Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 12 chapitres

Publiée: 29-08-06

Mise à jour: 28-11-06

 

Commentaires: 155 reviews

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GeneralAction

 

Résumé: Une suite pour "une présence si familière". Comme le dévoile mon titre, je poursuis avec la vie famille de nos nettoyeurs adorés.

 

Disclaimer: Les personnages de "La nouvelle génération" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La nouvelle génération

 

Chapitre 10 :: Rancoeur

Publiée: 28-11-06 - Mise à jour: 29-11-06

Commentaires: Salut tout le monde ! Ma fic touche à sa fin mais il me restera encore un chapitre à vous offrir ! Je vous remercie du fond du coeur de m'avoir si fidèlement lu. Un grand merci à vous. Gros bisous et bonne lecture

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Alors que nos trois Nettoyeurs se rendaient à l’adresse donnée par leur indic, ils se retrouvèrent devant une somptueuse villa en dehors de la ville. Dans l’immense parc de la propriété de grands arbres verdoyants étaient parsemés de-ci de-là ; de bosquets fleuris ajoutaient une note de couleurs rougeâtres à cette verdure et enfin, la magnifique demeure aux tons sobres et clairs, se dressait fièrement au dessus de cet imposant manteau végétal. Les terroristes de ce type trouvaient toujours des fonds importants pour leur cause ce qui leur permettait de vivre aisément tout en s’armant généreusement. Mais si l’on y regardait avec plus d’attention, des hommes en tenue de treillis, puissamment armés, marchaient de long en large, dans les allées naturelles,  

 

- Qui pourrait croire que cette baraque protège des terroristes ? s’exclama l’Américain.  

 

- Crois moi, il ne va pas en rester grand-chose après notre passage ! clama Ryo, d’une mine sévère.  

 

Sur ce, il sortit de la Jeep et s’avança calmement vers le mur d’enceinte de la propriété, précédé de ses acolytes puis lestement, ils le franchirent sans difficulté malgré leur puissant arsenal. Le géant, ceinturé de grenades et d’un bazooka sur l’épaule, se concentra sur les alentours,  

 

- C’est bizarre qu’il n’y ait pas de meilleures protections sur l’enceinte ! s’étonna-t-il.  

 

- Peut-être se croient-ils forts et pense que personne ne tentera de s’y introduire ?! renchérit le Blondinet, tout aussi étonné.  

 

Des aboiements se firent entendre, dans le lointain, se dirigeant vers eux,  

 

- Je crois que nous avons notre réponse ! sourit ironiquement Ryo.  

 

Alors qu’un important groupe de Dobermans fondaient sur eux, les trois Nettoyeurs se séparèrent vivement et puis sans aucune difficulté, ils abattirent les bêtes comme les amateurs tirant sur les petits canards de plastique à la fête foraine. A cet instant, un garde fit son irruption,  

 

- Qui va là ?  

 

A la vue des chiens gisant sur le sol, il hurla,  

 

- Alerte ! Des intrus !  

 

Une quinzaine d’hommes armés arrivèrent à leur hauteur et se figeant devant eux, Ryo leur questionna sur un ton sec,  

 

- Où sont les enfants que vous avez enlevés ? Où est ma fille ? cracha-t-il nerveusement, en tentant de contenir sa fureur.  

 

- Alors cette mioche est à toi ! ricana l’un des gardes. Une vrai petite peste, cette gosse ; elle a bien mérité la raclé que je lui ai donné toute à l’heure ! sourit-il.  

 

Une rapidité surprenante, Ryo dégaina son arme et colla une balle entre les deux yeux de cette ordure qui avait osé lever la main sur sa progéniture,  

 

- Tu aurais dû réfléchir à deux fois avant de t’en prendre à des enfants ! déclara Ryo sur un ton beaucoup trop calme.  

 

Sur le pied de guerre, les gardes commencèrent à faire feu et les balles sifflaient dans tous les sens. Les grenades tournoyants dans les airs, atterrissaient en un son métallique sur le sol terreux pour provoquer ensuite de grandes déflagrations et faire entendre le râle mourant de ces bougres qui avaient osé s’en prendre à la famille du mercenaire.  

L’arme à la main, Ryo, droit et impassible à ce qui l’entourait, tirait avec du ressentiment sur les hommes qui tombaient comme des mouches sous le feu de son assaut. Sous le regard ahuri de l’adversaire, la machine à tuer prenait le pas sur l’homme de justice ; son âme était meurtrie et sa haine accomplissait son châtiment par une balle de Python qui se logeait dans la tête des hommes qui tentaient de lui barrer la route.  

