Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: phoenix2048

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 08-03-10

Ultimo aggiornamento: 27-04-10

 

Commenti: 93 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceRomance

 

Riassunto: Au cours d'une banale soirée, Ryô joue avec le feu, et la situation, qu'il pensait jusque-là maîtriser, lui échappe. Pour le plus grand bonheur du duo City Hunter...

 

Disclaimer: Les personnages de "Tel est pris qui croyait prendre..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Tel est pris qui croyait prendre...

 

Capitolo 2 :: chapitre 2

Pubblicato: 12-03-10 - Ultimo aggiornamento: 12-03-10

Commenti: Hello! Merci à tous pour vos reviews! Elles m'ont fait très plaisir! Oui, je sais que la serviette de Ryô tenait avec de la super glue, mais que voulez-vous? Si je le mets déjà tout nu au 1er chapitre, comment va-t-il finir dans le dernier ? ^_^ Un petit clin d’œil de la part de notre Kaori à Kaori62 dans ce chapitre… J'espère que vous connaissez le film "Coup de foudre à Notting Hill". En tout cas, c'est l'un de mes préférés. Je m’amuse vraiment à écrire cette fic, alors j’espère que ce nouveau chapitre sera à votre goût. Bonne lecture !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Tandis que son partenaire était remonté s’habiller, Kaori, elle, restée seule devant la télé, repensait à leur corps-à-corps assez osé.  

Diable ! Mais comment faisait-il donc pour rester maître de ses nerfs et de son corps ?  

Elle avait eu chaud d’un coup, très chaud, et ce n’était pas dû au fait qu’elle avait eu peur de ce qu’il pouvait faire… Non… C’était la chaleur d’un autre langage, jusque là inconnu pour elle, qui s’était manifestée.  

Elle s’était sentie toute bizarre, réceptive au moindre de ses gestes, des frissons avaient parcouru son corps entier et il lui avait semblé que des papillons dansaient dans son ventre.  

Etait-ce ça le désir ?  

Oui… probablement…  

Mais elle s’était rendue également compte qu’à un moment, Ryô avait semblé perdre pied : c’était lorsqu’elle s’était collée à lui pour récupérer cette fichue télécommande.  

Mais il n’avait rien laissé paraître.  

N’empêche que Monsieur avait pris rudement bien son temps pour se relever. Il avait peut-être bien apprécié ce contact tout compte fait ?  

Kaori croisa les jambes et les bras, sujette à une profonde réflexion.  

Mais à quoi il jouait ce soir ? C’était rare qu’il lui fasse des coups comme ça !  

Et elle, elle n’avait rien trouvé pour le déstabiliser. Elle n’aurait pas dû abandonner si facilement…  

Tout à coup, Kaori tapa du poing dans sa main gauche :  

« Idiote ! T’aurais pu lui enlever sa serviette ! » (^_^), mais à cette pensée, elle se mit à rougir et secoua la tête.  

« Non, je n’aurai pas pu ! Ce n’est pas dans ma nature ! Et ça lui aurait donné une raison supplémentaire pour me taquiner et il m’aurait traitée d’obsédée en plus ! »  

La jeune femme réfléchissait :  

« Je dois trouver quelque chose pour tourner la situation à mon avantage si jamais Ryô continue à m’embêter ! »  

Que pouvait-elle bien lui voler pour que cela l’ennuie ? Elle avait beau chercher, mais n’en avait aucune idée, quand soudain, son regard se posa sur la veste de son partenaire.  

« Mais oui, j’ai trouvé ! »  

Kaori se leva sans faire de bruit et glissa sa main dans l’une des poches. Puis elle retourna s’asseoir tranquillement dans le canapé, l’air de rien, tout en ayant pris soin de dissimuler sa trouvaille sous l’un des coussins qui se trouvait près d’elle, mais auquel Ryô ne pouvait avoir accès.  

