Chapter 14 :: Une semaine ensemble

Published: 03-06-05 - Last update: 03-06-05

Comments: Voici le dernier chapitre chers lecteurs !! Je suis très très triste de vous abandonnez ainsi mais je peux rien faire d'autre...Je ais que certaines vont m'en vouloir pour la fin mais bon, vous saviez bien que je suis un peu beaucoup sadique !! La suite de la fic reprendra en mi-aout et j'espère que vous n'oublierez pas ma fic, hein ? En tout cas, moi je ne vous oublierai pas. Rassurez vous je tiens toujours mes promesses et je continuerai ma fic car j'ai encore une autre en tête !! J'ai encore envie de faire souffrir nos héros ! Je dis un grand à tous mes lecteurs et reviewers, sans vous ma fic ne serait pas allait jusqu'ici. Je viendrais un jour voir si j'ai encore des reviews...Je vous souhaite bon courage pour vos exams et bonne vacances à tous. Je vous donne rdv en aout !! Bisous à tous et ne m'oubliez pas ! Et oui j'ai oublié, je remercie ma béta d'amour pour tout ce qu'elle a fait pour moi !! Mille bisous !!! A toi !!

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Quelques rayons de soleil vinrent réveiller le nettoyeur le plus craint du Japon dans son profond sommeil. Un sommeil agité, très même. Il faut avouer que depuis que ce dernier avait découvert la vérité sur toute cette histoire, il s’inquiétait plus que jamais pour sa dulcinée. Elle était loin de lui, quasiment à l’autre bout du monde. Personne ne pourrait lui sauver la vie à part lui mais, comme la vie était cruelle, lui se trouvait ici au Japon…et non aux Caraïbes avec elle. Il ouvrit un œil puis l’autre, l’odeur de sa douce l’enveloppa alors, comme chaque soir et chaque matin, et le mit de bonne humeur.  

Ryô se souvint de la soirée de la veille. Il avait emmené Shuriko au restaurant et s’était montré le plus correct possible pour se faire pardonner de ce qu’il lui avait fait souffrir.  

Il se rappela aussi des regards des jeunes hommes qui bien qu’en présence de leur compagne ne cessaient d’envier notre cher nettoyeur, il se demandaient bien comment ce dernier avait pu attiré l’attention de cette douce créature qui n’était d’autre que Shuriko. Leurs compagnes, elles, ne faisaient que regarder de travers Shuriko et essayaient d’attirer l’attention de Ryô. Tout compte fait, depuis leur arrivée dans le restaurant, beaucoup de couples ne s’étaient plus parlés, ni regardés et avaient passé la plupart de leur temps à les observer. Mais nos deux tourtereaux (NdlB :heu Lovely, tourtereaux ? 0_o, on n’oublie pas Kaori bien sûr lol) ne leur prêtèrent aucune attention et firent comme s’ils étaient seuls dans le restaurant. Ils mangèrent en parlant de tout et de rien, en riant à gorge déployée. Il était un peu plus d’une heure du matin, lorsqu’ils décidèrent de rentrer. Arrivés, chacun s’était dirigé sagement vers sa chambre (NDA : Je tiens à signaler que Ryô a laissé sa chambre à Shuriko et il a prit la chambre de Kaori au cas où je ne vous l’aurais pas dit) s’endormit aussitôt.  

Après avoir refait le point sur sa soirée, Ryô se leva et alla prendre une bonne douche, pour se réveiller entièrement. D’abord la douche fut froide puis devint un peu plus chaude vers la fin. Chaque goutte d’eau perlait sur chaque grain de peau du corps parfaitement sculpté de Ryô. Totalement réveillé, il sortit et s’habilla rapidement. Il ne lui restait plus que quatre jours à patienter avant de revoir son Ange.  

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Quatre jours qu’il partagea en compagnie de Shuriko, il l’emmena partout. Elle n’avait pas insisté sur les sentiments de Ryô et s’était conduite en amie. Tout simplement. Ryô, lui, malgré son sourire omniprésent durant ces quatre jours, mourait d’envie d’aller passer un savon à ce Ricky. Mais, professionnel qu’il était, il se doutait bien que ce dernier avait changé de planque juste après son échec. Il ne lui restait donc plus d’indice et il avait donc décidé d’attendre le retour de Kaori avant de faire quoi que ce soit. City Hunter, c’était lui et elle. C’était une des phrases préférées de Kaori ; à cette pensée là, un sourire sincère se dévoila sur le visage charmeur de Ryô qui marchait à côté de Shuriko en direction du parc.  

