Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 23-01-09

Mise à jour: 13-12-09

 

Commentaires: 153 reviews

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GeneralRomance

 

Résumé: Coucou !! Je viens d 'avoir envie de faire une nouvelle petite histoire ! rassurez-vous je ne pense pas qu'elle soit longue mais comme j'aime beaucoup kyôto, j'ai eu envie de faire une petite fic dessus. Je n'abandonne pas "le retour de City Hunter", non mais je me sens inspirée grave à toutes les histoires que j'ai lu donc voilà.

 

Disclaimer: Les personnages de "Kyôto"sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Kyôto

 

Chapitre 6 :: Fushimi Inari

Publiée: 05-03-09 - Mise à jour: 05-03-09

Commentaires: kikou me revoilà avec Kyoto !!! ^^ j'espère que vous aimerez toujours autant ! la fin du week end approche ! je vais essayer de le prolonger un peu on va voir ! bonne lecture et continuez avec les reviews !!!!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Le Kappazushi était le nom du restaurant de sushis de Shijo-Kawaramachi que Ryô et Kaori avaient choisi pour se restaurer. Une chaine de restaurants qui avait la particularité de proposer des assiettes de sushis pour pas très chères tout en étant très bonnes. Assis devant le tapis qui faisait défiler les assiettes pleines de mets les plus appétissants les uns que les autres, le couple de nettoyeurs se servait tranquillement en thé et condiments en tout genre. Kaori avait bien insisté sur le fait de rester raisonnable quand au nombre d’assiettes mangées pour ne pas dépasser le budget fixé. Malgré l’heure tardive, le restaurant était plein, il faut dire qu’au Japon, les gens mangent à n’importe quelle heure. Serrés l’un contre l’autre, Kaori devait faire de gros efforts pour ne pas craquer devant son partenaire. Elle sentait son parfum musqué lui monter aux narines et le frottement de son épaule contre la sienne, la rendait toute chose. De son côté, Ryô n’en mené pas large non plus, jetant des regards en coin à sa partenaire, il faisait tout pour ne pas croiser ses yeux. Une tension particulière s’était installée entre eux. Bien que Ryô savait ce quelle était, Kaori n’arrivait pas a la comprendre. Elle mit ça sur la soirée de la veille et essaya de se décontracter un minimum en choisissant ses premiers sushis. Ryô fit de même et ils mangèrent silencieusement. L’arrivée du shinkansen miniature qui apportait les sushis commandés, les fit sursauter, les sortants de leurs réflexions. Amusés, ils commandèrent à leur tour pour revoir le train arriver rien que pour eux, scène que Kaori immortalisa en la filmant avec son appareil photo.  

 

 

Remontant sur leur vélo, le couple reparti en direction du dernier endroit que la jeune femme voulait voir : le Fushimi Inari. Pour y arriver, ils eurent plus de chemin à faire mais purent ainsi profiter d’une visite de la ville très agréable.  

 

Situé plus au sud, le Fushimi Inari est un temple dédié au dieu renard Inari, protecteur de l’agriculture plus particulièrement pour le saké et le riz. Construit au VIIIème siècle par une famille coréenne, il est l’un des temples les plus anciens de la ville. Toutefois les actuelles bâtisses datent de 1499. L’intérêt principal du temple réside dans son nombre incalculable de torii grimpants sur la colline d’Inari. Une ballade très longue et assez fatigante mais si agréable qu’elle en vaut la peine.  

 

Pensant à ce bijou de découverte, Kaori avait l’impatience d’une enfant en se mettant à pédaler plus vite, voyant le temple à l’horizon. Ryô suivait son rythme et ils arrivèrent sur les coups de 15h30 devant le temple. Posant leurs vélos, ils s’engagèrent alors sous le grand torii rouge de l’entrée et arrivèrent devant le premier bâtiment entouré de deux Inari fièrement dressés à gauche et à droite. Tous les bâtiments étaient rouges, verts et blancs avec leurs toits pentus marron. Tous entourés de statues d’Inari plus ou moins grandes. Des baquets de saké blancs et noirs étaient en offrandes dans le centre et plusieurs bâtiments étaient tenus par des prêtres et des prêtresses qui vendaient des portes bonheurs ou des omikuji. Les visiteurs passaient des uns aux autres puis se dirigeaient vers les boutiques souvenirs qui longeaient le temple. Kaori y flânait, posant les yeux sur différents éventuels cadeaux souvenirs pour ses amis. Allant des masques de renard, aux petites statues ou aux gâteaux, le dieu était représenté de partout.  

