Chapter 12 :: Le réveil

Published: 16-05-05 - Last update: 18-05-05

Comments: Me revoilà avec un chapitre en retard d'un jour, c'est pas beaucoup si ? Je suis consciente que ce chapitre est court mais pardonnez moi svp, je ferai mieux la prochaine fois...En tout cas je voudrais vous remercier pour tous vos reviews qui me fait un bien pas possible à chaque fois que j'en lis une alors svp continuez. Je voudrais aussi vous dire qu'il me reste 3 ou 4 chapitres à faire et je devrais vous laisser pendant 1 mois et des poussières parce que je pars en vacances alors profitez-en de ces quelques derniers chapitres et j'espère que pendant mon absence vous n'allez pas oubliez ma fic !! Je vous fais des gros bisous et bonne lecture...

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Ryo se dirigeait à présent vers la chambre de Shuriko d’un pas lent…Il savait maintenant que Shuriko avait été maltraitée et ça il ne pardonnerait pas à celui qui avait fait cette acte…Mais il ne comprenait toujours pas la réaction de Shuriko..Trois sentiments s’entrechoquaient dans sa tête : tristesse, incompréhension et colère. Tristesse pour ce qu’avait dû endurer Shuriko, incompréhension pour le geste fait par Shuriko et enfin colère envers le malfaiteur qui avait maltraité Shuriko et qui avait sans doute aussi planté l’appareil dans son cœur pour qu’elle lui obéisse au doigt et à l’œil…  

Tout en pensant à cela, il arriva devant la chambre où se trouvait la jeune femme. Il tourna la poignée doucement en faisant attention de ne pas réveiller l’endormie. Il ferma la porte et se dirigea vers le lit. Son visage était pâle, si le professeur n’avait pas dit qu’elle était encore vivante ou si les machines autour ne faisaient pas l’éternel bip, on pourrait la considérer comme morte… Il replaça doucement une mèche rebelle et remonta sa couverture. Il la regarda un instant, sans bouger, comme si le temps s’était arrêté pour lui permettre de se souvenir de ce temps-là, où ils étaient ensemble, heureux.  

Ils avaient passé des moments inoubliables, ancrés dans leur cœur à tout jamais. Même si son cœur et son âme appartiennent désormais à Kaori (NDA : Je crois que plusieurs d’entre vous sont rassurés nan ? Ryo : Quoi ?? Vous avez osé douter de ma fidélité ?? J’y crois pas..Snif..Après la déclaration que j’ai faite…NDA : Ben tu sais…c’est dure de savoir hein les filles ? Mdr. Ryo : Je suis un mal aimé de toutes !!! Snif Snif !! NDA : Mais nan, tiens une p’tit bisou pour te remonter le morale et on continue !! ) (NdlB : Wouaw un geste de tendresse de la part de Lovely, t’as raison t’es un peu fiévreuse aujourd’hui), il ne pourra jamais oublier Shuriko. Elle a été son premier amour mais aussi la première femme à l’avoir considéré comme un homme et pas comme une machine à tuer. Il le savait bien qu’il ne pourrait jamais l’oublier même après ce qu’elle avait fait mais maintenant ce geste, ce sacrifice… Il tira une chaise vers la fenêtre et s’assit. Il regardait les étoiles qui brillaient de milles feux comme les yeux si pétillants de sa dulcinée (NDA : Allez savoir laquelle ! Lol ! J’suis sadique je sais…)  

Il resta là, tout juste 3 jours et trois nuits. Le matin du quatrième jour, Shuriko se réveilla. Ses yeux croisèrent le regard serein de son amant d’autrefois. Sentant ce regard nouveau depuis son arrivée, elle détourna les yeux. Ca faisait depuis si longtemps qu’elle n’avait pas eu droit à ce regard que lui seul avait le secret. Mais comment est-elle encore en vie ? Elle n’arrivait pas à le croire….Soudain quelqu’un entra. Elle se redressa et aperçu un vieillard vêtu d’une veste blanche avec en main, un dossier. Ryô se déplaça et se mit derrière le monsieur.  

-« Je te présente Doc. C’est lui qui t’a soigné. Tu es ici dans sa maison qu’il a transformée en salle de consultation. Il va maintenant te faire des examens, je pense. »  

-« Tout à fait mon cher Ryô. A votre service Shuriko. Maintenant je te pris de nous laisser Ryô, je t’appellerai quand j’aurai terminé. » Conclut le professeur. Ryô sortit donc faire un tour, prendre l’air. Il ne revint que 2 heures plus tard. Il entra dans la chambre et vit Shuriko qui se tenait debout près de la fenêtre. Il s’avança mais la voix de la jeune femme le stoppa.  

-« N’avance pas plus Ryô. Tu dois te demander pourquoi j’ai fait tout cela ? Eh bien je crois que je te dois bien une explication mais avant tout, je veux savoir une chose avant de commencer. Est-ce que tu m’aimes encore ? » La question était la plus redoutée pour notre nettoyeur. C’est vrai il savait qu’il aimait Kaori de tout son cœur mais maintenant avec le retour de Shuriko tout se chamboulait et ce n’était certainement pas l’absence de Kaori qui provoquait cela.  

