Chapter 11 :: Keitaro demande à Ryo de ...

Published: 24-10-07 - Last update: 24-10-07

Comments: Voilà le Chapitre 11 ! En fait ça devait faire au moins 3 semaines que je n'avais pas posté cette fic, mais comme je donne 2 chapitres en même temps, je suis pardonée, non ?? ^^ En tout cas c'est à partir d'ici que les choses sérieuses vont commencer ! Héhéhééé__*

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Chap. 11 : Keitaro demande à Ryo de ....  

- Merci beaucoup, j'y vais de ce pas.  

Kaori se rendit donc devant l'ascenseur, suivit de près par Ryo.  

- Bizarre... Y'a pleins de jolies infirmières ici et il n'a même pas tenté une seule approche... Se ferait-il du souci pour moi ?? Non... C'est impossible... Pourtant, par rapport à tout à l'heure dans la grotte...  

Kaori ne se trompait pas, Ryo se faisait bel et bien du souci pour elle. Il l'a voyait s'inquiéter... Mais s'il y a bien quelque chose qui l'énervait c'était de la voir se faire autant de soucis pour un autre que lui. A cette pensée il serra les poings. Comment se faisait-il qu'il pouvait se rendre aussi jaloux ??? Il a vraiment changé depuis que Kaori est arrivé dans son monde... et dans son cœur.  

Ils entrèrent tout les deux dans l'ascenseur et se rendirent donc à l'étage indiqué par la réceptionniste de tout à l'heure. Pour Kaori, le temps passé dans cet ascenseur avait été à la fois trop rapide et trop long. Pourquoi ? Elle ne saurait le dire...  

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur un long et large couloir. Devant eux, une rangée de porte avec chacune un numéro. Tout était blanc. Neutre. Les deux nettoyeurs marchèrent côte à côte regardant à chaque fois qu'ils passaient devant une des portes le numéro inscrit au centre. Ils virent donc au bout d'un moment celui recherché : le numéro 112. (Nda : pour voir, je me demande si je n’aurais pas du mettre le numéro 13, non ? Du genre Vendredi 13 BONHEUR - MALHEUR ? )  

Alors que Kaori s'apprêtait à ouvrir la porte, Ryo la retint :  

- Kaori, il faut que je te parle avant...  

- Une autre fois Ryo, là ce n’est pas trop le moment !  

- Oui c'est vrai mais il vaut mieux maintenant qu'après, pour te redonner un peu le moral...  

- C'est à dire ?  

- En fait, j'avais prévu autre chose pour ce soir... Tu sais quel jour on est aujourd'hui ? Lui dit-il avec un petit sourire.  

A l'entente de cette phrase, Kaori eu un léger sursaut. Elle qui croyait qu'il avait oublié... Alors elle se serait trompée ?  

- Non... mentit-elle. Quel jour sommes-nous ?  

- Nous sommes une date très particulière pour ton existence... (Il fit une pause) pour notre existence. Une date marquant une mort, du chagrin, mais avant tout deux naissances...  

Deux naissances ? Pour la mort, elle savait de qui il parlait... Hide... A ce nom, une larme perla sur sa joue. Du chagrin... Celui d'avoir perdu son frère... Pour une naissance elle savait qu'il parlait de la sienne, mais finalement elle se demande si elle a bien fait de venir au monde. Même aujourd'hui des drames sont commis... Mais l'autre naissance ?  

- Tu vois surement de quelle autre naissance je parle ?  

Elle acquiesça d'un léger mouvement de la tête.  

- Eh bien de la naissance de notre partenariat. Et c'est grâce à ce partenariat de City Hunter qu'on a pu se rapprocher l'un de l'autre. Donc avant tout, je te souhaite un joyeux anniversaire.  

Et de sa poche il sortit un petit écrin qu'il déposa dans le creux de sa main.  

- Ne te sens pas obliger de l'ouvrir tout de suite, garde plutôt la surprise pour plus tard !  

Elle lui sourit. Il lui sourit.  