L’Americain, l’arme au poing, prenait un malin plaisir à débusquer les hommes perchés dans les arbres comme le chasseur appâté par la proie qui tentait de lui échapper.  

Alors que les trois hommes poursuivaient leur progression, en laissant derrière eux, des corps jonchant le sol et la nature dévastée, ils arrivèrent enfin devant l’imposante bâtisse qui semblait soudain plus « pâle » comme si elle regardait avec effroi le carnage de ces trois importuns.  

 

***  

 

Pendant ce temps, à l’hôpital de Shijuku, Yuri, assis aux côtés de la blessée, avait délaissé son bureau pour venir veiller sur la jeune femme qui dormait paisiblement sous le coup des anti-douleurs. Maintenant sa frêle main dans la sienne, il était accoudé sur le lit et portait cette main molle à ses lèvres tout en lui murmurant la promesse d’un avenir plus doux et plus intime entre elle et lui si elle se battait et donnerait ainsi la vie que rêvait son petit garçon. Réalisant le temps qu’il avait gâché pour se protéger ; il prenait enfin la décision de vivre pleinement sa vie personnelle en parallèle avec sa situation professionnelle. Mais il ne pouvait s’en vouloir d’avoir réagi trop tard ; comment allait-il survivre alors que les deux êtres qu’il chérissait, n’étaient pas totalement avec lui. Baissant la tête, une larme de remords sillonna sa joue pour mourir sur la main de la jeune femme. Une légère pression dans sa paume le fit se redresser,  

 

- Ne pleurez pas ! souffla péniblement Surimé en affichant un sourire affaibli.  

 

- Surimé… vous êtes enfin réveillée !  

 

Machinalement, il vint embrasser la jeune femme en un baiser passionné pour la délaisser quelque instant pour se ruer dans le couloir à la recherche d’un médecin.  

 

Le cœur battant, la jeune femme ne réalisait pas complètement ce qui se passait,  

 

- Il m’a embrassé ! soupira-t-elle de contentement.  

 

Alors que Monsieur Mirizawa poussait précipitamment le Praticien au chevet de sa secrétaire, la jeune femme le dévisagea interrogative. Aucun mot ne fut prononcé mais le sourire charmeur apparut sur les lèvres de l’homme politique quant il vit la gêne colorée les pommettes de la jeune femme,  

 

- Votre femme est totalement sortie d’affaire ! clama le médecin en repositionnant son stéthoscope autour de son cou.  

 

- Votre quoi ? interrogea la jeune femme.  

 

- Merci Docteur ! coupa Yuri en le poussant dans le couloir.  

 

Malgré la tristesse qui broyait encore son cœur, il ressentait une bouffée de joie s’insinuer dans son être,  

 

- Surimé ! clama-t-il en lui prenant délicatement la main et reprenant place à ses côtés. Je sais que vous avez été une amie fidèle pendant toutes ses années et…  

 

- Et ? s’impatienta la jeune femme.  

 

- Hé bien… depuis quelques temps maintenant… Même avant que vous ne vous métamorphosiez, je dois vous avouer que vous ne m’avez jamais laissé indifférent mais j’étais bien trop centrer sur les affaires pour me déclarer. bredouilla-t-il confus.  

 

- Vous êtes d’ordinaire plus loquace ! le taquina-t-elle malgré la pâleur de ses traits.  

 

- Je serais me faire pardonner ma négligence quand vous serez totalement rétabli. ajouta-t-il le sourire en coin avant de l’embrasser à nouveau. Mais reposez-vous ! ordonna-t-il.  

 

- Comment va Kito ? s’inquiéta-t-elle.  

 

- Monsieur Saeba et ses amis vont nous le ramener ! sourit-il tristement. Reprenez des forces de toute urgence car nous en aurons besoin pour nous occupez de lui.  

 

Sur ce, il tourna les talons et se dirigea vers la cabine téléphonique pour contacter l’appartement de City Hunter. Mais Surimé se rappela soudain les dernières paroles du garçonnet avant qu’il ne lui soit enlevé,  

 

- Maman ! l’avait-il appeler.  

