Chapter 8 :: La dernière soirée.

Published: 08-04-05 - Last update: 08-04-05

Comments: kikou ! J'espère que mon histoire vous plaît tout autant que je l'écris ! Ma béta, Myriam, me dit que je m'améliore de chapitre en chapitre mais je crois que c'est plutôt elle qui fait tout le travail non ? En tout cas, sans elle je ne serai jamais arrivé jusqu'ici...Dans le prochain chapitre, Shuriko passe à l'action ! Dite moi ce que vous en pensez en me laissant des reviews sa me fait toujours plaisir...Bonne lecture...Kiss

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Pendant ce temps là Shuriko errait dans les rues de Shinjuku. Elle n’était pas là pour s’amuser comme elle l’avait dit à nos deux tourtereaux mais plutôt là pour faire son travail. Pendant toute la journée, elle avait réfléchi à un plan mais ce n’était pas sûr que ça marcherait. “ Cela doit marcher sinon je suis morte à cause de l’appareil que m’a mis ce satané de Ricky. Je me souviens de ses paroles comme si c’était hier : Si tu décides de t’échapper ou de me trahir ou quoi que ce soit qui me contredit, je n’ai qu’à appuyer sur ce gros bouton rouge que tu vois là et HOP ! Plus de Shuriko. L’appareil va empêcher tes veines de donner du sang à ton cœur et ce sera petit à petit que tu mourras…Un vrai trésor, cet appareil… “ Tout en réfléchissant et marchant à la fois, elle arriva dans le quartier chaud de Shinjuku. Elle se dirigea vers un endroit qu’elle semblait connaître plus ou moins. Elle franchit la porte et se dirigea vers le bar.  

-« Qu’est-ce que je peux vous servir jolie demoiselle ? » Demanda le vieux serveur derrière le comptoir avec, aux lèvres, un sourire narquois.  

-« Un renseignement. Je voudrais parler à Itsuki Yokishi. » Répondit la jeune femme sereinement sans prêter attention aux regards déshabilleurs des obsédés qui l’entouraient.  

-« Vous vous êtes trompée d’endroit chère mademoiselle. » Le vieux serveur avait changé tout à coup de regard, un regard affolé tout autant que sa voix. Un homme parmi les obsédés qui entouraient Shuriko, s’avança. Il lui leva le menton et approcha son visage, si près que Shuriko pouvait sentir son odeur alcoolisée.  

-« Pourquoi veux-tu chercher ce Itsuki ? Moi je suis mille fois mieux que lui… Allez viens, on va s’amuser… » Il lui attrapa le bras et l’entraîna avec lui mais Shuriko protesta sans plus attendre par les gestes. Elle lui envoya un direct droit, fort mais pas assez pour le mettre à terre. Malgré tout, il dut reculer de quelques pas. Il était peut-être un peu plus petit que Ryô mais certainement plus grand qu’elle. Toute la bande d’hommes recula pour laisser place à un combat pas du tout équilibré. Mais cela n’empêcha pas Shuriko de prendre l’avantage sur lui. L’homme afficha alors un sourire rempli de sous-entendus.  

-« On va faire un marché : si je gagne, tu restes avec moi pour cette nuit et si c’est toi qui gagne, je te dirai où se cache Itsuki Yokishi. » Conclut-il en se frottant les mains.  

-« D’accord, j’accepte mais un petit conseil d’ami : appelle déjà une ambulance » Ironisa Shuriko.  

-« Mais avant, je veux savoir comment tu connais Itsuki et pour quelle raison tu veux le voir. »  

-« Un ami m’a dit de m’adresser à lui et pourquoi je veux le voir, ça ne te regarde pas. Maintenant, trêve de bavardage et commençons. » Lança Shuriko en lui envoyant une droite... Son nez commença à saigner et il riposta avec un crochet dans le ventre de Shuriko avec tellement de force qu’elle tomba à terre.  

-« Alors on fait moins la maligne ! » Il attrapa Shuriko par son cou. « Tu veux toujours te battre ma jolie ? » Lui demanda son adversaire en riant jaune accompagné des rires des spectateurs dans le bar. Shuriko n’avait plus les pieds à terre. Elle lui cracha alors à la figure et lui donna un coup de pied à un endroit très sensible pour les mâles. L’homme hurla de douleur tandis que les rires autour d’eux cessèrent. Il s’agenouilla à terre en plaquant ses mains à l’endroit de la douleur.  