 

-Va y achète, intervint Ryô, voyant sa partenaire hésiter.  

-Je ne sais pas, on risque d’être chargé pour monter après…  

-Peut-être mais si tu ne le fais pas maintenant, les boutiques seront fermées à notre retour…  

 

La jeune femme acquiesça de la tête et se décida à faire quelques achats. Ryô l’attendait, lui, devant la grande fontaine de purification. Après quelques minutes, Kaori le rejoignit les bras chargés de sacs, ce qui amusa Ryô. Se voulant galant, il lui proposa son aide mais elle refusa. Ils partirent ensuite, enfin, à la conquête de la colline aux milles torii.  

 

Dès les premiers mètres, des escaliers mettaient dans l’ambiance. Deux grandes statues d’Inari ouvraient la marche sur les premiers torii. L’Inari de gauche tenait dans sa bouche un parchemin alors que celui de droite se tenait fier la bouche fermée. Kaori les fixa quelques secondes puis pris des photos avant de se remettre en marche, se dépatouillant entre l’appareil photo et ses sacs. Les torii se serraient les uns contre les autres. Orangés, ils étaient aussi ornés de kanji bien noirs. Ses écritures en faisaient le tour et signifiaient les noms des donateurs du temple. Il y avait autant de donateurs qu’il y avait de torii depuis des siècles, autant dire qu’il y en avait de très vieux et de très abimés, voir des cassés, autant que de récents sentant la peinture fraiche. D’ailleurs un homme d’entretien du lieu était en train de repeindre l’un des torii quand Kaori et Ryô passèrent devant, continuant d’escalader les marches. La jeune femme était émerveillée par la nature qui l’entourait, passant sous toutes ces portes orange qui traçaient un chemin à travers la colline, elle marchait avec entrain malgré la fraicheur du lieu. Ryô se tenait juste derrière elle et suivait son rythme. Il ne trouvait pas le lieu si extraordinaire que ça mais la balade était agréable. Pour lui rien ne valait la ville, enfin sa ville mais être ici avec son ange était un effort qui ne le dérangeait pas tant que ça. Il se rendait compte à ce moment là que tant qu’il était avec elle, peu importait le lieu. Voir son sourire et ses yeux rieurs était la plus belle chose. Plus beau que tous les paysages ou toutes les villes. Il soupira discrètement. Finalement il était stupide. Il était amoureux de cette fille et la seule chose qu’il était capable c’était de la faire souffrir. Il ne comprenait pas comment elle faisait pour le supporter des fois alors que lui n’y arrivait plus. Et malgré toutes les blessures qu’elle encaissait à cause de lui, elle arrivait encore à trouver le courage de lui sourire et de lui donner cette chaleur si chère à son cœur. Elle était un ange. Un ange, oui, son ange.  

 

-Ryô ?? Ryô … ??  

 

La voix de Kaori se perdait alors qu’elle faisait face au nettoyeur. Depuis quelques secondes, elle essayait d’attirer son attention mais il semblait perdu dans ses pensées et ne pas l’entendre. Posant ses gros sacs, elle secoua ensuite ses mains devant les yeux de l’homme, espérant le refaire descendre sur terre.  

 

-Ryô ?  

 

Ryô sorti de ses réflexions et resta comme un idiot devant une Kaori complètement abasourdie de voir que le célèbre nettoyeur n°1 du Japon pouvait se déconnecter de la réalité aussi facilement.  

 

-Je serais un ennemi, tu serais mort ! lança la jeune femme en mimant une arme avec ses doigts.  

-Hum…qu’est ce qu’il y a ?  

-Regarde devant nous il y a deux chemins différents ! Les torii sont plus rapprochés les uns des autres, il a l’air de faire sombre ! On dirait des tunnels. Je voulais savoir si ça te disait qu’on ne prenne pas le même…pour voir…  

-Si tu veux…  

-Ok, répondit Kaori le sourire au lèvres. Rendez-vous de l’autre côté.  