 

Cette appellation lui fit chaud au cœur mais elle n’avait qu’une hâte, celle de revoir son bonhomme et de pouvoir vivre pleinement sa future vie de couple avec Monsieur Mirizawa. A cette réflexion, une teinte rosée coloré ses joues…  

 

***  

 

Un silence pesant envahissait l’appartement de City Hunter ; une fillette blonde, enroulée dans une petite couverture bleue, endormait sur le sofa, en cramponnant, contre elle, un ours en peluche. Dans ses songes, elle marmonnait quelques mots où l’on pouvait entendre le prénom de son amie enlevée et une promesse enfantine de veiller sur son compagnon nocturne. Miki, assise à ses côtés, tenait contre elle, son fils qui tentait de garder les yeux ouverts mais le sommeil était un adversaire qui gagnait de plus en plus de terrain. Des pas provenant du premier se firent entendre pour se diriger vers les escaliers menant au salon, Kazue apparut à son tour. Précautionneusement, elle descendait les marches pour rejoindre son amie qui l’attendit anxieusement sur le canapé,  

 

- Comment va Kaori ? murmura-t-elle.  

 

- Elle dort mais elle est très agitée ! soupira l’infirmière.  

 

- Pauvre Kaori ! Je ne sais pas comment j’aurais réagit si son fils avait été enlevé par ces malades. ragea Miki en caressant la chevelure brune de l’enfant.  

 

- Je ne sais pas moi non plus ! lâcha Kazue en s’agenouillant vers sa fillette pour l’embrasser tendrement sur le front.  

 

Le téléphone retentit soudainement faisant sursauter les deux femmes ; Kazue se rua sur le combiné,  

 

- Allo ?... Non, je suis désolée, nous n’avons toujours pas de nouvelles… Kaori ? Elle se repose encore, elle a été lourdement commotionnée… Comment va Surimé ?... Ah, je suis contente… Au revoir Monsieur.  

 

Alors que Kazue raccrochait le téléphone, elle ajouta à l’intention de son amie,  

 

- Surimé est sortie d’affaires !  

 

- Enfin une bonne nouvelle ! s’exclama Miki. Maintenant, nous devons attendre que nos hommes ramènent les enfants ! soupira-t-elle…  

 

***  

 

Alors que la bataille faisait rage à l’extérieur de la maison, le chef convoqua l’un de ses hommes,  

 

- Qu’est-ce qui se passe ? grogna-t-il.  

 

- Samoye a juste eu le temps de me dire que trois hommes lourdement armés avaient irruption dans la propriété.  

 

- Mais qui sont-ils ?  

 

- Apparemment, ce serait Saeba et deux de ses amis !  

 

- Ah, c’est comme ça ! ragea-t-il. Ramène moi sa gamine et on verra comment réagira Monsieur si je m’occupe de le calmer un peu.  

 

A pas de velours, Ryo, Mick et Falcon pénétrèrent dans la grande maison ; les cris de l’enfant rebelles vinrent aux oreilles du petit groupe. Un homme d’imposante carrure passa non loin d’eux tout en portant la fillette sous son bras ; se débattant vivement,  

 

- Mon père va venir te donner une raclée ! ragea-t-elle en s débattant de plus belle.  

 

Suivant du regard leur progression, Ryo donna les directives,  

 

- Allez chercher le petit… Il doit se trouver en bas lui aussi ! Moi, je me charge de ma fille !  

 

Alors que Ryo se tapissait dans les coins sombre du couloir, il atteignit à son tour un grande porte de bois où des brides de conversations de faisaient entendre,  

 

- On va voir si ton père est si fort ! ricana le grand patron.  

 

- Mon père est plus fort que vous et il vous tuera ! cracha la fillette.  

 

D’un geste rageur, elle dona un coup de pied magistral dans l’un des mollet du chef qui hurla de douleur,  

 

- Sale morveuse, je vais t’apprendre…  

 

Alors qu’il levait la main pour la corriger, il n’entendit que le déclic d’un chien d’un pistolet que l’on armait,  

 

- Touche la et tue est mort ! lâcha-t-il sur un ton furax.  

 

Pendant ce temps, au sous-sol, Mick et Falcon arpentaient les couloirs grouillant de sentinelles, ils ne leur laissèrent aucun choix et d’un coup sec suivi d’un craquement d’os, ils leur brisaient la nuque. Les corps s’amoncelaient maintenant dans les couloirs et leurs pas résonnant évoluaient dans le souterrain. Au fin fond du couloir, deux gardes semblaient surveiller la petite salle,  

 

- Tu ne trouves pas que c’est un peu trop silencieux maintenant ! s’inquiéta l’un d’eux.  