On était dans l’après-midi du quatrième jour ; ce soir Kaori allait enfin rentrer. Normalement, son arrivée était prévue pour le lendemain mais il y avait eu un changement. Elle l’avait appelé la veille pour lui faire part de cette modification. Ils s’étaient parlés pendant deux heures entières mais ils ne s’en rendirent compte que lorsque Eriko rappela à Kaori qu’il fallait y aller en lui désignant la montre qui affichait l’heure du rendez-vous. Ils se quittèrent à contrecœur. Mais la nouvelle sur le départ avancé de Kaori fit un effet surprenant sur notre nettoyeur, il commença à danser dans la chambre de sa partenaire. A danser, chanter et pour finir il s’étala sur le lit en sentant le parfum de sa compagne. Qui aurait pu dire que cet homme, à ce moment-là, était l’homme le plus craint du Japon ?  

-« Ououhh ! Ryô tu m’écoutes ? » Demanda Shuriko qui trouvait son silence trop long.  

Elle parlait seule depuis déjà un bout de temps, mais prise en plein élan, ne fit pas attention à Ryô. Et ce fut à l’entrée du parc, qu’elle remarqua qu’il avait l’air ailleurs.  

-« Hein ? Quoi ? Euh…tu disais ? » Fit Ryô d’un air innocent.  

-« Rien. Bon allons faire un tour puis rentrons. Mais avant je voulais te dire quelque chose. » Le visage de Shuriko devint tout d’un coup très sérieux. Elle se retourna pour se retrouver en face de Ryô. A cette heure tardive de l’après-midi, il n’y avait quasiment personne dans le parc. Le vent balaya les cheveux de Shuriko et ses quelques petites mèches rebelles. Elle prit une grande inspiration et commença :  

-« Je voulais te remercier de m’avoir offert ces quatre jours de bonheur, je dois t’avouer que ça faisait une éternité que je ne m’étais pas autant amusée. Je n’aurais jamais cru que tu me pardonnerais tout ce que je t’ai fait. Merci ! » Elle s’avança et lui vola un baiser (NDA : Sur la joue !!!! N’allez pas imaginer n’importe quoi ! Lol ). Puis elle se dirigea vers l’appartement. Ryô, lui, resta en plan, au milieu du parc. Jamais, lui aussi, n’aurait imaginé lui pardonner mais il l’avait fait. Son esprit était serein. Il reprit la même direction que Shuriko et rentra.  

Arrivé à l’appartement, une bonne odeur s’en dégageait. Shuriko sortit de la cuisine, portant un tablier. Elle avait préparé un festin pour leur dernière soirée ensemble. Elle s’installa à table en compagnie de Ryô. Elle savourait chaque minute, chaque seconde. Ryô, lui, avait hâte de retrouver Kaori et ne prêta donc aucune attention à Shuriko. Le repas fini, Ryô alla préparer du café tandis que Shuriko s’installait dans le salon. Quand Ryô entra avec le café, elle vint le rejoindre pour prendre sa tasse. Celle-ci était brûlante. Ils s’assirent côte à côte. Puis ils commencèrent à parler en se rappelant des gaffes faites pendant ces quatre jours. Les fous rires ne tardèrent pas à arriver et pour finir chacun eu droit à un mal de ventre.  

Tout à coup, Shuriko se leva et demanda à Ryô de la rejoindre. Debout près de la fenêtre, face à face. Elle le regarda droit dans les yeux. Ryô en fit de même en se demandant ce qu’elle allait encore faire.  

-« J’ai une faveur à te demander Ryô. Pourrais-tu m’embrasser, juste une dernière fois avant que Kaori ne revienne. Je ne te demande pas d’abandonner Kaori mais juste de m’embrasser pour que je redécouvre ta douceur, tes lèvres, ta…. » Shuriko ne put terminer sa phrase que Ryô lui avait déjà mis un doigt sur la bouche.  

-« Je ne peux pas Shuriko. Si je fais cela c’est comme si je trahissais Kaori. Et tu sais bien que je ne le ferai jamais. Je t’ai aimé dans le passé mais maintenant c’est le présent et j’aime Kaori de toute mon âme. Et je sais que je l’aimerai pour le restant de ma vie. Tu es une belle femme Shuriko, tu n’auras pas de difficulté à trouver un amour sincère. Notre relation s’arrêtera là. On sera juste amis Shuriko et rien de plus. Comprends moi. Je suis désolé » Ryô avait dit cela en la regardant dans les yeux et ce qu’il vit lui fit mal, très mal.  

Comment un homme comme lui pouvait être aimé de cette façon par deux femmes telles qu’elles ? Les larmes de Shuriko ne tardèrent pas à arriver, et elle ne put les retenir. Ryô ne put supporter une minute de plus cette pression et tourna les talons mais Shuriko le tira par la manche et sur la pointe des pieds, tout en fermant les yeux ….  

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