Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 23-01-09

Mise à jour: 13-12-09

 

Commentaires: 153 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralRomance

 

Résumé: Coucou !! Je viens d 'avoir envie de faire une nouvelle petite histoire ! rassurez-vous je ne pense pas qu'elle soit longue mais comme j'aime beaucoup kyôto, j'ai eu envie de faire une petite fic dessus. Je n'abandonne pas "le retour de City Hunter", non mais je me sens inspirée grave à toutes les histoires que j'ai lu donc voilà.

 

Disclaimer: Les personnages de "Kyôto"sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce qu'une fanfiction NC-17 ?

 

Un fanfiction NC-17 est interdite aux moins de 18 ans. La violence est autorisée, et les scènes d'amour peuvent être descriptives. L ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Kyôto

 

Chapitre 4 :: Demain changera...

Publiée: 08-02-09 - Mise à jour: 08-02-09

Commentaires: Kikou tout le monde, tout d'abord merci à tous ceux qui me suivent !!! merci pour toutes ses reviews je n'en reviens pas ! Je ne pensais pas que cette histoire plairait autant (plus que la 1ere lol comme quoi entre action et romance on voit ce qui plait ;) ), donc voilà la fameuse 1ère nuit dans le ryokan...je pense que vous allez être décus mais je me rattraperais promis, ce n'est pas encore fini :) bonne lecteur et à vos reviews !!!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Kaori était allongée sous sa couette dans son futon, seule. La pièce était plongée dans l’obscurité, seule une faible lumière venant de la lune traversait le store. Prise de frissons, elle resserra la couette contre elle et y cacha sa tête. Ne pouvant plus se retenir, des larmes ruisselèrent le long de ses joues. Ryô était sorti une demi-heure plus tôt en prétextant aller fumer une cigarette. Depuis il n’était pas revenu. Kaori se sentait abandonnée, triste et complètement idiote. Pourquoi l’avait elle embrassé ? Depuis qu’elle était seule dans cette pièce, elle n’arrêtait pas de se poser cette question. Elle aurait voulu dormir mais le sommeil ne venait pas. Se recroquevillant sur elle-même, elle se maudissait de plus en plus.  

 

 

Ryô marchait sans but dans le pontocho. Les lumières des néons des boites de nuit, des bars et des cabarets de Kyôto se reflétaient dans l’eau de la petite rivière qui longée la rue. Beaucoup d’hommes habillés de costumes sombres appelaient les futurs clients d’une voix aimable et des bandes de jeunes trainaient entre les karaokés et l’entrée du « Sam & Dave ». Ryô ne savait pas pourquoi il était venu ici mais il avait fui comme toujours car c’était la seule chose qu’il savait faire. Quand il s’était retrouvé seul avec Kaori dans cette petite chambre, il avait installé son futon mais l’atmosphère devenant trop pesante, son seul échappatoire avait été la fuite. Fumer une cigarette était la seule excuse qu’il avait trouvé mais depuis il n’avait pas trouvé le courage de revenir. Il avait donc marché jusqu’au quartier de la fête en espérant que Kaori s’endormirait et qu’il pourrait revenir un peu plus tard, tranquillement. S’il avait été à Tôkyô, il serait parti faire le tour de tous les cabarets mais ici, il ne s’en sentait pas l’envie. Il repensait sans arrêt au goût sucré des lèvres de Kaori et à son pouvoir de séduction dans le temple. Il n’aurait jamais du lui donner de la bière. Non en fait il n’aurait jamais du venir en week-end, ici, avec elle. Il poussa un gros soupir et alluma encore une cigarette, ses yeux se perdant dans les reflets de couleurs de l’eau. Il resta là de longues minutes puis regardant l’heure il se décida à revenir au Ryokan autrement il savait que la porte serait fermée et qu’il devrait passer la nuit dehors et ça, ça risquait d’être la goute d’eau en trop pour sa partenaire.  

