Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 12 chapitres

Publiée: 29-08-06

Mise à jour: 28-11-06

 

Commentaires: 155 reviews

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GeneralAction

 

Résumé: Une suite pour "une présence si familière". Comme le dévoile mon titre, je poursuis avec la vie famille de nos nettoyeurs adorés.

 

Disclaimer: Les personnages de "La nouvelle génération" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire pour mettre une image dans une fanfiction?

 

C’est simple. Pour illustrer votre texte, il suffit de m’envoyer les images en question et de me dire où elles devraient se situer dans le texte. Je m’occupe du reste. Il faut vous connecter et utiliser le même email que celui que vous m’avez donné en vous inscrivant.

 

 

   Fanfiction :: La nouvelle génération

 

Chapitre 11 :: La nouvelle génération

Publiée: 28-11-06 - Mise à jour: 01-12-06

Commentaires: Salut à tous ! Voici mon dernier chapitre. Je suis toute meumeu de quitter ma famille Saeba dans ces dernières lignes. Je vous remercie avant tout de m'avoir soutenu et lu si fidèlement donc je vais citer toutes les personnes qui ont pris la peine de me lire : Ouititi, Stella31, Kithawke, Grifter, Saintoise, Elsa, Laeti, Amelds, Fauve, My Melody, Nakite, Zaza, Shan in XYZ, Nanou, Sheena, Eriko, Sabi, Shamane, Spot2001, Messlat, CHatsuko, Loreley, Sakurachan51, LadyflashXII, Kaori28, MY, MiniSoleil, Amarina et Sabra. J'espère que ça vous plaira toujours autant. Gros bisous à toutes et bonne lecture. (Ce n'est qu'un au revoir (-_^)!!!)

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Treize ans plus tard…  

 

Depuis quelques années maintenant, le vieux Li Da Ren n’est plus et cette disparition avait affecté beaucoup Xiang Ying ; malgré le soutien de ses parents, elle n’en fut pas pour autant réconfortée. C’est aux côtés de Xin Hong qu’elle trouva par ses silences et son affection, le petit plus qui viendra panser son cœur blessée.  

L’amitié infantile deviendra au fils des années, un puissant amour...  

 

***  

 

Alors que la nuit avait déjà enveloppé le paysage de son noir manteau, on pouvait entendre le pas de courses d’un couple poursuivi par un groupe plus importants d’hommes armés. Alors qu’ils continuaient sans relâche leur fuite, la jeune femme trébucha mais le jeune homme revint sur ses pas et lui tendit la main en souriant,  

 

- Ca va, Xiang Ying ? s’inquiéta-t-il.  

 

- Oui, ne t’en fais pas ! clama-t-elle en époussetant sa tenue élégante. Y’a pas idée de courir avec ses talons. sourit-elle.  

 

Il s’approcha d’elle lentement et fondit sur ses lèvres en un baiser furtif,  

 

- On devrait se dépêcher, on est déjà en retard ! ajouta-t-il en lui maintenant fermement la main.  

 

- Tu as raison et nos parents font être contents, on leur ramène du monde ! sourit-elle sarcastiquement.  

 

- Ils sont là-bas ! hurla un des poursuivants à l’encontre de sa bande.  

 

Reprenant leur course, ils aperçurent au loin, la lueur du café et décuplant leur force, ils accélérèrent à nouveau. A l’intérieur, un homme brun, accoudé au bar, bougonnait dans sa barbe,  

 

- A peine dix-sept ans et ça pense déjà au mariage ! soupira-t-il en regardant les décorations qui ornaient le café.  

 

- Heureusement qu’elle n’a pas attendu aussi longtemps que moi ! coupa une voix féminine, d’un ton moqueur  

 

Alors que Ryo allait intervenir ; la petite clochette annonçant une arrivée, retentit. Le jeune couple fit irruption,  

 

- Vous êtes en retard ! clama Kaori, en soupirant.  

 

- Pardonne nous Kaori, on a eu un contre temps ! rit bêtement Xin Hong.  

 

- En plus, on vous amène des invités de choix. ajouta Xiang Ying, le sourire en coin.  

 

Xin Hong et A-Xiang s’écartèrent vivement de l’entrée pour laisser pénétrer un groupe de Yakuzas, des jeunes gens à peine plus vieux qu’eux,  

 

- Ainsi c’est de votre faute si nos enfants sont en retard ! s’exclama Kaori, en les fusillant du regard.  

