Chapter 4 :: D'abord la mauvaise nouvelle...la bonne viendra après.

Published: 11-03-05 - Last update: 11-03-05

Comments: Coucou je suis désolé du retard que j'ai fais...J'ai eu beaucoup de boulot à l'école et ça m'a empêché d'aller sur le net comme je l'avais prévu. Mais je vais me faire pardonner ( enfin j'espère ^^) avec ce chapitre plus long que les autres et qui va révéler qui est Shuriko. Merci beaucoup à Sophi ( elle sait pourquoi ^^) à ma béta Myriam et à ceux qui m'ont mis des reviews et à ceux qui vont en mettre ^^ . Kissou et bonne lecture !

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En cette fin d’après-midi, le soleil commençait sa descente à l’horizon. Sur le toit d’un immeuble, deux silhouettes se tenaient côte à côte. Une des deux formes appartenait à celle d’un homme, de grande taille, musclé, ayant des yeux à la fois sombres et si envoûtants. Dans ses yeux mystérieux, une certaine tristesse. L’autre silhouette dessinait un corps de femme. Ses cheveux courts étaient légèrement balayés par une petite brise…  

Ryô et Kaori contemplaient Shinjuku depuis un bon moment. Personne n’avait prononcé quelque chose depuis leur arrivée sur le toit.  

-« Kaori, si je t’ai fait venir ici c’est parce que j’ai deux choses très importantes à t’annoncer. Mais il y a un petit problème, l’une est bonne et l’autre forcément…mauvaise. »  

Ryô qui trouvait ce silence un peu trop pesant avait commencé le début d’une conversation. Comme réponse, la jeune femme déposa alors tout en douceur sa main sur celle de Ryô., ce qui eut pour effet de les faire frissonner.  

-« Commence par la mauvaise, tu me diras la bonne après pour me remonter le morale. » Avait murmuré Kaori en lui adressant un de ses plus beaux sourires qui pouvait en faire tomber plus d’un sous son charme innocent.  

Une douce chaleur pénétra alors le corps de Ryô et lui procura tout le courage qu’avait Kaori pour continuer…  

-« Comme tu voudras… Mon histoire commence à l’époque où j’étais encore en Amérique Centrale. Après avoir échappé à l’emprise de Kaibara, je n’étais presque plus rien. Un simple homme qui marchait sans connaître le lieu où il voulait être et qui tuait tout ce qui se mettait sur son chemin. Jusqu’au jour où la fatigue me gagna… J’étais alors au beau milieu de la campagne quand un vieil homme d’une soixantaine d’années me trouva. Il m’hébergea sans me demander de faire quoi que ce soit. Un jour je décidai de lui parler de mon passé et après lui avoir tout raconté il restait toujours aussi chaleureux avec moi. Sa femme était morte il y a bien longtemps et ne lui avait laissé aucun souvenir d’elle, pas même un enfant pour lui tenir compagnie. Il me nourrissait avec l’argent de sa retraite, pendant deux ans. C’était deux années de tranquillité, deux années où je n’avais pas touché une seule fois à mon arme ; jusqu’au jour où Saiki Shuriko décida d’achever ce rêve. J’avais fait sa connaissance par hasard pendant qu’elle se baladait. Dès que j’avais croisé ses yeux je me étais senti heureux, même si je l’étais déjà, c’était comme si je venais de renaître… Nous sommes d’abord devenus amis puis amants. Au bout de 2 mois seulement, j’étais devenu accroc à Shuriko. Je ne pouvais pas vivre un jour sans la voir, elle était devenue comme mon oxygène. Bien sûr elle connaissait tout de mon passé et elle l’avait accepté. Un soir, après six mois de bonheur parfait, j’ai trouvé mon sauveur d’autrefois, allongé par terre.Il s’était pris une balle entre les deux yeux. J’étais horrifié devant l’image qui s’offrait à moi, Kyroshi Saeba, voilà comment se nomme le premier homme qui m’a considéré comme un être humain et non comme une machine à tuer. J’étais entré dans une rage folle, je ne me contrôlais plus … Deux sentiments s’étaient mélangés en moi : la haine et la tristesse. Je m’étais juré de tuer l’assassin de Kyroshi. Je commençais à courir dans le champ sans m’arrêter …. Et qu’ai-je vu au loin ? Une silhouette que je connaissais mieux que n’importe laquelle à cette époque là, celle de Shuriko. Elle avait une arme à la main et courait, courait sans se retourner. Je n’avais aucun doute, c’était elle qui l’avait tué.Je n’avais qu’à tirer dessus pour tenir à ma promesse, mais non… Je l’ai laissé filer entre mes doigts… Je n’arrivais pas à réaliser ce qui venait de se passer, il y avait eu trop d’émotions en quelques minutes : Kyroshi mort et Shuriko, une tueuse… Voila... Quelques temps après je rencontrai Mick et la suite tu la connais … » Ryô poussa alors un grand soupir de soulagement qui lui fit un bien fou. Maintenant Kaori était entièrement entrée dans son monde. Elle le connaissait par cœur maintenant…  

Tout en racontant cela, Ryô avait pris Kaori dans ses bras pour ne pas qu’elle prenne froid. (Mais c’est qu’il devient très très très protecteur envers Kaori. J’aimerais bien être à la place de Kaori !)  

