Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: phoenix2048

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 08-03-10

Ultimo aggiornamento: 27-04-10

 

Commenti: 93 reviews

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RomanceRomance

 

Riassunto: Au cours d'une banale soirée, Ryô joue avec le feu, et la situation, qu'il pensait jusque-là maîtriser, lui échappe. Pour le plus grand bonheur du duo City Hunter...

 

Disclaimer: Les personnages de "Tel est pris qui croyait prendre..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Tel est pris qui croyait prendre...

 

Capitolo 9 :: Chapitre 9

Pubblicato: 27-04-10 - Ultimo aggiornamento: 27-04-10

Commenti: Hello everybody! Voici enfin le dernier chapitre de cette fic qui vous a énormément plu. Alors j'espére que cela continuera à vous plaire. Comment cette histoire va-t-elle se terminer? Et bien de la seule façon que ça puisse se finir... une façon très Mokkori! Je me suis beaucoup amusée à écrire cette fic et je suis un peu triste qu'elle soit finie, mais bon, j'en ai deux autres bien au chaud dans mes tiroirs mais il vous faudra patienter encore quelques temps avant de les découvrir. Je tenais à remercier toutes mes fans du Fofo XYZ et aussi les autres bien sûr pour leurs reviews, leurs encouragements, et surtout ma bêta, Sunny, qui a corrigé les deux derniers chapitres. Voilà, je vous laisse enfin à votre lecture et je vous dis à bientôt. Bisous, bisous.;)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

« Je vois que tu ne me contredis pas… Je dormais tout à l’heure, mais quand tu m’as portée dans tes bras, je me suis à moitié réveillée… Mais je voulais voir ce que tu allais faire. Alors, tu m’expliques ? Ta récompense, c’est quoi ? »  

Il lui releva la tête afin de plonger son regard dans le sien.  

Il approcha son visage de celui de la jeune femme.  

Chacun pouvait ressentir le souffle de l’autre.  

Tout en continuant à la fixer, Ryô lui dit :  

« Comme tu es réveillée pour de bon, maintenant, je peux bien te le dire… Je préfère que tu fermes les yeux… »  

La jeune femme leva un sourcil.  

Que lui préparait-il comme mauvais coup ?  

Méfiante, elle se décida quand même à lui obéir.  

L’homme approcha ses lèvres de son oreille droite. Kaori frissonna au contact de son souffle :  

« Ma récompense… »  

Il bougea sa tête vers l’oreille gauche :  

« C’était… »  

Il s’approcha maintenant des lèvres de la jeune femme :  

« Toi… »  

Il l’embrassa tendrement.  

Elle ne s’attendait pas du tout à ça de sa part.  

Il jouait cartes sur tables !  

Non, il n’était plus question de jouer… Il avait baissé sa garde une première fois, alors il pouvait le refaire. Il allait faire évoluer leur relation, comme il se l’était juré à lui-même, mais aussi aux créatures célestes.  

Kaori plongea son regard dans celui du nettoyeur. Cette même lueur qu’elle avait déjà aperçu plus d’une fois y dansait.  

Cette étrange sensation l’assaillit une nouvelle fois, et là, elle comprit la signification de cette lueur si particulière qui brillait en permanence dans les yeux noirs de son partenaire : il la désirait.  

Elle le voyait et l’avait toujours vu mais c’était comme si c’était la première fois qu’elle s’en rendait vraiment compte et réalisait ce que cela impliquait : il l’aimait !  

Il le lui montrait enfin !  

Son partenaire scrutait les yeux noisette et y vit cette même lueur.  

« Moi… »  

Il l’enlaça et colla son front au sien.  

« Oui, toi… Si tu savais comme j’ai envie de toi Kaori… »  

Il déposa quelques baisers sur ses lèvres, dans son cou, puis repris sa position initiale, faisant courir ses doigts sur sa nuque délicate.  

« Tu me rends dingue, Sugar… J’ai résisté… Je sais même pas comment j’ai fait pour tenir aussi longtemps… Etre si proche de toi, sans pouvoir te toucher… J’en crevais, Kaori…  

_ Ryô… »  

Kaori se lova contre lui.  

« Si tu savais comme j’ai souffert le martyre ce soir… Te savoir si proche… Et cet irrésistible besoin de te faire mienne qui venait constamment m’envahir… Je meurs d’envie de te faire l’amour Kaori… »  

Il la regarda droit dans les yeux.  

