Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: phoenix2048

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 08-03-10

Ultimo aggiornamento: 27-04-10

 

Commenti: 93 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceRomance

 

Riassunto: Au cours d'une banale soirée, Ryô joue avec le feu, et la situation, qu'il pensait jusque-là maîtriser, lui échappe. Pour le plus grand bonheur du duo City Hunter...

 

Disclaimer: Les personnages de "Tel est pris qui croyait prendre..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I've signed in, but I cannot get access to the management section.

 

Please check that your browser accepts cookies. Please contact me with the email address you signed up and give me your login, password, ISP and localisation. Thanks.

 

 

   Fanfiction :: Tel est pris qui croyait prendre...

 

Capitolo 8 :: Chapitre 8

Pubblicato: 17-04-10 - Ultimo aggiornamento: 17-04-10

Commenti: Hello! Merci pour vos reviews! Voici la suite que vous attendez toutes avec impatience... Surtout Macema...^^ La situation va devenir très... Je vous laisse deviner... ;) Allez, bonne lecture! Bisous

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Kaori plongea son regard noisette dans les yeux noirs de son partenaire : c’était un jeu ?  

Elle allait jouer alors…  

Elle s’approcha de Ryô et posa sa main droite sur sa joue, qu’elle caressa. Son cœur cognait dans sa poitrine.  

Elle prit appui avec son autre main sur le bras droit de Ryô et posa ses lèvres délicatement sur les siennes.  

Des frissons la parcoururent instantanément : elle adorait cette sensation, alors pour la prolonger, elle se saisit tendrement des lèvres de Ryô qu’elle mordilla. Puis elle recommença, doucement, se saisissant à nouveau au passage de ses lèvres.  

Le nettoyeur crut devenir fou :elle jouait à un jeu dangereux là !  

Elle était partie à la découverte de ses lèvres avec tant de sensualité qu’il ne pouvait plus se contrôler ! Surtout qu’elle le mordillait et s’en délectait apparemment.  

Les lèvres de Kaori étaient pour lui une douce caresse, une délicieuse gourmandise dont il avait envie plus que tout, alors il se laissa aller et il captura à son tour les lèvres tentatrices de sa partenaire. Il jouait avec elles, les mordillant à son tour. Son désir se fit plus pressant et il leva les barrières qu’il avait érigées autour de lui depuis des années en quelques secondes, fort d’un courage dont il ne se serait jamais cru capable concernant ses sentiments.  

Une brèche s’était ouverte dans sa raison ce soir et son cœur en avait profité pour s’y glisser.  

Une nouvelle occasion de faire enfin évoluer sa relation avec Kaori se présentait et il avait décidé de la saisir cette fois-ci.  

Il embrassa Kaori à pleine bouche, plaçant ses mains en coupe sur le visage de sa partenaire, et approfondit son baiser. Kaori, surprise au premier abord, y répondit avec plus d’ardeur et leur baiser devint sauvage. Leurs langues se titillaient, se cherchaient avant de s’apprivoiser.  

La jeune femme glissa ses doigts dans les cheveux de Ryô, qui savourait cet échange. Ce baiser l’électrisait et un flot de frissons inonda chaque parcelle de sa peau. Il ne contrôlait plus rien ! Seul comptait ce besoin urgent d’assouvir cette soif de l’autre !  

Leurs langues se mêlaient avec avidité. Tous deux appréciaient ce moment tant espéré et semblaient pris dans un tourbillon de délicieuses sensations.  

Plus rien n’existait.  

Ce fut le manque d’air qui les fit regagner la terre ferme.  

A regret, leurs lèvres se séparèrent.  

 

Ryô colla son front contre celui de sa partenaire, tandis que Kaori s’agrippait à lui, chacun essayant de reprendre son souffle. Leurs regards se croisèrent et ce qu’ils y lurent les effraya. Non, ce n’était plus un jeu… Ils venaient tous deux de franchir la limite que Ryô leur avait imposés et qu’il s’était refusé de franchir depuis six longues années.  

Kaori se fit taquine :  

« Alors, tu vois que je n’ai pas besoin de toi…  

_ Non, c’est vrai…  

_ Cela t’a plu j’espère… »  

Il se contenta de lui sourire. Comment pouvait-elle lui poser cette question ? N’avait-elle pas senti la passion qu’il avait mis dans ce baiser ?  