 

- Mais on est où là ! s’interrogea l’un des malfrats, à voix haute.  

 

- Vous êtes en pleine cérémonie de fiançailles et vous venez de prendre en chasse ma fille et mon futur gendre ! intervint Ryo, en affichant une mine apathique.  

 

- Papa, tu n’as pas besoin de dévoiler ma vie sentimentale devant tout le monde ! rouspéta la jeune femme.  

 

- Laisse faire ton père ! grommela Ryo.  

 

Une nuée de libellules passa au dessus de la tête des gangsters,  

 

- Où est-ce qu’on a atterri ?! questionna le chef.  

 

- Vous êtes dans l’antre de City Hunter. sourit-il machiavéliquement.  

 

- Pourquoi fait-on toujours référence à toi ?! s’insurgea l’Américain en se levant de la banquette et rejoignant le groupe. Pourquoi pas l’antre de Mick Angel ?  

 

- Parce que mon nom fait peur et je suis sûre qu’ils ne te connaissent même pas ?! Hein les gars ?! demanda Ryo aux bandits.  

 

- Heu non M’sieur, désolé, on ne connaît que City Hunter.  

 

Bougon, Mick retourna s’asseoir aux côtés de sa femme qui se mit à rire doucement,  

 

- Alors on va bien s’amuser ! s’exclama Ryo en leur offrant une mine joviale.  

 

Stoppant son geste, il fixa le jeune coulpe et s’interrogea,  

 

- Comment ça se fait que vous ne vous soyez pas débarrassés d’eux avant d’arriver ?  

 

- Bah ! C'est-à-dire que... tenta de justifier Xiang Ying, en se triturant les doigts, tout en rougissant.  

 

Ce comportement familier le fit sourire et il jeta un regard en coin à Kaori qui lui offrit un sourire angélique,  

 

- Nous n’avions tout simplement pas pris nos armes ! coupa Xin Hong.  

 

- Pfff ! Débutants ! s’offusqua Ryo.  

 

- Nous avons tous nos armes ! clamèrent en chœur les professionnels en écartant le pans de leur veste où en sortant les armes de dessous le comptoir.  

 

- C’est très touchant tout ça mais on n’est pas venu ici entendre vos histoires de famille.  

 

Alors que les regards se faisaient menaçants et que la tension augmentait, les gestes se faisaient habiles et atteignirent les crosses des armes, une voix féminine intervint,  

 

- Attendez !  

 

- Qu’est-ce qu’il y a encore ?! soupira d’exaspération le chef des Yakuzas.  

 

Une jeune femme blonde souleva une lourde sacoche de cuir noir et la déposa pesamment sur une des tables du café. D’un geste vif, elle l’ouvrit et tout en farfouillant dedans, elle détailla à haute voix, le contenu,  

 

- Désinfectant, fils, aiguilles, bandages... Tout y est ! clama-t-elle fièrement. Vous pouvez vous battre, je pourrais vous soignez !  

 

Alors que tout le monde tombait à la renverse, un des malfrats se redressa en râlant,  

 

- Et c’est pour ça que tu nous as interrompu la Blonde !  

 

- Comment ça la Blonde ?! s’offusqua-t-elle. Tu vas voir de quel bois je me chauffe !  

 

D’un geste rapide et précis, elle se saisit de ses scalpels et cloua le malotru au mur,  

 

- Décidément, Tante Saeko est un bon professeur. ajouta-elle fièrement  

 

- Va doucement en manipulant ces trucs ! soupira Kito, en l’embrassant sur la joue.  

 

La clochette de la porte se fit entendre à nouveau, Saeko suivit de Monsieur Mirisawa et de son épouse, Surimé Mirizawa firent leurs entées,  

 

- Il y a bien du monde ce soir ! s’exclama la femme Lieutenant.  

 

Son regard se posa sur l’homme « emprisonné » au mur et se dirigea à vive allure vers Bai Lan,  

 

- Bravo ma chérie ! Tu as réussi un sans faute ! Tu fais de gros progrès !  

 

- Comment ça de gros progrès ? s’inquiéta l’homme « scotché » au mur.  

 

- Encore la semaine dernière, cette jeune femme transperçait ses cibles avec mes coutelets. grimaça Saeko. Heureusement pour vous, qu’elle s’entraîne assidûment.  

