Chapter 16 :: Merci pour tout Hélèna...

Published: 15-10-05 - Last update: 15-10-05

Comments: Kikou tout le monde !! Après une longue très longue absence...je suis enfin de retour. J'ai eu beaucoup de problèmes concernant mon ordinateur. Mais je n'ai pas tourné les pouces pendant tout ce temps pour autant...Il y a des chapitres écrits à la main et qui n'attendent plus qu'à être taper pour pouvoir être publier ! J'espère que vous n'avez pas oublier ma fic au moins car sinon snif snif...Lol Je remercie toutes les personnes qui m'ont soutenue jusqu'à maintenant !! J'espère que vous allez passer un bon moment sur mon new chapitre et j'espère vous revoir très bientôt pour une new chap !! Et n'oubliez pas mes chères reviews !! Kiss à tous ! ; )

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Le bruit de la pluie attira l’attention de la jeune femme allongée dans un coin de son lit. Kaori n’avait pas fermé l’œil de la nuit, son cœur ne lui permettait pas de retrouver la paix intérieure. Son visage laissait encore paraître les dernières traces de larmes qui avaient coulé quelques heures auparavant. Elle se leva lentement en s’appuyant sur son bras droit. Son corps était resté immobile pendant si longtemps que ses membres eurent du mal à bouger. Après s’être difficilement levée, elle s’avança enfin normalement vers les rideaux fermés. La veille au soir, elle ne les avait même pas remarqué. Ce n’est que ce matin, grâce aux gouttes de pluie, qu’elle les vit.  

Elle se mit alors à inspecter les lieux, comme elle le faisait à chaque fois qu’elle découvrait de nouveau lieu. Ryô lui avait appris à faire cela pour pouvoir réagir en une fraction de seconde s’il arrivait quelque chose ; elle apprit donc parfaitement le lieu après avoir immortalisé chaque détail.  

A cette pensée, son cœur se serra encore une nouvelle fois, elle se rappelait encore chaque parole de Ryô quand il lui avait appris cela et en ce temps-là, ils n’étaient que de simples partenaires ou au mieux de bons amis qui échangeaient une complicité rare. Elle avait espéré le moment où il se déciderait enfin à avancer les choses car tout au fond d’elle, elle savait qu’il l’aimait. Et ce moment tant attendu était arrivé comme elle le voulait mais le moment magique n’avait pas duré longtemps, était-ce donc le prix à payer pour avoir une nouvelle relation avec l’homme qu’on aime ? Accepter qu’il profite de notre absence pour faire ce qu’il veut ? Si c’était le prix à payer, elle peut-être aurait préféré rester ami et rien de plus.  

La chambre était simple, munie d’un simple lit placé au milieu de la pièce. Une table de chevet y était placée à sa droite et une table était en face du lit sur laquelle était posé un vase rempli de fleur. Elle s’avança, après cette habitude d’inspecter les lieux (NDA : On se demande à cause de qui elle a eu cette habitude !!), vers les rideaux et les tira. Elle s’aperçu alors que la nuit avait fait place au jour sans qu’elle s’en aperçoive. Elle ne s’était rendue compte de rien…La pluie battait fort dehors et le vent faisait tournoyer les feuilles des arbres…Chaque goutte de pluie représentait chaque larme qu’avait versé son cœur.  

Elle se retourna et alla voir le réveil posé sur la table de chevet. Elle put y lire six heures du matin. Bizarrement, elle avait besoin d’aller respirer l’air frais même s’il pleuvait, mais avant tout, elle avait besoin d’une bonne douche. Elle marcha vers le petit couloir qui menait à la porte. A sa droite, il y avait une porte sur laquelle était accroché un petit coquillage. Elle supposa que cela devait être la salle de bain et elle poussa doucement la porte comme si elle s’attendait à voir quelqu’un. Cette maudite habitude qu’elle avait pris en vivant huit années de sa vie avec son partenaire : ce dernier ne fermait jamais la porte quand il utilisait la salle de bain.  

