Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 23-01-09

Mise à jour: 13-12-09

 

Commentaires: 153 reviews

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GeneralRomance

 

Résumé: Coucou !! Je viens d 'avoir envie de faire une nouvelle petite histoire ! rassurez-vous je ne pense pas qu'elle soit longue mais comme j'aime beaucoup kyôto, j'ai eu envie de faire une petite fic dessus. Je n'abandonne pas "le retour de City Hunter", non mais je me sens inspirée grave à toutes les histoires que j'ai lu donc voilà.

 

Disclaimer: Les personnages de "Kyôto"sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Kyôto

 

Chapitre 3 :: Hanami au Yasaka-jinja

Publiée: 30-01-09 - Mise à jour: 30-01-09

Commentaires: Coucou !! voilà la 1ere soirée de notre petit duo, je pense que tout le monde attend le rapprochement de nos 2 heros, je ne sais pas si je v vous faire plaisir...en tout cas bonne lecture et a très vite ! ps : si vous avez du mal avec les mots en japonais n'hesitez pas a me poser des questions et j'y repondrais volontiers. J'ai essayé de mettre les def entre parenthèses qd je peux les expliquer autrement les autres mots sont soit des noms soit de la nourriture ;) Cristina n'hesite pas a me demander si tu veux savoir quelque chose :)

 


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Arrivés devant le Yasaka-jinja, le couple de nettoyeurs s’arrêta devant la masse de gens présente. Bien sur, bien loin de la concentration plus que folle de personnes présentes pour le nouvel an où le temple affiche à cette période un passage se chiffrant à plus d’un million de têtes. Il y avait quand même des centaines de familles présentes ce soir là. Kaori hésita un instant, interdite. Habituée, certes, à voir beaucoup de monde à Tôkyô, elle ne s’imaginait pas en voir autant à Kyôto. Voyant son trouble, Ryô orienta le sujet sur le temple lui-même.  

 

-Regarde Kaori comme ce temple est magnifique !  

 

La jeune femme regarda tout autour d’elle et se laissa bercer par sa  

vision. La porte s’ouvrant sur le temple perchée après les quelques marches, était rouge orangé avec des fenêtres de bois bleues. Deux statues protectrices à sa gauche et à sa droite se dressaient fièrement derrière un fin grillage. Entrant dans le sanctuaire, des marchands ambulants ouvraient la marche. Ils vendaient de tout en nourriture comme des sobas, takoyaki, patates douces frites, poulpe grillé, pommes d’amour ou barbe à papa et d’autres proposaient des jeux de loterie ou même une maison hantée. Poursuivant leur marche, ils arrivèrent sur le temple lui-même. Se présentant devant eux, un bâtiment où étaient suspendu des dizaines de tonneaux de saké blancs et noirs. Ces tonneaux, normalement pleins sont des offrandes pour le temple. Sur la gauche du bâtiment se trouvait celui des prières. De la même couleur que la porte, orangé, blanc et bleu, il avait aussi des moulures rouges, vertes et bleues représentant des gargouilles au long nez sur le haut des poutres. Bon nombre de gens tiraient sur les cordes en faisant retentir les cloches pour prier et de nombreux enfants couraient autour d’eux. De la musique traditionnelle arrivait aux oreilles des Tokyoïtes, le son du shamisen (instrument traditionnel japonais ressemblant un peu à une guitare mais ne possédant que 4 cordes) découpant l’air, jouait crescendo.  

 

-On va se trouver une place ? demanda Ryô en sortant Kaori de sa contemplation.  

-Oui bien sur !  

 

Ils se dirigèrent vers le parc. Sur leur gauche, un restaurant en plein air servait les clients assis sur des tatamis. Plus loin de grandes bâches bleues étaient étendues sur le sol sous tous les sakuras en fleurs. Et au centre sous la lumière de la lune se dressait majestueusement un immense cerisier au tronc démesuré. Lâchant un « ah » de surprise, Kaori fut sous le choc d’une telle merveille. L’arbre devait avoir des dizaines d’année voir des centaines d’années, ses branches fortes étaient fleuries de milliers de fleurs qui se balançaient dans le vent. Des pétales s’envolaient en dessinant des tourbillons dans l’air et atterrissaient avec grâce sur le sol bleu. Eclairé par des projeteurs posés à son pied, l’arbre dominait tout le parc et semblait entourer tous les gens de ses bras protecteurs. La vieille dame avait raison, l’endroit était magique.  

 

- Où veux-tu t’assoir, demanda Ryô en cherchant des yeux un emplacement libre.  

-Près de cet arbre…si on trouve de la place. J’aimerais le voir de plus près, il est si beau !  

