Chapter 15 :: De la joie à la tristesse...

Published: 17-06-05 - Last update: 20-06-05

Comments: Kikoo !!! Je sais que je vous ai dit que je ne majerai qu'en aôut mais comme je ne suis pas si sadique que ça et que j'ai trouvé du temps libre vous aure grossomodo 1 ou 2 chapitres avant que je vous laisse....Pas si sadique ça moi ! Mais pour l'histoire je suis sadique, j'admets...Mais vous aimez les auteurs sadiques nan ? LOL Sinon je vous remercie de tout vos reviews qui me font énormément plaisir et moi j'essaie de mon côté de vous en laissé aussi...Alors pardonnez-moi si certains ont des reviews et d'autres pas mais j'essaie de tout gérer....J'arrête de blablater et je vous souhaite une bonne lecture et n'oubliez pas mes tites reviews d'amours !!!!

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-« Toc Toc !!! Kaori !!! Lève-toi, on est déjà en retard pour la réception !! » Hurla Eriko à travers la porte de la chambre d’hôtel. Elle essayait vainement, depuis un quart d’heure, de tirer son amie des bras de Morphée.  

De l’autre côté de la porte, Kaori s’étirait de tout son être. Elle n’espérait qu’une seule chose : rentrer chez elle et voir Ryô. Lui, l’homme qui avait fait battre son cœur à une vitesse incroyable, qui lui avait fait voir toutes les merveilles de la nuit, lui qui l’aimait de tout son corps et de toute son âme. Jamais personne ne lui avait fait découvrir autant de sensations en un seul regard, un seul geste, un seul contact…Il avait mis du temps pour accepter ses sentiments mais elle avait tenu bon. Elle avait quelques fois voulu abandonner mais à chaque fois, à ce moment-là, il lui ouvrait une petite partie de son cœur. Et comme à chaque fois, elle cédait. Mais comment résister ? Parfois, elle se demandait s’il était conscient du pouvoir qu’il avait sur elle. Mais, au bout de 8 ans d’attente, sa patience avait porté ses fruits…  

Elle se dirigea enfin vers la salle de bain pour prendre une bonne douche, en laissant sans faire attention, son amie en plan devant la porte de chambre. Son amie, ayant l’ouie très fine, entendit l’eau coulée et conclut que Kaori devait être déjà réveillée et s’en alla, satisfaite d’avoir pu réveiller la belle au bois dormant.  

C’était une Kaori rayonnante qui sortit de la douche vêtue d’un simple peignoir. Quelques gouttelettes terminaient leurs parcours au pied de la jeune femme. Kaori était toute excitée car elle venait de se souvenir que ce soir, elle pourrait enfin retourner chez elle. En effet, juste après la réception, elle prendra l’avion direction Shinjuku. Elle l’avait complètement oublié, il faut dire que ces derniers jours l’avaient épuisé. Après s’être séchée les cheveux, Kaori opta pour une jolie petite robe. A courtes manches, le col en forme de v et qui s’arrêtait aux genoux. On aurait dit que la robe était faite spécialement pour elle car elle lui allait à ravir. Sa couleur pastelle mettait en valeur la peau bronzée de Kaori. Cette dernière se maquilla légèrement pour faire plaisir à son amie après s’être regardée dans le miroir. Soudain, une personne vint frapper à sa porte, elle regarda par le trou de la serrure et reconnut la petite silhouette. Elle ouvrit et une petite fille lui sauta au cou sans qu’elle puisse réagir.  

-« Hélèna, tu vas pas me sauter dessus comme ça à chaque fois quand même ! » S’exclama Kaori en remettant de l’ordre à sa coiffure après que la jeune fille soit descendue de son perchoir.  

-« Euh….Ben si, pourquoi ? Tu n’aimes pas ? » Demanda-t-elle l’air le plus innocent du monde.  

-« C’est que je deviens vieille et qu’un jour, mon pauvre petit cou va craquer ! » Plaisanta Kaori en se massant le cou pour faire plus vrai.  