« Dis-moi que je suis digne de toi… Dis-moi que j’ai le droit de posséder ton cœur et ton corps…  

_ Mais… ils t’appartiennent déjà… Personne n’est plus digne de m’aimer que toi Ryô…  

_ Tu en es sûre… Car sache que si on fait l’amour ce soir, aucun retour en arrière ne sera possible… Tu seras obligée de me supporter toute ta vie… C’est bien ce que tu veux ? »  

L’homme observait sa partenaire, attendant sa réponse, bien qu’il connaissait celle-ci par avance.  

Il voulait probablement se rassurer.  

« Oui… C’est toi que je veux Ryô Saeba… Toi et seulement toi… »  

Son partenaire la fixait avec tendresse et amour.  

Elle se blottit dans ses bras et lui dit d’une voix des plus sensuelles, le dévorant des yeux :  

« Fais-moi l’amour Ryô… »  

Le nettoyeur fondit sur ses lèvres sucrées et couvrit ses épaules de baisers.  

Oui… Il la fera sienne… Il sera le seul homme à l’aimer… Il lui montrera cette nuit et toutes les autres nuits à quel point il l’aime... Il se fera le plus tendre, le plus attentionné des amants, rien que pour elle…  

 

Ryô caressa le dos de sa compagne, tout en l’embrassant.  

Il s’attaqua ensuite à son cou, traçant un sillon brûlant avec sa langue.  

Kaori pencha la tête en arrière, laissant ainsi plus de liberté à Ryô, et glissa ses doigts dans ses cheveux de geai.  

Les mains du nettoyeur se frayèrent un chemin sous le t-shirt de la jeune femme. Ses doigts caressèrent sa peau diaphane, puis se promenèrent sur les seins de sa compagne. Il les caressa sensuellement et en titilla les pointes, tout en mordillant le lobe des oreilles de Kaori.  

Celle-ci, découvrant des sensations inédites, poussa quelques soupirs de plaisir.  

Ryô souleva délicatement Kaori et la déposa sur son lit.  

Pendant de longues minutes, il partit à la découverte du corps de sa partenaire.  

 

Mais quand Ryô plongea son regard dans celui de sa belle, il vit que quelque chose la perturbait.  

« Tout va bien Sugar ?  

_ Oui… oui…  

_ Je vois bien que non… Tu regrettes d’avoir dit oui ? Tu veux qu’on en reste là ? »  

L’homme voulait la mettre à l’aise et lui faire comprendre qu’il ne profiterait pas de la situation.  

« Non, ce n’est pas ça… C’est que je ne sais pas trop comment m’y prendre… J’ai peur…  

_ Peur de quoi mon ange ?  

_ De ne pas être à la hauteur… »  

C’était donc ça qui la travaillait.  

Elle se comparait aux autres femmes avec qui il avait pu coucher.  

« Kaori, regarde-moi ! »  

Ils se redressèrent et le nettoyeur saisit le visage de sa partenaire dans ses mains.  

« Kaori, ne te compare pas aux autres femmes que j’ai pu connaître. Tu es unique ! Pour moi, tu es la seule et unique femme que j’aime et que j’aimerai jusqu’à ma mort. N’aie pas peur… Fais-moi confiance… Tu as confiance en moi ?  

_ Oui, tu le sais bien…  

_ Alors oublie tes peurs et laisse-toi guider par tes sentiments… »  

Kaori le regarda, un peu inquiète.  

« Montre-moi comment t’aimer Ryô… »  

Le nettoyeur lui prit les mains et entrecroisa ses doigts aux siens.  

« N’aie pas peur de me toucher et de me rendre au centuple le plaisir que je te donne… »  

Ryô lui fit un beau sourire qui la réconforta.  

« Pour moi aussi c’est une première Kaori… Moi aussi j’ai peur… Car c’est la première fois que je vais faire l’amour avec la femme que j’aime… »  

Kaori lui fit son plus beau sourire, et forte du réconfort qu’il venait de lui apporter, elle commença à l’embrasser et à le caresser, d’abord timidement et maladroitement, puis encouragée par le nettoyeur, ses caresses se firent plus précises et plus intenses.  

Elle lui caressa le torse et dessina de ses doigts les nombreuses cicatrices qui s’y trouvaient.  

Ryô fit volte-face et remonta délicatement le t-shirt de Kaori qui rejoignit le sol à son tour.  

Le nettoyeur fut subjugué par la beauté de son ange.  

Même dans ses rêves les plus fous, il n’avait pu deviner que Kaori avait un corps si parfait.  

La jeune femme, gênée par le regard que lui portait son partenaire, se cacha de ses mains.  

