Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 12 chapitres

Publiée: 29-08-06

Mise à jour: 28-11-06

 

Commentaires: 155 reviews

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GeneralAction

 

Résumé: Une suite pour "une présence si familière". Comme le dévoile mon titre, je poursuis avec la vie famille de nos nettoyeurs adorés.

 

Disclaimer: Les personnages de "La nouvelle génération" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La nouvelle génération

 

Chapitre 6 :: Une attendrissante attention

Publiée: 10-10-06 - Mise à jour: 24-10-06

Commentaires: Salur tout le monde !! Merci à toutes les personnes qui m'ont souhaité mon anniversaire. Je vous remercie aussi pour toutes vos reviews qui me font super plaisir. Bonne lecture à tous et gros bisous.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

En ce week-end ensoleillé, une fillette, s’attardant, avec minutie, sur une feuille blanche qu’elle bariolait de multiples couleurs, semblait en grande conversation avec son ourson, avachi sur la table, intrigué par le coloriage enfantin. Aux fourneaux, sa mère faisant frire les ingrédients qui crépitaient dans la poêle dont le savoureux arôme embaumait la cuisine, les fit jaillir quelques secondes plus tard, d’un coup de poignet vif. Alors que ces deux « femmes » étaient en activité, un grand paresseux dormait paisiblement au fin fond d’un lit douillet. D’un bond, A-Xiang se redressa et attrapa au vol sa peluche qui percutait sans ménagement la petite table pour rencontrer le plancher et se laisser traîner à sa suite, d’un pas décidé, vers la cuisine,  

 

- Regarde maman ! clama-t-elle d’un ton enthousiasme, en lâchant le pauvre nounours qui atterrit pesamment sur le carrelage alors qu’elle brandissait son dessin.  

 

- Comme il est beau, ma chérie. sourit Kaori.  

 

- C’est pour Kito ! sourit-elle fièrement.  

 

Tout en fronçant les sourcils, Kaori y reporta son attention alors que Xiang Ying poursuivait son explication,  

 

- Là, c’est Kito et puis là, c’est son papa et là, sa maman. désigna-t-elle du doigt. Je sais que la maman de Kito est au ciel. bredouilla-t-elle tristement.  

 

- Qui t’as dit ça, ma chérie ? l’interrogea-t-elle.  

 

- C’est Kito et comme il est triste des fois, je vais lui donner mon dessin comme ça, il aura sa maman près de lui. sourit-elle. Je vais le mettre dans mon cartable pour lui donner lundi.  

 

Le fumet alléchant ayant eu raison de « l’hibernation » du Nettoyeur, il s’étirait bruyamment tout en se grattant la tête pour descendre lascivement à la cuisine. A ce moment, il perçut des brides de conversations de ses deux petites femmes et le vit la petite silhouette courant vers le salon. Intrigué, Ryô pénétra dans la cuisine et d’un geste ample, il ramassa tout en souriant, la peluche délaissée. Perdue dans ses pensées, Kaori ne prêta pas d’attention à l’homme qui venait de pénétrer dans la pièce. Une vague de mélancolie l’envahit soudainement et de tristes souvenirs s’emparèrent de ses pensées. La mort… Ryô l’avait côtoyé, de trop près à son goût, cinq ans auparavant,  

 

- Qu’aurais-je fais si tu étais mort ? Comment aurais-je réagit si tu m’avais laissé ? Aurais-je eu le courage de continuer à vivre sans toi ? marmonna-t-elle.  

 

Précautionneusement, il déposa l’ourson sur la table et de ses bras rassurants, il vint enlacer la taille de Kaori pour se coller amoureusement contre elle,  

 

- N’y pense plus, c’est le passé. murmura-t-il à son oreille.  

 

Réalisant soudainement la proximité de son partenaire, elle en échappa la cuillère de bois ; d’un geste lent, sans pour autant lâcher sa prise, Ryô retira la poêle du feu. Lentement, Kaori se retourna dans cet « asile paisible » et passa sa main dans la chevelure sombre tout en arborant un regard attristé. Sous ses doigts, avec précaution, elle effleurait la blessure crânienne, seule trace du traumatisme passé. D’un geste tendre, il captura la main exploratrice et en embrassa la paume d’un baiser passionné, tout en plongeant son regard noir dans les prunelles noisette, comme pour l’hypnotiser,  

 

- Je serai toujours auprès de vous, je suis déjà revenu une fois… Je sais que tu seras toujours là pour me guider vers le chemin de la maison. souffla-t-il.  