Au début, la jeune femme ouvrait la porte sans savoir et apercevait monsieur en tenue d’Adam mais au fil du temps, elle avait appris à deviner si son partenaire était là ou pas. Mais pourquoi pensait-elle toujours à lui ? Quoi qu’elle fasse, le nom de Ryô lui venait en mémoire sans cesse…A présent, elle ragea contre elle-même…Comment avait-elle pu s’y perdre dans son jeu ? Elle avait été bête de croire à ses histoires, ce n’est qu’un étalon après tout ! Elle souffrait affreusement, les larmes recommencèrent à couler sans qu’elle puisse les retenir. Elle poussa alors violemment la porte et se plaça en face du lavabo. Elle fit couler de l’eau froide qu’elle aspergea sur son visage. En temps normal, cela lui aurait procuré un bien fou mais pas cette fois-ci. Son cœur était un mélange de tristesse et de colère. Une colère contre sa naïveté. Prise dans sa colère, elle frappa violemment le miroir en face d’elle qui se brisa sous la force du coup de poing. Les morceaux de verre tombèrent dans le lavabo et la main de Kaori était à présent en sang.  

-« C’est malin maintenant ! » S’écria Kaori en regardant sa pauvre main. Mais cela lui avait fait du bien de se défouler mais malheureusement, sa main avait payé. Elle se précipita vers la baignoire et s’essuya la main. Elle prit un morceau de tissu qu’elle enroula autour après avoir enlevé quelques petits morceaux de verre. Puis enfin, elle entreprit de prendre une douche.  

En sortant de la douche, enroulée dans un peignoir, elle se rappela qu’elle n’avait pas emporté des vêtements propres avec elle tellement elle était vite partie. Elle remit alors ses anciens vêtements et décida d’aller acheter un nouvel habit car il n’était pas question de retourner chez son partenaire, du moins pour le moment. Son cœur ne pouvait pas encore le revoir. Elle sortit alors de l’hôtel et put voir qu’elle n’était pas très éloignée du centre ville. Elle appela un taxi qui la déposa en plein milieu de la ville. Tout d’abord, elle devait se rendre à la banque pour retirer de l’argent, elle avait déjà tout utilisé la veille. Tout en marchant, elle regardait les couples qui marchaient côte à côte, main dans la main et les enviait.  

Après un moment de marche, elle arriva enfin à la fameuse banque. Elle rentra et retira de l’argent. Elle n’était pas du tout à l’aise car les banquiers la connaissaient, après toutes les fois qu’elle avait du emprunter de l’argent, et la voyant les yeux rougis ainsi cela ne leur présageaient rien de bon. L’un deux voulait lui demander pourquoi mais se ravisa la voyant sortir rapidement.  

Elle se dirigeait à présent vers un magasin de vêtement pas trop cher mais où les vendeuses ne vous relookent pas dès votre arrivée. Elle entra alors en saluant poliment la vendeuse et se dirigea vers les rayons pantalons. Elle se mit à chercher le pantalon idéal et tomba sur un qui lui allait parfaitement bien mais le prix était très élevé. Elle se ravisa de l’acheter et pour une fois, elle alla dans les rayons de robes. Les robes étaient très belles et pour le bonheur de Kaori, elles étaient en baisse de prix. Elle s’en choisit une en mousseline qui s’arrêtait un peu plus bas que les genoux. Elle était de couleur mauve mélangée de rose et le col était en décolleté ce qui laissait apercevoir sa poitrine mais sans en dévoiler de trop non plus. Elle lui allait parfaitement et en plus, le prix était bon marché. Elle la mit et alla payer à la caisse la somme demandée.  

Elle marchait maintenant en direction du parc, près de l’appartement. Ses yeux reflétaient la tristesse. Elle se remémorait sans cesse les bons moments passés avec Ryô. Les gens la regardaient passer telle une déesse, les hommes, accompagnés de leur compagne, la regardaient sans écouter ce que disait leur femme. Ce qui provoqua leur crise de jalousie mais cela Kaori s’en moquait, elle ne voyait rien d’autre que l’image de son partenaire et ne voulait rien entendre. Arrivée au parc, elle s’assit sur un banc et regarda devant elle. Quelques garçons vinrent l’accoster mais voyant qu’elle ne voulait pas faire causette se retirèrent sans demander leur reste. Elle resta là, assise en réfléchissant…  

Fin du flash back (NDA : J’espère que vous avez pas oublié que c’était un flash back !!)  

-« Et voilà, tu es arrivée Hélèna. » Kaori avait enfin terminé son récit. Elle regarda Hélèna qui était en train de boire son jus d’orange. Hélèna enleva la paille de sa bouche et regarda Kaori dans les yeux.  

-« Tu aimes toujours Ryô n’est-ce pas ? » Lui demanda Hélèna d’un air déterminé à aider son amie. Kaori ne s’attendait pas du tout à cette question. Mais c’était une très bonne question en tout cas. Oui, elle l’aimait mais elle le détestait aussi. Elle l’aimait de tout son cœur et lui il l’avait manipulé. Mais comment expliquer cela à Hélèna ?  

