Chapter 14 :: Un lien solide et merveilleux

Published: 01-03-08 - Last update: 27-03-08

Comments: Bonjour à tous ! Cela fait quoi presque trois mois que Kaori4ever et moi n'avons pas posté et nous en sommes très désolée... Entre le travail, les cours et autres, il est difficile parfois de se retrouver devant l'ordi et d'écrire et je pense que la plupart d'entre vous le savent ! :) Alors voilà pour nous faire pardonner nous vous postons ce chapitre qui est plus long que la moyenne ! Nous espérons qu'il vous plaira. Petit résumé: Ryo et Kaori se retrouvent à danser à la place du meilleur ami de cette dernière pour la première d'un spectacle musical de tango (danse sensuelle ;)) en même temps ils doivent surveiller et protéger les danseurs et organisateurs de Tomoyo une femme qui voue une haine à Kaori et Keitaro pour avoir toujours été mieux qu'elle ! Par ailleurs, la chorégraphe se trouve être Maiko Tsugihara une ancienne cliente de nos héros dès lors l'entraînement pour le spectacle peut continuer ! Allez place à la lecture en espérant que cela vous plaise ! De gros bisous merci pour les reviews et votre soutien ! Kaori4ever et RKever

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Les jours et les semaines s'étaient écoulées à une vitesse étonnante. Pourtant les journées se ressemblaient, 7h30 début de l'entraînement, pause d'une heure à midi pour recommencer tôt dans l'après-midi et ne s'arrêter que vers les 18h. Ryo et Kaori étaient très fatigués et soulagés qu'aucune demande XYZ n'ait été là pour compléter leur emploi du temps hyper chargé. La nettoyeuse avait été stupéfaite des progrès que son partenaire avait accompli. Il faut dire que son corps musclé et souple l'aidait beaucoup pour la majorité des figures. Depuis le début de leur entraînement jusqu'à aujourd'hui, trois semaines s'étaient passées laissant à nos nettoyeurs plus qu'une semaine pour se préparer pour le show. Maiko était très fière de ses deux protagonistes et restait stupéfaite de la confiance qu'avaient Ryo et Kaori l'un pour l'autre. Alors que cette dernière n'avait point peur d'exécuter des porters avec lui, le nettoyeur quant à lui croyait en l'expérience de sa partenaire. Ce qu'il fait qu'à chaque chorégraphie qu'à chaque pas de danse, Maiko et ses danseurs restaient sans voix face aux "amateurs".  

- Ils dégagent une telle confiance et un tel amour l'un pour l'autre… que mes chorégraphies et le show n'en sont que plus beaux. Avait-elle dit après une représentation de nos deux héros.  

Un soir alors que l'entraînement allait se terminer, Monsieur Higya et Monsieur Kiyuro, le metteur en scène et le réalisateur, vinrent voir nos deux héros ainsi que les danseurs qui les accompagnent. A peine la porte poussée que Sanosuké déclara haut et fort :  

- Bien je vois que ça bosse dur ici !  

- Monsieur Kiyuro ! lança la chorégraphe d'une voix emplie de respect en s'avançant vers ce dernier.  

- Ou en êtes-vous Madame Tsugihara ? lui demanda Sanosuké.  

- Et bien mon rapport pour ces trois semaines est vraiment excellent. Les danseurs ont bien assimilés les chorégraphies ainsi que les thèmes représentatifs et quant à Monsieur Saeba et Kaori, ils sont tous les deux absolument extraordinaires !  

Quand Ryo et sa partenaire, qui étaient restés au fond de la pièce, entendirent les propos de Maiko, ils se regardèrent et sourient d'avoir réussi à convaincre la professionnelle. Cependant Monsieur Higya, qui était resté en retrait vers la porte, décida de voir les progrès de ces deux nouveaux talents…  

- Sano… que dirais-tu de les voir à l'œuvre pour avoir aussi notre vision des choses ? Lança Hiko en s'approchant de son ami, une main su l'épaule.  

- Tu as raison ! J'allais te le proposer ! avoua l'homme d'un air taquin. Monsieur Saeba et Mlle Makimura…?  