 

 

Elle entendit la clef dans la porte. Elle frissonna. Se cachant comme elle le pu sous la couette, elle essuya ses larmes. Les pas se rapprochaient restant dans l’obscurité. Un bruit de couette froissée, un vêtement que l’on jette négligemment sur le sol. Un soupir. Il était revenu et il se couchait. Elle ne savait pas depuis quand il était parti mais il était enfin revenu. Il était si près d’elle mais à la fois si éloigné. Elle trembla légèrement, laissant échapper un gémissement faible.  

Une plainte qui ne passa pas inaperçue. Ryô tourna la tête vers le son. Elle ne dormait pas. Que devait-il faire ? Il n’en avait aucune idée. Rien, il ne devait rien faire. Il se retourna, s’installant plus confortablement sur le dos, fixa un point imaginaire sur le plafond. Puis il l’entendit, faiblement mais dans ce silence forcé, il l’entendit.  

 

-Pardon…  

 

Comme un sanglot étouffé, ce mot brisa le cœur du nettoyeur. Pourquoi devait-elle s’excuser alors que c’était lui le fautif. Lui qui partait toujours dès qu’il sentait qu’il ne pourrait plus lui résister. Lui qui était toujours à la rabaisser pour un rien, lui qui dépensait tout leur argent dans les cabarets. Lui qui draguait toutes leurs clientes et qui jouait les idiots dans la rue avec toutes les belles femmes. Et que faisait-elle, elle ? Elle l’attendait sagement à la maison, lui préparait son repas, s’occupait de son linge, lui remontait le moral quand il faiblissait. S’occupait des comptes et supportait seule le banquier quand cela devenait critique. Elle était son rayon de soleil, elle l’avait sauvé de sa folie et lui avait rendu son âme. Elle avait pansait ses blessures et ne l’avait jamais jugé. Elle lui avait tant donné pendant ses 8 années, elle lui avait apprit le sens du mot amitié et du mot amour. Et lui qu’avait-il fait pour elle ? Il la faisait pleurer, il la rabaissait en tant que femme, il lui privait de sa liberté. Et ce soir encore c’était elle qui lui demandait pardon. Elle qui se sentait coupable. Elle qui pleurait.  

 

Il serra les poings. Son visage se crispa. Il avait envie de repartir, de quitter cette pièce et de se foutre des baffes. Envie de tirer toutes les balles de son chargeur sur une cible, hurler tel un fou ou cogner sur la vermine de Shinjuku. Son cœur battait un rythme irraisonné. Il était en colère contre lui et cela ne fit qu’augmenter quand il entendit à nouveau les pleurs de son ange. Il soupira. Fort, si fort que Kaori arrêta de sangloter. Il se redressa.  

 

-Ne t’excuse pas…  

 

La voix de Ryô était douce, voir triste. Il appuya sa tête dans sa main. Regardant dans la direction de sa partenaire, il remarqua qu’ils n’étaient pas si loin l’un de l’autre. Vingt centimètres, trente à tout casser. S’il tendait le bras, il pouvait la toucher. Ses yeux s’étant habitués à l’obscurité, il voyait la forme qui essayait de se cacher sous la couette. D’une main fébrile, il lui découvrit le visage.  

 

-Pardonnes moi…  

 

Le cœur de la jeune femme accéléra. Elle ferma les yeux pour ne pas le voir. Elle tremblait toujours.  

 

-Kaori…  

 

Respirant un bon coup, la nettoyeuse ouvrit les yeux.  

 

-Non… c’est moi, lança-t-elle. Je n’aurais pas du boire…pardon…  

 

Ryô ne savait pas quoi dire. Accepter et oublier ? Ou lui dire qu’il avait aimé ça lui aussi et qu’il était si stupide qu’il avait fui pour ne pas assumer ce fait.  

 

-Ryô ? demanda Kaori d’une petite voix. On oublie d’accord ? Profitons de ce week-end entre…partenaires, ok ?  

