Chapter 8 :: Alors Ryo, tu dis plus rien ?

Published: 29-09-07 - Last update: 29-09-07

Comments: Voili voilou ! le chapitre le plus attendu ( lOl ^^ ) Je vous préviens tout de suite, ce chapitre n'est pas très long, la suite est à venir et je suis sûr qu'elle vous intéressera beaucoup !!!

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Et elle alluma la radio.  

Une mélodie se fit entendre dans la pièce, elle était des plus sensuelles, des plus … belles. Dès lors, « K&K » se mirent à danser.  

Au départ, les pats se firent lents ainsi que la musique. Mais au fur et à mesure, ils devinrent plus rapides, plus vifs. Puis tellement agiles qu’on aurait pu croire que les jeunes gens allaient à un moment ou un autre s’entremêler les pieds et en conséquence tomber.  

Si cela devait arriver, j’en connais un qui rigolerait beaucoup (Nda : devinez …) (Ndb : Je vois très bien ;o))!  

Kaori et Keitaro s’accordaient parfaitement. Ryo en était même venu à penser qu’il ferait un très beau couple. Ce qui le mit bien évidemment dans une colère noire. Mais il réussit à ne pas la montrer, pour éviter de « perturber » Kaori afin qu’elle puisse faire ses preuves. Pourtant une atmosphère, dirait-on « pas commode » s’était crée autour de lui. Il ne fallait mieux pas l’approcher !  

Kaori et son compagnon ne le remarquèrent même pas. Pourtant l’instinct de la nettoyeuse avait pressenti un petit quelque chose. Elle n’eut pas le temps de s’en préoccuper davantage car elle était bien trop occupée à danser. Cette danse la fit se remémorer tous ses souvenirs du passé ou jadis la danse était un moyen, pour elle, d’apaisement ou tous ses doutes se dissipèrent sous l’effet de la musique.  

Malgré le temps, la jeune femme n’avait pas perdu son talent. Elle était sublimissime et cette robe ne faisait qu’accroître son charme… elle était exquise !  

Kaori se demandait, à quoi pouvait bien penser son partenaire en la voyant ainsi, si féminine.  

« Même s’il en a déjà eu un petit aperçu tout à l’heure. » se dit mentalement la nettoyeuse en se remémorant le choix si dur qu’elle avait du faire pour trouver cet ensemble bleu clair.  

Malheureusement pour elle, le nettoyeur arbora son visage habituel, un air sans émotions. Un masque sans aucune expression, ne reflétant aucun sentiment. RIEN DU TOUT. Niet. Nada. Que dalle. On se comprend quoi ? (Ndb : Oui tout à fait ! lol)  

La musique allait prendre fin quand juste avant, Keitaro fit basculer sa partenaire de danse en arrière, permettant alors à quiconque de lorgner sur le décolleté de sa robe. Par respect pour la demoiselle, il ne le fit pas. Il préféra la regarder droit dans les yeux, ce qu’il n’avait pas fait depuis leur séparation. Ça l’avait manqué. Il pouvait lire à travers les yeux noisette de son amie comme dans un livre ouvert. Ce qu’il fit. Il y lut ce qu’il désirait par-dessus tout. C’est-à-dire une Kaori heureuse de retrouver son meilleur ami de toujours…  

Les trois dernières notes se firent entendre. Ils se toisaient encore du regard, comme à l’époque… Comme au «  bon vieux temps ».  

Ryo, comme à son habitude, observa la scène. Il aurait voulu être à la place de Keitaro, en train de tenir sa douce Kaori dans ses bras musclés, la regarder droit dans les yeux, y lire de l’amour…  

Y lire un amour sincère et profond. Exactement ce qu’il éprouvait pour elle et ce que cette dernière ressentait à son égard. La vérité ne fit qu’éclater à ses yeux. Pourquoi traiter son associée de planche à pain si au fond la seule chose qu’il éprouve en la regardant ainsi, ce ne sont que de purs fantasmes à la Ryo Saeba ?!  

(Nda : Ha lala l’auteur ne comprendra jamais rien aux hommes.) (Ndb : Je crois que toutes les femmes ne comprennent rien aux hommes ! N’est-ce pas les filles ?)  

Il vit Kaori se diriger vers lui avec ce sourire d’ange qu’il lui va si bien.  

- Alors, ça t’a plus ?  

Ryo la fixa intensément pour ensuite répondre à sa question.  

- Je ne veux pas te faire un compliment mais, je dois avouer que tu te débrouilles plutôt bien.  

Pour la jeune femme, ce que venait de dire Ryo était encore mieux qu'un compliment. C'était vraiment rare qu'il prononce ce genre de choses. En tant normal, il lui aurait dit « trop naze ». Peut-être a-t-il voulu faire une exception ? On ne le saura jamais.  

- Merci.  

Ce simple mot était le remerciement de la jeune femme pour ce délicat compliment. Dès lors, elle arbora des joues rosies. Pour toutes réponses, Ryo lui fit un beau sourire. Finalement, au lieu des joues rosies, notre adepte de la massue opta pour le rouge pivoine.  

- Kaori. Je vais rentrer chez moi, le jour se décline et je ne pense pas être en grand danger aujourd’hui. Dans sa lettre, elle me disait que les ennuis n’arriveraient que le jour même du spectacle et…  

- Non je ne crois pas que ce soit une bonne idée ! Quelqu’un comme elle ne dit pas toujours la vérité ! Il pourrait t’arriver quelque chose et je ne le veux pas…  

- Ne t’en fais pas, il ne m’arrivera rien. On se retrouve ici à 14h30 demain. Je serais là avec des vêtements pour aménager chez vous. J’ai appris que vous faisiez ça tout le temps avec vos clients.  

- Tu t’es bien renseigné !  

- Je me renseigne toujours avant, tu devrais le savoir depuis le temps.  

- Oui c’est vrai… Mais je ne peux pas me souvenir de tout. Ma mémoire a été encombrée par beaucoup de choses depuis ! Dit-elle en éclatant de rire.  

- Ha ha ha ! Oui c’est vrai que beaucoup de temps s’est écoulé depuis ! Beaucoup de choses « intimes » ont du t’arriver aussi. Je me trompe ?  

- Mais que veux-tu dire ? Exprima une Kaori encore plus rouge que sous le compliment de Ryo tout à l’heure.  

- Oh mais rien ! Allez j’y vais !  

Avant même que la jeune femme n’eut la possibilité de répliquer, le jeune homme était déjà loin.  

- Mais qu’est-ce qu’il veut dire par là, celui là ? Il aurait compris ???  

Aussitôt un sourire des plus radieux vint illuminer le visage déjà joyeux de Kaori.  

- Bon si ça ne te dérange pas Ryo, je vais me changer et on rentre à la maison.  

Elle partit donc se changer et revint deux minutes plus tard avec comme bagages dans une main, un sachet en plastique contenant sa robe et de l’autre main, le CD contenant la chanson qui venait d’être écoutée. Elle le prit car c’était l’occasion pour elle de s’entraîner.    

- Direction la maison ! J’aurais passé une dure journée aujourd’hui ! Toutes ses révélations m’ont épuisé !  

A suivre …  

(Nda : je crois que cette fois j’ai été un peu moins sadique. ^_^) (Ndb : Oui merci :o))  

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