Elle tapota alors le coussin gentiment en souriant :  

« Héhé ! Tu vas voir mon cochon ! ça, c’est pour m’avoir piqué ma télécommande ! »  

Elle s’installa confortablement et remit en route le DVD qu’elle regardait auparavant.  

 

Ryô, lui, regagna sa chambre et s’habilla, finalement, d’un boxer noir, d’un simple jean et d’une chemise gris anthracite - presque aussi sombre que ses beaux yeux - chemise dont il retroussa les manches. Deux boutons étaient restés ouverts, ce qui permettait de voir le haut de son torse musclé, et sa chemise tombait par dessus son pantalon, lui donnant une allure décontractée et sexy.  

En voyant son reflet dans le miroir qui ornait la porte intérieure de son armoire, il sourit. Il était beau gosse quand même et dans cette tenue, il en ferait craquer plus d’une !  

Mais est-ce que la femme de son cœur succomberait aussi facilement elle aussi ?  

Il pensait que c’était le cas mais qu’elle refuserait de l’admettre et surtout de le lui montrer aussi facilement.  

Ryô repensa à l’effet qu’elle lui avait fait tout à l’heure ainsi vêtue, quand il l’avait aperçu dans la cuisine.  

« Elle est vraiment dingue de se balader comme ça dans l’appart ! Un de ces jours, ça va lui jouer des tours… »  

Oui, un de ces jours, il savait qu’il risquait de succomber lui-même à la tentation incarnée habitant sous son toit.  

Il repensa également à leur corps-à-corps : pourquoi avait-il commencé ce petit jeu ?  

En fait, il n’en savait trop rien… Si… C’était depuis qu’il l’avait vue ce soir dans la cuisine… Il avait envie de la taquiner à un point, voire la séduire, juste pour voir comment elle allait réagir…  

« Je suis certain que tu me prépares un coup tordu mon ange… Tu as cédé bien trop vite tout à l’heure… Cette soirée s’annonce passionnante… »  

Il sourit à nouveau et s’adressa à son reflet :  

« Pourquoi lui as-tu parlé de récompense ? En plus, je sais même pas quoi lui demander… Enfin, si… Mais… »  

Il se rabroua et se donna des claques pour les pensées coquines qu’il venait d’avoir à l’égard de Kaori. « Cesse de penser à ça et va donc voir en bas si j’y suis ! »  

 

Il se dirigea d’un pas nonchalant vers le salon, pieds nus, et prit place dans le canapé, ce qui étonna sa partenaire.  

« Tu fais quoi là ? Je croyais que tu voulais sortir, non ?  

_ Il est trop tard maintenant… J’ai perdu trop de temps pour me préparer…  

_ Tu te moques du monde ? Et la faute à qui ?  

_ Pas la mienne en tout cas… Si tu avais lavé mon pantalon…  

_ Ahhh ! Assez avec ce maudit pantalon ! Tu n’as qu’à le laver toi-même si tu en as tellement besoin ! »  

Le nettoyeur jubilait intérieurement : il avait encore réussi à la faire sortir de ses gonds.  

Il s’installa confortablement, les pieds sur la table basse du salon. Kaori avait la même posture.  

« Tu regardes quoi comme film ?  

_ Pourquoi ça t’intéresse ?  

_ Tu m’as si gentiment proposé de me joindre à toi, que j’ai bien envie d’accepter ta proposition… »  

Kaori croisa les bras.  

« Tu plaisantes là ? Tu vas me foutre ma « soirée fille » en l’air !  

_ Mais non, tout de suite… Je sais me tenir quand je veux…  

_ Oui, justement… »  

Ce n’était que quand il le voulait, et là apparemment, il voulait être sage, rien que pour l’enquiquiner.  

De ce fait, elle ne pourrait pas lui refuser de rester. Il avait bien calculé son coup celui-là !  

 

Kaori enrageait : non, mais là, il exagérait ! Il n’était pas prévu qu’il se tape l’incruste.  

Il allait encore critiquer les films qu’elle regardait, et il allait sûrement l’empêcher de suivre le film d’une façon ou d’une autre.  