-« Il y a une chose qui me tracasse, si son nom est Saeba alors… » Se questionna Kaori à voix haute.  

-« C’est juste une coïncidence. Au début moi aussi j’ai cru qu’il était de ma famille ou avait un lien avec moi, mais non… » Répondit Ryô.  

-« Alors si j’ai bien compris c’est Shuriko ton tout premier amour ? Et c’est à cause de ce qu’elle a fait que tu la hais autant. Mais alors pourquoi tu l’héberges ici ? »  

-« Elle m’a dit qu’elle avait fait tout ça pour m’éviter d’être tuer…. » Ryô n’avait pas encore fini que Kaori le coupa.  

-« Et tu la gardes ici le temps de savoir pourquoi elle a tué Kyroshi. Je me trompe ? »  

-« Mais c’est que tu deviens très professionnelle avec le temps ! » Plaisanta le tueur numéro 1 du Japon.  

-« Qu’est-ce que tu crois ? Après avoir passé 7 ans avec toi, j’ai appris quelques ficelles du métier ! » Ironisa la partenaire de l’Etalon de Shinjuku. Tout d’un coup les deux partenaires se mirent à rire, un rire pure, rempli de bonheur….  

-« Et si maintenant tu me disais la bonne nouvelle ! » Enchaîna Kaori après avoir essuyé les larmes qu’elle avait aux yeux, tant elle avait ri.  

-« Bon d’accord, alors écoute bien ! C’est très important, je ne le répèterai pas. Puisque je t’ai dit la mauvaise, passons à la bonne nouvelle maintenant… » Commença Ryô un peu mal à l’aise. Son cœur s’était accéléré comme jamais. Même devant la porte de la mort, dans les pires moments où il courait le risque de laisser sa vie, son cœur n’avait jamais accéléré autant.  

Ryô avait décidé d’avoir cette discussion pendant le chemin du retour avec Shuriko. Il avait repensé à son passé et s’était rendu compte que Kaori avait tout sacrifié pour lui. Et lui, qu’avait-il fait ? Rien. Il avait toujours gardé ses sentiments pour lui seul, il ne les avait jamais partagé avec Kaori. Tout ce qu’il lui avait offert, c’était sa protection 24 h/24 h. Peut-être que Kaori n’était pas aussi belle que les mannequins à la télévision mais pour Ryô, elle comptait plus que ça. Elle était son Sugar Boy, sa Kaori, sa femme. Elle était la plus belle à ses yeux, son charme naturel la mettait plus en valeur. Si les autres hommes prenaient le temps de la connaître, ils en seraient certainement tous tombés amoureux, comme Mick qui avait pris son temps à la connaître et voilà le résultat. Heureusement que Kazue était arrivée à temps sinon Mick Angel aurait-il facilement renoncé à son premier amour? Shuriko, quant à elle, l’avait simplement manipulé, alors que Kaori donnait tout ce qu’elle avait en attendant qu’un jour il lui déclare sa flamme. C’était tout ce que ce petit bout de femme avait besoin : L’amour de Ryô.  

-« Alors, j’attends … ! Mais est-ce que tu vas te dépêcher de me le dire ou non ? » Murmura Kaori de plus en plus fort.  

-« Ah ah ah !! Oui c’est vrai, tu veux savoir! Ha ha ha !!! » Ria bêtement Ryô pour tenter de se détendre un peu, mais en fait, il devint encore plus stresser qu’avant.  

-« J’attends toujours…. » La jeune femme commençait « tout doucement » à s’impatienter.  

-« Ok ok je te le dis tout de suite… Ces derniers temps j’ai réfléchi au sujet de notre relation et …. » Ryô s’arrêta alors net : le cri de Shuriko venait de retentir dans ses oreilles.  

-« Je te dirai tout quand nous serons de nouveau seuls. Je te le promets mais toi aussi promets moi une chose : Que quoi qu’il arrive tu me feras toujours confiance ! »  

-« Mais pourquoi tu me dis ça ?... Oh et puis je te le promets. » Lança Kaori sur un ton quelque peu déçu de ne pas savoir la bonne nouvelle.  

Ryô attrapa brusquement le bras de Kaori et la tira vers lui. Il déposa alors un doux baiser sur le front de sa bien aimée. Après quelques secondes, il lâcha Kaori et se retourna. Il se dirigea alors vers les escaliers qui menaient à l’étage d’en dessous. Kaori aurait bien voulu le rattraper mais elle savait que ce serait inutile. Quand Ryô avait décidé quelque chose, rien ne pouvait le faire changer d’avis. Tant pis elle l’attendra cette nouvelle, tout le temps qu’il faudra mais elle l’attendra…  

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