Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 9 chapters

Published: 24-01-10

Last update: 13-02-12

 

Comments: 70 reviews

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General

 

Summary: Ahhh...la Saint Valentin... Rien de mieux pour moi, l'Etalon de Shinjuku pour fêter l'amour...mais quoi!?! Un autre homme vient me faire concurrence sur mon propre terrain! Ah ça non! Foi de Saeba, il n'aura pas toutes les femmes à ses pieds celui-là! Pour qui il se prend pour oser me défier, moi l'homme de l'amour!

 

Disclaimer: Les personnages de "TOME 39: Toutes folles de moi!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: TOME 39: Toutes folles de moi!

 

Chapter 5 :: Saeko dans la ligne de mire.

Published: 03-08-10 - Last update: 09-08-10

Comments: Bonsoir à tous! Et oui on peut applaudir; elle a majé en moins de 3 mois! Mdr! J'ai décidé de faire un petit effort et de répondre à la demande de certaines , priant au miracle! Donc voilà le nouveau chap.... On avance dans le coeur de l'intrigue tout doucement. Sinon, à part ça, J'AI VU TSUKASA HOJO A LA JAPAN EXPO!!!!! KYYAAAHHHHHHHHH! Un mois après et je m'en remets toujours pas. Mes photos du maître sont sur le forum XYZ. N'hésitez pas à y jeter un coup d'oeil. Allez, on essaie de parier un nouveau chap dans un mois!lol. Je vous embrasse.

 


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Ryô sortit de l'appartement, agacé. Il devait mettre un terme à tout cela rapidement. Elle ne devait gagner. En plus il était question de baisers, c'était pas n'importe quoi. Il regarda le ciel puis réfléchit. Son regard brilla soudainement. Une nouvelle assurance prit place sur son visage: il la connaissait mieux que personne. Elle ne pouvait embrasser tant d'hommes. Falcon et Mick, c'était comme des frères à ses yeux. Cela pouvait passer mais un inconnu, elle en était incapable. C'était certain. Et puis ces inscriptions à une tombola, ce ne sont pas des baisers. Pour l'instant, ils étaient à égalité. C'est trop facile de dire que ces bulletins étaient comme des promesses de baisers ! Au final, il n'avait rien à craindre.  

 

Il sortit une cigarette de son paquet qu'il serrait dans sa poche et la mit à la bouche, le sourire retrouvé et la sérénité de nouveau plus apparente. Il porta alors son briquet devant le visage quand un homme, plutôt beau gosse, accompagné d'un autre homme, pas trop mal au vue de sa carrure, vinrent l'interrompre.  

 

-Excusez-moi, monsieur? Nous cherchons mademoiselle Makimura... Kaori! Oui c'est ça ! dit-il tout en regardant un bout de papier griffonné.  

 

Ryô dévisagea les deux hommes d'un air bizarre. Ils ne semblaient pas dangereux pourtant il ne savait pourquoi, ces deux hommes ne lui inspiraient rien de bon.  

 

-Elle a quoi cette fille de particulier pour que vous la cherchiez ainsi? demanda-t-il innocemment.  

 

-T'es pas au courant, mec ! fit l'autre très surpris. Alors tu dois bien être le seul ! Ça a fait le tour de Tokyo ! A ce qu'il paraît , on peut la gagner en gros lot, le petit lot.  

 

-Moi je veux voir la marchandise avant de dire quoique soit ! dit le beau gosse. Après tout, les « on dit » faut toujours s'en méfier. Si c'est pas un canon, on aura l'air de quoi si on la gagne à la loterie.  

 

-Bah ! C'est pas grave ! Une femme reste une femme ! rétorqua l'autre qui n'avait rien d'attrayant. Moi je crois la rumeur ! On dit qu'elle est canon, donc je compte bien tirer mon coup !  

 

Ryô en cassa sa cigarette face à de tels propos envers sa partenaire. Il loucha dessus d'un air surpris. Cela avait été instinctif; ses dents s'étaient serrées sur le mégot au point d'en exercer une pression qui la cassa en deux. Les deux hommes le regardèrent une nouvelle fois surpris devant la maladresse du type face à eux. Ryô s'en sentit gêné. Tout son être était envahi d'une soudaine colère. Comment pouvait-on vouloir tirer un coup avec sa partenaire ? Il était clair qu'ils ne l'avaient pas vue. S'ils la voyaient, ils partiraient ! Nul doute. Ce n'était pas une femme ! C'était.... sa partenaire.  