 

A cette dernière réflexion, le concerné tomba dans les pommes,  

 

- Réveille toi, idiot ! Réveille toi ! hurla son chef en lui donnant de vives baffes tandis que les autres le détachèrent du mur. Vous allez nous le payer !  

 

Alors que le chef, furax, s’apprêtait à faire feu, le Cafetier, jusque là, impassible sortit un bazooka et le colla sur la tête de ce dernier,  

 

- On ne détériore pas MON café ! grommela-t-il.  

 

- Bien M’sieur ! répondit-il en riant nerveusement.  

 

La bande sortit sans ronchonner du bar et Umibozu lança une arme à son fils et à sa future belle-fille,  

 

- Ca vous sera utile !  

 

- Merci, P’pa !  

 

- Merci Umi !  

 

- Sois prudent mon chéri ! coupa Miki.  

 

- M’man ! soupira-t-il.  

 

A-Xiang passa devant Kaori mais elle l’intercepta,  

 

- Tu es belle ma chérie ! sourit-elle en écartant une mèche sombre qui barrait son visage. Fais attention à toi. dit-elle en l’étreignant tendrement.  

 

- Je vais y aller moi aussi ! clama Ryo en se dégourdissant les épaules. Je suis un peu rouillé.  

 

- Papa, tu es dépassé maintenant… Tu devrais prendre ta retraite !  

 

- Je vais t’apprendre jeune fille… commença-t-il d’une voix quelque peu vexée, en se penchant vers A-Xiang, tout en la pointant de l’index… Que je suis le Grand Saeba, le Nettoyeur le plus craint du Japon… clama-t-il fièrement en contractant ses biceps… L’Etalon de Shinjuku…  

 

- Ca m’aurait étonné qu’il ne le mentionne pas ! marmonna Kaori en secouant la tête d’exaspération.  

 

- L’étalon de Shinjuku ? intervint Xin Hong. Je croyais que c’était une légende urbaine ! s’étonna le jeune homme.  

 

- Une légende urbaine ! répéta Mick en explosant de rire, tout en martelant du poing la table.  

 

Le regard sombre du Nettoyeur se fit dur et se posa sur Xin Hong qui se mit à grimacer de peur en croisant cette expression colérique,  

 

- Tu as de la chance petit avorton… cracha Ryo en le saisissant par le col… que ma fille veuille t’épouser sinon je t’aurais dégommé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.  

 

Sa mine devint triste et même pleurnicharde puis il se rua sur sa femme pour se blottir contre elle,  

 

- Kaori ! pleura-t-il à chaudes larmes. La jeunesse d’aujourd’hui n’a aucun respect pour nous. Toute une réputation envolée en deux mots… Légende urbaine…  

 

Resserrant son étreinte autour de la taille de sa femme, il se mit à geindre de plus belle ; alors qu’il pensait trouver du réconfort auprès de cette dernière, il sentit des tressautements envahir son corps. Lorsqu’il voulut croiser son regard, elle le fuit délibérément ; suspicieux, tout en fronçant les sourcils, il lui saisit le menton entre son index et son pouce pour l’obliger à lui faire face. Ne contenant plus son hilarité, Kaori lui explosa de rire au nez ; vexé à son comble, il s’accroupit au centre de la pièce en faisant de petits cercles du bout de son index,  

 

- Je suis un incompris ! bouda-t-il.  

 

A nouveau la clochette de la porte d’entrée se fit entendre,  

 

- Excusez moi de vous interrompre à nouveau, mais il fait froid dehors ! bredouilla l’un des Yakuzas.  

 

- C’est bon, on a compris ! ragea le Japonais.  

 

D’un regard complice, Xin Hong se tourna vers A-Xiang et lui tendit la main ; lui offrant un magnifique sourire, la jeune femme lui la prit et ils se dirigèrent vers la sortie. D’une main ferme sur l’épaule du jeune homme, Ryo stoppa leur progression,  

 

- Je te confie ma fille ! ajouta-t-il fermement. Si lui arrive quoique ce soit, tu auras à faire à moi. lui murmura-t-il.  

 

D’un signe de tête d’affirmation, le jeune couple poursuivit ensuite son chemin,  

 

- Moi, je vais aller m’aérer un peu ! clama Ryo, d’un ton qui se voulait détaché.  

 

- Je vais prendre l’air avec toi, il y a trop de monde ici ! ajouta le Géant en passant hâtivement de l’autre côté du comptoir pour sortir à sa suite.  