-Ok, allons voir si on peut trouver ça.  

 

Zigzaguant entre les personnes déjà assises sur le sol, le duo se déplaça vers le grand cerisier, en cherchant du regard une place qui pourrait leur convenir. Sous un petit sakura qui ne payait pas de mine, un peu éloigné des gens, Kaori entraina Ryô dessous et posa son sac.  

 

- Ici ! dit-elle fièrement.  

 

Ryô rendit son sourire à Kaori et acquiesça.  

 

-Ok, maintenant qu’on a une place, je vais chercher quelque chose à manger et à boire. Que veux-tu ?  

-Heu…des karaage tiens ! (poulet frit, présentés en boule dans un gobelet) et une bouteille d’eau.  

-Pas de bière ? Attend Kaori, tu ne peux pas faire un hanami sans une bonne bière ! s’insurgea Ryô.  

-Heu…ok, mais juste une alors.  

-Très bien, reste là, je reviens vite.  

 

Le nettoyeur parti rapidement vers les stands, laissant une Kaori toujours en plein extase devant les fleurs de cerisiers. Arrivé à leur hauteur, Ryô réalisa que les marchands vendaient bien de la nourriture mais les bières étaient hors de prix ! Revenant sur ses pas, il interpela un jeune homme.  

 

- Excusez-moi ! Pourriez vous me dire s’il y a un combini dans le coin ? (combini = superette ouverte 24h/24h au Japon où on vend de tout).  

-A la sortie principale, sur Shijo, il y en a un…  

-Merci.  

 

Ryô reparti en se faufilant parmi la foule.  

 

Kaori senti son portable vibrer. Regardant l’écran, elle vit qu’elle avait reçu un mail de la part de Miki. Celle-ci lui demandait comment cela se passait et si elle appréciait son voyage. Kaori lui répondit gentiment en lui racontant brièvement sa journée et en la remerciant encore pour ce beau cadeau. Puis elle ajouta une photo du sakura centenaire en pièce jointe pour lui montrer ce qu’elle voyait au même moment. Et puis quand le mail fut envoyé, Kaori repensa à la photo de cet après-midi et elle se mit à rougir. Prenant l’appareil photo, elle fit défiler les photos puis tomba sur celle qu’elle voulait voir. La photo était magnifique. Kaori semblait gênée mais le léger teint rosé de ses joues, lui donnait encore plus de beauté. Fermement maintenue par le bras de son partenaire, elle était collée à lui. Son regard ne pouvant se détacher de lui. Ryô, lui, était souriant et avait l’air détendu. Son visage était rayonnant et ses yeux malicieux semblaient rire de la situation. Cette photo était tout simplement celle de deux personnes heureuses d’être ensembles. Kaori soupira d’aise, elle était très heureuse d’avoir cette photo, ce serait un magnifique souvenir. Puis remettant l’appareil en mode photos, elle prit le grand cerisier sous toutes les coutures. Les minutes défilées mais elle ne s’en rendait pas compte, tout était si merveilleux. Finalement Ryô réapparut les bras chargés. Un pack de bière coincé sous le bras droit et les mains chargées de nourriture de toutes sortes : karaage, pousses de bambou grillées, oden (genre de pot au feu japonais), ramen. Kaori le regarda sévèrement.  

 

-Mais tu en as acheté pour un régiment !  

-Je sais, ricana le beau brun, mais je ne savais pas quoi prendre alors j’ai tout pris !  

-Tu ne changeras pas !  

 

Mais Kaori était de trop bonne humeur pour se fâcher et elle préféra aider son partenaire à tout poser sur le sol, plutôt que de l’envoyer bouler. Une fois installés l’un à côté de l’autre, ils se mirent à manger silencieusement. Finalement Kaori goûta à tout et félicita Ryô de tout avoir ramenés. Puis elle engagea la discussion sur cette ville qu’elle trouvait sublime pour lui demander comment lui connaissait ces endroits :  

 

-Quand es-tu venu à Kyôto pour la première fois ?  

 

Ryô faillit avaler de travers. Il s’attendait à ce qu’elle lui demande ça. Prenant son courage à deux mains il commença son histoire.  

 

-Je suis venu ici avec Hide en fait…  

 

Cherchant la réaction de Kaori, il fit surpris qu’elle ne l’interrompe pas et qu’elle attende simplement la suite.  

