Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 23-01-09

Mise à jour: 13-12-09

 

Commentaires: 153 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralRomance

 

Résumé: Coucou !! Je viens d 'avoir envie de faire une nouvelle petite histoire ! rassurez-vous je ne pense pas qu'elle soit longue mais comme j'aime beaucoup kyôto, j'ai eu envie de faire une petite fic dessus. Je n'abandonne pas "le retour de City Hunter", non mais je me sens inspirée grave à toutes les histoires que j'ai lu donc voilà.

 

Disclaimer: Les personnages de "Kyôto"sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

J'arrive à me connecter, mais je n'arrive pas à accéder à la section gestion.

 

D'abord, vérifiez que votre browser accepte les cookies (Dans Internet Exporer, allez dans Outils>Options Internet>Confidentialité). ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Kyôto

 

Chapitre 5 :: Matin de visites ensemble.

Publiée: 19-02-09 - Mise à jour: 19-02-09

Commentaires: Coucou les filles ! Voilà un petit chap tout frais de Kyôto :) j'espère que ça vous plaira toujours autant et ne vous en faites pas bientôt la romance promis ! mais n'oubliez pas que j'ai aussi pour but de vous faire un peu découvrir cette ville alors j'espère que c'est bien le cas ! Dans ce chap, je parle du sanctuaire Heian, si vous avez l'occasion un jour allez y car c'est tout simplement magnifique ! Là je n'ai pas réussi à retranscrire cet endroit magique mais sincèrement c'est sublime :) Voilà bonne lecture et continuez à mettre des reviews ça me donne des ailes :) et merci aussi aux lecteurs fantomes !

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Le chant des oiseaux réveilla Kaori en premier. Tournant la tête vers le réveil, elle vit affiché 8h33. Un léger mal de tête, la fit cligner des yeux. Elle essaya de se redresser mais un poids au niveau de son ventre l’en empêchait. Cherchant la cause, elle vit un bras posé sur elle au dessus de la couette. Remontant jusqu’à son propriétaire, elle vit Ryô qui dormait tout près d’elle. Inconsciemment elle se mit à rougir, il était si près. Son visage était si calme et sa respiration régulière. Sa main serrait très fort la couette de Kaori comme s’il voulait l’empêcher de partir. La jeune femme essaya de bouger mais un grognement l’immobilisa. Ryô se rapprocha encore plus près d’elle resserrant encore plus son bras sur sa partenaire. Kaori le fixait ne sachant que faire. Puis elle se remémora les réflexions qu’elle s’était faite dans la nuit. Bien qu’elle appréciait de l’avoir tout près d’elle, elle ne devait pas céder à la tentation car elle serait encore une fois déçue, elle en était sure. Elle attrapa le bras de Ryô et le repoussa. L’homme grogna à nouveau et se colla encore plus vers elle mais comme si elle avait anticipé, Kaori roula sur le côté pour pouvoir se lever. Le bras de Ryô rencontra le futon vide. La nettoyeuse se leva alors et pris ses affaires pour aller dans la salle de bain, laissant le beau brun endormi.  

 

Ryô ouvrit les yeux au moment où Kaori passa la porte de la chambre. Il s’était réveillé quand elle avait poussé son bras. Ne voulant pas qu’elle s’éloigne de lui il avait essayé de la caler près de lui avec ce dernier mais quelle ne fut pas sa surprise quand il l’avait senti rouler sur le côté et s’échapper de son emprise. En fait surprise n’était pas le mot, car il savait qu’il l’avait bien cherché. Avec la soirée d’hier, il devait s’attendre à ce genre de réaction. Sur le matin, le corps de Ryô avait inconsciemment cherché à rencontrer celui de la jeune femme, comme attiré par celui-ci. Il avait senti qu’il était proche d’elle mais il n’avait pas voulu s’éloigner, il était trop bien. Il avait espéré que ce rapprochement pourrait montrer à Kaori comme s’était bon d’être l’un près de l’autre. Mais c’était raté.  