La jeune femme se leva et partit boire un peu d’eau. Son cœur battait la chamade.  

Mon dieu ! Quel baiser ! Là, c’est sûr ! Elle n’avait rien imaginé… Leurs cœurs à Ryô et à elle s’étaient bien parlés tout à l’heure pendant la danse…  

Alors se pourrait-il que durant toute cette soirée, leur jeu n’en fut pas un ? A aucun moment ? Cela voudrait dire que…  

Elle rougit… Il fallait qu’elle se calme avant de retourner dans le salon.  

Cet échange l’avait complètement déstabilisée.  

Ryô, lui, était toujours installé dans le canapé. Il toucha ses lèvres gonflées, portant encore l’empreinte de sa partenaire.  

Comme c’était bon ! Pourquoi avait-il attendu autant de temps pour franchir le pas avec elle ?  

Il était vraiment le plus idiot des hommes ! A quoi bon se voiler la face ! Il avait cette femme dans la peau !  

Elle lui avait procuré ce soir plus de frissons que n’importe quelle autre sensation forte.  

Kaori était son addiction, même s’il ne l’avait qu’effleurée. Et maintenant qu’il avait goûté à ses lèvres sucrées, il allait lui être difficile de ne pas en vouloir plus.  

Il avait joué avec elle et continuait de le faire…  

Il avait pris peur quand il s’était laissé aller à ouvrir son cœur indirectement grâce à la chanson… Il avait pris peur dans la cuisine, quand il s’était laissé aller à l’embrasser dans le cou… Il avait pris peur quand elle avait posé ses lèvres sur les siennes la première fois, car, à ce moment-là, il avait perdu le contrôle, prêt à lui sauter dessus et il lui avait fallu un surplus de self-control pour ne pas céder à cette tentation.  

Il avait serré fortement les coussins du canapé pour ne pas céder… Ses mains l’avaient tellement démangé… Il l’aurait brusquée en la planquant contre lui et en approfondissant son chaste baiser…  

Et la deuxième fois, il sut qu’il était foutu pour de bon à ce moment-là…  

Et maintenant ?  

Il voulait tellement lui montrer à quel point elle était en lui, à quel point il ne pouvait plus se passer d’elle, mais il n’osait le faire… Il n’en avait aucun droit… Non, il n’avait aucun droit sur cet ange de pureté… Elle méritait tellement mieux que ça… Qu’un homme guidé par ses désirs les plus secrets…  

Il ne l’obligerait en rien…  

Oui, ce serait plus facile… Tellement plus facile si c’était elle qui faisait le premier pas et qui lui disait qu’il était digne d’elle… Il la croirait, car lui n’arrivait pas à se faire à cette idée…  

Elle était beaucoup plus douée que lui pour exprimer ses sentiments.  

Si seulement elle pouvait faire ce premier pas, ou plutôt le refaire, car elle l’avait fait ce soir, attendant un geste de sa part, alors il lui dirait combien il l’aime… Il le lui montrerait… Avec tout l’amour qu’il est capable de ressentir pour elle… Avec tout le désir et la passion qu’elle suscite en lui…  

Le fait que Kaori mettait du temps à revenir inquiétait le nettoyeur.  

Ce baiser devait l’avoir perturbée autant que lui et maintenant, elle ne savait plus comment se comporter, tout comme lui…  

 

Kaori ne tarda pas et prit place à côté de lui dans le canapé.  

Un peu mal à l’aise, elle lui demanda :  

« On regarde la fin du film ?  

_ Oui, si tu veux… »  

Ryô savait que c’était une échappatoire pour elle, le temps de recouvrer un minimum de self-control. Il ne l’en blâmait pas, car il savait qu’elle redoutait la suite de évènements.  

Lui aussi d’ailleurs… Il résistait pour ne pas se jeter sur elle, là dans ce canapé… Non, elle méritait mieux que ça pour leur première nuit… Alors il attendrait…  

Cela faisait maintenant près d’une heure que chacun regardait le film dans son coin, perdu dans ses pensées.  