 

Ryô soupira. A trop réfléchir, il s'en agaçait. Il attrapa du bout des doigts sa cigarette et la regarda d'un air dépité. Ce n'était vraiment pas sa journée. En plus c'était la dernière de son paquet.  

 

-Alors tu la connais ? Tu sais où se trouve cette adresse ? redemanda l'un des deux hommes avec empressement.  

 

Ryô commençait à fulminer intérieurement. Sa dernière cigarette était fichue et l'autre le gonflait avec cette fichue adresse qui était la sienne.  

 

-Oui je sais où c'est, ton adresse.... lui répondit-il avec un petit sourire annonçant rien de bon.  

 

Il lui prit le papier des mains et déclara; tout en accompagnant de gestes :  

 

-Tu prends à droite. Ensuite tout droit. Tu arrives à un carrefour. De là tu prends la grande avenue.  

 

Les deux hommes écoutaient religieusement Ryô, tentant de se rappeler l'itinéraire. Ryô en sourit d'avantage. Il les baladait avec un grand plaisir.  

 

-Au bout de la grande avenue, tu as la gare de Shinjuku. Tu rentres et là...  

 

-Et là?... répétèrent les deux hommes pendus à ses lèvres.  

 

-Et là vous prenez le premier train et vous vous cassez loin de moi ! finit-il par dire de façon si abrupte et si grave que l'un des hommes en faillit s'étrangler.  

 

Le regard de Ryô avait changé. Il était devenu beaucoup plus dur, plus intransigeant. Il attrapa son briquet dans sa poche et l'alluma en direction d'un des coins de la feuille contenant l'adresse. Le papier se mit à brûler sous les yeux affligés mais terrifiés des deux hommes, qui finalement prirent la poudre d'escampette en hurlant que ce quartier abritait vraiment des gens louches.  

Ryô rigola un peu.  

 

-Quelle bande de crétins!  

 

Il leva les yeux au ciel. Une légère brise lui caressa le visage. Il regarda sa cigarette cassée. Quel dommage ! Il avait vraiment besoin d'une bouffée pour se détendre. Rien allait comme il voulait depuis ce matin. Il prit malgré tout la direction du commissariat, le pas lourd.  

 

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-Salut la compagnie!  

 

Mick entra dans le café de son ami l'air enjoué. Miki lui sourit tandis que Umibozu arma son plateau au cas où le beau blond aurait la mauvaise idée de se jeter sur sa femme.  

 

-La confiance règne..., lança-t-il tout en s'asseyant. Umibozu lança un « peuh » avant de dire :  

 

-Il ne faut jamais faire confiance à un gars du milieu, surtout s'il est pervers.  

 

-Sers-moi plutôt un café au lieu de faire le malin. Tu peux dire ce que tu veux, rien n'entachera ma bonne humeur.  

 

Miki le regardait de manière empressée. Elle sautillait sur place, dans l'attente d'explications sur sa matinée si prometteuse. Elle n'avait pas raté une miette de la confrontation Ryô/ Kaori et encore moins de celle de Ryô/ Mick. Elle voulait savoir ce qu'il s'était passée après que Mick ait embarqué Kaori sous les yeux impuissants et agacés de Ryô. Elle avait passé toute la matinée à faire des va-et-vient en se demandant ce qu'ils pouvaient bien faire. Repartir sur un partenariat entre Kaori et Mick n'était pas pour lui déplaire, car elle savait que Ryô n'en resterait pas indifférent. Elle espérait que cette fois-ci il révèlerait enfin ce qu'il ressent vraiment pour Kaori au point d'en être obliger de le manifester concrètement par des gestes plus affectueux envers sa partenaire.  

 

-Bon allez, raconte !! Je n'en peux plus de te voir là, sans rien nous dire! déclara Miki, son impatience s'effritant.  

 

Mick sourit de façon énigmatique.  

 

-Tout ce que je peux te dire, c'est que Ryô va péter un câble avant la fin de la journée. Je lui réserve bien des surprises. S'il refuse de voir certaines évidences et bien moi je vais le mettre sous le fait accompli. Il aura plus le choix.  

 

Miki le regarda perplexe. Au lieu d'une réponse, elle avait droit à une énigme. Que pouvait-il mijoter au point d'afficher un air si fier et sûr ? Elle sourit finalement, se doutant bien que Ryô n'avait pas fini d'en voir de toutes les couleurs. Mick s'empara de la télécommande comme pour couper court à toutes autres questions de la part de Miki. Il préférait ne rien dire tant qu'il n'était pas sûr que son plan fonctionne.  