 

Sentant son cœur se gonfler d’un amour infini, Kaori se hissa sur la pointe des pieds et vint embrassa les lèvres gourmandes de son amant qui ne se firent pas prier pour répondre à cet appel de tendresse. De la caresse sensuelle de leurs langues s’effleurant, un besoin de se sentir l’un contre l’autre martelait leur cœur palpitant ; le souffle court, elle glissait ses doigts dans l’épaisse chevelure pour saisir la nuque de son amant et approfondir leur baiser tandis que les mains masculines attiraient à lui ce corps demandeur. Mettant fin à cette étreinte passionnée, elle vint se blottir contre lui tout en resserrant son emprise autour de sa robuste taille pour le sentir davantage contre elle tout en effleurant le bas de son dos ; d’un geste machinal, il vint caresser, à son tour, le dos de la jeune femme d’un va et vint attentionné,  

 

- Si tu continues comme ça, Kaori, je ne suis pas sûr de pouvoir encore rester bien sage. susurra-t-il.  

 

Hâtivement, rouge de confusion, elle se détacha de lui alors qu’il souriait de plus bel de son état de confusion. D’un geste impulsif, il l’attira à nouveau contre lui pour lui voler un baiser fougueux, pour la laisser ensuite dan un état second, alors qu’il s’asseyait à table,  

 

- Papa ! cria joyeusement la fillette alors qu’elle sautait dans ses bras. Tu sais, j’ai fait un dessin pour Kito…  

 

- J’espère que mes livres n’ont pas servi de support ! sourit-il.  

 

- T’es pas gentil papa ! bougonna-t-elle en croisant ses bras sur sa poitrine.  

 

- Allez, installez vous tous les deux, le petit déjeuner est prêt.  

 

Sans la moindre difficulté, Ryô déposa la fillette sur sa chaise et d’un geste précipité, elle s’empara de sa cuillère pour commencer à engloutir rapidement son petit déjeuner alors que sa bouille récoltait autant de nourritures que sa bouche,  

 

- Va doucement, A-Xiang ! gronda Kaori.  

 

- Mais papa y mange comme ça ! dit-elle en désignant de sa cuillère, l’affamé qui avait une bouche pleine de riz.  

 

Dans un soupir las, elle secoua la tête de gauche et de droite ; presque innocemment, Ryô releva la tête, en clignant rapidement des yeux, comme s’il réalisait soudainement qu’on parlait de lui. Tout en haussant les épaules, Kaori essuya le minois enfantin tout en lui signifiant à cette dernière, que ce n’est pas parce que son père faisait ainsi, qu’il fallait forcément faire pareil. D’une allure plus modérée, Xiang Ying poursuivit son repos tout en regardant son père du coin de l’œil,  

 

- Maman, papa y mange comme un cochon ! Il a plein du riz sur la figure…  

 

- Ryô ! Mange correctement. soupira-t-elle.  

 

Bougon, la baguette à la bouche, il s’exécuta, tout en jetant un regard faussement réprobateur à leur fille qui lui offrit un sourire angélique qui faisait fondre toute personne susceptible de vouloir la gronder. Elle avait hérité ça de ses deux parents car ils savaient parfaitement jouer de leur charme pour amadouer les autres. C’est dans une humeur joviale et « contrôlée » que se poursuivait le petit déjeuner sous les « dénonciations » de chacun auprès de Kaori pour « gagner » ses faveurs. Tels deux gamins, ils s’observaient pour savoir lequel des deux faisaient le plus de bêtises par rapport à l’autre.  

Après l’habituelle vaisselle, Kaori se dirigea, les bras chargés d’une corbeille de linges à étendre, vers la buanderie,  

 

- Je peux t’aider maman ? demanda la fillette en décollant son regard de son livre d’images.  

 

- Si tu veux ! sourit-elle.  