« Non, ne te cache pas de moi… Laisse-moi te regarder… »  

Comme il avait été stupide de la traiter de planche à pain, de travelo ! Elle n’avait vraiment rien d’un homme, au contraire !  

« Tu es magnifique… »  

 

Ryô s’allongea près d’elle et commença à parcourir son corps de petits baisers. Cette douce caresse, aussi légère qu’une plume, électrisait la jeune femme, qui gémissait.  

Ce n’était que le début des préliminaires, et déjà, Kaori était dans tous ses états : alors comment allait-elle réagir par la suite ?  

Ryô s’enivrait de la peau vanillée de sa partenaire : elle était douce, veloutée…  

Il y avait à peine goûté qu’il en voulait encore…  

Ryô se tourna sur le côté, tout en emportant Kaori avec lui.  

L’homme fit glisser ses mains le long de son dos et caressa le fessier de sa partenaire. Il fit remonter ses doigts jusqu’à la ceinture du pantalon de la jeune femme et joua avec l’élastique.  

Il se redressa, et bougea, de manière à se retrouver au bout du lit.  

Puis, il tira lentement sur le vêtement qu’il fit glisser le long des jambes féminines. Le pantalon de Kaori atterrit sans bruit sur le sol, rejoignant le t-shirt.  

Ryô s’appliquait maintenant à caresser du bout des doigts chaque centimètre carré de la peau de son ange, tout en l’embrassant langoureusement.  

Il ne put s’empêcher de caresser à nouveau ses seins, tendus de désir, qui s’offraient à lui.  

Kaori se cambrait sous cette douce torture. Elle se laissait guider dans les méandres des caresses qu’il lui prodiguait.  

Le nettoyeur se redressa et enleva son boxer, apparaissant dans toute sa splendeur aux yeux de sa partenaire.  

Kaori, rougissante, posa ses yeux sur le corps nu de Ryô. Il était si beau, si séduisant !  

Une musculature puissante, des abdos bien dessinés.  

Même si elle l’avait déjà entraperçu accidentellement, elle pouvait enfin le dévorer des yeux à sa guise.  

« Tu n’es pas mal non plus…  

_ Pas mal, c’est tout ? » la taquina Ryô, faisant une petite moue. Kaori sourit à sa remarque.  

Elle plongea son regard dans les prunelles noires.  

Hésitante, elle tendit la main. Ryô la saisit et la posa sur son ventre. Kaori en dessina les contours.  

Cette fois, c’est elle qui s’appliqua à donner du plaisir à son partenaire. Confiante, ses caresses se firent plus audacieuses. Un nombre incalculable de frissons se propagèrent dans chaque partie de son corps, ce qui arracha des gémissements à Ryô.  

Elle le rendait fou ! Il ne tiendrait pas longtemps si elle continuait de la sorte…  

Après de longs moments d’exploration, Ryô, à bout, arracha le dernier morceau de tissu qui les empêchait de poursuivre leur quête du plaisir.  

Le nettoyeur fixa sa compagne d’un regard doux et attendait son accord pour aller plus loin.  

Kaori lui sourit tendrement et il sut qu’il avait eu son approbation.  

Il attrapa les bras de Kaori et les plaça de chaque côté de sa tête, et il s’allongea, en appui sur ses avant-bras, tout en prenant garde de ne pas l’écraser. Il entrelaça ses doigts aux siens.  

La jeune femme avait nouée ses longues jambes autour des hanches de son amant, afin de resserrer leur étreinte.  

L’atmosphère de la chambre se fit plus torride.  

Leurs corps s’unirent alors dans une danse sensuelle, ponctuée de gémissements de plaisir.  

« Ryô… »  

Ce murmure si sensuel excita le nettoyeur. Elle avait une façon bien à elle de prononcer son nom…  

Kaori sentait ces petits papillons danser dans son ventre, de manière anarchique. Un mélange de picotements, de frissons et de chaleur prit naissance au creux de ses reins pour finir par remonter le long de sa colonne vertébrale.  

Ryô embrassait Kaori langoureusement : il se délectait de sa peau, de ses lèvres et des multiples sensations qu’elle faisait naître en lui. Une vague de plaisir le submergea. Kaori s’abandonnait à lui… Il en voulait plus… Une chaleur bienfaisante, accompagnée de frissons courait le long de son dos. Il ne contrôlait plus rien !  

Kaori se mordait la lèvre, essayant de retenir ses cris.  