-« Je crois que ça suffira non ? » Demanda la gagnante avec un sourire aux lèvres.  

-« Oui..oui par pitié épargnez moi !!!!!! » Implora le perdant.  

-« Mais oui, mais oui, je ne vais pas continuer à salir mes mains… Bon dis-moi où est Itsuki maintenant ! »  

-« Non, ne lui dis pas Muro !! Tu sais très bien que Itsuki ne veux pas être déranger aujourd’hui…. » Intervint le vieux serveur. Shuriko se dirigea vers le bar et lui murmura quelque chose qui le fit changer d’avis sans plus attendre. Satisfaite de son résultat, elle se tourna vers Muro, toujours à terre.  

-« Je n’ai pas toute la nuit, tu sais ! » Shuriko commençait sérieusement à perdre patience.  

-« Euh…il est..est…il doit être normalement derrière la porte que tu vois là, mais on m’a dit qu’il avait quelque chose à faire aujourd’hui donc il est parti tôt. C’est tout ce que je sais. » Balbutia Muro.  

-« Et où il est ? »  

-« Je ne sais pas, je te le jure…. » Muro tremblait comme une feuille face à Shuriko.  

-« Où il habite ? » Questionna la jeune femme.  

-« Euh..Je ne suis pas sûr mais je crois qu’il habite près du lac. La rue s’appelle Pristero. C’est une maison tout blanche. » Répondit rapidement Muro.  

-« Comment ça se fait qu’au Japon, le nom de la rue soit en italien ? (NDA : ce nom sort de mon imagination et comme ça se rapproche de l’italien…) »  

-« Je ne sais pas mais c’est le vrai nom de la rue…. »  

-« Bon d’accord je vais te faire confiance mais gare à toi si tu m’as donné une fausse adresse. » Et Shuriko tourna les talons pour se diriger vers la sortie.  

Dehors le vent soufflait assez fort, Shuriko se dépêcha de rentrer car il était déjà une heure du matin.  

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Le matin du départ, ce fut Kaori qui se réveilla la première. Elle était dans les bras de son amant et ce dernier dormait comme un gros bébé. Elle avait passé une nuit merveilleuse en compagnie de l’étalon de Shinjuku et elle pouvait conclure qu’il portait bien son nom. Elle n’avait pas beaucoup d’expérience dans ce domaine mais avoir un professeur tel que Ryô, on apprend vite… Elle regrettait de devoir partir si vite, ils venaient seulement de se dévoiler qu’ils devaient se quitter.  

-« Bonjour mon ange » La voix de Ryô tira Kaori de ses pensées. Ryô attira un peu plus Kaori contre son torse nu et lui déposa un baiser volé sur son front.  

-« Ah, tu es réveillé ? J’ai cru que tu allais dormir un peu plus, comme d’habitude ! » Taquina Kaori.  

-« Mais tu sais, maintenant rien ne sera comme avant. »  

-« Oui et je suis heureuse comme ça » Répondit Kaori avec un sourire et Ryô ne put que répondre avec le même sourire.  

-« J’espère que je ne t’ai pas déçu hier soir ? » Ironisa Ryô , prenant sa tête d’obsédé en louchant sur la poitrine de Kaori à moitié dévoilée par les draps. La jeune femme vira sans demander son reste au rouge écrevisse ce qui déclencha le fou rire de Ryô. On pouvait dire qu’ils étaient de très bonne humeur ce matin. Même si aucun des deux ne savaient ce qui se passerait dans le futur, ils savoureraient chaque minute passée ensemble. Ils affronteront ensemble tous les dangers et peu importe ce qui arrivera, ils seront ensemble pour surmonter ces obstacles. Voilà ce qu’ils s’étaient promis en se fiançant. En guise de réponse à la petite question coquine de Ryô, Kaori embrassa tendrement son cher partenaire. Au bout de quelques minutes d’échange de câlins en tout genre, Kaori se décida enfin à se lever malgré le mécontentement de son amant.  

-« Ryô, tu rangeras ta chambre avant de descendre. C’est un vrai capharnaüm !! » Déclara Kaori en lui lançant un petit clin d’œil.  