-« Et ben dis donc, pour une vieille, tu es très attirante ! ! Non, plus sérieusement, tu es très belle Kaori. Je ne comprends pas comment ton partenaire t’as résisté pendant 8 ans ! »  

-« C’est le mystère des hommes » Ironisa la jeune amante.  

-« Je vois que tout le monde est prêt mais que personne ne m’avait prévenu ! » S’éleva une voix contrariée. Eriko se tenait dans l’encadrement de la porte, l’épaule adossée à celui-ci et les bras croisés sur la poitrine. Kaori et Hélèna la fixèrent un instant puis se fixèrent et pour finir, elles éclatèrent de rire.  

Après s’être calmées, elles décidèrent enfin à aller à cette réception. Arrivées à destination, elles entrèrent dans la salle en douceur. La salle était remplie de mannequins, de stylistes et d’autres personnes de haute société. Le lieu était décoré d’un style oriental mélangé à un style chinois c’est ce qui donna son originalité. Elles étaient en train de siroter une petite coupe de champagne, et pour Hélèna, un verre de jus d’orange, quand une jeune femme vint à leur rencontre. La jeune femme était brune, ses cheveux ondulés lui tombaient sur les épaules. Elle était vêtue d’un cache-cœur et d’une longue jupe fendue sur le côté qui laissait apercevoir les belles courbes de ses fines jambes. Sa peau était bronzée et allait parfaitement avec son ensemble qui était de couleur vert pâle. Elle s’approcha et afficha un sourire ravissant sur ses lèvres.  

-« Maman ! Tu m’as tellement manqué ! » S’écria Hélèna en courant dans sa direction. La jeune femme écarta ses bras et reçut sa fille qu’elle enlaça de toutes ses forces. Les larmes commencèrent à inonder son joli visage ainsi que celle de sa fille. Depuis leur arrivée aux Caraïbes, sa mère n’avait pas pu la voir, débordée par son travail.  

-« Oh ma chérie ! Je suis désolée de ne te voir que maintenant mais tu sais que c’est le métier de styliste. » Dit-elle en regardant sa fille dans les yeux.  

-« C’est pas grave Maman, je t’aime trop pour t’en vouloir ! »  

Après avoir tendrement enlacée sa fille, elle se redressa et fit face à Kaori et Eriko qui s’étaient faites discrètes depuis son arrivée.  

-« Je suis très contente de te voir Eriko. Je suis navrée si je n’ai pas pu aller te voir plus tôt… » Prononça Myriana avec un air désolé.  

-« C’est pas grave, mieux vaut tard que jamais comme on dit. » Répondit la styliste, le sourire aux lèvres. Myriana se tourna alors vers Kaori et lui parla de sa voix douce.  

-« Bonjour …Mademoiselle …? » Myriana lui adressa un sourire qui ferait fondre un iceberg. Kaori n’avait pu répondu. Elle était captivée par le regard de ses yeux vert émeraude. Jamais elle n’avait vu de si beaux yeux. Eriko, voyant le trouble de son amie, lui lança un petit coup de coude rapide et discret.  

-« Ah…euh… pardonnez-moi, j’étais captivée par vos si beaux yeux que je n’ai pas fais attention à ce que vous dites. » Répondit Kaori d’un air gênée ce qui vola un petit rire à Myriana.  

-« Ce n’est pas grave mais puis-je savoir quel est votre nom ? »  

-« Kaori Makimura et par pitié, tutoyez moi ! »  

-« Avec plaisir Kaori ! Je te remercie d’avoir escortée mon trésor si je puisse dire et est-ce que tu pourrais faire de même pour le retour car elle ne peut pas rester ici avec moi, elle doit retourner au Japon pour aller à l’école. »  

-« Mais avec plaisir ! »  

Après cette courte discussion, un repas fut organisé et un bal dans la soirée mais Eriko, Kaori et Hélèna, après avoir dit au revoir à Myriana, s’en allèrent pour l’aéroport. Elles prirent l’avion dans la joie et la bonne humeur. Après des heures de vol, l’avion atterrit à l’aéroport de Shinjuku. Ryô ne venait pas raccompagner Kaori car Eriko avait tenu à le faire elle-même. Quant à la petite, son major d’homme était venu la raccompagner après qu’elle ait fait promettre à Kaori de l’emmener à la fête foraine le lendemain. Dans la berline noire de Eriko, Kaori lui raconta toutes les bêtises les plus marquantes de son cher Ryô ce qui fit rire à plein poumon son amie.  