 

-Ragaraja, wouaahh quel homme! On est toutes conquises! Laisses-nous devenir tes promises !...  

 

Mick sentit ses oreilles grincer en entendant ce jingle pub de mauvais goût. Des femmes caressaient les jambes d'un type bien pitoyable.  

 

-C'est quoi ce gros nase ! demanda alors l'américain qui trouvait cette démonstration vraiment navrante. Si lui rapporte des femmes auprès de lui avec son look à la débile, moi je suis roi de France ! Non mais il s'y croit en plus! Regarde moi ça Umibozu ! Regarde-moi ce gros débile qui ne ressemble à rien.  

 

-Pas besoin de le voir !  

 

-Ah oui ! J'avais oublié ! Ha ha ha !  

 

-Il nous rabâche toute la journée ses pubs pour son parfum à la télé et à la radio. A force de l'entendre, j'en deviens dingue. Miki me dit que sa voix va de paire avec son physique et franchement, je n'ose même pas imaginer le résultat, déjà que son organe vocal fait pitié.  

 

-Tu m'étonnes. Y'en a qui ne savent vraiment plus quoi inventer pour se faire remarquer. Heureusement qu'il existe un type comme moi pour rétablir la vérité sur la beauté de la gente masculine et sur les véritables capacités viriles qu'ont les hommes. Je suis sûr qu'il a un spaghetti à la place de son mokkori !  

 

Mick rajusta sa belle veste d'un air fier tandis que Miki cherchait autour de lui la beauté et les capacités en question. La télévision résonna à nouveau.  

 

-Flash spécial ! Affaire des disparues de Tokyo. Nous avons obtenu une interview spéciale du lieutenant Nogami, travaillant pour la police il y a une heure. Voici ce qu'elle nous a délivré comme informations sur cette affaire...  

 

-Tiens ?! Saeko qui veut elle aussi jouer les stars ? déclara Mick tout en se redressant pour mieux entendre.  

 

-Mademoiselle Nogami, que pouvez-nous nous déclarer sur l'avancée de cette affaire?  

 

Saeko dégagea une mèche de son visage, l'air décontractée et déclara :  

 

-Nous avons mis tous nos hommes sur cette affaire afin de trouver le coupable. Il semble être très organisé, ne laissant que peu de preuves mais.... je souhaiterais lui délivrer un message: «  Qui que tu sois, ne te crois pas intouchable ! Ton manège ne durera pas éternellement ! Nous t'aurons ! finit-elle par dire de façon plus tranchante tout en s'emparant du micro du journaliste.  

 

Le journaliste reprit son micro, le visage peu rassuré devant les menaces de la policière.  

 

-Voici ce que nous avons obtenu de la part de la police. Comment va maintenant réagir le coupable ? Va-t-il y avoir d'autres femmes qui vont disparaître? Le japon entier reste sur cette sombre affaire, restez prudents ! C'était la chaîne TBS. Merci de nous avoir suivi.  

 

-Et bien il semblerait que notre chère Saeko soit aux abois pour qu'elle le menace si directement ! déclara Mick tout en croisant ses bras d'un air réfléchi.  

 

-Elle l'accule pour le faire réagir. C'est une méthode efficace mais dangereuse... déclara Falcon l'air sérieux.  

 

-Pourquoi dangereuse ? demanda Miki.  

 

-Parce qu'elle vient de le provoquer en duel ! déclara Mick avec un petit sourire. La partie vient de sérieusement commencer pour elle. Elle l'atteint dans sa fierté pour le faire réagir et qu'il commette une erreur . Mais cette erreur peut aussi couter chère à notre amie car elle devient aussi l'appât de notre coupable, sa nouvelle victime.  

 

- J'espère qu'elle sait ce qu'elle fait?.... rétorqua songeuse Miki.  

 

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Kaori loucha sur la boite enfoncée dans le coin du canapé, que le coussin qu'elle venait de jeter cachait jusqu'à présent.  

 

-Qu'est-ce que c'est que ça?  

 

Elle prit la boite dans les mains et la scruta curieusement. La boite était bleue avec un ruban rose qu'elle dénoua délicatement. Le ruban glissa doucement, laissant la possibilité d'en voir enfin le contenu. Elle souleva le couvercle et vit les chocolats. Elle ne put s'empêcher de rougir sur le coup.  