-« Eh…mais il y a pas que moi qui a fait ce désordre je te signale » Se plaignit Ryô.  

-« Mais c’est ta chambre » Et c’est sur cette dernière phrase que Kaori quitta la chambre de Ryô pour se diriger vers la salle de bain.  

-« Voilà comment elle me remercie, c’est bien ma veine ça ! » Se lamenta Ryô dans sa chambre.  

Une demi-heure plus tard, le couple et Shuriko étaient en train de déjeuner. Cette fois-ci, c’était Kaori qui avait préparé le petit festin et Ryô mangea deux fois plus que hier au petit déjeuner préparé par Shuriko.  

-« Shuriko, je dois partir ce soir aux Caraïbes avec une amie pendant une semaine. Je te laisse Ryô et si tu pouvais faire un peu le ménage pendant mon absence, je te serai reconnaissante… » Déclara Kaori en regardant Shuriko.  

-« Oui, d’accord. En plus j’aime beaucoup faire le ménage… » Répondit Shuriko le sourire aux lèvres. “ Quelle chance ! Je n’aurai pas besoin d’aller voir ce Itsuki pour demander son aide comme je l’avais prévu. Mais toute façon, je ne crois pas que mon plan A aurait marché. Quelle idée de vouloir demander à Itsuki de m’envoyer un gars pour charmer Kaori…Elle aime trop ce Ryô pour tomber dans les bras d’un autre … Mais alors je peux tout de suite passer au plan B pendant son absence…“  

-« J’ai fini, je vais sortir. » Déclara Ryô en quittant la table.  

-« Tu vas au Cat’s eyes, je me trompe ? » Lui demanda Kaori qui le trouvait un peu trop pressé.  

-« Oui, tu as vu juste. Tu veux m’accompagner ? »  

-« Avec plaisir. Shuriko, je ne crois pas qu’on va se revoir avant mon départ donc je te confies mon appartement et prends bien soin de toi ! Au revoir !!! » Kaori se leva et suivit Ryô qui n’adressa, depuis le début de la matinée, aucune phrase à Shuriko.  

-« Oui, toi aussi Kaori et bon voyage ! Amuse-toi bien !! » Lui lança Shuriko avant que Kaori ne sorte. “ Tu vas peut-être t’amuser mais moi aussi et devine avec qui ? Avec ton cher amour de Ryô…ha ha ha …. A ton retour, tu n’auras personne pour t’accueillir ma jolie ! Je reprends simplement ce qui m’appartient ! “ (Mince je l’ai tué, pas fait exprès ^^ !, nan c’est pas possible ? bon tant pis j’aurai essayé)  

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-« Lieutenant Nogami !! Attendez-moi !! » Criait un policier en courant après de son lieutenant qui marchait devant lui à une distance de 5 mètres. Saeko s’arrêta en entendant son nom. Elle se retourna. Le policier la rattrapa à temps et posa les mains sur ses genoux pour reprendre son souffle…  

-« Mais qu’est-ce qui vous prend ? On ne vous a jamais appris à ne jamais courir comme ça dans les couloirs ? » Demanda Saeko en attendant une excuse.  

-« C’est…c’est pour une bonne cause !! On a des nouvelles sur l’affaire de la demoiselle Shuriko, lieutenant » Répondit le policier.  

-« Mais pourquoi ne pas me l’avoir dit plus tôt ?!? Donnez les moi vite!! »  

-« Oui, tenez lieutenant » Il lui tendit un dossier.  

-« Merci » Saeko se retourna et continua sa route en feuilletant le dossier avec attention. Quand tout à coup, un peu plus loin, elle stoppa net. “ Comment connaît-il cela ? Il faut que je prévienne Ryô. “  