Se redressant sur son coude, Ryô regarda le réveil et grogna. Il était tôt mais connaissant sa partenaire, il n’allait pas tarder à devoir se lever. Ils avaient la ville à visiter en ce samedi donc pas de place pour la grasse matinée. Repoussant la couette sur le côté il attrapa son pantalon et l’enfila. A ce moment là, il entendit toquer à la porte.  

 

-Monsieur et Madame Saeba ?  

 

Ryô reconnu la voix de la propriétaire du Ryokan. Il se dirigea vers la porte et l’ouvrit.  

 

-Bonjour, dit la vieille dame en lui souriant. Bien dormi ?  

-Hum, oui merci.  

-Je vous apporte votre petit déjeuné.  

 

La vieille dame lui passa devant et rentra dans la chambre avec un plateau. Ryô la suivit et poussa les futons comme il pu.  

 

-Ne vous en faites pas, je vous pose seulement le plateau sur la table. Votre femme est déjà debout ?  

-Oui, elle est dans la salle de bain.  

-Très bien, quand vous aurez fini laissez le plateau dans la chambre, je le récupèrerais après quand je viendrais faire la chambre…bon appétit et bonne journée.  

-Merci, vous de même.  

 

La vieille dame partie, laissant Ryô avec l’odeur du café dans la chambre.  

Quand Kaori rentra dans la chambre, les futons étaient poussés et la table où était posé le petit déjeuné trônait au milieu de la pièce. Ryô se tenait devant la fenêtre légèrement ouverte, lui tournant le dos.  

 

-Bonjour, dit-elle le plus joyeusement qu’elle le pu.  

 

L’homme se tourna et souriant, répondit :  

 

-Bonjour.  

 

Kaori posa ses affaires sur son sac et évita le regard du nettoyeur.  

 

-Ca sent bon…  

-Oui…ça à l’air aussi.  

 

Sur le plateau étaient posés café, jus d’orange, tartines, beurre, confiture, bol de soupe miso, bol de riz et poisson frit. Un vrai festin. Ryô n’avait pris que sa tasse de café et il attendait son ange pour commencer à manger. Kaori s’installa et l’invita à faire de même. Le petit déjeuné se passa dans le plus grand silence, aucun des deux ne savaient quoi dire. Puis Ryô le brisa en se levant :  

 

-Je vais faire un tour dans la salle de bain, prépare toi on part de suite après ok ? Tu sais ce que tu veux faire ?  

-Oui…plus ou moins…  

-Très bien alors regarde où on va en premier comme ça on ne perdra pas trop de temps.  

 

Puis il sorti en attrapant son sac.  

 

Restée seule dans la chambre, Kaori poussa un gros soupir. Le petit déjeuné avait été glacial mais elle ne voyait pas comment changer ça. Se concentrant sur son guide de Kyôto, elle nota les renseignements sur les transports à prendre pour atteindre les lieux à visiter. Elle avait envie de dire à Ryô que si lui préférait faire ses visites de son côté, elle n’avait rien contre mais elle ne savait pas comment aborder le sujet. Finalement elle mit à ranger la chambre en attendant son partenaire histoire de s’occuper un peu la tête.  

 

Trente minutes plus tard, Ryô et Kaori sortaient du Ryokan.  

 

-Alors quel est le programme ?  

 

Kaori se lança la peur au ventre :  

 

-Ecoute Ryô…tu sais si tu veux faire autre chose…enfin tu vois si les temples ça ne te plais pas, tu peux faire autre chose… seul, bredouilla-t-elle.  

 

Ryô se gratta la tête. Il fixait Kaori, les yeux pleins d’étonnements. Elle essayait de se débarrasser de lui ! Il avait du mal à le croire.  

 

-Non…en fait j’ai envie de visiter la ville avec toi, Sugar.  