 

Puis elle s’enfonça dans le tunnel de gauche, laissant Ryô seul derrière.  

Kaori marchait prudemment, camera au poing. Elle avait basculé tous les sacs sur son bras gauche et tenait son appareil photo dans sa main droite, filmant le long tunnel de torii qui lui renvoyait une lumière rouge. Tournant sur elle-même, elle captura les écriture noires qui se trouvaient dans son dos. Le tunnel zigzaguait, continuant sa route vers le haut de la colline. Les torii si rapprochés les uns des autres ne laissaient pas trop passer la lumière, d’ailleurs des lanternes étaient accrochées tout le long. Quand le noir devait être trop pressant, la lueur des bougies devait permettre de traverser ce lieu. Captivée par l’ambiance si silencieuse, elle détaillait tous les petits interstices qui laissaient passer la lumière. Puis voyant l’autre tunnel longer celui-ci, elle appela Ryô d’une voix enjouée :  

 

-Alors ? Comme c’est ?  

 

De l’autre côté le nettoyeur marchait les mains dans les poches sans trop faire attention à l’environnement qui l’entouré. Sans Kaori à ses côtés, il n’appréciait pas de faire cette balade tout seul. Quand il entendit sa voix, il jeta un œil vers le deuxième tunnel de torii et sourit.  

 

-C’est marrant ! se força-t-il à lui répondre pour ne pas la vexer.  

-Menteur !  

 

Surpris, il se demanda pourquoi sa partenaire lui disait ça.  

 

-Pourquoi ?  

-Tu t’ennuis ! Je le sens !  

-Non…  

-Menteur !  

 

Les deux tunnels se rejoignirent enfin, espaçant les torii comme au début du parcours. Les deux nettoyeurs se retrouvèrent. Kaori fixa Ryô amusée alors que lui la regardait étonné. Cela se sentait tant que ça ?  

 

-Je ne m’ennuie pas…disons que je ne suis pas aussi enthousiasme que toi.  

-Ouai, c’est ça ! Il n’y a pas de belles filles mokkori alors, tu t’ennuis et c’est tout !  

 

Ryô la regarda avec des grands yeux ronds. De belles filles mokkori ? Il voulait que Kaori reprenne du poil de la bête mais il ne s’attendait pas à entendre ça dans sa bouche. Kaori, elle ne comprenait pas pourquoi elle lui avait dit ça. Elle avait bien senti que Ryô s’ennuyait dans ce temple mais pourquoi avait-elle parlé de filles mokkori ? Tous deux se regardaient dans les yeux, ne comprenant pas trop l’autre à cet instant. Puis gênée, Kaori se détourna pour se remettre à marcher.  

 

-Tu vois, dit-elle, tu aurais du faire ton programme…  

-Non…je t’assure, j’aime bien…  

-Ok…  

 

Ils repartirent sans se parler. Il y avait trop de non dit entre eux et maintenant plus que jamais. Finalement Ryô réalisa que le point de non retour était peut-être atteint. Il en avait marre de se sentir coupable des sentiments qu’il avait pour Kaori et marre de lui faire du mal. Elle, qui souriait tout le temps, avait le visage de plus en plus triste au fil du temps et cela ne datait pas seulement de ce week-end. Et la soirée d’hier avait surement apporté la touche finale. Si elle lui parlait elle-même de filles mokkori, peut-être avait-elle renoncé à lui ? Autrement pourquoi avoir voulu se débarrasser de lui pour cette journée ? Accélérant le pas, il arriva à la hauteur de son ange et souriant, il lui dit :  

 

-Je te jure, j’aime beaucoup la balade.  

-Ok, tant mieux.  

 

Pourquoi Ryô lui paraissait différent ? Plus doux, plus gentil. Avait-il des remords pour hier soir ? Essayait-il seulement de faire la paix ? Toutes ses questions se bousculaient dans la tête de la jeune femme qui essayait de se contenir le plus possible à côté de lui. Elle aurait voulu le lui demander mais elle hésitait car elle avait peur qu’il perde cette gentillesse si rare envers elle. Et quitte à se poser des questions qui resteraient peut-être sans réponse connaissant son partenaire, elle préférait en profiter.  