C’est au pied de l’appartement que Eriko laissa Kaori après lui avoir dit bonsoir. C’était une Kaori toute impatiente de revoir son amant qui rentra dans l’appartement, la valise dans une main et les clés dans l’autre. Elle monta les marches qui la rapprochaient de plus en plus à son amour. Arrivée tout près de la porte, elle déposa sa valise et ouvrit la porte. Ce qu’elle vit la stupéfia ! Sa surprise était si grande qu’elle lâcha ses clés, ce qui produisit un bruit métallique qui mit fin au baiser de Ryô et Shuriko. Ryô se tourna et courut vers la porte, mais trop tard elle avait déjà filé ; il se retourna alors et lança un regard noir à celle qui venait de briser le cœur de sa belle…  

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Les larmes avaient déjà inondé son visage quand elle arriva à l’hôtel. Elle ne tenait plus sur ses jambes tellement elle avait couru pour échapper à son regard. Elle le savait bien dès le départ qu’elle avait fait le mauvais choix de le laisser avec cette Shuriko de malheur. Son cœur s’était déchiré en une fraction de seconde, on dit souvent qu’il faut un jour pour aimer et toute une vie pour oublier et c’est à ce moment-là, qu’elle comprit tout le sens de cette phrase. Comment avait-il pu faire ça ? A elle ? Non, elle n’en pouvait plus !!! Son cœur saignait, chaque goutte de sang signait sa perte dans les profondeurs des ténèbres…Elle lui avait fait confiance, elle lui avait tout confié sa vie entière lui appartenait mais que voulait-il de plus ? Assez, elle en avait assez de perdre son temps…Elle aurait du le quitter dès qu’elle avait vu son vrai visage, celui d’un obsédé notoire, qui ne s’intéressait qu’aux choses qui portent un jupon. C’était toujours ce que lui avait dit sa conscience, mais elle avait toujours préféré écouter son cœur.  

Elle se trouvait maintenant dans une chambre d’hôtel, heureusement que sa carte de crédit était dans la poche de son jeans. Elle s’écroula sur le lit sans regarder comment était la chambre, belle ou moche, agréable ou désagréable…Elle s’en fichait, rien ne comptait plus pour elle. Elle essaya de dormir mais l’image du baiser ne cessait de défiler et de défiler dans sa tête comme un film qui ne se terminerait jamais.  

Elle ne pleurait plus à présent, toutes les larmes avaient déjà coulé. Ils ne restaient plus une seule larme pour mouiller son oreiller qui avait séché depuis. Sa tête lui faisait mal, ses jambes lui faisaient mal mais surtout son cœur la torturait. Elle ne voulait même plus savoir pourquoi il avait fait ça, elle ne savait plus rien. Pourquoi n’avait-elle pas droit au bonheur comme toutes les autres femmes ? Elle savait qu’elle n’aurait jamais eu une vie normale en vivant avec lui mais elle voulait simplement donner de l’amour et en recevoir de sa part. Pourquoi est-ce que le sort s’acharnait-il sur elle ? Qu’est-ce qu’elle avait fait pour mériter cela ? Des questions venant de nulle part commencèrent à remplir sa tête, les réponses, elles, ne vinrent pas.  

Elle regarda son alliance et l’enleva. Elle la jeta violemment contre le mur d’en face sans savoir pourquoi. Mais finalement elle se leva, alla la ramasser et la remit à sa place.  

Il ne l’aimait plus ou tout simplement il ne l’aimait pas…  

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