 

Kaori frissonna. Pourquoi Ryô prenait-il cette voix si douce avec elle. Elle le regarda un moment puis se résignant, elle soupira :  

 

-Très bien. Je compte faire le Kinkaku-ji, le Ginkaku-ji, le sanctuaire Heian et le Fushimi Inari si j’ai le temps.  

 

-Hum, pas mal. On commence par quoi ?  

-Le plus éloigné le Kinkaku-ji…fini la jeune femme.  

 

Le duo City Hunter s’éloigna alors des petites rues de Gion pour prendre le bus en direction du pavillon d’or.  

 

 

« Le Kinkaku-ji situé beaucoup plus au nord de la ville, est un des endroits les plus visité de Kyôto. Sa majesté est telle qu’il est l’un des temples les plus représentés sur les objets vendus en souvenir dans tout le Japon. Construit en 1397 par le shôgun Yoshimitsu Ashikaga, il fut détruit en 1950 par un incendie puis reconstruit à l’identique en 1955. Son jardin zen, d’aussi grande renommée, fait le tour des lieux en un parcours très agréable… », la voix de Kaori se perdit dans les airs quand ses yeux se levant du dépliant, donné à l’entrée du temple, se posèrent sur le pavillon d’or. Posé au milieu d’un étang entouré de pins et de nénufars, le Kinkaku-ji s’élevait avec grâce devant les visiteurs. Sa couleur dorée brillant avec le soleil du matin, se reflétait dans l’eau du lac. Et le phénix d’or perché en son sommet, dominait tel un dieu le bâtiment. La jeune nettoyeuse était en admiration devant tant de beauté. Oubliant l’espace d’un instant tous ses problèmes, elle n’avait dans sa tête que le magnifique spectacle qui se dressait devant ses yeux. Ryô, quand à lui, était encore plus émerveillé par la réaction de sa partenaire que par le monument construit avec de l’or. Les yeux pétillants de Kaori étaient si pénétrants qu’il aurait presque eu envie être en bois, vieux et recouvert d’or, pour qu’elle le regarde de la même façon.  

Kaori dégaina son appareil photo et commença à en prendre à tout va. Quand elle se stoppa, Ryô lui prit l’appareil de mains et tendant le bras, il pointa l’appareil vers eux. Puis il posa sa tête contre celle de Kaori pour se mettre dans le cadre. Pendant tout ce temps, Kaori resta figé. Son visage complètement surpris fut immortalisé sur la photo alors que Ryô souriait.  

 

-C’est beau non ? fit Ryô comme si de rien n’était.  

-Hum, répondit Kaori toujours sous le choc.  

-Hum ? Ca veut dire oui ou non ?  

-…Oui c’est très beau…murmura Kaori.  

 

Gênée, la nettoyeuse repartie longeant l’étang pour ce rapprocher du bâtiment. Un peu derrière elle Ryô la suivait des yeux, amusé de voir que la photo avait fait son effet sur sa partenaire. Le reste de la visite se passa dans le calme. Les deux nettoyeurs ne se parlant presque pas. Kaori était bien décidée à résister et Ryô sentait que ça ne serait pas facile.  

 

 

Ballotée par la circulation, Kaori se tenait tant bien que mal à la poignée du bus. Depuis qu’ils étaient partis du Kinkaku-ji, le couple de nettoyeurs ne s’était pas adressé la parole. Ryô avait essayé de dérider sa partenaire mais cela avait été peine perdue. Elle se refermait comme une huitre à chacune de ses tentatives. Maintenant ils étaient en route pour le Ginkaku-ji, le jumeau en argent du pavillon d’or. Situé à l’opposé de ce dernier, le bus mettait bien trente minutes pour le rejoindre. Ryô fixait sa belle et se demandait comment faire pour qu’ils se reparlent normalement. Mais il savait qu’il n’y avait plus de normalement pour eux car après la soirée d’hier, quelque chose s’était brisé en Kaori. Soupirant, ses yeux se perdirent sur le postérieur plus d’appétissant de la jeune femme et il se mit à rêver de ce qui se serait passé la veille au soir s’il s’était laissé faire par son ange.  