Ils continuaient leur marche qui se faisait de plus en plus difficile. Les escaliers grimpaient toujours et encore pour atteindre le sommet de la colline d’Inari. Ryô insista pour prendre les sacs de Kaori et les porter lui-même. Résignée cette dernière accepta en lui souriant. Passant par un petit temple bordant un lac, le couple de nettoyeur en profita pour faire une petite pause. Kaori fit rapidement le tour du lac longeant le cimetière qui abritait de très vieilles tombes quant à Ryô, il observait un groupe de chats qui se disputaient une grosse sauterelle.  

 

-Tu as vu les sakuras près du cimetière ? lui demanda Kaori qui revenait vers lui.  

-Oui, même avec l’ombre de la colline, ils sont fleuris ici aussi.  

-Il y a même des pruniers plus loin. Cet endroit est vraiment magnifique…une photo ?  

 

Timidement Kaori tendit le bras et s’approcha du nettoyeur. Loin de la rejeter, Ryô l’approcha de lui et sourit à pleine dent.  

 

- Va-y !  

 

Pour une fois, Kaori sourit sur la photo et avait l’air moins coincée.  

 

-Merci, murmura-t-elle en s’éloignant de lui.  

 

Reprenant le chemin des torii, le duo de nettoyeurs se demandait quand ils arriveraient à la fin du parcours. Comme pour répondre à la question un panneau indiquait le sens et la durée du chemin.  

 

-2h !! hurla Kaori en détaillant les indications.  

-On en a déjà fait un peu mais il doit bien en rester plus de la moitié en effet…rajouta Ryô en regardant sa partenaire dépitée.  

-Il est déjà 16h20…à ce rythme on va voir le coucher du soleil là haut…  

 

 

Plus d’une heure de marche après, Kaori et Ryô atteignirent enfin la plateforme qui dominait la ville et le temple. Une magnifique vue sur tout Kyôto était sous leurs yeux. Le jour commençant à décliner légèrement les premières lueurs de la ville apparaissaient. Fatigués mais heureux d’y être enfin arrivés, ils prirent place sur l’un des bancs qui faisait face à la vue. Quelques touristes étaient aussi assis près d’eux, observant religieusement la beauté de l’endroit. Une petite brise fraiche soufflait, faisant voler les mèches rebelles de Kaori. La jeune femme contemplait la ville et se laissait bercer par les feuilles vibrantes au vent. Alors que les minutes passaient, Ryô proposa à Kaori si elle voulait boire quelque chose. Plus loin derrière eux, se dresser un établissement tenu par une mamie qui vendait des boissons et des bâtons de marcheurs. La nettoyeuse accepta et l’homme se leva pour prendre la commande. Seule sur le banc, Kaori regardait un couple non loin d’elle et se mit à rêver des mêmes attentions envers Ryô. La femme avait des gestes tendres envers l’homme qui la dévorait littéralement des yeux. Tous deux blottis l’un contre l’autre, se perdaient dans l’horizon de la ville, leurs doigts entrelacés.  

 

C’est dans ses rêveries que Ryô surprit la jeune femme. Il lui tendit un gobelet fumant et se rassit à ses côtés. Sentant le contenu, Kaori lui demanda :  

 

-Qu’est ce que c’est ?  

-Amazake*.  

-Tu veux me faire boire ??  

 

Ryô se gratta la tête et d’un air idiot lui répondit :  

 

-Mais non c’est pour te réchauffer.  

 

Kaori était interloquée. Après le fiasco d’hier soir, elle ne se doutait pas que Ryô voulait réitérer le truc. Si elle buvait encore, elle risquait de refaire des bêtises, surtout avec les pensées qu’elle avait en ce moment.  

 

-Il n’y a rien d’autre ?  

-Si mais pas de chaud…  

 

Soupirant, la jeune femme regarda son gobelet. Ryô, lui l’avait pratiquement déjà fini. Puis elle le porta à la bouche. Le liquide chaud coula dans sa gorge, la réchauffant un peu.  

 

-C’est bon…  

-Tu vois ! répondit le nettoyeur en la taquinant.  