Pourquoi lui avait-elle donc proposer de se joindre à elle ?  

Décidément, rien ne tournait rond en ce moment dans sa pauvre tête !  

Ryô saisit le boîtier DVD et lut le résumé du film. Il aurait dû s’en douter : encore un truc de fille, un film romantique comme sa douce moitié les aimait !  

« « Coup de foudre à Notting Hill », c’est bien ce truc ?  

_ Tais-toi et tu verras…  

_ Tu peux remettre depuis le début, s’te plaîîît ! »  

Kaori le regarda : il prit une petite moue suppliante, comme un petit garçon et joignait ses mains en une prière. Il était trop mignon !  

Dans un soupir d’agacement, elle s’exécuta.  

« Merci madame !  

_ Chut ! Tais-toi ! »  

 

Kaori fixait l’écran, perdue dans ses pensées :  

« Et voilà ! ça commence ! Non seulement il se tape l’incruste, mais en plus Monsieur veut voir le film depuis le début ! Tu vas me le payer ! »  

Elle se concentra sur le film et attendait le moment propice pour le taquiner.  

Le nettoyeur voyait son visage se métamorphoser : d’abord, ses sourcils qui se froncèrent légèrement, signe qu’elle n’appréciait pas trop sa présence, puis ses lèvres qui se pinçaient. Elle mordillait sa lèvre inférieure, montrant son agacement et le fait qu’elle se triturait les méninges pour pouvoir le contrer.  

Ryô en profita :  

« Tu peux monter un peu le son Kaori chérie ? Parce que là, tu as vraiment mis exprès le son trop bas pour que je n’entende rien… »  

Il attendait, le sourire en coin, qu’elle réagisse et ça ne tarda pas. La petite veine sur sa tempe se gonflait.  

« Tu deviens sourd comme un pot, mon vieux. C’est pas bon ça pour ton boulot… Vaudrait mieux que tu prennes ta retraite Papy Ryô ! »  

Ryô, bien loin de se fâcher, resta d’un calme olympien.  

« Reste calme, mon petit Ryô… Kaori ne sait pas se maîtriser et elle va faire une boulette dans peu de temps… »  

Le stoïcisme de son partenaire l’énerva davantage.  

« Non, je me tairai, parce que tu n’attends que ça… Que je dise quelque chose de travers pour mieux m’atteindre… »  

Ryô patientait. C’était qu’elle tenait bon la diablesse !  

Bref, tous deux attendaient tranquillement que l’autre craque et continuèrent à regarder le film en silence.  

 

Tout se passait bien lorsque Ryô se leva brusquement pour aller chercher un truc à boire. Il revint avec une bière.  

« Tu aurais pu me rapporter quelque chose, sale égoïste !  

_ Tu ne m’as rien demandé, chipie ! »  

Il lui passa la langue et repris place dans le canapé.  

C’est vrai qu’elle ne lui avait pas dit qu’elle avait soif.  

Kaori en profita : c’était le bon moment pour elle pour l’embêter. Elle se rapprocha et minauda :  

« Ryô…Mon chou… Tu serais vraiment un amour si tu voulais bien m’apporter quelque chose à boire… Je ferais ce que tu voudras en échange… »  

Ryô, qui buvait sa bière, laissa son geste en suspend face à une Kaori aguicheuse.  

« Elle m’appelle mon chou maintenant ? »  

Il était curieux de voir jusqu’où elle pouvait aller.  

« Ah bon ? Tout ce que je veux ?  

_ Hum hum… »  

Il la fixa.  

« Donc si j’ai bien compris, il me suffit juste de t’apporter un truc à boire, et je te donne une sorte de gage, c’est ça ?  

_ C’est ça…  

_ Et je peux te demander absolument tout ce que je veux ?  

_ Ou..oui… »  

Kaori répondit avec un peu d’hésitation. Qu’allait-il encore lui demander ? Elle aurait mieux fait de tourner sept fois sa langue dans la bouche avant de lui proposer ça.  

Ryô s’en rendit compte.  