C’est complètement perdu dans ses pensées que Kaori le tira par sa manche pour ne pas rater leur arrêt. Ils se mirent ensuite à marché en direction du pavillon, suivant une petite file de personnes partis pour faire la même chose. Arrivés devant les hauts bambous qui se trouvaient à l’entrée, Kaori sorti son guide et parcourue les premières lignes.  

 

-C’est 400 yens l’entrée, dit-elle simplement à son compagnon en commençant à rentrer.  

 

Le Ginkaku-ji, beaucoup moins impressionnant que son homologue en or, brillait lui plus par rapport à son merveilleux jardin japonais. Accueillis à l’entrée par un simple jardin zen où une montagne était représentée en gravier, de longues étendues d’eau et de verdures jouaient avec les yeux des visiteurs. Puis le monument, lui se dressait dans un coin du jardin. Ses couleurs brunes et blanches se dégageaient du vert dominant du jardin. Et lui aussi avait en son point culminant, un phénix argenté. Assez discret en fait, Kaori fut légèrement déçu du monument lui-même mais en admiration totale devant le magnifique jardin qui prenait plus de temps à être visité que la bâtisse. Toujours associée à son appareil photo, la nettoyeuse mitraillait chaque recoin. Dans son ombre, Ryô ne la quittait pas des yeux et souriait dès qu’il la voyait s’émerveiller d’un rien. Puis mettant de la distance entre eux, la jeune femme se laissa gagner par la nostalgie en regardant une famille composée du père, de la mère et de leur bébé. Le couple avait l’air si heureux et l’enfant si épanoui que Kaori se sentie à ce moment là, seule au monde. La réaction de son partenaire, lui revenant en mémoire, les larmes lui montèrent aux yeux. Jamais, elle ne connaitrait ce bonheur avec Ryô et même si elle essayait de se convaincre que cela n’était pas grave, elle ne pouvait s’empêcher de se dire que la vie était injuste.  

Ryô, lui ne sachant que faire, voyant sa partenaire complètement désemparée, commença à faire le pitre. Si elle sortait sa massue, elle se sentirait mieux et lui aussi. Alors il sauta sur une jeune étudiante qui parlait tranquillement à ses amies. La jeune femme assez mignonne, ne s’attendant pas à une chose pareille, poussa un cri d’effroi. Le sang de Kaori ne fit d’un tour et d’un pas lourd, la nettoyeuse se dirigea vers Ryô et sortie son plus gros 100 tonnes. Toute la rage et la colère de Kaori se concentrèrent dans cette massue qui faillit achever le nettoyeur.  

 

-Mais ça ne va pas non ! hurla Kaori. Cela faisait trop longtemps que tu te tenais tranquille !  

 

Puis laissant le pauvre homme sous l’engin, elle s’éloigna à grandes enjambées, sous les regards traumatisés des visiteurs.  

 

 

Quand Ryô regagna la sortie, il vit Kaori toujours en rogne contre lui mais qui l’attendait au loin. Elle n’y était pas allé de main morte mais il se sentait comme soulagé de voir qu’elle avait quand même réagit à sa provocation. Ainsi tout n’était pas perdu pour lui. La jeune femme, elle, ruminait encore contre son idiot de partenaire quand celui-ci arriva à sa hauteur. Elle allait se remettre en route quand il l’interrompu.  

 

-Kaori, attend, je viens d’avoir une idée !  

Se retournant vers lui, elle le vit pointer du doigt un loueur de vélos.  

-Ca te dis ? demanda Ryô en se rapprochant du magasin.  

-Heu…je ne sais pas …  

-Aller ! On est à Kyôto, la ville la plus pratique pour faire du vélo, lança-t-il avec un clin d’œil. Regarde dans ton guide tu vas voir qu’on ira plus vite pour nos visites comme ça.  