 

-Des chocolats? Ryô a apporté des chocolats ?... Pour moi ?  

 

Des étoiles dans les yeux, Kaori ne put, malgré tout, rester sur cette idée.  

 

-Ce n'est pas possible ??... Non il y a forcément une explication.... Il ne me fait jamais de cadeaux ! Ryô ne peut avoir en tête de m'offrir des chocolats ! C'est contre son bon-sens...  

 

Kaori repensa à ce qui venait de se passer depuis ce matin.  

 

- A moins qu'il veuille arrêter ce stupide pari ? Voulait-il faire la paix et s'excuser..... Non, il ne baisserait jamais les bras devant la remise en cause de sa virilité..... Mais pourquoi les cacher ?  

 

Kaori posa les chocolats sur la table et les regarda un instant.  

 

-N'y pensons plus. On a du lui donner et il a du avoir peur que je me fâche si je venais à les voir. Oui c'est ça....  

 

Elle rit jaune un instant de désespoir de voir qu'il avait des chocolats et elle non. Son pari était vraiment perdu d'avance. Elle se dirigea alors vers la cuisine pour se préparer quelque chose à manger. Ryô était parti le ventre vide mais elle n'en ferait pas de même. Elle décida de faire quelques sushis et pela donc un concombre.  

 

-Je vous jure... Cette Saint Valentin va me rendre folle. Depuis ce matin c'est un grand n'importe quoi !  

 

Elle commença alors à couper en petits morceaux le concombre quand soudain elle leva les yeux face au mur.  

 

-Oh et puis zut !! Une femme décente ne peut lui offrir des chocolats ! On offre pas des chocolats à un pervers ! Ils m'étaient forcément destinés ! Je dois en savoir plus et en avoir le cœur net.  

 

Elle posa d'un geste ferme le couteau et partit retrouver Ryô.  

 

-En même temps je saurai ce qu'il complote avec Saeko... J'ai mon excuse toute trouvée ! Hé hé !  

 

 

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Toc toc toc  

 

Une tête passa la porte du bureau de Saeko. L'inspectrice leva la tête et fit une mine fatiguée dès qu'elle identifia la personne qui venait d'entrer.  

 

-Te revoilà ! Tu viens encore me faire perdre mon temps ?  

 

-Ohh ! Quel accueil pour ton petit Ryô d'amour ! Dire que j'avais décidé de faire ma B.A du jour et te donner mes conseils si astucieux et aguerris pour ton enquête.  

 

Saeko leva le menton, pas dupe.  

 

-Elle t'a envoyé bouler, dis plutôt !  

 

Ryô se mit à rougir inconsciemment.  

 

-Quoi ?? Quu .. Qu'est-ce que tu racontes ?  

 

Saeko se leva de son bureau et le jaugea de la tête aux pieds.  

 

-Tu ne lui as pas offert tes chocolats ?  

 

Ryô marmonna un son incompréhensible tandis qu'il se sentait acculé par le regard inquisiteur de l'inspectrice. Elle retourna s'asseoir avant de dire :  

 

-Et ça se prétend grand dragueur ! Même pas capable d'offrir des chocolats. T'es vraiment nul !  

 

-Oh hé ça va ! répondit-il vexé. J'aimerais t'y voir ! A peine arrivée qu'elle est désagréable! Comment veux-tu que j'arrive à être gentil.  

 

-Tu n'as que ce que tu mérites.  

 

Ryô croisa les bras, agacé et la moue boudeuse.  

 

-Je suis vraiment un incompris.  

 

-Ryô, si tu viens pour pleurer dans mes jupons, tu peux repartir. Je ne suis pas ta mère !  

 

-Eh beh ! C'est pas la compassion qui t'étouffe ! Ça t'arrive d'être gentille de temps en temps ?  

 

-Je n'ai pas le temps ! s'emporta alors Saeko, tout en tapant sur le bureau. Je suis dans une enquête importante. Nous sommes dans une phase critique. On compte sur moi donc si tu ne m'apportes rien de concret, va-t-en !  

 

Ryô soupira.  

 

-Dis-moi tout ce que tu sais et je vais mettre mes indics sur le coup. Si ça peut te décoincer un peu et te faire voir qu'il y a sous tes yeux un homme merveilleux prêt à sortir avec toi ce soir, alors dis-moi tout !  

 

Saeko tiqua.  

 

-Décoincer ? Tu insinues quoi ? Que je suis une sainte-nitouche ?  

