un peu elle se retourne pour voir si Ryô la suit. Il est là, mains dans les poches, bouche pleine et regard fuyant. Kaori sourit, elle reprend son attaque sur les takoyaki et se déplace dans les ruelles faites de maisons de bois.  

 

Le début des rues monte. Beaucoup moins traditionnelles que les maisons de Gion, les bâtisses qui les bordent, ressemblent plus à celles de la banlieue de Tôkyô. Tout est calme, les touristes sont un peu moins pressant ici. Kaori regarde tout et trottinant gaiement, elle sort son appareil photo, pour commencer sa réserve de souvenirs. Les rues sont dallées, les voitures n’y ont pas accès, seuls les « pousses-pousses » tirés par de courageux jeunes hommes ont loi ici. Levant ses yeux pétillants, la brunette prend une photo de la vieille pagode de cinq étages qui se dresse devant elle. Cette pagode est la plus vieille de la ville et à son pied trône un petit temple sans prétention qui est joliment coloré d’offrandes de prières. Puis zigzagant en son côté, le couple se retrouve en plein dans le sannenzaka qui est entouré de maisons de bois étant pour la plupart des magasins de poteries. Mitraillant à tout va avec son appareil photo, Kaori s’extasie de tout. Ryô lui la suit des yeux avec tendresse et se laisse entrainer jusqu’au grand escalier de pierres. A ce moment là, trois silhouettes poudrées de blanc, apparaissent devant eux. Excitée, Kaori lâche un « ah » de surprise et se presse pour prendre une photos mais Ryô arrivé à sa droit éclate de rire.  

 

-Ce ne sont pas des maikos Kaori !  

 

-Quoi ?  

 

-Regarde bien…  

 

Plissant les yeux pour obtenir une image plus nette, la nettoyeuse se rend compte qu’elle à faire devant elle à de simples touristes déguisés en Geishas.  

 

-Oh, zut ! Mais qu’est ce que c’est que ça ?  

 

-Des déguisements…ici tu peux en louer pour quelques heures et te promener avec, répondit l’homme pour lui expliquer. Les vraies sont plus jolies !  

 

Déçue la jeune femme se tourne vers son partenaire et les yeux suppliants font place à des yeux de surprise.  

 

-Comment tu sais tout ça toi ?  

 

-Je te l’ai dis, je suis déjà venu à Kyôto. Et je me suis fais aussi avoir…  

 

Ne demandant pas plus d’explication car elle aperçoit le regard fuyant de l’homme, le couple repart pour rejoindre la petite rue commerçante qui monte en direction du Kiyomizu-dera. Ici, la foule est compacte et Kaori est obligée d’attraper le bras de Ryô pour ne pas le perdre. Surprit, le nettoyeur veut se dégager mais il sent que la jeune femme n’est pas rassurée et finalement se rapproche d’elle pour continuer de la faire avancer. Toutes les boutiques sont pleines de souvenirs en tout genre : gâteaux à l’effigie du temple, petites statues de la pagode ou de bouddha, poteries, éventails ou encore vêtements plus ou moins traditionnels. Les touristes s’y pressent et les marchands cris des « Irashaimasen » à tout va. Arrivés finalement au pied du temple, un magnifique cerisier en fleurs les accueillent. Tous se presse pour le prendre en photo et Kaori se fait entrainer par un petit groupe de collégiennes en furie. Ryô, amusé, essaie de la rattraper au vol.  

 

-Mais elles sont folles ! hurla Kaori.  

 

Mort de rire, Ryô se fait alors allongé par une de ses massues. Kaori le laissant en arrière repart sur l’escalier pour reprendre son expédition. Le Kiyomizu-dera se dresse fièrement devant elle. Plusieurs monuments le constitue. Une pagode tout d’abord vers la gauche ouvre le passage puis une fontaine à tête de dragon devant l’entrée. Cette fontaine sert pour la purification. Nombreux sont les japonais qui y sont pour se laver les mains et en boire un peu de son eau. Kaori fait de même et rejoint son partenaire au guichet pour acheter leurs billets d’entrée. Une fois passés la grande porte de bois, les deux amis se retrouve face au bâtiment principal qui compose le temple. Niché sur pilotis géants, la bâtisse est monumentale. Le nombre de visiteur aussi. S’avançant prudemment, le couple essaie de jeter un œil sur l’objet qui se fait mitraillé par les appareils photos. Surprise, Kaori arrive à le voir, il s’agit d’un bouddha mais de couleur noir, très rare de le trouver de cette couleur la jeune femme fait de même en le prenant en photo. Puis ils continuent leur route et se trouve sur un immense espace dégagé qui donne une vue extraordinaire en hauteur sur la ville et sur le parc du temple. Rempli de momiji, le parc entour l’endroit et un sentier en fait le tour pour finir sur une seconde pagode plus petite. Puis plus loin vers la sortie, un petit étang où flottent des nénufars ferme la marche. Sur la place tous les visiteurs s’y font prendre en photo et continuent leur route. Mais Kaori, elle, reste un moment les yeux perdus sur ce splendide paysage. Regardant les cerisiers en fleurs et l’étendu de la ville. Puis une voix la ramène sur terre.  

 

-Vous voulez que je vous prenne en photo ?  

 

Une veille femme lui fait un beau sourire tendant la main vers la jeune femme pour qu’elle lui donne son appareil.  

 

-Heu…oui merci.  

 

Kaori prend alors la pose mais la vieille femme se tourne vers Ryô.  

 

-Mais qu’est ce que vous attendez ? Allez rejoindre votre femme !  

 

Sous le choc, Ryô ne réagit pas et Kaori devint immédiatement écarlate. Puis d’un pas léger le nettoyeur s’approche de sa douce et passe son bras autour des ses épaules, la rapprochant de lui. La vieille femme les prend alors en photo et retend l’appareil à Ryô.  