 

- Ils ont dû éliminer ces importuns ! sourit le second.  

 

 

Alors qu’un bruit métallique s’approchait d’eux, un des gardes s’empara de l’objet et ses traits affichèrent de l’affolement,  

 

- Grenade ! hurla-t-il en lâchant sa prise et fuyant avec son comparse.  

 

D’un sourire qui en aurait effrayé plus d’un, le Géant sortit de l’ombre et ramassa l’engin,  

 

- Décidément tous des débutants ! soupira-t-il.  

 

Le Blondinet sortit à son tour de la pénombre et se dirigea vers la petite pièce pour en examiner l’intérieur, au travers des barreaux. Une ampoule, suspendue au centre de la pièce, éclairait faiblement ce sombre décor ; juste en dessous, ligoté sur une chaise et les yeux bandés, se trouvait le petit garçon. Crochetant la serrure, la porte s’ouvrit dans un léger grincement et laissa le libre accès aux deux hommes. Alors que Mick avançait prudemment vers le garçonnet, ce dernier ressentit leur présence,  

 

- Qui est là ? questionna-t-il d’une voix tremblotante.  

 

- N’aie plus peur mon bonhomme, on est venu te délirer.  

 

Alors que les prunelles de l’enfant s’habituaient lentement à la clarté, tout en plissant ses yeux, il s’écria,  

 

- Vous êtes le papa de Bai Lan ! Et vous le papa de Xin Hong !  

 

- Oui, mais ne restons pas plus longtemps ici !  

 

Pendant que Mick transportait Kito dans ses bras et arriva enfin devant la porte, il regarda à rebours pour voir enfin la silhouette imposante de son acolyte,  

 

- Mais qu’est-ce que tu fabriques ? rouspéta l’Américain.  

 

- Un beau feu d’artifices pour le final ! ajouta-t-il en souriant.  

 

- Mais que fait Ryo ! se demanda le Blondinet…  

 

Alors que le chef avait ordonné à son subalterne de se battre contre le Nettoyeur, le Japonais, mu par la colère n’avait fait qu’une bouchée de l’imposant sous-fifre. Voyant que les choses tournait en sa défaveur, il avait saisit hâtivement la fillette pour se protéger de l’arme punitive du Justicier,  

 

- Jette ton arme où c’est ta fille qui prendra ! menaça-t-il en posant ses doigts sur la gorge de la fillette.  

 

Posant son regard haineux sur la crapule pour devenir plus doux et croiser la prunelle sombre de sa fille, il n’y vit, cette fois-ci, aucune peur. Pendant que Ryo déposait son arme sur le plancher, A-Xiang prit brusquement la main de son ravisseur et y mordit dedans à pleine dent. Profitant de cette opportunité offerte, Ryo se rua sur le bandit et le plaqua à terre pour lui infliger une pluie de coups de poing,  

 

- Tu as osé enlever des enfants et frapper ma fille ! cracha-t-il en le cognant vigoureusement. Tu t’en es servi de bouclier pour te protéger de mes balles !  

 

Alors que le terroriste voyait son visage se couvrir d’ecchymoses et de sang, sous la fureur du Nettoyeur, A-Xiang s’approcha précautionneusement de son père et déposa une main sur son avant-bras qui allait s’abattre à nouveau sur la figure amochée,  

 

- Papa, on rentre à la maison ! demanda-t-elle timidement.  

 

Relevant la tête, comme s’extirpant de sa rage, il délaissa sa victime pour se relever lentement,  

 

- On va voir maman ! questionna-t-elle.  

 

- Oui ma chérie ! sourit-il.  

 

D’un geste vif, il souleva la fillette dans ses bras ; entourant le cou de son père, elle vint embrasser sa joue tendrement,  

 

- J’ai pas eu peur parce que je savais que tu viendrais me chercher ! sourit la fillette.  

 

Décidément, telle mère, telle fille, l’une et l’autre avaient une confiance aveugle en lui. Le laissant baigner dans son sang, Ryo et A-Xiang rejoignirent leurs amis. Tandis que le petit groupe regagnait la Jeep, une importante explosion engloutit la villa et les corps des bandits qui disparurent en cendre,  

 

- Allons d’abord à l’hôpital pour ramener Kito à son père ! clama Ryo.  