- Oui ! Répondirent en cœur les deux interpellés en s'aventurant dans la discussion.  

- Vous pourriez nous montrer l'étendue de vos progrès ? demanda le réalisateur.  

- Avec plaisir ! Répondit Kaori toute excitée à l'idée de montrer ses talents et ceux de son partenaire.  

Dès lors, les sept danseurs se mirent contre le mur et Maiko ainsi que Sanosuké et Hiko restèrent à distance vers l'entrée. Nos deux héros au milieu de la piste attendaient que leur cheffe leur donne le feu vert.  

- Bien ! Ryo, Kaori… Vous allez leur danser la chorégraphie finale avec la thématique de l'amour. Décida la chorégraphe. Comme ça ils pourront voir toute l'étendue de vos capacités. Pensa-t-elle.  

Aussitôt, elle prit la télécommande de la chaîne hifi et une douce mélodie néanmoins "sauvage" témoignant de la sensualité du tango s'éleva dans les airs. Les nettoyeurs prient place l'un face à l'autre, les mains placées, mais Kaori put apercevoir une légère angoisse dans le regard de son partenaire.  

- Ryo ? Ca va ?  

- Ce Monsieur Kiyuro me fout les jetons !  

- Quoi ? Pas toi… City Hunter !  

- Non pas me foutre les jetons du genre il va me buter la gueule je peux rien faire… disons que… qu'est-ce qu'il se passe si il n'est pas satisfait de moi ?  

- Ne t'inquiète pas ! Tes progrès se voient… tu as bien travaillé ! Alors ne panique pas, souviens-toi des pas et reste bien dans la thématique… tu n'as qu'à penser à quelque chose que tu aimes fort !  

- Quelque chose que j'aime fort ? pensa le nettoyeur.  

De suite, Ryo ne pensa qu'à une chose… la femme qu'il avait dans les bras… et alors qu'ils se mirent en mouvement dans un pas progressif, les voix admiratives se firent entendre. Débutant par un pas progressif, nos héros continuèrent par un pas plus rythmé ou le nettoyeur fit tourner sur elle-même, dans la plus grande sensualité, sa partenaire. Cette dernière se retrouva ensuite collée à lui ou ils se scrutèrent d'un regard envoûtant. Finalement ils s'éloignèrent l'un de l'autre pour que Kaori se précipite aussitôt vers son partenaire ou il la réceptionna, les mains sur le bassin et la faisant se soulever au-dessus de sa tête…  

- C'est incroyable… lâcha dans un murmure Sanosuké.  

Pour finir, Ryo lâcha Kaori pour l'attraper dans ses bras ou il se mit à tourner sur lui-même. La jeune femme se laissa alors glisser le long du corps de son équipier pour finir par toucher sol. Le nettoyeur plaça alors sa main droite dans le dos de sa compagne et la projeta en avant avec lui. Ils terminèrent alors que la mélodie prit fin avec un sourire aux lèvres et un clin d'œil de la part du garde du corps.  

- Fantastique ! déclara le réalisateur.  

Dès lors, il se précipita vers nos deux héros prit les mains de Kaori dans les siennes et regarda notre nettoyeur d'un regard surpris.  

- Je n'aurai jamais cru que vous y arriverez en si peu de temps ! Je vous ai sous-estimé Monsieur Saeba, Keitaro avait bel et bien raison de vous choisir. Avoua-t-il en posant une main franche sur l'épaule de Ryo.  

- Je suis content de savoir que vous êtes satisfait.  

- Oui mais quelle présence, quelle sensualité et surtout quel lien !  

- Lien ? demanda perplexe Kaori.  

- Oui Mademoiselle, jamais de ma vie j'ai vu deux êtres aussi complémentaires. On dirait que vous analysé tous ce que va faire votre partenaire et réciproquement. Vous avez tellement confiance l'un en l'autre… j'en suis resté bouche bée. Et puis vos corps s'épousent à merveille comme s'ils avaient été crée pour fusionner !  

Face à cet aveu, la nettoyeuse se mit à rougir et Ryo, gêné de la situation, détourna le regard. Il est évident qu'ils avaient réussi leur épreuve avec succès et que Monsieur Kiyuro ainsi que le metteur en scène étaient très fiers d'eux. Maiko reçut donc des compliments pour son travail.  