 

Elle choisissait pour lui, elle lui donnait cette porte de sortie qu’il prenait si souvent. Mais il se mentait comme toujours. Bien qu’il acquiesça, il savait que même si demain, elle lui donnait son plus beau sourire, son cœur la fera souffrir à cause de lui comme toujours. Et comme toujours, il ignorera son mal. Il soupira et d’une voix faible il lui dit :  

 

-Bonne nuit Kaori…  

-Bonne nuit Ryô…  

 

La forme dans la couette lui tourna le dos et elle essaya de trouver le sommeil. Lui, il fixait toujours le plafond. Elle était si proche, il lui suffisait de si peu de courage pour se retrouver près d’elle. Mais il ne le pouvait pas. Il se tourna à son tour, s’éloignant le plus possible et il ferma les yeux.  

 

Kaori ne pleurait plus mais elle avait si mal. Comme quand on vient de perdre son premier amour. Ryô lui avait donné des espoirs et il lui reprenait toujours aussi facilement. Il s’était pourtant excusé mais elle ne le supportait pas. Elle avait l’impression que même s’il était sincère avec elle, rien ne changerait. Elle devait faire comme lui, elle devait lui montrer que c’était l’alcool pas elle qui avait agit ce soir. Elle devait dormir, demain serait différent. Demain, tout sera comme à son habitude, leur vie n’aura pas changé mais elle sera différente. Elle commencera à oublier et elle se résignera. Ils ne sont que des partenaires et elle devra enfin s’en faire une raison. Oui demain, elle arrêtera de lui courir après, elle arrêtera d’espérer et de croire qu’un jour ils seront ensembles. Demain, elle ne sera plus que City Hunter et non plus la Kaori amoureuse de Ryô. Elle ne devra plus rien attendre de lui et elle ne devra plus rien tenter. Demain, elle sera différente, plus forte mais cette nuit elle sera triste et abandonnée. Oui cette nuit sera la dernière. « Dieu que ça fait mal… ».  

 

Il n’arrivait pas à trouver le sommeil. C’était trop dur. Depuis quelques minutes, les sanglots de Kaori avaient disparu et avait laissé la place à une respiration régulière. Elle dormait enfin. Mais lui il n’y arrivait pas. Il était obsédé par sa culpabilité, plus qu’à son habitude. Cette fois il avait senti qu’il était allé trop loin. Kaori s’était toujours ressentie rejetée par son partenaire mais ce soir, il lui avait montré qu’il ne lui laissait plus d’espoir pour eux. Il devrait en être heureux en fait, ce n’était pas ce qu’il avait toujours cherché à faire ? Alors pourquoi il se sentait si mal ? Pourquoi tout à coup, il avait l’impression d’avoir fait la plus grosse bêtise de sa vie ? Son esprit bouillonnait. Les images de sa vie avec Kaori défilaient dans sa tête. Il revoyait son sourire, sa joie de vivre, sa bonne humeur, ses coups de colères, ses massues. Et s’il perdait tout ? Que deviendrait-il ? Il savait qu’il devait faire quelque chose mais quoi ? S’il agissait comme d’habitude, il ne changerait rien mais s’il se comportait comme un homme pour une fois. S’il arrêtait de jouait avec ses sentiments. Et si demain il lui montrait son vrai visage ? Celui de l’homme qu’il lui cachait toujours, l’homme qui l’aime. Que risquait-il de plus en fait ? Car là ce qu’il risquait c’était de la perdre, tout son corps le lui disait. C’était comme un cri d’alarme. Il lui avait volé leur vrai premier baiser et avait atteint un point de non retour. Oui demain il devait changer. Arrêter d’avoir peur. Demain, il devra la traiter enfin comme elle le mérite. Et si quelque chose devait changer entre eux et bien que cela change. Cela fait 8 ans que cette situation dure et il sentait que c’était la fin. Oui demain cela allait enfin changer et cette nuit sera la dernière. « Dieu que c’est dur… ».  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de