« Alors, on veut jouer dans la cour des grands mon ange… »  

« Tu ne te défileras pas ?  

_ Non…  

_ Très bien… Tu veux quoi ma belle ? »  

« Ma belle ? »  

« Un thé, s’il te plaît…  

_ Bien chef ! »  

Il lui fit un salut militaire et disparut dans la cuisine.  

Ryô avait envie d’être gentil avec elle ce soir. Pour une fois, il pouvait bien s’occuper d’elle, pour toutes les fois où c’était elle qui s’occupait de lui.  

Et puis, même s’il ne voulait se l’avouer, il avait vraiment envie de partager un moment avec elle. Vivre un instant une vie normale, loin de leur vie mouvementée. Mais rien ne l’empêchait de l’enquiquiner un peu.  

 

D’un côté, Kaori était ravie : il était parti préparer un thé rien que pour elle. Mais de l’autre, elle avait peur du gage qu’il allait lui donner.  

Il revint peu de temps après avec le breuvage fumant qu’il tendit à la jeune femme.  

Celle-ci le remercia, les joues légèrement rosies.  

Ryô reprit place à côté d’elle et la regarda avec un air malicieux.  

Kaori n’était pas rassurée, mais pas du tout.  

« Oh mon dieu ! Pourvu qu’il ne me demande pas un truc bizarre ! »  

L’homme continuait à la fixer et plus il la regardait, plus elle rougissait.  

« Dis-moi, Kaori… Pourquoi rougis-tu de la sorte ?  

_ Pour rien… Ne va pas t’imaginer des choses !  

_ Oh, mais moi, je n’imagine rien… Je dirais plutôt que c’est toi qui n’as pas l’esprit catholique… Tu es rouge comme une tomate !  

_ N’importe quoi !  

_ De toute façon, il est trop tard… Tu as dit que tu ferais tout ce que je voudrais… Alors je veux… »  

Kaori restait suspendue à ses lèvres. Que voulait-il ? Un bisou ? Un baiser ? Plus ?  

« Je veux… » disait-il, faisant sembler de chercher ce qu’il souhaitait. Il s’amusait de faire traîner les choses, car il voyait que sa partenaire paniquait à mort.  

« Mais il va me dire ce qu’il veut à la fin ? J’en ai marre de flipper… Il prend un malin plaisir à me faire attendre en plus cet idiot ! »  

Ryô se décida enfin à lui répondre, estimant que la jeune femme avait assez cogité. Surtout qu’elle ne manquerait pas de lui envoyer une massue s’il prolongeait son attente.  

« Je veux que tu laves mon jean noir ! » lui dit-il en la pointant du doigt.  

La nettoyeuse en tomba à la renverse.  

Si elle s’attendait à ça !  

Elle aurait cru toutes sortes de choses, mais ça !  

Kaori, à terre, prit appui sur le bord du canapé, afin de se redresser.  

« Espèce de crétin ! Moi qui m’attendais à ce que tu… »  

Ryô avait rapproché son visage de celui de sa partenaire et la regarda droit dans les yeux, avec un sourire rempli de malice.  

« Oui ? Tu m’intéresses là, Kaori chérie… Tu t’attendais à ce que je quoi ?  

_ Non… non… rien… Rien du tout… » dit-elle, gênée.  

Elle ne pouvait tout de même pas lui dire qu’elle avait secrètement espéré un baiser ! Juste un simple baiser : même un simple effleurement du bout des lèvres…  

Ryô put voir une pointe de déception dans ses yeux, et il savait bien pourquoi.  

Mais Kaori reprit vite de l’assurance et dit :  

« C’est bon, tu as gagné ! Je laverai ton pantalon dans l’après-midi…  

_ Ah non… Maintenant…  

_ Mais…  

_ T’as dit tout ce que je voulais… »  

La colère montait en Kaori mais elle essayait de se contrôler et elle se leva donc du canapé avec l’air le plus digne possible et monta à l’étage faire la lessive urgente de Monsieur Ryô.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de