 

Comme pour lui donner raison, le loueur de vélos sorti de son magasin et s’approcha d’eux.  

 

-Votre ami a raison, vous découvrirez encore mieux notre ville comme ça et c’est plus rentable que le bus !  

-Peut-être…commença la jeune femme, hésitante.  

-Où comptez-vous aller ?  

-Au sanctuaire Heian…  

-Et bien avec ces petits bolides, vous y serez en un rien de temps !  

 

Kaori fixa Ryô qui lui souriait à pleine dent. Puis elle se dit que ça pourrait être marrant finalement et se laissa tenter. Une fois loués, les deux nettoyeurs montèrent sur leurs selles et se regardèrent morts de rire. Qui leur aurait dit que les célèbres City Hunter allaient utiliser des vélos ! Pour immortaliser le moment, Ryô demanda l’appareil photo de Kaori et la prit en photo. Puis se fut la jeune femme qui fit de même.  

 

-Collector ! lança Ryô en les regardant toujours mort de rire.  

 

Cette petite parenthèse fit un bien fou à Kaori, qui se détendit un peu. Finalement, Ryô avait eu une bonne idée. Sentiment qui se renforça quand le vent souffla sur le visage de la belle dès les premiers coups de pétales. Ses cheveux volants et les doux rayons de soleil caressant son visage, Kaori se sentait revivre. Les rues de la ville lui parurent encore plus belles et les gens encore plus souriants. Roulant doucement sur les trottoirs, le duo se faufilait sans peine vers la destination choisie. Puis ils stoppèrent leur progression en arrivant devant le torii géant rouge (un torii est la porte qui marque l’entrée d’un sanctuaire) qui leur indiquait qu’ils étaient arrivés. Jamais ils n’avaient vu un torii si grand. Celui-ci surmontait la route qui passait dessous. D’un rouge vif, on ne pouvait pas le manquer. Restant un instant à le contempler, Ryô demanda à Kaori si elle voulait qu’il la prenne en photo dessous. Celle-ci hésita puis finalement ce fut un couple de touristes, qui leur proposa d’y aller tous les deux.  

 

« Et bien, je n’aurais jamais fais autant de photos avec Ryô… »pensa Kaori alors qu’ils prenaient encore une fois la pose.  

 

 

Le sanctuaire Heian, magnificence d’architecture, s’imposait par ses couleurs vives, orange, rouge, vertes et blanches. A l’entrée, deux fontaines de purifications accueillaient les visiteurs. Un dragon et un tigre. Puis une grande étendue de gravier séparait les différents bâtiments aux toits pentus. Le bâtiment des prières renfermait des trésors que surveillait jalousement un garde qui empêchait les gens de prendre des photos. Puis de nombreuses prêtresses habillées de rouge et de blanc, traversaient les lieux en un balai gracieux sous le regard admiratif de Kaori. Alors que la jeune femme se dirigeait vers un arbre à prières pour y accrocher son omikuji (divinations écrites sur du papier blanc, donnant de bonnes ou de mauvaises nouvelles souvent obtenues par tirage au sort ou par signe astrologique japonais), achetée quelques instants plus tôt, Ryô se dirigea vers un prêtre qui vendait des portes bonheurs. Il en acheta un. Puis il retourna vers sa partenaire qui était en train de prier devant l’arbre.  

 

-Mauvaise prédiction ? lui demanda-t-il une fois qu’elle eut fini.  

-Oui, donc je conjure le mauvais sort. Tu en as pris une ?  

-Non, je ne crois pas en ça…  

-Ok…  

 

Ensuite le couple parti en direction du jardin qui accueillait un nombre impressionnant de visiteurs.  