Au début, il était prévu de faire une petite fête entre eux deux, à l'appartement. Il ferait la cuisine, le ménage, la vaisselle... Ce jour là aurait été son jour de repos. Il lui devait bien ça... Mais toutes ces nouvelles, révélations qui ont eu lieu tout au long de la journée ne lui ont pas permis d'envisager ce programme. Il avait alors décidé d'improviser... C'est peut-être un peu pour ça qu'il avait proposé à la jeune femme une nuit dans la grotte... inconsciemment. Sans ce coup de fil, à cet instant même il ne sait pas ce qui aurait pu se passer. D'un côté, il aurait presque préféré rester là-bas, il en avait presque oublié les problèmes de la vie. Mais voilà que ceux-ci étaient revenus vers eux... Et en masse.  

Kaori se rapprocha quelque peu de lui pour lui donner un léger baiser... Sur la joue ( Nda : et oui pas sur la bouche enfin pas encore !). (Ndb : C’est dégueulasse ça ! Je veux sur la bouche moi snif !) Ce baiser voulait dire en quelques sortes "merci ". "Merci Ryo pour tout ce que tu fais pour moi ". Un baiser qui 'réveilla' le nettoyeur. En temps normal sa Kaori n'aurait jamais eu une telle audace. Enfin à sa connaissance en tout cas. Mais depuis toutes ces révélations, il avait le droit de douter... Au moins un peu.  

La nettoyeuse pouvait voir chez l'homme qu'il était quelque peu confus, ce qui la fit sourire intérieurement. Ryo perçut les yeux rieurs de sa partenaire et faillit presque s'en offusquer mais fut coupé dans sa réplique. Voilà qu'un médecin sortait de la chambre 112 destiné à Keitaro quand il s'arrêta net. Deux personnes lui barraient la route. Involontairement bien sur mais quand même. Il détailla l'une des deux personnes présentes. Il avait pu percevoir quelques secondes sa voix, et celle-ci lui paraissait familière.  

Il se posta donc devant eux et déclara :  

- Seriez-vous Melle Makimura ?  

L'intéressée le regarda puis comme si son cerveau n'avait pas été connecté quelques secondes auparavant, celui-ci lui remit les idées en place. Elle se posta devant le médecin avant de lui répondre :  

- Et vous Monsieur Hirotaki Hochima ?  

L'homme sourit.  

- Oui c'est bien moi. Cela fait un petit moment que je me demandais ce que vous faisiez, étant donné que j'ai téléphoné il y a une heure.  

Il n'y avait aucun ton de reproche, juste de l'incompréhension alors qu'elle lui avait dit arriver bien plus tôt.  

Kaori mal à l'aise tenta une excuse :  

- Je suis désolée ... mais il y avait des embouteillages, mentit-elle.  

Il ne fut pas si sûr de sa réponse, mais après tout elle n'avait pas à se justifier. Il lui répondit donc simplement :  

- Je vois je vois... Ce n'est pas grave. Votre ami va bien, toutes ses blessures physiques ont été soigné, malheureusement une pour lui persiste. Sa jambe droite a été touché par l'accident et gravement, des séquelles sont présentes, il ne pourra donc pas marcher pendant au moins un mois ou deux, mais avec des béquilles et un peu de rééducation, ça devrait aller. L'autre problème aussi, c'est qu'il est en ce moment même dans le coma. Je ne pense pas qu'il devrait durer longtemps, il lui faut simplement quelque chose qui le pousse à se réveiller, il a besoin d'entendre une voix familière qui lui dise qu'on a besoin de lui ici... dans ce monde. Etant donné que je ne fais pas partit de sa vie, je ne peux rien faire pour lui. Seule un proche peut le faire. Melle, êtes-vous proche avec Monsieur McWane ?  

- Oui très. C'est mon meilleur ami.  

- Bien. Vous pouvez rester 4 heures par jour avec lui, le reste du temps des médecins viendront faire des prises de sang, le nourrir artificiellement et autres.  

Puis il jeta un coup d'œil à l'homme qui l'accompagnait, avant de poser la question :  

- Qui est cet homme qui vous accompagne ?  

- C'est ...  

Elle aurait aimé dire "mon mari", "mon fiancé", "mon homme" ou quelque chose du genre, quelque chose qui montrerait tout l'amour qu'elle éprouvait pour Ryo. Malheureusement pour elle ce n'était pas le cas. Elle n'avait alors pas d'autres choix que de répondre :  

- ... un ami.  