 

- Je ne vais pas manquer une sortie entre hommes ! renchérit Mick en sortant hâtivement.  

 

Un sourire se dessinait sur les divers visages des personnes restées à l’intérieur du café,  

 

- De vrais papas poules ! déclara Kaori, d’un ton taquin.  

 

Les dernières personnes du café se collèrent à la vitrine alors que les diverses parties étaient au milieu de la rue, tel un duel dans un vieux western ; les pères, restés sur le trottoir, fixaient avec animosité les adversaires de leurs progénitures.  

Alors qu’ils étaient tous prêts à sortir leurs armes ; une luxueuse voiture interrompit le face-à-face. Un homme d’une cinquantaine d’années, habillé d’un élégant costume, claqua bruyamment sa portière pour se diriger précipitamment vers le chef de la bande de malfrats et lui donna un grand taquet dans la tête,  

 

- Mais ça ne va pas, Junior ! ragea-t-il.  

 

- Mais papa ! bredouilla le chef d’une voix infantile.  

 

- Il n’y a pas de mais qui tienne ! Tu veux déjà mourir, sombre idiot !  

 

- Mais…  

 

- Tais toi ! Monte dans la voiture ! hurla-t-il.  

 

Alors que le jeune homme, tête baissée et épaules voûtées, obéissait à son aîné, le père s’agenouilla devant City Hunter et par de multiples courbettes, le supplia de pardonner l’arrogance de son fils.  

Sans plus de cérémonie, la bande disparut à la suite de la voiture.  

Dans un éclat de rire communicatif, le groupe d’amis pu enfin retourner à la joyeuse fête qui les attendait.  

 

C’est dans le bonheur et les verres s’entrechoquant que la soirée de fiançailles d’A-Xang et de Xing Hong se déroula. Du coin de l’œil, Ryo observait silencieusement le jeune couple puis il posa un regard protecteur sur ses amis et leurs enfants qui avaient bien grandis eux aussi. Un soupir nostalgique lui échappa et Kaori lui offrant un rayonnant sourire, posa sa main sur son avant bras,  

 

- Tout le monde a changé et ce ne sont plus des enfants mais bien des adultes maintenant ! clama-t-elle d’un ton mélancolique.  

 

Enlaçant sa taille, il l’attira à lui,  

 

- S’il y a bien quelque chose qui n’a pas changé durant toutes ses années, c’est l’amour que j’éprouve pour toi.  

 

Tendrement, il vint capturer les lèvres de sa femme et sous les huées taquines de l’assemblée, Kaori, rougissant, mit fin à leur étreinte câline…  

 

***  

 

Quelques années plus tard, Kito, la tête brûlée des bacs à sables, deviendra, tout comme son père, un homme politique honoré et respecté. Sous les conseils de ses parents, il accomplira une vie ministérielle exemplaire et ne laissera pas de place aux terroristes et à l’injustice. Vivant en couple depuis plusieurs années aux côtés de la charmante Bai Lan, il finira par lui faire sa demande en mariage ; il voulait tout ce qu’il y a de mieux pour son aimée et ayant enfin atteint son but, il se permit enfin de concrétiser leur union.  

 

Quant à cette charmante Blondinette, elle devint, tout comme sa mère, une admirable infirmière puis un excellent médecin. Elle prit la relève de ce cher Doc qui avait bien mérité sa retraite ; Kazue travaillera, quelques années encore avec sa fille, pour laisser ensuite sa place à la jeunesse et couler des jours heureux avec son mari quelque peu assagi.  

 

Quant à A-Xiang et Xin Hong, ils deviendront les nouveaux Nettoyeurs de Shinjuku ; ce couple intrépide gagnera le respect et l’admiration du Milieu tout comme le Légendaire couple City Hunter. Ils resteront toujours sous la coupe de leurs pères respectifs qui interviendront, malgré leurs âges, en cas de graves difficultés.  

Un heureux évènement viendra parfaire leur couple, quelques années plus tard... un petit garçon aux yeux noirs et à la chevelure tout aussi sombre répondant au doux nom de Ryomi : un mixe de Ryo et Umi, pour rendre hommage à leurs grands-pères. Il fera déjà l’unanimité chez les belles infirmières. (NDR : Tout comme son grand-père ! NDA : On ne parle pas encore de toi, Ryo !!!!!!!)  

 

 

Mais vous allez me dire,  

 

- Que deviennent les parents ?  