 

Pour la faire participer, elle lui confia la petite panière d’épingles à linges et toutes les deux reprirent la direction du séchoir. Pendant que Kaori étendait le linge, A-Xiang lui passait les divers vêtement jusqu’à ce qu’elle tombe sur un soutien gorges. Ouvrant de grands yeux, elle scruta la pièce de lingerie,  

 

- Maman, c’est quoi ! demanda-t-elle en étirant le morceau de dentelles.  

 

- Ca s’appelle un soutien gorge !  

 

- C’est pour faire quoi ? s’intrigua-t-elle en fronçant les sourcils.  

 

- Un jour, quand tu seras plus grande, tu auras de la poitrine et alors il t’en faudra un. lui expliqua-t-elle tout en continuant son « activité ».  

 

Devant le manque de réaction de la fillette, Kaori se retourna hâtivement mais elle avait filé en douce. Tout en se cramponnant à la rampe, A-Xiang regagnait le salon pour montrer sa trouvaille à son père,  

 

- Papa, regarde ce que maman m’a donné !  

 

- Hein ! souffla-t-il tout en détachant son regard de son journal.  

 

D’un geste malicieux, il s’empara du sous-vêtement de dentelle noire,  

 

- Mais où as-tu trouvé ça, Xiang Ying ? demanda-t-il d’une voix bafouillante tout en ayant le sourcil tressautant, signe de sa difficulté à maintenir son self contrôle.  

 

- Je l’ai pris dans le panier de linges de maman ! dit-elle en reprenant son livre d’images tout en serrant son ourson dans ses bars. Maman m’a dit que c’est pour les grandes filles alors comme je suis trop petite, je ne peux pas le mettre. Je te le donne si tu veux parce que j’en veux plus.  

 

Plongeant son nez dans la fine dentelle pour se délecter de l’odeur sucré, il ne sentit pas l’aura furibonde de la jeune femme qui lui extirpa le sous-vêtement,  

 

- Tu peux m’expliquer ce que tu fais avec ça ! rugit-elle.  

 

- C’est A-Xiang qui me l’a donné ! rit-il nerveusement.  

 

- Oui maman, c’est vrai ! Tu m’as dit que c’était pour les grands alors je l’ai donné à papa comme je suis encore petite, je ne peux pas le prendre.  

 

- Je l’ai déjà vu sur toi ! murmura-t-il. Et il a bien meilleure allure ! sourit-il. Et je te l’ai même enlevé. ajouta-t-il d’un ton de plus en plus prédateur alors qu’il s’avançait vers elle.  

 

- Arrête, y’a Xiang Ying. dit-elle en tentant de le repousser lentement.  

 

- Mais vous pouvez vous faire des bisous. intervint la fillette en ne détachant aucunement son nez de son livre. Quand les gens sont amoureux y font des bisous.  

 

- Tu vois… sourit-il machiavéliquement. On peut se faire des bisous puisque l’on est amoureux.  

 

Alors que Ryô l’attirait à lui pour l’embrasser tendrement, le téléphone se mit à sonner. La fillette se redressa d’un bond, pour grimper sur le canapé pour décrocher,  

 

- Allô ?  

 

- Bonjour ma puce, c’est Tonton Lee, tu pourrais me passer ton papa !  

 

- Bonjour Tonton Lee. Je peux pas te donner papa parce qu’il fait des bisous à maman. Tu sais moi aussi, un jour, j’aurais un amoureux et je lui ferais des bisous.  

 

- Tu ‘es pas un peu petite pour penser à des choses pareilles ! demanda-t-il.  

 

- On n’est jamais trop jeune ! se contentant de répéter les paroles qu’elle avait entendu.  

 

- Mais qui t’a dit des choses ! commença-t-il à grogner.  

 

- C’est tonton Mick ! ajouta-t-elle jovialement.  

 

- Il va avoir de mes nouvelles celui-là !  

 

***  

 

A cet instant, de l’autre côté de la rue, Mick se mit à éternuer,  

 

- Tiens quelqu’un parle de moi ! s’étonna-t-il. J’espère que c’est une belle femme ! ajouta-t-il en riant ensuite bêtement.  