- Connait-il Monsieur McWane ?  

- Oui, il peut rentrer lui aussi, ne vous inquiétez pas.  

- Bien. Je vous laisse donc. Si vous avez besoin de moi, demandez à l'accueil, la réceptionniste saura où me trouver.  

- D'accord.  

Et il s'en alla aussi vite que son apparition.  

Kaori souffla un bon coup, prit son courage à deux mains puis ... entra.  

Là elle le vit. Son meilleur ami, allongé sur un grand lit blanc, avec un plâtre autour de sa jambe droite. La pièce, blanche elle aussi, contenait plusieurs appareils médicaux, spécialement là pour soigner le blessé. Keitaro pouvait donner l'impression de dormir, ce qui était à moitié le cas. Il dormait... mais personne ne savait à quel moment il se réveillerait. Le danseur était plongé dans un sommeil profond... très profond. Et en temps que meilleure amie, la nettoyeuse se devait de l'en sortir. A n'importe quel prix.  

Kaori se rapprocha de l'homme. Une chaise était placée pas loin, elle l’attrapa et l'attira à elle. Elle la positionna tout près du corps pour ensuite s'y asseoir.  

Elle l'observa. Il avait un visage d'ange, comme elle le lui disait tout le temps. Quelques mèches lui tombaient sur les yeux, ce qu'elle s'empressa de replacer. Sa jambe droite était suspendue, entouré d'un gros plâtre. A cette vue ses yeux s'assombrirent... Elle aurait du être plus persuasive, il aurait du la suivre... Elle s'en voulait terriblement. Mais au fond d'elle, elle savait que lui, par contre, ne lui en voulait pas. Il lui dirait « Ce n’est pas de ta faute, t'inquiètes ! ». Pour lui c'était un peu sa phrase clé. Il l'utilisait tout le temps quand il ne savait pas quoi dire (Ndb : Comme tous !), avec son air un peu embarrassé, son sourire plaqué sur ses lèvres et sa main derrière la tête... C'est une des choses qui lui avait plu chez lui. Au tout début de leur rencontre, il était un peu timide, surtout quand les autres élèves les regardaient un peu bizarrement. « Comment se faisait-il que la plus belle fille du collège traîne avec un américain ? » Cette phrase, elle ne l'avait jamais comprise. Elle ne la comprend toujours pas. Pourquoi les japonais avaient-ils, à cette époque, un air de dégout pour les américains ? Tous ceux qui osaient prononcé cette phrase se retrouvaient toujours avec un coup de poing au visage. Made Kaori bien sûr.  

Un sourire se dessina sur ses lèvres à ce souvenir... Elle se pencha légèrement pour atteindre l'oreille du danseur, avant de lui murmurer :  

- Je t'attends, ici, dans ce monde, et là on pourra revivre pleins de choses ensemble...  

Et puis, comme par magie, Kaori vit remuer légèrement les paupières de son meilleur ami. Celles-ci semblaient lourdes, mais elles réussirent finalement à s'ouvrir.  

- Kaori...  

- Attend ! Je vais vite aller chercher un médecin ! Vite ! Quelqu'un s'il-vous-plait ! Criait-elle en direction de la porte.  

Deux secondes plus tard, le docteur Hirotaka apparut dans l'embrasure de la porte, suivi d'une infirmière.  

Keitaro avait eu le temps de s'observer, il avait remarqué sa jambe plâtré... Et tout de suite, il pensa à son spectacle dans un mois. Un mois ne suffirait pas pour guérir...  

Son esprit était tellement dans le brouillard, qu'il ne savait pas quoi faire. Alors la première personne à qu’il pensa pour le remplacer, était...  

- Monsieur Saeba, s'il vous plait...  

L'interpellé s'approcha de la victime, quand celle-ci lui demanda une faveur…  

- Ne voudriez-vous pas danser à ma place ?  

(NDA : Voila la fin de ce chapitre ! Je pense que grâce à cette phrase vous vous imaginerez pleins de choses !! On verra bien !) (Ndb : Ah ma Kaori ! J’adore ! Le moment tant attendu va arriver dit dit dit ! ^^ J’adore vivement la suite Gros bisous !)  

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