Chapter 5 :: Une histoire qui nous laisse bouche bée…

Published: 01-09-07 - Last update: 11-09-07

Comments: Alors, euh... Que dire ? OUi, ce chapitre me parait euh... "légèrement" plus long que les autres ( ou sinon c'est moi qi pete un cable . Mais à mon avis c'est pas vous qui alait vous en plaindre ! ) la vérité c'est que je ne savais pas ou faire la coupure ^^ et l'inspiration était venu comme ça ! Bref merci pour toute vos review, et comme ce chapitre est plus long, je veux 2 review chacun lOl ^^ faites comme vous voulez ! Sinon RKever tu es officiellement ma béta. SI tu ne veux plus je désactiverai. D'ailleurs je te remercie de ton offre je suis sur que ça me servira beaucoup ! GRos bisous a tous et encore une fois : Bonne lecture !

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BOUM !  

Quel est ce bruit ? Est-ce l'immeuble d'à côté qui s'est écroulé ? Non. Une boule de chantier alors ? Non plus. Un attentat Irakien, la 3ème guerre mondiale, un tremblement de terre, Tsunami ? Non non et non. Il s'agissait en fait d'un objet que l'on connaît tous bien, nommé « Massue » !  

Définition de la massue : Objet très souvent à plus de 100 tonnes servant à écraser les obsédés, les fous alliés, les dégénérés, etc.  

- Ryo ! Je t’interdis à partir de maintenant de me traiter de garçon manqué. Pour appuyer sur mes dires, j’ai décidé de te révéler, à toi et à tout le monde d’ailleurs, une partie de mon passé. Et puis, si tu ne me crois pas, j’ai toujours un témoin ! N’est-ce pas Keitaro ??  

- Absolument. D’ailleurs c’est moi qui vais vous raconter son histoire de lycéenne…  

Ils étaient bouches bées. Kaori allait enfin leur raconter son passé !! En fait, plus ils y réfléchissaient, plus ils se disaient qu’en fait, ils n’avaient jamais rien demandé à Kaori sur son passé. Kaori avait été pour eux une fille comme les autres, qui reste la même toute sa vie, aussi gentille, généreuse, adorable… belle aussi… même ses goûts de garçons manqué demeurent les mêmes, l’art de la massue pratiqué depuis sa rencontre avec Ryo… bref, ils pensaient que Kaori était à l’époque Kaori. C’est tout.  

Eux, ils avaient eu des passés différents des autres, ils étaient tout les trois des guérilléros, ils ont vécu des tas d’histoires dangereuses, etc.  

Enfin, ils en sauraient plus ! Miki, elle, était piquée par la curiosité. Falcon, lui, ne disait jamais rien, alors ça lui ferait…comme dire… « Ni chaud ni froid ». Ryo, par contre, était jaloux, parce que ce Keitaro savait apparemment plus de choses que lui sur sa belle.  

- Bon, alors… Je vais commencer par… le début, tout simplement.  

- Hummmm  

Toute l’assemblée générale attendait avec impatience le discours. Kaori, elle, s’était tournée à eux, elle regardait au dehors.  

Miki, elle, avait fermé le café, elle avait comme l’impression que le discours allait être long. Elle s’était rapproché de la bande et s’était assise à la dernière place qui restait, c’est-à-dire, à coté de Kaori.  

- En fait, j’ai connu Kaori au lycée…  

FLASH BACK  

- Tomoyo Kasana !  

- Présente Monsieur !  

- Keitaro McWane !  

- Présent !  

- Mais dites-moi M. McWane, d’où venez-vous ? Avec un prénom comme celui-ci, je pense que vous devez venir d’Amérique, je me trompe ?  

- Non Monsieur ! Mon père était américain. Cela vous pose-t-il problème ?  

Le prof le regarda avec des yeux qui en disaient longs avant de finalement continuer sa tâche.  

- Kaori Makimura !  

- Je suis là Monsieur !!  

Tous les élèves présents à ce cours se retournèrent vers la personne à la voix si douce et enthousiaste.  

- Très bien. Vous allez vous échauffer quelques minutes puis vous mettre par groupe de deux que je formerais moi-même. Je veux tester votre niveau alors la danse que je choisirai sera le …  

Il pointa son doigt au hasard sur la feuille avant de dire finalement  

– Tango !  

- Oh nooooooon !  

- Eh si ! C’est moi qui choisis alors ne vous plaigniez pas ! Si vous vous êtes inscrits à ce cours de danse (Nda : eh oui on découvre que notre Kaori a un passé … inattendu !! ^^) C’est pour justement apprendre à danser ! Encore une fois je le répète, je veux tester votre niveau ! Alors… Tomoyo avec Toshio, Haruka avec Kyo, … …, et Keitaro avec Kaori.  