Ryô, qui lançait de temps en temps un regard vers sa compagne, remarqua qu’elle tremblait légèrement.  

« Tu as froid ?  

_ Non, ça va… »  

Il voyait bien qu’elle mentait. Il se rapprocha d’elle, passa alors son bras derrière la jeune femme et l’attira à lui pour qu’elle se réchauffe.  

Kaori fut quelque peu surprise par ce geste, mais elle se blottit encore plus contre lui.  

Son odeur, mélange de poudre et de tabac, et la chaleur qu’il dégageait la rassuraient, et en quelques minutes, elle s’endormit profondément.  

Le nettoyeur adorait ces petits moments de complicité et de tendresse avec sa partenaire.  

Il adorait la sentir contre lui ; cette douce chaleur qui émanait d’elle le rassurait et l’apaisait, tout autant qu’elle lui mettait du baume au cœur.  

D’un geste tendre, il remit en place quelques mèches rebelles et continua à caresser les cheveux de sa compagne.  

Ryô regarda donc la fin du DVD seul. Tout compte fait, ça se laissait se regarder quand même ces films à l’eau de rose !  

Mais bon, deux dans la même soirée, c’était largement suffisant pour lui.  

Une fois le générique de fin terminé, il éteignit le lecteur et la télé. Sa partenaire reposait toujours dans ses bras et il n’avait pas envie de la lâcher.  

Il profita du calme pour savourer ce moment et resta là, les yeux fermés pendant quelques minutes encore.  

Puis à regret, il dût se résigner à bouger et fit attention à ne pas réveiller son bel ange, qui dormait paisiblement.  

Il se leva doucement et la prit dans ses bras pour la conduire dans sa chambre.  

La jeune femme sentait qu’elle n’était plus dans le canapé et comme la douce chaleur qui l’habitait depuis un bon moment ne l’avait pas quittée, elle devina où elle se trouvait et par réflexe, elle passa ses bras autour de Ryô, nichant sa tête au creux de son cou et poussa un profond soupir.  

Le nettoyeur se dirigea vers la chambre de Kaori, qu’il ouvrit doucement.  

Il entra et déposa sur le lit la jeune femme qu’il recouvrit d’une chaude couverture par dessus le drap. La belle endormie se tourna vers lui :  

« Ryô… »  

Il l’observa et se rendit compte qu’elle dormait toujours. Il habitait même ses rêves… Il ne méritait pas qu’un ange comme elle lui porte un tel amour.  

Elle l’aimait sans condition, malgré son passé, son côté obsédé, malgré le fait qu’il soit un tueur… Et il l’en aimait encore plus…  

Il s’assit près d’elle, et lui caressa les cheveux.  

Son ange tentateur était si beau !  

Une fois de plus, ses lèvres l’attiraient irrésistiblement  

Mais il secoua la tête, il ne pouvait pas lui faire ça ; il ne pouvait pas profiter d’elle, il la respectait trop.  

Ryô s’approcha de son visage et murmura :  

« J’ai passé une merveilleuse soirée, Sugar… »  

Il lui caressa les cheveux, tout en continuant à lui parler.  

« Sais-tu que j’ai un secret ? Oui… Un rêve secret… Que je fais souvent d’ailleurs… Et j’espère trouver un jour le courage de t’en parler afin que nous le réalisions… Car j’ai besoin de toi pour cela… Je suis sûr qu’il te plairait… Et ce serait pour moi la plus belle des récompenses que tu pourrais m’offrir… »  

Il déposa un doux baiser sur son front.  

« Oui, ce serait la plus belle des récompenses… Mais je vais me contenter de celle que tu m’as donné ce soir… Et peut-être qu’un jour… »  

Il se leva doucement et se dirigea lentement vers la porte qu’il ouvrit avec précaution afin de ne pas réveiller son ange. Il sortit et la referma discrètement pour se rendre dans sa chambre.  

Quelques instants plus tard, une silhouette se redressa dans le lit.  

 

Dans la chambre voisine, Ryô venait juste de se glisser dans ses draps.  

Il avait les bras croisés derrière la tête et fixait le plafond, perdu une fois de plus dans ses réflexions les plus profondes.  