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Après avoir fait les au revoir à la bande du Cat’s eyes et de tous ses amis, Kaori en compagnie de Ryô décidèrent de rentrer pour faire les valises. L’appartement était vide, Shuriko s’était absentée pour on ne sait quelle raison. Pendant que Kaori faisait les valises, Ryô était monté sur le toit. Il avait besoin de réfléchir encore une fois, des milliers de questions trottaient dans sac tête. Etait-il prudent de laisser partir Kaori ? Si elle était en danger là-bas, qui la secourrait si ce n’était pas lui ? Plein de questions mais aucune réponse… Quand la jeune femme eut fini de faire ses valises, elle alla préparer le dernier souper ensemble. Elle était triste de devoir le quitter et de le laisser entre les mains de Shuriko, son ancien amour…Mais il faudra lui faire confiance, comme elle le lui avait promis… Quand le repas fut préparé, elle l’appela à table mais personne ne répondit. “ Il doit être sur le toit…Je vais aller le voir…“ Et elle monta alors sans oublier de prendre la veste de son partenaire car le ciel s’était assombri et on pouvait sentir venir la pluie… Elle ouvrit discrètement la porte pour l’apercevoir, il était là, appuyé sur la balustrade, quelques mégots de cigarettes par terre et une cigarette en main… Elle avança doucement pour venir lui poser la veste sur ses épaules musclées ce qui eut pour effet de le faire sursauter.  

-« Ah c’est toi Kaori… »  

-« Qui veux tu que ce soit ? » Lui demanda-elle en l’enlaçant par la taille.  

-« Personne, personne Kaori… » Répondit Ryô avec le regard triste.  

-« Pourquoi es-tu si triste ? Je ne pars qu’une semaine…T’inquiètes pas, je prendrai soin de moi… » Ryô se retourna et lui fit face.  

-« Je sais mais maintenant qu’on est officiellement ensemble beaucoup d’ennemis s’en prendront à toi…et je ne serai pas là pour te protéger »  

-« Je sais me défendre et aie confiance en moi comme je le fais pour toi, d’accord ? » Elle lui fit une bise sur sa joue déjà mouillée par la pluie qui avait commencé à tomber.  

-« D’accord mais faut voir le bon côté des choses je pourrai aller toute la nuit dans les… » BOUM Kaori avait, par réflexe, envoyé une massue sur le pauvre Ryô.  

-« Allez viens, on va manger…Puis je vais aller à l’aéroport, dans une heure je pars…Bon tu viens ? » Kaori avait déjà entamé les marches mais elle ne sentit pas l’aura de Ryô derrière elle. Elle se retourna et le trouva en haut des escaliers lui tendant les deux mains comme un enfant qui demandait qu’on le porte. Ryô faisait encore une fois le gamin avec des yeux doux. Kaori ne pu s’empêcher de venir et de lui faire un petit câlin ce qui rendit Ryô, l’homme le plus heureux du monde. Enfin ils descendirent main dans la main….  

Le repas s’était passé dans la joie et la bonne humeur. Aucun des deux n’avait parlé du départ ni de Shuriko. Ils voulaient tous les deux profiter des derniers instants passés ensembles. Le moment fatidique arriva quand Kaori monta prendre sa valise après avoir fait la vaisselle. En descendant les marches, elle vit son partenaire l’attendre en bas de l’escalier. Il l’aida à descendre sa valise. Leur regard se croisa un instant, un baiser rempli d’amour fut échangé… Le bruit d’un klaxon leur indiqua que Eriko était arrivée… Ils descendirent tous les deux dans le silence. Ils n’avaient pas besoin de parler pour savoir à quoi pensait l’autre. Ils se connaissaient assez bien pour se comprendre sans prendre la peine de se parler. En bas de l’immeuble, Eriko était devant une berline noir, sous un parapluie ; le sourire aux lèvres. Elle demanda au conducteur de mettre la valise dans le coffre et se dirigea vers nos deux amis.  

-« Bonjour Ryô, alors Kaori prête ? » Demanda gaiement la styliste.  

-« Oui, j’suis prête à partir faire une petite vadrouille avec mon amie » Plaisanta Kaori.  

-« On y va ? »  

-« Oui, mais va déjà dans la voiture je te rejoins après… » Eriko fit ce que son amie lui avait demandé. Elle savait qu’elle devait leur laisser se dire au revoir et qu’elle serait en trop si elle restait. Les gouttes de pluie tombèrent sur les deux visages déjà tristes. Kaori se jeta tout à coup dans les bras de Ryô en pleurant à chaudes larmes. Ryô resserra ses bras autour de Kaori. Ils savourèrent chaque secondes passées ensemble. Ils échangèrent un dernier baiser et Kaori quitta à contre cœur Ryô. Elle courut vers la berline sans se retourner. La voiture démarra emportant la femme dont Ryô avait confié son cœur et son âme…..  

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