Capitolo 7 :: chapitre 7

Pubblicato: 15-04-10 - Ultimo aggiornamento: 15-04-10

Commenti: Hello! Eh oui me revoilà! Merci mille fois pour vos reviews et merci à Soleil pour avoir été ma beta pour ce chapitre et le reste... Bref, j'arrête mes bavardages sinon Cma va m'envoyer une massue et je vous laisse à votre lecture... Nyark!

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C’était son tour : elle voulait pour son dernier échange quelque chose de particulier pour cette fin de soirée. Surtout après cette danse magique. Elle voulait vérifier si elle n’avait pas imaginé tout ça. Quelque chose lui vint en tête, mais elle hésitait à le lui demander.  

« Non… Il ne voudra pas… Et si je le lui demandais quand même… »  

Ryô l’observait avec attention : elle était sur le point de lui demander quelque chose qu’elle n’osait pas.  

« Dis-le… Je vois bien que tu as envie de me demander quelque chose… Vas-y… Dis-moi, Sugar… C’est un « jeu »… Joue !... Profites-en ! »  

« Tu veux bien me faire un massage ? » lui dit-elle, timidement.  

Elle fuyait son regard.  

« J’ai cru que tu n’oserais jamais me demander un truc comme ça… »  

« Approche… »  

Kaori leva vers lui un regard rempli de surprise. Qu’il pouvait être déconcertant ce soir ! Il acceptait tout sans broncher.  

Le nettoyeur s’installa confortablement dans le canapé et tendit la main à sa moitié, l’invitant à prendre place sur ses genoux.  

Cela la gêna un peu, mais elle s’exécuta, rouge tomate.  

Ryô commença à lui masser la nuque et le haut des épaules : elle était super tendue.  

Kaori sentit les mains chaudes de son partenaire sur sa peau. C’était agréable comme contact.  

Il lui murmura :  

« Détends-toi… »  

La jeune femme frissonna et se laissa aller. Comme ça faisait du bien ! Si seulement ils étaient ensemble… Elle lui en demanderait souvent des massages…  

Ryô la sentit se relaxer.  

« Si tu savais depuis combien de temps j’ai envie de te faire ça, mon ange… »  

En plus, le fait qu’elle soit assise sur ses genoux n’arrangeait rien. Au contraire ! Il sentait que son Mokkori n’allait pas tarder à se réveiller, trop heureux de connaître un tel rapprochement avec sa partenaire.  

Il recommençait à perdre de nouveau le contrôle de la situation. Alors, il fit ce qu’il savait faire le mieux pour sauver les apparences : il cassa l’ambiance.  

« Pardon mon cœur… »  

« C’est fini…  

_ Déjà ? »  

Kaori se surprit à dire cela. Elle rougit encore plus.  

« Oui… Parce que mine de rien, tu as mangé trop de glace ce soir… Tu es lourde ma grosse ! Et mes pauvres jambes ne peuvent plus en supporter davantage… Allez… Debout ! »  

Et il en profita pour lui donner une tape sur les fesses, alors qu’elle se relevait, furieuse.  

« Tiens ! »  

Elle lui balança son collector Millénium dans la tête.  

« Aïeeuhh ! Mais t’es pas bien ? » lui cria t-il, tout en massant son pauvre crâne.  

« Le voilà ton fichu Playboy ! Et désolée d’être aussi lourde ! »  

Elle alla s’asseoir dans son coin, en boudant. Elle sentait les larmes monter, mais elle ne pleurerait pas ! Elle ne voulait pas lui montrer que sa remarque l’avait plus atteinte qu’elle ne le lui laissait croire…  

« Pauvre mec ! Et moi qui pensais que ce moment serait partagé… T’es qu’un gros nul, Ryô Saeba ! »  

Ryô la regarda : elle était vraiment en colère.  

Il s’en voulait, mais il était obligé de réagir ainsi, sinon, il aurait fini par se trahir.  

Au fait, il avait même fini par oublier qu’il lui restait un échange de massues à faire.  

Il allait pouvoir la taquiner encore un peu.  

« Dis Kaori…  

_ Quoi ! »  

« Ouh là ! Elle m’en veut vraiment là ! Comment je vais faire pour m’en sortir ? »  

Il déglutit difficilement.  