Il repensait à la récompense dont il s’était contenté et qui était tout autre dans son esprit.  

La scène du banc repassait en boucle dans sa tête. Toute cette soirée défilait devant ses yeux. Cela aurait pu finir tellement différemment…  

Il en avait assez de cette peur irrationnelle qui lui vrillait les entrailles.  

C’était peine perdue de vouloir continuer à lui résister de la sorte, surtout après ce soir…  

Il leva alors les yeux au ciel, implorant les puissances célestes de bien vouloir réaliser son vœu : si sa partenaire décidait ce soir de faire un pas, un seul dernier petit pas dans sa direction, alors il ne se défilerait pas…  

Oh grand dieu, non !  

Il irait jusqu’au bout et s’évertuerait à poser les premières pierres d’un chemin vers une nouvelle vie à deux…  

Voilà où il en était de ses réflexions, lorsque, soudain, la porte s’entrouvrit.  

A croire qu’un ange venait d’entendre sa supplication.  

Surpris, il ferma les yeux instantanément, simulant le sommeil et prit une position plus confortable. Même les yeux fermés, il « voyait » la silhouette familière se diriger vers lui.  

Il pouvait sentir ses pas, la façon particulière dont elle bougeait les hanches. Elle le fixait.  

 

Kaori s’était rendu chez son partenaire pour tirer au clair ce qu’elle avait cru entendre.  

Il était là, allongé dans la pénombre, éclairée par de doux rayons de lune.  

Ceux-ci dessinaient les contours de sa silhouette et soulignaient la perfection de sa musculature.  

Kaori ressentit à nouveau cette sensation bizarre dans son bas-ventre.  

« Ryô ? »  

Il ne devait pas répondre.  

« Ryô ? »  

Elle insistait.  

« Ryô ? Tu dors ? »  

N’obtenant aucune réponse, elle s’apprêtait à faire demi-tour :  

« Comment veux-tu que je dorme avec tout le bruit que tu fais ? »  

Elle vit ses yeux noirs se poser sur elle. Ils étaient d’un noir tellement profond qu’elle crut s’y noyer. Le nettoyeur prit appui sur ses avant-bras.  

« Qu’est-ce qu’il y a ?  

_ Euh… Non, rien… »  

Elle détourna son regard, et fixa le sol, les joues rosies, en se triturant les doigts.  

« Tu plaisantes ? Tu viens me réveiller pour me dire qu’il n’y a rien ? Je t’écoute… »  

Le courage qu’elle avait eu en entrant semblait fondre comme neige au soleil. Mais elle se ressaisit.  

« Et bien, je voudrais tirer quelque chose au clair… »  

Le nettoyeur la regardait. Qu’allait-elle lui dire ?  

« C’est quoi ta fameuse récompense ?  

Ryô se crispa un peu. Alors elle l’avait entendu… Elle ne dormait pas vraiment… Il ne se laissa pas démonter.  

« Alors comme ça Mademoiselle Makimura, on feint le sommeil pour profiter de la situation ? Je n’aurai jamais cru ça de vous ! »  

Il esquissa un mouvement, signe qu’il allait certainement la rejoindre.  

Kaori, le rose aux joues, déglutit.  

« Oh mon dieu… Mais qu’est-ce qu’il fait ? Oh non… Il va venir me rejoindre… Pourquoi viens-tu Ryô ?...»  

Oui, à ce moment précis, tout ce qui importait à Kaori, c’était que Ryô ne soit pas nu, car elle ne saurait comment réagir…  

Il s’était levé et lui faisait face. Elle poussa un léger soupir de soulagement : il avait gardé son boxer.  

Kaori était décontenancée face à sa réaction. Elle pensait qu’il allait se mettre en colère, ou encore qu’il allait réfuter en bloc ses paroles, mais non… Il semblait s’en amuser. Elle ne fléchit pas et continua :  

« Et vous, Monsieur Saeba ? Vous ne faisiez pas la même chose il y a à peine deux minutes ? »  

Touché !  

Ryô sourit à la remarque de la jeune femme.  

Maintenant, c’était elle qui voulait jouer apparemment.  

Il allait la laisser mener le jeu, histoire de voir où cela les conduirait.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de