 

Assis sur la banquette arrière, caler contre Mick, les deux enfants pouvaient enfin s’adonner à un paisible sommeil ; quelques minutes plus tard, la Jeep stationnait devant l’hôpital et seul, Ryo en descendit en prenant précautionneusement le garçonnet somnolant. Alors qu’il arpentait les couloirs de l’hôpital, tous les regards convergeaient vers eux ; son allure négligée, ses multiples égratignures ne pouvaient passer inaperçu. Lentement, il poussa la porte et le garçon tendit les bras vers son père ; les yeux emplis d’émotions, Monsieur Mirizawa accueillit son fiston et le serra fermement contre lui comme pour être sûr de sa présence. Relevant la tête vers leur sauveur, Yuri s’enquit de la fillette du Nettoyeur,  

 

- Comment va votre fille, Monsieur Saeba ?  

 

- Elle va bien, je vous remercie ; elle n’a qu’une hâte, c’est de revoir sa mère. sourit-il.  

 

- Je comprends et comme c’est déroulé notre affaire ?  

 

- Ca s’est fini en un magnifique bouquet final. commenta-t-il ironiquement.  

 

Le petit garçon regardait silencieusement la jeune femme endormie et vint sonder le regard de son père,  

 

- Comment va Surimé ?  

 

- Ne t’inquiète pas, elle va bien !  

 

- Je peux dormir avec elle ?  

 

- Si tu veux mais ne vas pas l’embêter car elle a besoin de repos.  

 

Alors que l’homme politique déposait soigneusement Kito contre la jeune femme, Ryo disparut dans l’embrasure de la porte pour rejoindre ses amis.  

 

Enfin l’immeuble de briques rouges se dessinait dans le lointain et c’est un soupir de soulagement qui se fit entendre dans la voiture ; à cet instant, dans l’appartement, alors que tout le monde était endormi, Kaori immergea enfin de son sommeil,  

 

- A-Xiang ! appela-t-elle faiblement, en se redressant subitement dans son lit.  

 

Prudemment, elle s’extirpa de son lit et tout en titubant, dû à l’effet des calmants, elle descendit une à une les marches pour atteindre le salon. Miki, alertée par les bruits de pas, se réveilla à son tour et vit la silhouette chancelante de son amie. Précautionneusement, elle déposa son garçon sur le canapé et attrapa Kaori par le poignet,  

 

- Où vas-tu Kaori ?  

 

- A-Xiang revient ! clama-t-elle les larmes aux yeux.  

 

- Je suis désolée Kaori mais…  

 

Alors qu’elle allait poursuivre sa phrase, les portières claquant de la voiture se firent entendre ; précipitamment, Miki se dirigea vers la fenêtre,  

 

- Ils reviennent enfin ! clama-t-elle d’un ton enjoué.  

 

A peine le moteur fut-il coupé que la fillette se rua hors de l’habitacle pour gravir difficilement les premières marches. Tout en souriant, Ryo la prit dans ses bras et à vive allure, il grimpa les divers paliers. A petits pas, Kaori avait enfin attend le seuil de l’appartement ; les yeux grand écarquillés, elle vit se découper à l’autre bout du couloir la stature imposante de Ryo et la fluette carrure de sa fille. La déposant soigneusement sur le sol, la fillette se mit à courir aux devants de sa mère,  

 

- Maman ! Maman ! criait-elle en accélérant la cadence.  

 

Se laissant tomber à genou, Kaori vint enfin enlacer le corps de son enfant,  

 

- Mon bébé ! Tu es revenue ! pleura-t-elle à chaudes larmes.  

 

Kazue, portant Bai Lan qui cramponnait encore l’ourson dans ses bras et Miki, tenant la main de son garçon, aux yeux ensommeillés, laissèrent les larmes de joie couler silencieusement sur leurs joues. Bai Lan fit signe à sa mère de la laisser descendre et la Blondinette se dirigea vers son amie,  

 

- Tiens, je t’ai gardé ton nounours pour pas qu’il est peur tout seul ! bredouilla la fillette.  

 

Lâchant la main de sa mère, Xin Hong avança vers ses deux amies,  

 

- Moi, j’ai veillé sur les mamans au cas où les méchants reviendraient ! clama-t-il fermement.  

 

- Tu t’es endormi ! bougonna Bai Lan.  

 

- C’est pas vrai ! rouspéta-t-il. Hein Maman que je vous ai protégé !  

 

- Oui mon chéri ! Mais maintenant, il faut que tout le monde aille se coucher car il se fait tard.  