 

Et puis le moment magique arriva, le soleil légèrement au dessus de la ville, se mit à descendre derrière les hauts immeubles. Sa teinte cuivrée éclairant pour la dernière fois de la journée toute la ville de Kyôto et les deux nettoyeurs. La couleur du ciel s’assombrissant, laissant la place à un bleu foncé tendant vers le violet en se rapprochant des derniers rayons encore apparents du soleil. Kaori se senti frissonner. Un peu le vent et un peu le spectacle de ce magnifique coucher de soleil.  

 

-Tu as froid ? lui demanda Ryô qui l’avait senti trembler.  

- Un peu…on ne va pas tarder à redescendre…  

 

Le bras de Ryô passa au dessus des épaules de sa partenaire et il l’attira contre lui. Une douce chaleur s’empara de Kaori et elle le fixa, étonnée et gênée. Lui ne prononça aucun mot, se contentant de la sentir contre lui et lui transmettant de sa chaleur. Il était un peu crispé mais il savait où il mettait les pieds. Cette fois c’est lui qui prendrait les décisions et il allait lui monter ce qu’il aurait du lui montrer la veille s’il n’avait pas prit peur.  

 

-Ryô…  

-J’ai quelque chose pour toi…  

De sa main libre, il chercha quelque chose au fond de sa poche et le tendit à la jeune femme. Elle regarda sa main puis quand il l’ouvrit ses yeux retournèrent sur le visage de son partenaire.  

 

-Un porte bonheur ?  

-Oui… je l’ai pris au temple Heian, ce matin.  

-Il est magnifique.  

 

Vert amande, le petit carré était brodé à la main. Un kanji de chance ressortait en blanc et accrochée à la ficelle, une clochette tintait. Un porte bonheur banal, sans grande prétention mais qui mit Kaori dans tous ses états. Ryô lui faisait un cadeau ! Elle n’en croyait pas ses yeux. Se blottissant contre lui, elle enfouie sa tête contre son cou et sans qu’elle puisse faire quoique ce soit, des larmes inondèrent ses joues.  

 

-Merci… bredouilla-t-elle.  

 

Resserrant son bras contre elle, il déposa un baiser sur sa chevelure.  

 

-De rien, Sugar Boy.  

 

Le cœur de la jeune femme se mit à battre à tout rompre et une voix dans sa tête n’arrêtait pas de lui dire de lever les yeux vers lui. Ce qu’elle fit. Ryô la regardait tendrement. Un éclat inconnu dans ses yeux. Et sans qu’elle ait le temps de comprendre, il fondit sur ses lèvres en un baiser tendre et passionné. D’abord perdue, le nettoyeuse ne répondit pas mais sous la pression des lèvres de l’homme, Kaori se réveilla et le repoussa gentiment.  

 

-Ryô…  

-Pardonnes moi Kaori. Je suis un idiot et je le sais…  

-Ne me dis pas que tu as trop bu ! Je ne te croirais pas ! lui dit-elle en fixant son gobelet vide.  

-Non. Pardonnes moi pour hier soir, je ne voulais pas te faire de la peine. Je voulais moi aussi t’embrasser mais…  

-Mais ?  

-Pas comme ça… pas alors que l’alcool t’embuait l’esprit…  

-Je n’avais pas trop bu…  

-Je sais…mais…  

-Chut…murmura Kaori.  

 

Puis à son tour elle s’empara de ses lèvres en y mettant toute la fougue qu’elle avait en elle. Même si ce moment devait s’arrêter, elle voulait en profiter au maximum et regoûter à ce fruit défendu qui la rendait toute chose. Pourtant le moment ne s’arrêta pas et Ryô répondit à son offre avec délice. Les deux nettoyeurs s’embrassaient enfin, sur ce banc perché sur la colline Inari, la nuit gagnant les lieux laissant apparaitre les étoiles. Ils étaient seuls au monde et rien ne comptait plus qu’eux même. Ils avaient attendu si longtemps pour arriver à ce moment qu’ils ne voulaient plus se lâcher. Leurs lèvres d’abord puis leurs langues ensuite. Puis leurs mains se cherchant et se trouvant, leurs yeux enfin libres de laisser leur amour se lire en eux.  

 

 

*Amazake est une boisson d’hiver composée de saké chaud où il reste encore des grains de riz, du gingembre et beaucoup de sucre. On ne sent pas trop le goût du saké vu que c’est chaud et sucré mais il est bien présent ^^ Ama=sucré, zake=saké.  

 

 


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