- Bien Sano ! N'oublions pas le pourquoi de notre venue ! dit Hiko.  

- Oui ! Et bien comme vous le savez tous, la première est dans sept jours et les répétitions dès demain se dérouleront au théâtre de Shinjuku. Vous commencerez à travailler avec vos tenues et nous nous chargerons des dernières dispositions pour le décor et la mise en scène. Cependant, Hiko et moi n'ayant que constaté des progrès et une bonne avancée de votre part… Nous avons décidé de vous donner votre journée de demain. Vous êtes donc libres.  

Devant cette décision, les gens présents dans la salle et en particulier nos nettoyeurs ne purent que laisser échapper de leur bouche, un soupir de soulagement.  

- Pour finir je n'ai qu'une chose à dire que vous pouvez être fiers de vous et de ne pas vous relâchez dans cette dernière semaine ! Allez filez vous reposez vous l'avez bien mérités et à après-demain. Conclut le réalisateur.  

Précipitamment, les danseurs, Yôko, Keichi, Kewin, Sara, Yukito et Toyâ se précipitèrent vers les vestiaires pour ainsi s'en aller et profiter de leur soirée et journée de repos. Magalie, la petite dernière, elle, se dirigea vers nos héros.  

- Je… je voulais vous féliciter pour vos danses vous êtes tous les deux incroyables ! dit-elle.  

- Merci ! répondit sincèrement Kaori en lui arborant un doux sourire. Mais toi aussi tu es très douée ! Quel âge as-tu ?  

- Moi je n'ai que 15 ans ! (NDA2: Excuse ma puce je te vieillis un peu ! ;))  

- QUOI 15 ANS ??? hurlèrent les nettoyeurs.  

- Oui ! On me dit souvent que je fais plus âgée mais je voue depuis mes 6 ans une grande passion à la danse. C'est mon papa qui m'a permise d'intégrer la troupe.  

- Ton papa ? demanda Ryo.  

- Oui Hiko Higya ! Mon papa quoi !  

- C'EST TON PERE ??? hurlèrent pour la seconde fois Ryo et Kaori.  

- Oui… depuis trois semaines, vous n'avez rien remarqué ? Mais bon on n'a pas vraiment eu le temps de parler ! A plus ! Rigola-t-elle en se dirigeant vers son paternel pour ensuite disparaître avec lui par la porte d'entrée.  

- Je vais vous laissé moi aussi ! Mlle Makimura, Monsieur Saeba, une bonne soirée ! Prononça Sanosuké en se dirigeant à son tour vers la sortie.  

Dès lors, les trois gens restants se dirigèrent vers les vestiaires ou une séance changement et donc lancement de massues fut présent.  

Une fois qu'ils eurent quittés l'enceinte du bâtiment, Maiko salua notre duo pour rejoindre son appartement. Ryo et Kaori grimpèrent dans leur voiture en silence. Mais au bout de cinq minutes, l'estomac de notre goinfre de choc se manifesta. Kaori éclata de rire devant le visage gêné de son équipier.  

- Je crois que je vais te préparer un bon repas en rentrant ! déclara la nettoyeuse.  

- Pour ce que tu sais faire ! Embêta Ryo.  

- GRR… tu la veux ma massue ? Tu as de la chance de conduire ! S'énerva Kaori.  

- Ne te vexe pas Kaori chérie ! Dis tu ne veux pas me faire un bon poulet ?  

- Si tu veux mais faut que j'aille en acheter alors ! Tu me déposes à l'épicerie du coin ? Mais mince ! Je voulais aller voir Keitaro ! Je n'aurai pas le temps si je dois aller faire des courses !  

- Oh tu ne vas pas me dire qu'il passe avant moi ? S'emporta le nettoyeur.  