Alors c’était ça faire l’amour ? Cette douce sensation qui vous emportait dans un tourbillon de bonheur infini… Où corps et âmes ne font plus qu’un… Où deux cœurs battent à l’unisson… Où deux corps se consument…  

 

Pour Ryô, rien ne comptait plus que le plaisir de sa partenaire… Le sien dépendait de celui de sa moitié… Alors, il accentua la cadence, ce qui leur arrachèrent des soupirs et des gémissements.  

Une vague de chaleur assaillit Kaori. Elle perdait pied et cherchait quelque chose à quoi se raccrocher. C’est alors qu’elle capta le regard de Ryô.  

Ryô se perdit dans le regard noisette, brûlant de désir. Leurs souffles se mêlèrent…Kaori crut que son cœur allait exploser. Une onde plus forte lui fit serrer les doigts de son homme tellement fort que ses phalanges blanchirent.  

Et dans un dernier soupir, où chacun prononça le nom de l’autre, ils atteignirent ensemble l’extase.  

Leurs corps, frissonnant, étaient en sueur.  

Kaori se blottit contre Ryô.  

Le nettoyeur la prit dans ses bras, après avoir rabattu le drap sur eux.  

Il pouvait sentir leurs deux cœurs cogner contre leur poitrine tellement leurs ébats avaient été intenses. Leur rythme cardiaque revint à la normale après plusieurs minutes.  

Le nettoyeur caressait tendrement le dos de sa compagne.  

« Ça va, Kaori ?  

_ Oui… »  

Il déposa un baiser sur ses lèvres.  

« Je… Je t’aime Ryô… »  

Elle l’avait dit, un peu hésitante, ne sachant pas si le moment était approprié.  

Le nettoyeur se contenta de sourire et de l’embrasser encore une fois.  

Kaori comprit qu’il était encore trop tôt pour lui pour qu’il lui dise ces trois petits mots. Elle aurait bien aimé les entendre mais elle n’en avait pas besoin pour savoir à quel point il l’aimait, car il venait juste de le lui montrer d’une des plus belle façons qui soient.  

Kaori dessina de son doigt les contours de son torse.  

« Sugar, si tu continues, je ne réponds plus de rien… »  

Elle lui sourit.  

« Ah oui ? »  

Il l’embrassa sauvagement.  

« Tu me rends fou, Kaori… »  

Leurs corps s’appelaient et étaient comme aimantés.  

Sur ce, Ryô lui fit l’amour toute la nuit, ne lui laissant aucun répit, pour rattraper toutes celles qu’ils avaient perdues.  

Et ce n’est qu’au petit matin, qu’ils s’endormirent, épuisés, dans les bras l’un de l’autre.  

 

Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque le nettoyeur émergea : il se sentait si bien… Quel était donc cette sensation si agréable qui parcourait tout son être ?  

Des images et des sensations bien réelles lui revinrent en mémoire… Il avait fait l’amour à Kaori cette nuit… Ses mains, son corps entier pouvaient encore ressentir la douceur de sa peau, les frissons, la multitude de sensations qu’elle avait éveillée en lui…  

Oui, Ryô se rendait compte qu’il avait fait l’amour à une femme pour la première fois la nuit dernière… Et pas à n’importe quelle femme… A Kaori… A sa partenaire… Il l’avait initiée aux plaisirs de la chair, la faisant devenir femme dans ses bras… SA femme à part entière…  

Ce qu’il avait pu ressentir autrefois n’était rien par rapport à ce déchaînement des sentiments, cette fusion parfaite de leurs deux corps. Elle s’était donnée à lui avec une telle passion, un total abandon… Jamais il n’avait ressenti cela… Elle s’était faite sensuelle, tigresse… Il devait certainement en garder la trace quelque part au niveau de son cou, de son dos… D’ailleurs, lui aussi s’était entièrement abandonné à ses caresses… Leur cœur et leur esprit n’avaient fait qu’un… Dans ses bras, il s’était senti vivant comme jamais.  

Il contempla sa moitié qui dormait, tendrement blottie contre lui. Il ne pouvait résister à l’appel de sa peau, et ses doigts caressèrent son dos.  

Il était marqué à jamais maintenant : sa partenaire avait tatoué son corps et son âme en lui faisant découvrir la volupté… Il savait qu’il garderait à jamais cette trace indélébile en lui… Son cœur lui appartenait pour toujours…  

C’est alors qu’il put enfin mettre un mot sur ce qu’il ressentait… Le bien-être… Sa raison et son cœur étaient enfin en parfaite adéquation…  

C’est sur cet agréable constat qu’il s’abandonna à nouveau au sommeil du juste.  