 

-Juste une inspectrice incapable de se divertir! chantonna Ryô avec un sourire provocateur. Regarde autour de toi ! Tu n'as même pas ouvert un des paquets qu'on t'a offert. Tu vas finir vieille fille. Je vois déjà une ride sur le coin de ton oeil !  

 

Ryô caressa du bout du doigt son œil tandis que Saeko se mit à rougir.  

 

-Je n'ai pas de rides ! cria-t-elle à son encontre, vexée.  

 

-Tss tss tsss ! Ça commence par une ride , puis deux, puis demain tu auras les cheveux blancs et... Fais voir tes cheveux un instant ? Ça a peut-être déjà commencé ?  

 

Ryô tenta d'attraper une de ses mèches mais Saeko recula dans son fauteuil et le repoussa d'un geste de la main.  

 

-N'importe quoi ! Mes cheveux n'ont jamais été aussi noirs et ma peau jamais aussi souple ! Je suis dans la fleur de l'âge, tout à fait épanouie !  

 

Ryô se pencha sur son fauteuil et s'appuya sur les bords de ses mains, l'air séducteur.  

 

-Alors jolie fleur, laisse-toi cueillir ? lui dit alors Ryô suavement, l'air complice, tout en cognant son front sur le sien .  

 

Saeko se mit à rougir, puis sourit. Ryô avait le don de faire changer l'humeur des gens en un instant. Elle était à cran. Elle le savait. Son boulot l'obnubilait au point d'oublier les choses vraies et simples de la vie. Ryô lui était vraiment un ami cher, sur qui elle pouvait compter. Il était toujours là quand il le fallait. Il savait toujours où était le bien-être des gens même lorsque ces derniers l'ignoraient. Ryô était vraiment un type bien.  

Elle le regarda d'un air affectueux et dit :  

 

-D'accord, tu as gagné. Je fais une pause. Choisis le cadeau que tu veux que j'ouvre !  

 

Ryô lui décocha un grand sourire et finalement lui frotta le dessus de la tête avant de se tourner pour chercher son cadeau. Saeko grommela un instant et tenta de recoiffer ses cheveux ébouriffés. Le nettoyeur scruta la pièce et tiqua sur un paquet de la taille d'un colis. Il alla le récupérer et le posa devant elle, sur le bureau.  

 

-J'espère pour toi que tu as bien choisi.  

 

-Dis-le à celui qui te l'a offert ! répondit le nettoyeur avec un clin d'oeil.  

 

Il s'empara de la carte collée.  

 

-En tout cas, les couleurs flashy du paquet, c'est très moyen. Ça a juste le mérite d'attirer mes yeux ! dit avec dépit Ryô pendant que Saeko défaisait le ruban rose et vert à pois.  

 

-A mon lieutenant intouchable...., déclara Ryô tout en lisant la carte.  

 

Ce fut au même moment qu'un clown sortit de la boite dans un bruit de ressorts grinçants. Ryô fit un bond en arrière par réflexe d'une éventuelle attaque à son encontre et se protégea le visage des bras. Une flopée de cotillons, serpentins et paillettes sortir en même temps que le clown. Une pancarte sur le clown était accrochée:« Sois à mes pieds! »  

Saeko éternua deux fois, la poudre pailletée lui chatouillant les narines.  

 

-La vache ! cria Ryô tout en rebaissant les bras. C'est quoi ce cadeau. Je commence à comprendre pourquoi tu refuses de tous les ouvrir. Tu as affaire à des admirateurs complètement barges !  

 

Saeko ne dit rien, cachant ses yeux dans ses cheveux, et laissant Ryô inquiet.  

 

-Saeko ? C'est de très mauvais goût mais ne pleure pas ! Je te promets de t'offrir un vrai cadeau et là, tu seras franchement à mes pieds !  

 

Saeko leva les yeux sur Ryô puis sourit. Le nettoyeur se sentit soulagé de voir que sa dose d'humour avait eu son effet.  

 

-Tu as raison, rien ne vaut l'homme qu'on a sous les yeux.  

 

Ryô la regarda complètement surpris par cette réponse dans un premier temps, mais finalement rit légèrement, avant de dire :  

 

-Voilà une phrase qui me rend très heureux.  

 

Saeko se leva alors et passa ses bras autour du cou de Ryô.  

 

-Je sens que nous allons être deux à être heureux alors.....  

 

 

 

 

 

 

 


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