« Euh… J’ai encore un échange à effectuer…  

_ Qu’est-ce que tu veux ? »  

Elle lui avait posé la question d’un ton sec.  

« Un câlin… »  

Kaori n’en revenait pas. Après la façon dont il venait de l’envoyer balader, il osait lui demander un câlin !  

« Non, mais quel toupet tu as, toi ! »  

« Tu veux quoi ?  

_ Un câlin…  

_ Un câlin ?  

_ Oui… Arrête de me faire répéter nom de Dieu !  

_ Je ne vois pas pourquoi je te ferai un câlin…  

_ Si tu ne le fais pas, tu ne récupéreras pas le reste de tes massues… Alors, c’est comme tu veux… »  

Il la narguait, le sourire en coin.  

Elle n’avait pas le choix.  

« Très bien… »  

Quel type de câlin voulait-il ? Elle ne savait pas quoi faire ! En plus, elle se remit à rougir.  

Ryô l’observait.  

« A quoi tu penses, Kaori ?  

_ Je… Je ne sais pas ce que tu veux comme câlin…  

_ Oh, rien de bien méchant… Je te laisse le choix… »  

Kaori fut soulagée. Mais cela la troublait quand même.  

Elle s’installa et dit :  

« Je suis prête… »  

Ryô s’allongea, posant sa tête sur les genoux de sa partenaire, les jambes légèrement relevées et les mains croisées sur son ventre.  

Il ferma les yeux et attendit un geste de Kaori.  

Celle-ci glissa lentement ses longs doigts dans l’épaisse chevelure ébène de son partenaire et commença à lui caresser les cheveux.  

Ryô se laissa aller : il était bien là, et sentir les doigts de Kaori dans ses cheveux le relaxait.  

La nettoyeuse en profita pour dessiner de ses doigts les contours du visage de sa moitié. Ryô frissonna. C’était si agréable…  

Cet échange dura quelques minutes au bout desquelles Kaori ne put s’empêcher de le taquiner pour se venger.  

« Dis-donc, Ryô ?  

_ Hum…  

_ C’est toi qui m’as dit une fois que tu ne ferais pas Mokkori pour un garçon comme moi, n’est-ce pas ?  

_ Et alors ?  

_ Il semblerait que ton Mokkori n’en fasse qu’à sa tête… »  

Ryô paniqua en entendant ces mots et se releva à toute vitesse.  

« J’ai pourtant bien fait attention de ne pas me laisser trop aller… »  

Il observait son entrejambe, de façon à vérifier les dires de la jeune femme.  

Tout à coup, il entendit des rires moqueurs.  

Kaori frappait du poing sur les coussins, tellement elle riait.  

« Ahahah, c’est trop drôle ! Tu verrais ta tête ! Ryô Saeba panique à l’idée de faire Mokkori pour sa partenaire… Ahahah… »  

Ryô la regardait se tenir le ventre, morte de rire.  

« Sale chipie ! Bien sûr que je panique puisque tu n’es pas sensée voir l’état dans lequel tu me mets en permanence… Tu vas me le payer ! »  

Le nettoyeur se saisit d’un des coussins qui ornait le canapé et le balança sur sa moitié.  

Surprise, celle-ci le fixa.  

« Ah tu veux jouer à ça, maintenant ? En garde, Monsieur Saeba ! »  

Elle attrapa à son tour un coussin et le jeta sur Ryô.  

« Arrête ça… T’as perdu d’avance ! »  

Il prit un coussin et la frappa avec. Sa partenaire répliqua immédiatement et une bataille de polochon débuta dans le salon.  

Après quelques minutes de jeu où aucun des deux adversaires n’avait l’intention de se rendre, Ryô décida d’y mettre fin en lui faisant perdre l’équilibre.  

Il la bouscula plus fort et Kaori retomba sur les coussins.  

Ryô en profita pour s’allonger sur elle et la bloquer.  

« Alors ? On continue ?  

_ Tricheur ! »  

Il lui adressa un sourire satisfait, mais Kaori, qui avait un bras dégagé, en profita pour essayer de le chatouiller.  