 

Voilà qui devrait vous convenir...  

 

 

Saeko, la femme rebelle, finira par tomber sous le charme d’un officier de police tout aussi revêche qu’elle. Ils ne se marieront pas mais ils couleront des jours heureux jusqu’à la fin de leurs jours. Son cœur avait laissé enfin la porte ouverte à un amour qu’elle pensait ne jamais pouvoir ressentir à nouveau.  

 

Monsieur Mirizawa et sa charmante épouse couleront des jours heureux dans une somptueuse villa où leur retraite bien méritée leur laissera enfin du répit. Dans l’immense jardin, retentira des cris et des rires d’enfants ; la petites Bai Lan aura donné naissance à un « adorable » petit garçon, tout le portrait de son grand-père maternel... un petit Mickuri (NDA : Tiens c’est presque comme Mokkori ! mdr !!! NDM : On ne se moque pas de ma progéniture ! NDA : T’as pas d’humour, Mick !)  

 

Si par hasard, vous venez à vous promener dans le quartier de Shinjuku, entrez dans le café « Cat’s eyes ». Malgré la mine patibulaire du patron, prenez le temps de boire un bon café. Vous le verrez accompagné de sa charmante femme, au chaleureux sourire qui vous offrira une bonne part de tarte maison. Si vous faites bien attention, vous pourrez surprendre un échange furtif de leur affection et la couleur de la timidité empourprée les traits de ce fier gaillard.  

 

Plus tard dans la nuit, dans les rues désertées, vous pourrez entendre le chant pitoyable de deux compères éméchés. Bras dessus, bras dessous, vous verrez un bel homme blond et un brun ténébreux zigzaguant dans les quartiers chauds ; ces deux comparses, fréquentant ces lieux de débauches, ne resteront que quelques minutes à baver généreusement devant les filles de joie qui s’effeuilleront au rythme d’une musique cadencée.  

Attention, restez sur vos gardes ! Vous pourrez ensuite percevoir une aura meurtrière… ne craignez rien mais admirez le spectacle. Une masse imposante viendra s’abattre sur le beau brun et la voix rageuse de sa femme interrompra cette soirée luxuriante.  

Une seconde jeune femme viendra se charger du Blondinet qui tentera de se carapater pendant que son acolyte passera un mauvais quart d’heure.  

D’un geste complice envers son amie, l’ex-infirmière quittera les lieux en traînant à sa suite son mari qui tentera de l’amadouer par des paroles enjôleuses.  

Mais malgré cette attitude douteuse, cette femme connaît, par cœur, son mari et sait qu’il lui restera à jamais fidèle. C’est d’ailleurs dans l’intimité de leur appartement, qu’il va se rapprocher d’elle et l’embrasser passionnément pour l’attirer ensuite dans leur chambre où retentira des mots d’amour et des soupirs de plaisirs.  

 

Mais n’oublions pas notre second couple qui se poursuit maintenant dans la rue, la furie armée d’une imposante massue et le beau brun, le sourire taquin, ne cessera de la charrier. Mais c’est dans une ruelle sombre qu’il se camouflera et attendra sa proie patiemment pour la capturer, tel un félin, sans lui la moindre chance.  

Le sourire charmeur, il la plaquera délicatement contre un mur et tout en lui murmurant des paroles incompréhensibles pour nous, il fondra sur ses lèvres. Sous le feu de cette passion, sa femme laissera le manche de sa massue glisser entre ses doigts pour étreindre davantage son compagnon qui aura encore remporté cette bataille. D’un geste vif, il la soulèvera dans ses bras et aux pas de course, il parcoura les derniers kilomètres qui les séparent de leur immeuble de briques rouges. D’un coup de pied impatient, il ouvrira la porte de leur appartement et se ruera dans les escaliers pour s’enfermer hâtivement dans leur chambré. Parmi les murmures gémissants, vous pourrez entendre leur promesse d’un amour éternel pour ensuite laisser place à des soupirs haletants et cris de jouissance.  

Ils n’auront plus aucune raison de se cacher pour s’aimer car ils sont enfin dispensés des craintes qui ont entravés leur amour durant toute leur existence.  

La destinée leur aura rendu une liberté qu’ils avaient si longtemps convoitée.  

 

La relève était maintenant assurée par le cycle naturel de la vie sous la dénomination de…  

 

LA NOUVELLE GENERATION
 

 

 


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