Cependant, Ryo venait de se rendre compte de ce qu'il venait de dire et se mordit la langue. Quant à Kaori, elle se demandait comment elle devait interpréter cette phrase. Finalement, le nettoyeur déposa sa partenaire à l'épicerie et promit à sa belle d'aller rendre une visite à son ami. Arrivée devant l'hôpital, Ryo salua le docteur Hirotaka qu'il reconnut dans le couloir et rejoint la chambre de Keitaro. Une fois dedans, il fut surpris de voir le jeune homme bien rétabli entrain de faire des exercices avec sa jambe. Ce dernier se retourna et vit la mine surprise du nettoyeur.  

- Oh ! Bonjour Monsieur Saeba ! Kaori n'est pas avec vous ?  

- Bonjour Monsieur McWane ! Non non elle est allée faire des courses pour le repas. Elle m'a demandé de venir vous voir !  

- C'est bien elle ! S'inquiéter pour les autres et toujours là pour rendre service ! Dommage qu'elle ne soit pas là…  

- Vous avez l'air de beaucoup l'aimer… lança Ryo une amertume dans la voix.  

Face à cette remarque, Keitaro sourit et regagna son lit où il s'appuya contre son oreiller. Il invita le nettoyeur à prendre place sur la chaise d'à côté, ce que ce dernier fit bien évidemment. Un calme régna dans la pièce jusqu'à ce que le danseur se lance dans une discussion.  

- Oui je l'aime…  

Le nettoyeur se retourna l'air défait et angoissé par les propos du jeune homme. Cependant ce dernier le rassura vite fait en continuant son monologue. Dès lors un soupir de soulagement s'évapora de la bouche de Ryo, ce qui n'échappa pas aux oreilles de Keitaro quand il s'entendit lui dire…  

- Mais… je ne l'aime pas comme un homme aime une femme ! Je l'aime comme un ami aime une amie. Je dois dire que c'est vraiment une femme extraordinaire de plus elle a toujours été là pour moi en cas de problèmes. Je dois avouer que vous avez beaucoup de chance…  

- Pourquoi cela ? demanda Ryo mais au fond il était sur de le savoir.  

- Parce que la dernière fois que je l'ai vue ici, elle m'a raconté son parcours depuis notre séparation… Je dois dire que c'est une sacré vie et puis je me suis rendue compte qu'à part vous… elle n'a jamais eu un homme dans sa vie affective…  

- …  

- Vous pouvez bien rester muet ! Déjà quand nous étions au lycée, elle repoussait les avances de ses prétendants… même à moi, elle ne m'aurait jamais laissé aller plus loin… mais avec vous… Je l'ai vu au premier coup d'œil qu'elle est éperdument amoureuse de vous… Monsieur Saeba !  

- Pourquoi me dites-vous cela ? demanda sur un ton peu commun le nettoyeur en se relevant.  

- Tout simplement parce que je me demandais pourquoi deux êtres comme vous et elle n'étaient que de simples partenaires ? Faut dire vous êtes City Hunter, un duo, un homme et une femme ça doit créer des liens ça !  

- C'est justement parce que nous sommes City Hunter que nous ne pouvons nous permettre de telles familiarités.  

- Donc au fond vous seriez d'accord mais pourquoi ne pas avancer ?  

- Qui vous dit que je n'avance pas ?  

- Le collier… lança Keitaro.  

Le nettoyeur se leva de sa chaise pour aller se positionner devant la fenêtre. Oui Keitaro avait vu juste… le collier… de par la forme du pendentif représentant un cœur, il avait déjà avancé. Et puis il y avait cette gravure "Partenaires à vie" que Ryo avait fait graver pour signifier à Kaori leur partenariat éternel et le fait qu'elle sera toujours la moitié de City Hunter. Cependant, il n'avait pas osé dévoiler à sa partenaire que le collier comportait une deuxième gravure. Pourquoi ? Parce qu'il n'y arrivait pas… Comment dire à une personne qu'on l'aime alors qu'on a toujours été privé d'amour. Il attendait… oui il attendrait que sa partenaire la découvre et là… peut-être qu'ils iront plus loin.  

- Ne vous inquiétez pas Monsieur Saeba… Je pense que ce n’est tout simplement pas encore le moment pour vous et Kaori d’être plus que des amis… C’est pour cela que je ne lui dirais rien de vos sentiments !  