 

-je ne sais plus quand exactement mais c’était le début de notre partenariat. Une de nos mission nous a amené ici. Une sombre affaire de prostitution si je me souviens bien. Pas très dure à régler en fait mais la police avait les mains liées donc c’est nous qui devions nous en occuper. Une fois l’affaire terminée, j’ai demandé à ton frère de rester une journée de plus à Kyôto, histoire de ne pas être venus ici pour rien. On a visité vite fait le centre ville et moi j’ai passé la soirée au pontocho. Rien de bien fou tu vois…  

-Je vois…je suis étonnée, mon frère ne m’a jamais dit qu’il était allé à Kyôto… il y a tellement de chose que je ne sais pas…  

 

Kaori se senti envahi de nostalgie. En fait, le partenariat de Ryô avec son frère avait gardé ses points d’ombres. Son frère lui avait caché beaucoup de choses pour la protéger et Ryô avait fait de même. Elle se sentait triste de ne pas partager les mêmes souvenirs qu’eux. Portant une bouteille de bière à sa bouche, elle en vida la moitié d’une traite.  

 

-Kaori ! s’exclama le nettoyeur. Ca va ?  

-Mouai…mais oui ça va. Profitons de la soirée ! Tiens…la jeune femme tendit une autre bouteille de bière à son partenaire et les yeux brillants par l’alcool, elle trinqua avec la sienne.  

 

La douce jeune femme assise près de Ryô se transforma en femme bien gaie, l’alcool aidant. N’ayant voulu ne boire au début qu’une seule bière, elle avait finalement avalé trois bouteilles et entamait la quatrième sous le regard sévère de Ryô. Plus sure d’elle et plus tactile, elle ponctuait chaque parole de gestes.  

 

-Je suis pompette, Ryô ! lui dit-elle en s’accrochant à son bras.  

-Je vois ça…Bon rentrons au Ryokan.  

-Non ! La soirée de fait que commencer ! la main de Kaori se posa alors sur les lèvres du nettoyeur. Ne dis rien, lui ordonna-t-elle.  

 

Puis elle se leva et se mit à danser sur une mélodie qu’elle était la seule à entendre. Chaque mouvement était fait avec tant de sensualité que Ryô avait du mal à déglutir. Elle fermait les yeux et chantonné tout bas, balançant ses bras en rythme. Tournant sur elle-même, elle ouvrit ses yeux sur un Ryô complètement chamboulé par la vision qu’elle lui offrait. Elle tendit une main vers lui pour qu’il vienne la rejoindre. Son sourire était si beau qu’il semblait l’hypnotiser. Il se leva sans vraiment se rendre compte de ses gestes. Elle lui attrapa sa main et l’attira contre elle. Le murmure de sa chanson les accompagnant. Elle se colla à lui, ce qui eut pour effet de le faire frissonner.  

 

-Tu as froid ? demanda la nettoyeuse d’une voix si sensuelle que Ryô détourna son regard d’elle pour ne pas lui sauter dessus.  

 

-Non…balbutia-t-il difficilement.  

 

Kaori continua son manège dangereux sans se rendre compte de l’effet que cela avait sur Ryô. Elle se pressa encore plus contre lui, tout en continuant à onduler. Puis elle passa ses bras autour du cou de l’homme qui toujours comme paralysé, ne bougeait pas. Posant ses yeux dans ceux du nettoyeur, Kaori le fixait avec intensité.  

 

-J’ai envie…  

 

Ryô se réveilla. Sortie de sa torpeur, il se demanda quelle serait la suite des paroles de son ange.  

 

-envie…de…t’…  

-Kaori, je pense qu’il faut que nous rentrions, lui dit-il en coupant court. Il voulu se dégager de son emprise mais elle resserra fermement son étreinte en continuant de le fixer. Sa poitrine se compressant encore plus contre le torse de Ryô.  

-embrasser…  

 

Et sans qu’il puisse faire quoique ce soit de plus, Kaori posa ses lèvres sur les siennes. Un doux contact si chaud, si tendre que les jambes de Ryô se mirent à trembler. La jeune femme fermait les yeux, se laissant guider par ses sentiments. L’alcool est en fait un remède à beaucoup de chose, comme se donner du courage. La réaction de Ryô fut de répondre à son tour à ces lèvres si tentatrices, il referma ses bras autour de la taille de Kaori et accentua la pression de son corps contre elle. Puis comme si la femme qu’il tenait dans ses bras n’était plus la même, il senti qu’elle prenait des initiatives. La langue de sa partenaire s’aventurait dangereusement vers ses dents. Ce fut l’électrochoc qu’il attendait. La repoussant gentiment, il mit fin au baiser sous le regard rempli de tristesse de sa douce.  

 

-Kaori…tu as trop bu…rentrons.  