 

- Qu’est-ce qui t’arrive ? s’étonna Kazue.  

 

- Rien, je pensais à toi. grimaça-t-il en souriant.  

 

Les yeux de la jeune femme se firent courroucés, elle ne croyait aucunement les paroles de ce Don Juan qui lui restait malgré tout fidèle.  

 

***  

 

- Qui c’est Xiang Ying ! clama Ryô en prenant délicatement le combiné des mains de la fillette.  

 

- C’est tonton Lee !  

 

- Saeba ! ajouta-t-il.  

 

- Alors je te dérange ! riait Li-Da Ren à l’autre bout du fil.  

 

- Qu’est-ce que tu veux, vieille branche ?  

 

- Tu sais ce que raconte ton comparse américain à ta fille…  

 

- Non ? s’intrigua-t-il en se grattant la tête, tout en faisant la moue.  

 

- Je ne sais pas jusqu’où il est allé mais il parle de sexualité avec ta fille !  

 

- Quoi ? hurla-t-il.  

 

Son cri retentit dans tout le quartier environnant,  

 

- Il va m’entendre celui-là. ragea le Nettoyeur.  

 

Reprenant quelque peu son calme,  

 

- Au fait, pourquoi appelais-tu ?  

 

- Je vais partir pendant plusieurs mois, pour affaire alors si tu as besoin de me joindre, contacte le Chambellan Chen, il serra toujours où me trouver.  

 

- Ok, c’est enregistré. Bon, je te laisse, j’ai une petite visite à rendre à mon cher voisin. clama-t-il en fusillant du regard le bâtiment d’en face.  

 

Alors que Ryô raccrochait le téléphone, Kaori le fixait étrangement,  

 

- Qu’est-ce qui t’arrive ? s’étonna-t-elle en sentant la colère montée en lui.  

 

- Je vais rendre une petite visite à ce cher Mick. sourit-il sournoisement.  

 

- Hé bien pendant ce temps, je vais aller faire quelques courses.  

 

Alors que Ryô montait à l’étage en quatrième vitesse pour redescendre à vive allure, A-Xiang enfilait sa veste pour sortir avec sa mère. Elle aimait aller faire les courses avec sa maman car dans le grand magasin, elle pouvait pousser le petit caddie où les courses s’entassaient.  

 

Main dans la main, la jeune femme et le petit bout de chou prenaient le chemin du super marché pendant que Ryô, en deux enjambées, traversait la rue pour gravir, non moins calmement, les divers étages. Du poing, il vint frapper vigoureusement contre la porte robuste qui vibrait sous l’assaut acharné,  

 

- Mick, ouvre, j’ai à te parler ! crit-il tout en tentant de contenir sa colère.  

 

Tout en soupirant, l’Américain se leva du canapé dans lequel il était avachi, pour ouvrir la porte,  

 

- Qu’est-ce qui t’arrive ? soupira-t-il. Tu as un conseil à me demander.  

 

- Je m’en passerais bien. ragea-t-il.  

 

Alors que l’aura de Ryô se faisait peu à peu plus « meurtrière », le Blondinet s’éloignait lentement de l’entrée en grimaçant,  

 

- Je crois bien que tu as quelque chose à me reprocher ! rit-il nerveusement alors qu’il se mit à cavaler dans l’appartement.  

 

Alors que Ryô le pourchassait dans l’appartement,  

 

- Je vais t’apprendre à parler à nos enfants âgés de quatre et cinq ans, de sexualité. hurla-t-il en brandissant le poing.  

 

Alors qu’une course poursuite s’engageait dans l’immeuble, les deux « femmes » arrivèrent au supermarché où les portes coulissantes s’ouvrirent pour leur laisser le passage. La fillette se rua sur les petits caddies ornés d’un fanion pour déambuler joyeusement au milieu des allées garnies d’emballages colorés. Alors que Kaori suivait avec attention la liste de courses, la fillette, chantonnante, poussait vivement son petit chargement jusqu’à percuter malencontreusement un autre client,  

 

- A-Xiang ! Fais attention ! Pardonnez nous ! clama Kaori en s’inclinant légèrement.  

 

- Ce n’est pas très grave. sourit la jeune femme.  