« Raté Sugar ! Mais si tu veux continuer la partie, on va continuer ! »  

Il se releva un peu, histoire qu’elle ait le champ libre pour l’attaquer, mais dès qu’elle tentait une chatouille, Ryô lui bloquait les bras et la chatouillait.  

Bientôt, des éclats de rires retentirent et dans tout l’appartement, on pouvait entendre le rire cristallin d’un ange.  

Qu’il l’adorait ce rire ! C’était une bouffée d’air frais !  

Alors Ryô continua à la chatouiller jusqu’à épuisement.  

« Rends-toi Kaori !  

_ Non… Ahahah… Mais….Ahahah… arrête !...Ahahah… Ryô… ! »  

Elle riait aux éclats et des larmes commençaient à pointer au coin de ses yeux.  

« Dis les mots magiques et j’arrête… »  

Kaori s’exécuta :  

« S’il te plaît…  

_ Non, ce n’est pas ça… Un petit effort, Kaori… Tu peux les trouver… »  

Kaori se demandait ce que Ryô cherchait à entendre.  

D’habitude, les mots magiques étaient « S’il te plaît ».  

Elle tenta alors, les joues rosies :  

« Un baiser pour t’arrêter… »  

Les mots étaient vraiment magiques car son partenaire stoppa net les chatouilles et leurs regards se croisèrent.  

C’étaient des paroles à double sens. Arrêter les chatouilles ou le jeu ?  

« A tes ordres, Sugar… »  

Il allait s’approcher quand elle mit sa main en avant pour le stopper.  

« Non…  

_ Quoi non ?  

_ Tu m’as mal comprise…  

_ Ah oui ?  

_ Oui… Ce n’est pas toi qui vas me donner un baiser, c’est moi qui vais t’en donner un… »  

Ryô la regarda, quelque peu abasourdi : Comment ? Sa timide Kaori… L’embrasser… Lui…  

Il se demandait bien si elle allait se contenter d’un petit baiser ou d’un plus poussé. Mais telle qu’il la connaissait, elle pencherait pour la première solution.  

Sa partenaire se releva.  

« Assieds-toi… Et promets-moi de ne rien tenter de bizarre toi…  

_ Je te le promets…  

_ Tu laisses tes mains sur le canapé, compris ?  

_ Oui… »  

Elle avait donc si peur de ce qu’il pouvait faire ?  

Il se cala confortablement dans le canapé et posa ses mains sur celui-ci.  

Une fois qu’elle ait pu constater que son partenaire avait fait ce qu’elle lui avait demandé, la jeune femme s’approcha et se pencha vers lui.  

« Ferme les yeux… »  

Le nettoyeur obéit et il sentit son cœur battre la chamade.  

Kaori respira un grand coup, comme pour se donner du courage. Son cœur cognait si fort dans sa poitrine… Et soudain, elle ressentit cette drôle de sensation, ces papillons…  

Alors elle ferma les yeux et déposa ses lèvres sur celles de son partenaire.  

Et voilà ! Elle était fichue ! Son partenaire avait des lèvres si douces… Elles étaient faites pour embrasser… Pour l’embrasser ?  

« Mais qu’est-ce qui te prend, Kaori ? Pourquoi lui as-tu proposé un baiser ? Veux-tu bien quitter ses lèvres ? »  

Une fois sa raison retrouvée, son baiser se fit fugace, aussi léger qu’un vent d’été.  

Au contact de ses lèvres, les doigts de Ryô se serrèrent.  

Tel qu’il s’en était douté, Kaori était restée sage et timide. Et ce baiser au goût d’interdit devint pour lui encore plus précieux, car c’était son ange qui le lui avait donné.  

Elle avait déjà pris sur elle pour le faire, et ça il le savait.  

Il aimait la nouvelle Kaori séductrice et taquine, mais il aimait encore plus la Kaori timide et rougissant au moindre compliment, au moindre effleurement.  

Il rouvrit les yeux quand il sentit ses lèvres s’éloigner.  

« Voilà… Le jeu s’arrête là… »  

Elle le regardait. Ryô la fixait.  