- … Pourtant vous êtes son ami… vous ne devriez pas lui ouvrir les yeux ?  

- Mais alors vous reconnaissez l’aimer ? Vous êtes beaucoup plus romantique que vous en avez l’air !  

Devant cette remarque, Ryo piqua un fard. Oui, lui, le plus grand nettoyeur du Japon, rougissait. Faut dire que Keitaro le mettait dans l’embarras. Heureusement que sa partenaire n’était pas là pour le voir. Sinon elle se serait moquée de lui.  

- Non je ne lui dirai rien… car ce n’est pas à moi de le faire… et puis j’ai beaucoup trop de respect pour l’homme qui m’aide pour le mettre encore plus dans la gêne. Vous seul déciderez du moment où vous vous déclarez. Continua le danseur.  

- … Keitaro…  

- Oui Monsieur Saeba ?  

- Si on arrêtait le vouvoiement ? proposa le nettoyeur en se retournant pour faire face à son interlocuteur.  

- Avec grand plaisir… Ryo !  

Dès lors les deux hommes se donnèrent une bonne poignée de main franche et amicale. Finalement Kaori avait raison. Le nettoyeur éprouvait un grand respect face à l’homme qui gardait, malgré tout le malheur de son passé, la tête haute. Quant à Keitaro, il ne pouvait qu’admirer l’homme qui avait conquit le cœur de son amie et qui était prêt à tout pour mener sa mission à bien… Oui City Hunter est quelqu’un de très bien !  

- Je vais te laisser… ma partenaire va m’attendre.  

- Très bien salue-la de ma part… Merci d’être passé !  

- Mais de rien et je n’y manquerai pas !  

Aussitôt Ryo sortit de la pièce pour laisser le jeune homme dans ses réflexions. Keitaro était maintenant certain que son amie serait très bien aux côtés de cet homme… seulement sa pensée fut de courte durée quand il entendit des cris d’infirmières dans le couloir.  

- Décidemment avec lui… pensa ce dernier.  

***  

Plus tard à l’appartement de City Hunter, Kaori était entrain de préparer le repas pendant que son partenaire passait la porte d’entrée.  

- Je suis là ! lança Ryo.  

- Ok le dîner est bientôt prêt. Cria son équipière depuis la cuisine.  

Le nettoyeur se dirigea alors sur le canapé pour s’installer confortablement dessus et prendre l’un de ses magasines fétiches. Cinq minutes plus tard, une bonne odeur de poulet régna dans le salon et Kaori sortit de la cuisine pour déposer le plat sur la table à manger. Elle se retourna pour voir son partenaire prit dans sa lecture. D’une voix stricte elle lui déclara :  

- Tu me feras le plaisir de te laver les mains avant de venir à table. Après tu vas me reprocher que mon plat à le goût de ta semence !  

- Ca me gratte ! cria le nettoyeur.  

Il se leva et alla directement se laver les mains dans la salle de bain en passant à côté d’une Kaori morte de rire. Ce n’était pas la première fois qu’elle le surprenait entrain de se tripoter.  

- Si seulement il le faisait pour moi ! pensa la nettoyeuse. Mais ça ne va pas ? Je pense à quoi moi ? Continua-t-elle en se frappant la tête.  

- Bon on mange ?! Déclara le nettoyeur en prenant place à table.  

- Oui oui…  

Le repas se passa dans le plus grand calme. La nettoyeuse avait demandé à son partenaire si la visite à l’hôpital s’était bien déroulée. Ce que ce dernier avait répondu positivement sans trop s’attardé sur le sujet en repensant à la discussion qu’il avait eu avec le jeune homme. Ryo observa le cou de Kaori qui depuis trois semaines n’était décoré que du collier qu’il lui avait offert. Ce constat le fit sourire. C’est alors dans la joie et la bonne humeur que se termina le repas. Après une soirée tranquille devant la télévision, nos deux nettoyeurs décidèrent de profiter de leur journée de repos pour aller au Cat’s depuis le temps qu’ils n’y étaient allés. Finalement ils montèrent tous les deux dans leurs chambres respectives pour se laisser aller dans les bras de Morphée.  

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