 

-Merci, lui répond-il en souriant.  

 

Ryô jette un œil à la photo et va pour la montrer à Kaori mais reste stupéfait en voyant la jeune femme complètement paniquée.  

 

-Kaori ? Ca va ?  

 

De la fumée sortant de ses oreilles, Kaori évite le regard de l’homme. Ryô, lui, rigole et la laisse reprendre ses émotions. Le reste de la visite se fait dans le calme et le silence entre les deux partenaires. Pour détendre l’atmosphère, Ryô reprend son rôle de pervers et se précipite sur toutes les jolies femmes qui se trouvent dans le sanctuaire des amoureux qui surplombe l’entrée. Mais quand il rejoint Kaori, elle remarque qu’il a sur le visage des talissements porte bonheur incrustés. L’image fit éclater de rire la jeune femme, ce qui décontracta l’ambiance entre eux.  

 

 

 

Passant par la ninenzaka qui menait du Kiyomizu à la grande Kannôn, Kaori attrapa le bras de Ryô et commença à faire des commentaires sur le temple et la vue magnifique qui donnait sur la ville. Ryô l’écoutait attentivement sans faire l’imbécile ni dire des bêtises. Voir son ange aussi ravie de son week-end, le rendait heureux. Elle semblait si heureuse et épanouie qu’il se décida à lui faire passer un bon moment. Pourtant l’événement de la photo l’avait bien fait rire et il se décida à remettre ça sur le tapis :  

 

-Tu veux la voir ?  

 

-Quoi ?  

 

-La photo de nous…lui dit-il en la regardant dans les yeux.  

 

De nouveau rouge écarlate, la jeune femme se détacha de l’homme et une pointe de colère dans la voix, elle lui déclara :  

 

- Va-y ! Moques toi de moi ! J’ai l’habitude !  

 

Ryô stupéfait, ne comprenait pas sa réaction.  

 

-Mais je ne t’ai rien dit…  

 

-Tu peux l’effacer si tu veux ! Je m’en fou !  

 

Puis comme une fusée, elle parti à travers la foule se dirigeant vers le tori géant qui annonçait l’approche de la Kannôn et du temple Kôdai-ji.  

 

« Je ne la comprendrai jamais…si je me moque d’elle, elle me tape dessus avec sa massue et si je suis sérieux, elle part en courant ! Ahh, les femmes ! ».  

 

 

 

La grande Kannôn, construction récente du XXème siècle est un hommage aux disparus de la seconde guerre mondiale. Beaucoup moins belle à regarder que ces homologues, l’intérêt du monument reste sa taille. A ses côtés, Kaori avait l’impression d’être une fourmi. Le reste, trop moderne au goût de cette dernière ne l’attira pas. Seules les statues des représentations divines la contentèrent. Le tour fut vite fait et ils s’éloignèrent d’elle pour finir par la visite du Kôdai-ji, temple datant de 1605 bâti en mémoire pour Hideyoshi Toyotomi par son épouse.  

 

 

 

-J’ai mal aux pieds ! râla Kaori assise sur un petit muret.  

 

-Moi j’ai faim ! se lamentait Ryô, regardant sa montre. Il est quand même déjà 18h ! Qu’est ce que tu as prévu pour ce soir ?  

 

Kaori le regarda interloquée. En fait, elle avait suivit son envie pour le programme de l’après-midi mais maintenant elle ne savait vraiment pas quoi faire.  

 

-Bon si tu ne le sais pas moi je vais aller faire la fête !  

 

Reprenant sa tête de pervers, Ryô regardait tout autour de lui à la recherche d’une belle femme à séduire. Puis ses yeux se posèrent sur la vieille femme qui les avait pris en photo quelques heures plus tôt. Se déplaçant vers Kaori, la dame lui fit un sourire chaleureux.  

 

- Excusez-moi de m’immiscer dans votre conversation mais j’ai l’impression que vous ne connaissez pas bien la ville. Touristes ? Si je peux vous aidez.  

 

-Oui nous sommes de Tôkyô.  

 

-Oh Tôkyô, mon fils vit là-bas. Quelle grande ville, rien avoir avec ici, c’est sûr. Vous ne savez pas quoi faire ce soir ?  

 

-Non… nous n’y avons pas encore réfléchit en fait, répondit Kaori gênée.  

 

-Vous savez avec le « hanami », il y a de magnifiques endroits où aller « fêter » ça, lança-t-elle avec un regard complice pour le nettoyeur.  

 

C’était vrai que depuis que Kaori et Ryô étaient devenus partenaires et d’Hideyuki était mort, Kaori n’avait plus fêté le hanami. La dernière fois elle était au lycée avec ses amies et elle profitait des trêves des examens pour aller sous les cerisiers en fleurs. Jamais elle n’avait proposé à Ryô d’y aller avec elle de peur que ce dernier refuse son offre. Mais ce soir ils étaient tous les deux seuls dans cette ville inconnue et c’était peut-être l’occasion où jamais.  

 

-Si je peux me permettre de vous recommandez un endroit pour ce soir, c’est bien le Yasaka-jinja. Vous y trouverez certes la plus forte concentration de population mais aussi le plus beau cerisier de la ville. C’est le plus vieux et le plus grand. C’est juste à côté d’ici…finissait la vieille femme.  

 

-C’est une très bonne idée, non Ryô ?  

 

Le nettoyeur fit mine de ne pas apprécier que l’on réduise ses plans à l’eau mais au fond de lui, il adorait l’idée.  

 

-Mouai…pourquoi pas…  

 

Heureuse Kaori remercia chaleureusement la vieille femme et le duo parti en direction du temple. 

 


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