Alors ça s’arrêtait comme ça ? Elle en avait décidé ainsi… Pourquoi ? Et il devait accepter sans rien dire, sans rien faire ? Elle lui donnait un aperçu de ce qu’il pouvait avoir, de ce qu’il aurait s’il était plus honnête envers lui-même et surtout envers elle… une douce gourmandise et il devait y renoncer après y avoir à peine goûté ?  

Kaori esquissa un mouvement afin de s’éloigner, mais Ryô la retint par le bras.  

« Où crois-tu aller comme ça ?  

_ Quoi ?  

_ Tu n’as pas respecté ta part du contrat…  

_ Bien sûr que si !  

_ Oh que non ! Je ne suis pas de ton avis, chère Kaori…  

_ Et je peux te demander pourquoi ? »  

Elle le dévisageait, le rose aux joues.  

Qu’elle était craquante comme ça ! Ryô allait la pousser à bout comme elle, elle venait de le faire avec lui.  

Sans la quitter des yeux, il dit :  

« Tu m’as proposé un baiser Kaori…  

_ Eh bien, c’est ce que je t’ai donné… Un baiser…  

_ Tu appelles ça un baiser, toi ?  

_ Et qu’est-ce que c’était si ça n’en était pas un ?  

_ C’était un bisou ça…  

_ Mais… Mais, je t’ai embrassé pourtant !  

_ Tu appelles ça m’embrasser ?  

_ Ben… Ou…Oui…  

_ Oh, mais moi, je ne considère pas ça comme un baiser… Et je crois que tu peux faire mieux, j’en suis certain… Fais un petit effort… Tu peux faire beaucoup mieux que ça, Kaori… »  

Il la tenait par le poignet, attendant un geste de sa part.  

La jeune femme restait sur la défensive : mais qu’est-ce qu’il fichait maintenant ? Elle l’avait embrassé… Et si son baiser ne lui convenait pas et bien tant pis ! C’était tout ce qu’elle se sentait capable de lui donner pour le moment.  

Elle leva les yeux vers lui et vit qu’il la fixait toujours. Son regard était insondable. Pourquoi insistait-il autant ? Est-ce que ça lui aurait plu et qu’il en voulait encore ?  

Non ! Impossible ! S’il tenait tant que ça à un autre baiser, c’était juste pour voir si elle était prête à faire ses quatre volontés… A voir si elle aurait le cran de lui donner un vrai baiser…  

Elle détourna les yeux, gênée au souvenir de ses lèvres s’attardant sur celles de Ryô… Et s’il s’en était rendu compte ? S’il avait senti que ça ne lui avait pas déplu et qu’elle en avait voulu plus ? Elle avait voulu faire durer ce moment qui sans doute ne se représenterait plus jamais de sa vie… Elle avait eu la chance d’effleurer les lèvres de son partenaire… Peut-être voulait-il renouveler l’expérience et voir si elle serait prête à lui donner un baiser plus poussé ?  

« Alors ?  

_ Quoi ?  

_ Je veux mon baiser ! Et un vrai ! Pas un comme tout à l’heure…  

_ Qu’est-ce qu’il avait mon baiser à la fin ?  

_ C’était le baiser d’une ado timide, qui ose à peine regarder son partenaire en face… Un baiser, c’est un échange… avec quelqu’un qu’on aime… C’est sensuel et tendre… Brûlant et passionné… »  

Kaori n’en croyait pas ses oreilles : c’était Ryô qui lui disait ça… A elle… Etait-ce un aveu ? Ce qu’il attendait d’elle ?  

Ryô la fixait : ses paroles avaient-elles fait mouche ? Oui… Probablement… Mais il fallait la pousser encore un peu…  

« Alors ? Mon baiser ? Tu me le donnes ou pas ?  

_ Je…Euh… »  

Ryô tira sur son bras et l’amena à lui.  

Elle se tenait à quelques centimètres de lui, prenant appui avec son autre main sur ses genoux. Ryô frissonna.  

« A moins que tu ne veuilles que je te montre ?  

_ Non… »  

Il la tira à lui pour qu’elle s’assoit sur lui, à califourchon.  

La nettoyeuse était embarrassée par sa position : c’était presque indécent… Ryô dans le canapé et elle sur lui…  

Il la força à le regarder.  

« Allez, Sugar… Vas-y… Fais-moi vibrer… »  

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