 

 

Des merveilles pour les yeux se présentaient une fois passé le guichet du jardin. Des dizaines de sakuras croulant sous les fleurs où leurs branches se mélangeaient avec le vent et le paysage du lieu. Contemplant cet endroit magique, Kaori fit le vide intérieurement et oublia tout ce qui l’entourait jusqu’à son partenaire. Respirant à plein poumon, elle se berçait en même temps que les pétales de cerisiers. Fusionnant avec la nature, Kaori se sentait renaitre. Que ce lieu était apaisant ! Elle se posa un moment sur un banc, regardant seulement la douce couleur rose des arbres. Puis comme se réveillant d’un rêve, elle se tourna vers Ryô qui prenait place près d’elle.  

 

-C’est beau…dit-il simplement.  

-Oui…  

 

Pas besoin d’en dire plus, à cet instant seul le silence était réconfortant. Pansant leurs deux cœurs blessés, le couple de nettoyeurs resta de longues minutes assit.  

La suite de la visite était tout aussi magique. Le parc s’étendant sur une grande surface, était peuplé de nombreuses espèces végétales dont un cerisier aux fleurs vertes (sisi vrai de vrai !) et de nombreuses carpes koi* nageaient avec délices dans l’immense plan d’eau du sanctuaire, tenant compagnie aux tortues. Malgré le nombre très important de gens qui effectuaient la visite en même temps qu’eux, Kaori se sentait à son aise dans ce lieu, comme sur un petit nuage. Puis elle se dirigea vers l’étang et se positionna devant les pas japonais qui traversaient une petite partie de l’eau. Les grosses pierres grises étaient bordées de nénufars géants. La jeune femme se mit alors à penser qu’en été, au moment où ceux-ci fleurissent, le lieu devait être incroyable. Elle traversa alors les pas, sautillant d’une pierre à l’autre pour se retrouver de l’autre côté. Puis elle longea les pins pour se retrouver sur le grand pont en bois couvert qui traversait de part en part l’étendue d’eau. Ryô l’y attendait. Il lui souriait et reprit la route pour continuer leur visite. Plus d’une heure et demie passa dans ce sublime jardin où Kaori ne se lassait en rien de sa visite mais elle fut interrompue par un cri familier qui la rappela à l’ordre. Riant, elle se tourna vers son partenaire et sans rien lui dire acquiesça de la tête. Il était déjà 13h et le pauvre homme était mort de faim ! Son estomac criait famine et Kaori se rendit compte qu’elle aussi avait faim.  

 

-Allons en ville nous restaurer, lui dit-elle en se dirigeant vers la sortie. Heureusement que tu nous as fait prendre des vélos, on n’y sera encore plus vite !  

-Oui car j’ai faim ! râla gentiment le nettoyeur. Plus moqueur que sérieux.  

 

Finalement Ryô avait l’impression que Kaori allait un peu mieux que le matin au réveil. Cette matinée de visite avait été bénéfique et même si elle ne lui avait pas trop parlé, il ne perdit pas trop espoir pour le reste de sa journée. Il se montrait gentleman et il se disait que ses efforts porteraient bien leur fruit à un moment ou à un autre. Kaori, elle se demandait pourquoi elle n’arrivait pas à détester Ryô, ce serait pourtant plus facile ! Mais tout chez cet homme était parfait pour elle surtout quand il se comportait aussi bien. Et leur moment de complicité, lui faisait toujours oublier sa peine et la faisait espérer encore et encore. Pourquoi l’aimait-elle ? Se tournant vers lui alors qu’ils prenaient leurs vélos, la belle brune se mit à sourire. Elle l’aimait car elle l’avait toujours aimé qu’il soit horrible avec elle ou merveilleux. Elle l’aimait car c’était la seule personne sur cette terre avec qui elle se sentait si bien et si vivante. Oui elle ne pouvait pas le détester et encore moins l’oublier. Alors elle allait encore souffrir à cause de lui mais au moins elle serait près de lui.  

 

 

 

*koi en japonais signifie déjà carpe ! mais les français appellent les « koi » avec les deux mots collés : carpe koi désigne donc cette espèce typiquement japonaise qu’on trouve dans les petits basins des jardins.  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de