 

L’intonation de la voix attira l’attention de Kaori,  

 

- Mademoiselle Sachiwa. Pardonnez moi, je n’avais pas vu que c’était vous.  

 

- Appelez moi Surimé ! sourit-elle aimablement.  

 

- Vous faites vos courses, vous aussi !  

 

- Comme vous le voyez. dit-elle amicalement en montrant son panier garni.  

 

Le regard de Kaori se posa sur la jeune femme, toujours le même tailleur stricte, la coiffure sévère qui maintenait ses cheveux plaqués. La fillette tira sur le pan de la veste de Kaori,  

 

- Maman, c’est qui la dame ? questionna-t-elle.  

 

- Pardonne moi ma chérie, cette dame travaille avec le papa de Kito.  

 

- Mademoiselle Sachiwa, je vous présente A-Xiang, ma fille.  

 

- Enchantée, jeune fille ! sourit-elle.  

 

Tout en la détaillant d’un regard insistant, un sourire apparut sur sa frimousse enfantine,  

 

- Vous êtes la nouvelle maman de Kito ! demanda-t-elle enthousiaste.  

 

- Mais non ! bredouilla la jeune femme gênée. Bien que j’en serais ravie. marmonna-t-elle.  

 

- Pourquoi ? Mon papa et ma maman travaillent ensemble et ils sont amoureux. Tu n’aimes pas Kito et son papa ?  

 

- Ce n’est pas si facile ! soupira-t-elle.  

 

Kaori ressentait une impression de déjà vu, son passé avec Ryô,  

 

- Décidément, les hommes sont aveugles ! pensa-t-elle. Surmié, cela vous dirait-il de venir boire un thé chez nous dès que nous auront fini nos courses !  

 

- Mais pourquoi ? s’étonna-t-elle.  

 

- Je vais vous donner un coup de main pour conquérir ce cher Monsieur Mirizawa.  

 

Le rouge aux joues, la jeune femme fixait la jeune mère et un large sourire illumina son visage,  

 

- D’accord !  

 

Alors que les deux femmes se dirigeaient vers les caisses précédant la fillette, elles prirent toutes trois la direction de l’immeuble de briques rouges, les bras chargés de paquets.  

 

***  

 

- Puisque je te dis que je n’ai fait que parler à A-Xiang des baisers entre les parents et pas d’autre chose ! clama l’Américain d’une voix tremblotante alors que Ryô le tenait par le col  

 

- Mais pourquoi lui as-tu parlé de ça, aussi ! rouspéta-t-il.  

 

Tout en réajustant sa tenue mal menée, il se mit à rire nerveusement en ajoutant,  

 

- Hé bien figure toi qu’elle nous a surpris, Kazue et moi, en pleine embrassade.  

 

Son visage se déforma d’une grimace libidineuse au souvenir de cette étreinte qui aurait pu être plus entreprenante si les enfants n’étaient pas arrivés dans la cuisine pour réclamer leur goûter. Un taquet dans la tête du Blondinet lui fit revenir sur terre,  

 

- Aïe, euh ! rouspéta-t-il. Alors tu préférais que je lui raconte quoi ? Que je lui parle des petits bisous entre les parents où des ébats amoureux d’un couple qui s’enferme dans leur chambre. demanda-t-il le sourire en coin.  

 

- C’est bon j’ai compris ! soupira-t-il. Mais ne t’avise pas de raconter d’autres choses à nos enfants sinon tu auras à faire avec moi ! « menaça-t-il ».  

 

Sur ce, il redescendit calmement pour regagner son appartement ; lorsqu’il entra dans le salon, il distingua la silhouette féminine mais son allure trop stricte ne l’attirait nullement. Il s’avança tout de même pour saluer leur visiteuse,  

 

- Ryô, je te présente Mademoiselle Sachiwa ! C’est la secrétaire de Monsieur Mirizawa !  

 

A ce nom, les traits de Ryô se crispèrent,  

 

- Celui qui a osé inviter MA femme ! marmonna-t-il.  

 

Un sourire illumina le visage de Kaori lorsqu’elle vit son expression changer,  

 

- Nous aurions besoin de ton avis pour attirer l’attention de ce cher ministre !  