 

Déçue, Kaori se détourna de Ryô pour cacher sa tristesse. Bien sur, elle avait bu mais elle était consciente de ce qu’elle faisait. L’alcool l’avait seulement aidé à aller plus loin que si elle avait été dans son état normal. Quand elle s’était rapprochée de Ryô, tout son être avait été omnibulé par les lèvres du nettoyeur et seule une folle envie de l’embrasser avait contrôlé son acte. D’abord ravie qu’il y réponde, elle avait voulu aller plus loin mais la réaction négative dont il avait fait preuve, l’attristait fortement.  

Ryô, lui ne savait plus quoi faire. Justifier son geste, il sentait que cela rendrait la situation encore plus tendue. Puis il était tellement à fleur de peau, qu’il avait peur de dire ou faire quelque chose qui risquait être pire.  

 

-Rentrons, continua-t-il doucement.  

 

Kaori se tourna vers lui et lui fit un sourire de façade.  

 

-Oui, tu as raison, j’ai trop bu…  

 

Elle attrapa son sac et partie sans plus de mots vers la sortie du temple. Ryô soupira. Il s’en voulait. Il aurait du la repousser avant. Suivant ses traces, il parti à son tour.  

 

Le chemin jusqu’au Ryokan, n’était pas long mais la tension entre les deux nettoyeurs était si forte qu’ils avaient du mal à se trouver l’un à côté de l’autre. Kaori avait quelques pas d’avance et les yeux pleins de larmes, elle avançait tel un automate. Le nettoyeur, lui, serrait les poings dans ses poches. Le regard baissé. Il repensait au baiser et au goût si fruité des lèvres de son ange. Des décharges électriques lui parcourraient le corps. Puis il réalisa qu’il n’était pas sorti d’affaire. Ils allaient devoir dormir dans la même pièce ! Il avait oublié. S’arrêtant de marcher en pensant à ce fait, il regarda la silhouette de sa partenaire s’éloigner. « merde… » pensa-t-il. Comme si elle se sentait observée, Kaori se tourna et chercha Ryô du regard. L’homme était loin derrière comme pétrifié. Elle voulu l’appeler mais aucun son ne sorti de sa bouche. Seules des larmes coulèrent le long de ses joues. Voilà que le beau week-end qu’il aurait du être tournait au cauchemar.  

 

La pièce était dans le noir mais Ryô ne se décidait pas à appuyer sur l’interrupteur. Il avait bien vu que Kaori avait pleuré mais il avait fait comme si tout allait bien. Maintenant, il se trouvait sur le pas de la porte de leur chambre et il avait une frousse immense de se retrouver seul face à elle dans cette pièce. La jeune femme était partie de suite dans la salle de bain et lui se retrouvait seul au pied du mur. Qu’allait-il faire ? Partir pour fuir comme à son habitude ou installer le futon le plus loin possible de sa partenaire et faire semblant de dormir profondément. Il était tellement perdu dans ses pensées qu’il ne senti pas Kaori arriver derrière lui.  

 

-Ryô ? Tu ne rentres pas ?  

 

Sursautant, il se tourna vers elle et la vision qu’il eut devant les yeux le fit encore plus paniquer. Kaori portait une chemise de nuit gris-vert avec des fines bretelles qui accentuaient le décolleté en v. Bien sur, il ne voyait pas ne serait ce que la naissance de ses seins mais avec l’imagination de pervers qu’il avait, ses yeux louchèrent sur cette partie sans la moindre gêne.  

 

-Tu te pousses ?  

 

Kaori avait l’air d’avoir reprit du poil de la bête. Elle avait toujours le regard triste mais elle semblait résignée. Il avait l’habitude de la voir ainsi et il s’en sentait encore plus coupable ce soir. Cela avait été leur premier vrai baiser et il l’avait repoussé. Bien sur, il avait l’excuse de l’alcool mais il s’était très vite rendu compte que la jeune femme était tout à fait consciente de ce qu’elle faisait et cela le troublait encore plus. Et cette tenue qu’elle portait, elle voulait le rendre fou, il en était sur.  

 

-Ryô ? insista Kaori qui commençait à avoir froid sur le palier.  

-Pardon.  

 

Allumant la lumière de la chambre, il la laissa passer. Sans un autre regard, Kaori rentra et se dirigea vers le placard où elle sorti son futon. L’installant à l’extrémité de la pièce, elle avait eu la même idée que Ryô. Se mettre le plus loin possible de lui.  

 

-Tu ne rentres pas ? demanda Kaori en fixant le nettoyeur toujours pris de panique.  

-Si si…j’arrive.  

 

Refermant la porte derrière lui, il se trouva seul face à son ange dans cette pièce, si petite, une petite boule dans le ventre.  

 

 


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