 

Un baiser sur la joue de la brunette et le garçonnet accourut dans les bras de son père qui faisait son apparition aux côtés de Mick et de Ryo. Interloquée, Bai Lan dévisageait son père pour à son tour se jeter dans ses bras ; tout en l’embrassant, elle ajouta,  

 

- Il faudra que tu prennes une douche car tu es tout sale ! Et je soignerais tes blessures ! dit-elle en désignant les égratignures qu’arboraient le visage de son père.  

 

- Oui ma chérie ! sourit-il en l’embrassant affectueusement.  

 

Enlaçant la taille de sa femme, Mick redescendit les marches pour rentrer enfin chez lui et prendre un repos bien mérité. Falcon, Miki et Xin Hong disparurent à leur tour dans le ronronnement de la Jeep. Se relevant, A-Xiang, son nounours sous le bras, alla chercher son père par la main pour le ramener auprès de sa mère,  

 

- Mama, papa a été très courageux ! clama fièrement la fillette.  

 

- Je le sais ma chérie ! sourit-elle.  

 

Embrassant passionnément le Japonais, elle s’écarta de lui pour sonder son regard,  

 

- Merci Ryo !  

 

Entourant sa taille, ils rentrèrent enfin dans leur appartement…  

 

Quelques jours plus tard, sous la déclaration formelle du Ministre des armées Monsieur Mirizawa, l’affaire des « enfants du nouveau monde » était officiellement classée ; après avoir passé l’épreuve de ses Pères, Yuri alla récupérer Surimé à sa sortie de clinique pour se rendre ensuite chez la famille de Saeba où une petite fête était organisée.  

 

Les enfants avaient retrouvé leur joie de vivre car ils savaient désormais que leurs parents seraient à jamais là pour eux. Lorsque que Surimé et Yuri accompagnés du petit Kito, sonnèrent à la porte, une flopée d’enfants attrapa le garçonnet pendant que les adultes se saluèrent. Le bras gauche en écharpe, la jeune secrétaire affichait, tout de même, une mine resplendissante ; c’est sous la confidence, qu’elle confia à ses amies que Yuri venait de la demander en mariage. La pierre précieuse ornait déjà son annulaire gauche et toutes s’attroupèrent joyeusement autour de la future épouse qui rougissait de plus belle ; les hommes vinrent féliciter à leur manière le futur marié en une tape vigoureuse sur l’épaule mais grimaça légèrement lorsqu’il reçut les compliments du Cafetier.  

 

Dans la chambre d’enfants, A-Xiang exécutait la demande de ses amis ; grimant de nouveau Xin Hong et mettant rouge à lèvre flashant sur les lèvres de la Blondinette, la mine coquine, elle se tourna vers le petit Kito,  

 

- Maintenant c’est à ton tour, Kito, qu’est-ce que tu veux !  

 

Lui murmurant à l’oreille son désir, elle exécuta son souhait. Hâtivement, elle lui dessina au dessus de la lèvre supérieure, un trait grossier qui se voulait être une moustache puis elle finit par se grimer à son tour. L’un derrière l’autre, ils regagnèrent le salon sous le regard intrigué des adultes. La massue en bandoulière, une mitraillette fictive dans une main, A-Xiang se voulait terrifiante ; Xin Hong, armé de son bazooka, était le complice sans faille de la brunette et Bai Lan, une demoiselle qui se voulait sulfureuse, se dandinait exagérément lorsqu’elle se déplaçait. Contenant avec difficulté leur fou rire, ils examinèrent le petit Kito qui n’avait que cette trace noire sous le nez,  

 

- A-Xiang ! Qu’est-ce que tu fais encore ?! rouspéta Kaori en les détaillant du regard.  

 

- Nous avons décidé de devenir comme nos parents ! clama fièrement la fillette.  

 

- Comment ? s’étonna Ryo.  

 

- Xin Hong et moi, nous ferons comme toi, tonton Mick et tonton Falcon… on chassera les méchants pour pas qu’ils fassent du mal aux gens. Bai Lan veut nous soigner quant on sera blesser mais elle veut aussi faire comme tata Saeko et se maquiller. Quant à Kito, il veut faire comme son papa ! Je ne sais pas ce qu’il doit faire mais c’est ce qu’il m’a dit.  

 

L’étonnement se lisait sur les visages des adultes qui passaient d’un enfant à l’autre et distinguait, dans leurs yeux, de la détermination.  

 

Ainsi ces jeunes enfants avaient déjà décidé d’un futur probable mais qui sait ce que va leur réserver l’avenir…  

 

 


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