 

- La vie sentimentale de ce type ne m’intéresse aucunement ! clama-t-il en soupirant pour s’asseoir lourdement dans le canapé.  

 

La mine de la jeune femme se fit plus triste alors Kaori se pencha vers lui tout en lui murmurant à l’oreille,  

 

- Si tu m’aides, il n’aura plus aucune raison pour qu’il me tourne autour. sourit-elle.  

 

- D’accord ! clama-t-il vivement.  

 

Le sourire en coin, Kaori demanda,  

 

- Alors que nous conseilles-tu pour que Mademoiselle Sachiwa attire son attention !  

 

Lentement, il se redressa et s’avança vers la jeune femme. Le regard sombre de cet homme troubla la jeune secrétaire qui se mit à rougir,  

 

- Pour votre tenue, ne changeons rien ! dit-il en la détaillant du regard, tout en se maintenant le menton. Les secrétaires font partis des fantasmes masculins. rit-il bêtement.  

 

D’un coup de coude, Kaori lui fit reprendre ses esprits,  

 

- Pardon ! Tout d’abord, détachez vos cheveux… ensuite favoriser des lentilles plutôt que vos lunettes… maquillez vous légèrement sans pour autant le faire à outrance. Desserrez ce col, laissez le entrouvert ! Cela laissera tout le loisir aux hommes, d’imaginer le reste ! ajouta-t-il en affichant une mine libidineuse.  

 

Tout en lui écrasant généreusement le pied, tout en le narguant d’un sourire, Kaori le remercia en l’embrassant sur la joue,  

 

- Allons mettre en pratique ses conseils ! clama Kaori en prenant la jeune femme par le bras.  

 

Les deux femmes montèrent à l’étage pour « modifier » l’apparence de la jeune femme ; quelques minutes plus tard, Kaori réapparut,  

 

- Je suis fière de moi ! Tu verras, tu ne la reconnaîtras pas !  

 

Ryô détacha un œil de son journal et posa son regard sur l’escalier où une splendide femme aux cheveux noirs légèrement ondulés, descendait précautionneusement les marches tout en se cramponnant à la rampe,  

 

- Vous croyez que cela marchera ! bredouilla Surmié, en rougissant.  

 

- Regardez la tête de Ryô et vous en tirez les conclusions. murmura-t-elle à son oreille.  

 

Bouche bée, Ryô détaillait la jeune femme qui se tenait devant lui, il ne pensait pas qu’une telle beauté se cachait derrière cette femme stricte. Repliant son journal, il se leva pour se diriger vers les deux femmes. Délicatement, il prit la main de la jeune femme et la serra dans ses mains,  

 

- Alors qu’elle sera ma récompense ? sourit-il alors que sa libido commençait à reprendre le dessus.  

 

Une massue se matérialisa dans les mains de Kaori,  

 

- Si tu ne te tiens pas tranquille, tu sais ce qu’il t’attend ! sourit-elle diaboliquement.  

 

- Oui ! grimaça-t-il en lâchant instantanément la main de la jeune femme.  

 

- Il ne vous restera plus qu’à vous acheter vos lentilles ! sourit Kaori.  

 

- Je vous remercie infiniment ! dit-il en s’inclinant. Je vous dirais comment ça se sera passé ! sourit-elle très enthousiaste.  

 

Quelques minutes plus tard, ses paquets sous le bras, Mademoiselle Sachiwa quittait l’appartement, le baume au cœur. Un bras puissant vint enlacer la taille de Kaori et tout en quémandant un baiser, il dit,  

 

- Et toi, tu vas bien me la donner ma récompense !  

 

D’un geste vif, elle le repoussa en bougonnant,  

 

- Si vous n’étiez pas si aveugles, il n’y aurait pas besoin de faire autant de choses pour vous plaire !  

 

- Mais attends, Kaori ! pleurnicha-t-il en la suivant.  

 

Alors que ses parents se dirigeaient vers la cuisine, A-Xiang qui était restée silencieuse jusqu’à présent, les regardait du coin de l’œil,  

 

- Kito va avoir une nouvelle maman. dit-elle en souriant tout en serrant son nounours dans ses bras pour l’embrasser.  

 

 


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