Ils allèrent tous s’échauffer. Quelques étirements par-ci, des grands écarts par-là, des pas de danses… Quelques minutes après les groupes se formèrent.  

Tout le monde regardait le dernier groupe. Il se trouve que la plupart des japonais présent n’appréciaient pas tellement les étrangers. Cela rendait triste Keitaro. En fait, il n’avait jamais eu de vrais amis. Ceux qui restaient avec lui, c’était seulement pour pouvoir aller se baigner dans sa piscine. (Nda : eh oui malheureusement ce genre de choses existe encore et ça m’énerve !!!) Un beau jour, il s’en était aperçu et s’était mis dans une colère noire. Il avait viré tout le monde de chez lui. Plus personne après ne lui avait adressé la parole. Il était encore jeune.  

La vie au collège lui devenait insupportable. Il en changeait pratiquement tous les ans. Jusqu’au jour où ses parents finir par quitter le pays. (Nda : car il était en Amérique à cette époque) Mais arrivé au Japon, le problème fut le même. En fait, le problème était que partout où il allait, on le prenait pour un étranger. Sa mère était japonaise et son père américain.  

Aux Etats-Unis, son physique passait plutôt américain mais il avait quelques traits sur le visage japonais et un accent japonais. Donc c’était un étranger.  

Tandis qu’au Japon, son physique ETAIT américain et son accent ne leur convenaient pas. Donc c’était un étranger.  

Bref, il était resté dans son coin à attendre que Kaori face le premier pas vers lui. Dans sa tête, il pensait qu’elle devait être comme les autres : elle le considèrerait comme un étranger.  

Mais quand il l’a vit arriver tout sourire vers lui, lui prononçant un « Salut ! Moi c’est Kaori et toi Keitaro c’est ça ? » Ses doutes se volatilisèrent.  

- Alors tu ne me considères pas comme un étranger toi non plus ?  

Elle le regarda étonnée de cette question, puis décida finalement de répondre, gardant son sourire :  

- Non, pour moi tu es un être humain. Comme les autres.  

Il vit dans ses yeux qu’elle disait ce qu’elle pensait vraiment. Ce n’était pas un mensonge pour s’approprier son argent car ses parents étaient riches. Ce n’était pas non plus par pure politesse. C’était seulement parce qu’il était LUI. Elle lui sourit et il répondit.  

- C’est la première fois que je te vois sourire. Ça te va bien, tu devrais sourire plus souvent !  

Le professeur décida de faire danser les derniers groupes en premier. Alors, pure logique, les numéros 1 sont donc Keitaro et Kaori. Kaori sentit un trac provenir de Keitaro. Ils se placèrent au milieu de la salle, se mirent en face l’un de l’autre dans la position que réclame cette danse, et avant que le son ne résonne dans la pièce, Kaori murmura à son compagnon :  

- Tout ira bien. Aie confiance en toi… et en moi.  

Ces paroles lui firent un bien fou. Il savait que tout irait bien parce qu’elle était là et qu’il pouvait lui faire confiance. Il le lisait dans ses yeux. Et les yeux ne trahissent jamais la personne. Ils reflètent les sentiments.  

Un pas, deux pas, trois pas…  

La danse démarra, sur une mélodie choisie spécialement pour eux.  

Quatre pas, cinq pas, six pas…  

Ça y est, Kaori sent que Keitaro prend confiance en lui.  

Sept pas, huit pas, neuf pas…  

Le couple va tellement bien ensemble ! On aurait dit qu’ils ont dansé ensemble toutes leurs vies.  

Dix pas, onze pas, douze pas…  

Kaori sourit à Keitaro. Elle s’amuse en dansant avec lui. Il la pencha en arrière et la regarda droit dans les yeux. Il lui sourit.  

La musique se termine, le couple aura présenté au professeur un très beau spectacle. A mon avis, ce sera le meilleur de tous les groupes qui passeront après. Les autres élèves sont éblouis et admiratifs. Les dernières notes se sont enfin écoulées. Kaori et Keitaro se regardent toujours droit dans les yeux. Un air charismatique les aura accompagné tout du long de leur tango.  

- Je vous félicite ! Pour un premier essai, c’était absolument formidable !  

- Merci monsieur ! S’exclamèrent en cœur K&K (Nda : Keitaro et Kaori. Kaori et Keitaro. Ça va tellement plus vite comme ça ! ).  

Ils repartirent s’installer dans un coin de la salle pour pouvoir observer les groupes suivants. Après le cours, en sortant de la salle, Kaori entama une discussion :  

- Dis moi, ça te dirait d’aller tous les samedis après-midi travailler nos danses ? Enfin, si tu n’as rien de prévu.  