-« Kaori, tu sais tu peux tout me dire. Tu sais, je suis très mûre pour mon âge alors tu peux tout me dire !! » Kaori n’en revenait pas. C’était comme si elle avait lu dans ses pensées ! Oui, elle allait tout lui dire. De toute façon la vérité ne sort-elle pas de la bouche des enfants?  

-« Bien. Oui je l’aime toujours mais je le déteste aussi en même temps. C’est dur à t’expliquer mais… »  

-« Pas la peine. Tu le détestes parce que toi, tu l’aime et lui il t’a manipulé ! C’est ça que tu veux dire ? »  

-« Je t’avoue que je suis impressionnée ! Une fille de 8 ans comme toi qui comprend ces choses là, chapeau ma jolie ! »  

-« Merci ! Mais comment peux-tu être sûr qu’il ne t’aime pas ou plus ? Il te l’a dit ? » Questionna malignement la jeune fille.  

-« Mais Hélèna, là tu redeviens une fille de 8 ans !! Tu venais de grandir et là tu retombe en enfance ! Il a pas besoin de dire qu’il ne m’aime pas, le baiser a suffit ! » S’écria Kaori surprise de cette question ! Mais bien sûr qu’il ne l’aimait plus, c’était sans aucun doute ! La trahison est la meilleure façon de dire qu’on n’aime plus quelqu’un. Décidément, elle avait trop vite jugé Hélèna.  

-« Je te rappelle que vous vivez dans un monde de mensonges surtout dans le milieu ! Quelqu’un a sans doute voulu le piéger ou je ne sais pas moi ! Mais tu m’as toi-même dit que quand il t’avait donné la bague, il était très sincère alors pourquoi changerait-il ? Pour Shuriko, la fille qui a tué son sauveur dans le passé ? D’après ce que tu m’as décrit de lui, ça m’étonnerait ! Et, au début, ne t’avait-il pas fait promettre quelque chose ? » Lança d’une traître Hélèna qui voulait réveiller son amie qui avait tout faux.  

-« Euh…Tu as marqué un point avec le piège. Il m’a fait promettre de toujours lui faire confiance quoi qu’il arrive. » Répondit sereinement Kaori qui commençait à voir le bout du tunnel.  

-« Et là qu’est-ce que tu es en train de faire ? Tu lui as toujours fait confiance, tu lui as confié ta vie plusieurs fois au cours de tes missions alors pourquoi ne pas encore lui faire confiance ; en plus qu’il t’a avoué ses sentiments ? La vérité n’est pas toujours ce qu’on voit Kaori. Il faut toujours écouter son cœur, tu comprends ce que je dis ? »  

-« Oui…J’ai été bête ! Je n’avais pas pensé à ça, j’étais tellement triste que je m’étais tout de suite dit qu’il ne m’aimait pas mais je n’avais pas réfléchi. Mais comment sais-tu tout cela Hélèna ? »  

-« En regardant des films, des mangas mais plus encore en voyant la relation qu’avait ma mère avec mon père. Mon père a fait la même faute que toi mais c’était un truc de famille. »  

-« Ah je comprends mieux maintenant. Merci pour tout Hélèna et euh…. Quand j’aurai le temps, j’irai t’emmener à la fête foraine ! »  

-« Avant de me dire merci je te précise que ce n’est qu’une hypothèse mais d’après moi elle est juste car Ryô n’est pas ce genre d’homme et tu le sais alors à toi de juger et pour la fête foraine, c’est quand tu veux ! » Lança Hélèna en sautant au cou de Kaori.  

-« Mais euh…dis-moi, qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? »  

-« Je vais aller voir Ryô pour avoir des explications, c’est pas en le fuyant que je saurai ce qui s’est passé et si vraiment il m’a trahi je… »  

-« Non, il ne t’a pas trahi et files maintenant ! » Hélèna lui fit un bisou et fila comme elle était venue.  

Kaori se leva, rajusta sa robe et partit souriante. Son cœur allait bien à présent grâce à Hélèna ! Elle la surprendra toujours mais qu’allait-elle dire à Ryô ? « Euh..Salut, je voulais avoir des explications sur le baiser ! » ? Non et puis elle verra. Elle se dirigea rapidement vers l’appartement et ouvrit la porte. Elle monta les marches de l’escaliers…  

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