-« J’aime Kaori mais je..j’éprouve aussi quelque chose pour toi. Je ne sais pas si c’est de l’amour ou quelque chose d’autre mais il y a une chose dont je suis sûr c’est que je dois vivre dans le présent et non dans le passé. »  

-« Bien. Je n’ai rien à dire de plus.(NdlB : Elle abandonne un peu trop vite à mon goût, ça ne présage rien de bon) Je vais commencer mon explication : Après avoir fait le crime, je me suis enfouie dans la forêt. Je ne savais pas où j’allais. Je savais seulement que je devais te fuir car tu devais me détester à au point de vouloir me tuer. N’ai-je pas raison ? »  

-« ….Continue…. »  

-« Comme tu voudras. J’ai fuit pendant je ne sais pas combien de temps jusqu’au jour où j’arrivais à un village. On m’a nourri sans demander leur reste et là j’ai croisé un jeune homme. Il était très sympathique, il est devenu mon ami. Je me suis vite liée d’amitié avec lui et il m’a présenté un de ses amis. Mais il fut atteint d’un cancer et il n’a pas pu survivre. L’ami de mon ami s’appelle Ricky. Très beau jeune homme, blond aux yeux bleus…Musculature olympien, l’homme parfait en quelque sorte mais il avait un seul défaut : trop sûr de soi. Il était sûr que je ne pourrais pas résister à son charme pendant plus de 3 jours mais il se mettait le doigt dans l’œil. J’avais déjà quelqu’un si je peux dire. Voyant que j’ai pu résister, il a commencé à me fréquenter tous les jours puis a commencé à m’apprendre à me protéger. Il m’a enseigné l’art de se servir d’une arme, de me battre…3 ans ont passé. Un jour, il m’apprit que tu avais une autre coéquipière et que selon les gens du milieu, que tu y étais beaucoup attaché. J’étais folle de rage à entendre cela, j’ai vite recherché la photo de ta partenaire et quand je l’ai vu, j’étais dégoûté. J’aurais dit un garçon manqué (NdlB : Respect pour Kaori stp lol). Moi, j’étais féminine, belle et j’étais devenue forte dans le milieu…Je ne comprenais plus pourquoi étais-tu attirais parce fille…Je n’avais plus qu’une chose en tête, l’anéantir il m’expliqua alors que je devais t’abattre parce que ceci et cela. A l’époque je ne réfléchissais plus, je voulais seulement TOI ! Pour moi et à personne d’autre que moi. Donc je devais abattre ta coéquipière pour t’avoir. Je me suis entraînée dure, j’y croyais dur comme fer. Je voulais à tout pris devenir la meilleure, oui la meilleure ! La veille de l’anniversaire de Ricky, j’étais venue lui offrir mon cadeau. Mais je ne sais pourquoi, je me suis évanouie et il en a profité : il m’a violé. Et quand je me suis réveillée, je le voyais sous un autre angle. Il avait un sourire narquois sur les lèvres, le regard diabolique. Il m’expliqua donc ce qu’il m’avait fait, y compris l’appareil dans mon cœur. J’ai du me résoudre à faire ses moindres désirs sinon c’était une mort certaine qui m’attendait. J’ai fait un tas de missions vols en tout genre. Il me maniait comme une marionnette, jamais je n’avais été si humiliée de ma vie. Il m’annonça alors la mission de ma vie : te détruire. Je ne sais pas pour quelle raison mais je devais le faire. Je partis donc pour le Japon en compagnie de Ricky. Il m’avait dit que tu lui devais quelque chose mais rien de plus. Je n’étais pas très fière de ma mission mais j’ai du le faire sans commentaire. Arrivés au Japon, on a fait des recherches sur toi, tes habitudes, tes amis et surtout ton point faible qui n’est d’autre que ta coéquipière. D’ailleurs je me demande comment elle l’est devenue, elle ne sait même pas tirer correctement ! Mais bon passons….. »  

-« Ne crois-tu pas qu’on devrait continuer notre discussion chez moi, ce serait mieux…Les murs ont des oreilles ici… » Effectivement le Doc écoutait aux portes depuis un bon moment. Mais rien ne pouvait passer inaperçu pour notre nettoyeur. Il conduit donc Shuriko chez lui et l’installa. L’appartement faisait vide sans Kaori, il monta dans sa chambre et pu voir une lettre :  

« Cher Ryô,  

Je suis désolée de devoir partir si vite après ta déclaration. Mais je n’ai pas eu le choix. J’ai un petit cadeau pour toi, je te donne le numéro de notre hôtel : 069 54 23 25 ( NDA : Le numéro sort de mon imagination débordante)  

Amoureusement, Kaori »  

Ryô fut content d’avoir trouvé un moyen de contacter sa belle et descendit sans attendre au salon, lui passer le coup de fil mais pas de chance, elle n’était pas là ce jour là. Il monta donc dans la chambre de Shuriko ou plutôt sa chambre. Il ne voulait que personne à part lui ne dorme dans les draps de la chambre de Kaori. Il entra donc et lui demanda de continuer la conversation.  

-« Donc il me demanda de venir chez toi et … » (NdLB : Et merci Lovely de couper ici on demandait pas mieux lol !!)  

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