Elle ajouta ensuite :  

- Oh non finalement laisse tomber, je te dérange sûrement, un beau garçon comme toi doit avoir des occupations !  

Elle était rouge de honte d’avoir pu poser une question aussi « bête » à son goût. Il l’observa longuement puis se mit à rire.  

- Non ne t’inquiètes pas ça ne me dérange pas le moins du monde. Je suis d’accord.  

- Mais tu as sûrement d’autres choses à faire ?  

- Non. Ici, les gens me considèrent comme un étranger donc je n’ai pas beaucoup d’amis…à cause de mes origines…  

Par cet aveu, Kaori se sentit triste et heureuse à la fois, car Keitaro lui avait confié une partie de sa vie alors qu’il ne la connaissait même pas.  

- Alors si tu n’as pas d’amis, je serais TON amie. Tu es d’accord ?  

- Oui… Merci …  

- Oh mais non, il n’y a pas de quoi et puis depuis la première fois que je t’ai vu, j’ai su qu’on deviendrait de très bons amis. Et puis, tout à l’heure, tu as écouté mon conseil, tu M’AS fait confiance. Et ça… ça représente beaucoup pour moi…  

Elle lui sourit. Oui. Cette fille devait sûrement être remarquable pour avoir une bonté d’esprit comme ça. Oui… remarquable.  

FIN DU FLASH BACK  

- … Et c’est comme ça que nous sommes devenus les meilleurs amis du monde. Tous les samedis, nous allions répéter dans la salle de sport où nous nous sommes retrouvés tout à l’heure. Je défendais aussi Kaori contre ses soupirants, elle dansait tellement bien qu’elle avait un fan club réservé ! Et des fois, je devais éviter les tomates ou œufs pourris que m’envoyaient ses admirateurs tellement ils étaient jaloux qu’elle danse avec moi ! Mais un moment, elle en a eu marre que je doive venir la protéger contre tout ses soupirants alors elle a demandé conseil à son frère qui lui a conseillé l’objet idéale : la massue. Puis un beau jour alors qu’on devait répéter pour un de nos spectacles, elle n’est pas venue au rendez-vous et je ne l’ai plus jamais revue jusqu'à aujourd’hui.  

Il eut un silence de mort. Tout le monde repensait à ce que venait de leur apprendre Keitaro. Miki prit la parole la première :  

- Alors comme ça tu as été danseuse ?  

- Oui.  

- Et tu avais une foule de soupirants ?  

- Oui.  

- Et un fan club ?  

- Oui.  

- Et c’est Hide qui t’a donné ta première massue ?  

- Oui oui et oui. Tout ce que vient de vous dire Keita est la stricte vérité.  

- Ah…  

Un nouveau silence.  

- Tu sais Keitaro, tu n’étais pas obligé de raconter l’histoire dans TOUS ses détails !  

- Ah bon, bah je ne sais pas les souvenirs me sont revenus comme si c’était hier ! Ha ha ha ! C’est drôle non ?  

Une libellule passa derrière le crâne de Kaori.  

- Oui très drôle.  

Goutte d’eau.  

- Bon. Si vous avez des questions, posez-les plus tard. Nous avons une affaire plus sérieuse à régler.  

Un « Bien » général résonna dans la pièce. Umibozu continua de laver ses assiettes qui d’ailleurs étaient déjà propres, Miki, elle, positionna la pancarte « ouverte » à l’entrée, et Ryo, lui, ne s’empêcha d’essayer de réorganiser toutes les informations dans son cerveau (Nda : Ryo serait-il long à la détente ?).  

Miki revint quelques secondes plus tard avec deux cafés et un capuccino pour City Hunter et Keitaro. Elle les laissa alors discuter tranquillement de leur affaire.  

- Keita, parle-nous de cette mission ?  

- Oui. Avec tout les éléments possibles pour pouvoir mieux travailler.  

Kaori parut surprise du ton plutôt sec qu’avait employé Ryo mais ne s’en informa pas à outre mesure. Keitaro, lui, ne sembla pas le remarquer.  

- Comme vous voudrez. Mais pour vous la racontez, je vais être obligé de remonter un peu dans le temps… à l’époque du lycée.  

Le café était silencieux (Nda : remarque y’a jamais de client alors c’est sur !). Keitaro commença son « nouveau » discours.  

- Alors en fait, c’est au sujet d’une fille…  

(Nda : ah ah ah ! je coupe sec la encore mais bon ça donne du suspens ! Revenez lire je pense que se sera plutôt intéressant… hummm ! )  

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