 

Kaori ouvrit les yeux quelques instants plus tard : la nettoyeuse avait du mal à les ouvrir. Elle semblait complètement ailleurs, comme dans un cocon douillet, à l’abri, en sécurité…  

Ses yeux se fermaient automatiquement, mais elle luttait pour les maintenir ouverts. Elle se remémora soudain les évènements de cette nuit qui avaient chamboulé sa vie… Ryô lui avait fait l’amour…  

Avait-elle rêvé ? Pourtant cela lui avait semblé plus que réel… Non, c’était impossible…  

Des larmes se mirent à couler en silence sur ses joues. Elle n’était qu’une idiote pour avoir cru cela possible… Tout cela, elle l’avait rêvé…  

C’est alors que le brouillard, dans lequel elle se trouvait quelques minutes auparavant, commença à se dissiper.  

Où diable était-elle ? Elle ne reconnaissait pas la pièce où elle se trouvait…  

Ce n’était pas sa chambre…  

Elle voulut bouger, mais il lui était impossible de le faire. Ses membres la faisaient souffrir…  

Elle n’avait pourtant pas fait de gym ces derniers temps ? Elle était comme courbaturée…  

Mais pourquoi ne parvenait-elle pas à se retourner ?  

Son corps se réveilla enfin, et elle put sentir une présence contre elle, dans son dos… Elle bougea délicatement et put voir un bras masculin lui enserrer la taille, une main emprisonner l’un de ses seins. Elle se mit à rougir violemment quand elle prit conscience de l’identité de leur propriétaire.  

Elle se trouvait dans la chambre de Ryô, donc, ce corps chaud contre le sien n’était autre que celui du nettoyeur…  

Il l’avait bloquée en entremêlant ses jambes aux siennes… Elle ne pouvait bouger sans le réveiller…  

Alors elle n’avait pas rêvé ? Toute cette nuit avait été bien réelle ?  

Des larmes de joie coulèrent à présent sur ses joues…  

Ryô, qui était bel et bien réveillé depuis quelques minutes, s’inquiétait du comportement de sa partenaire.  

Cela faisait la deuxième fois qu’elle versait des larmes en quelques secondes.  

Regrettait-elle cette nuit ?  

Il se mit à lui caresser le dos inconsciemment, ce qui fit frissonner Kaori. Elle sursauta légèrement.  

Ryô lui murmura tendrement à l’oreille :  

« Dis-moi ce qui se passe, Sugar ? »  

Sa voix trahissait son inquiétude.  

Elle aurait du s’en douter : il ne dormait que d’un œil et l’avait entendue pleurer.  

« Ce n’est rien, Ryô…  

_ Ce n’est pas vrai… Allez, dis-moi… »  

L’homme continuait à la rassurer, promenant sa main sur son corps nu.  

« Pourquoi tu pleures, Kaori ? Tu… Tu regrettes ? »  

Il avait dit ces mots d’une voix hésitante.  

Comment osait-il lui demander cela, alors que ce qu’il lui avait offert la nuit dernière était ce qu’elle avait attendu depuis toujours ?  

La jeune femme posa ses mains sur les bras de Ryô, se collant davantage contre lui.  

« Oh non ! Ne va surtout pas t’imaginer des choses pareilles, Ryô ! Jamais je ne regretterai ! Jamais ! »  

Le nettoyeur poussa un soupir de soulagement.  

« Alors, dis-moi ce qui ne va pas… S’il te plait… »  

Kaori respira profondément.  

« Quand je me suis réveillée ce matin, j’ai cru que tout ce qui s’était passé n’avait été qu’un rêve délicieux… Que toute cette nuit, je l’avais imaginée… Je n’étais pas bien réveillée et mon corps dormait encore… Alors, j’ai pleuré…  

_ … parce que tu pensais que j’avais fait marche arrière, et que tout n’était qu’illusion…  

_ Oui… »  

Ryô bougea délicatement et la libéra quelques secondes, juste le temps pour lui de lui faire face et de la serrer à nouveau contre lui.  

« Regarde-moi, Kaori… »  

La nettoyeuse s’exécuta.  

« Je peux te l’assurer… Toi et moi, nous avons bien fait l’amour cette nuit… Et même plusieurs fois… Et je peux te promettre une chose, Sugar… Il en sera ainsi toutes les nuits… Je ne ferai jamais marche arrière… Tu m’entends ?... Jamais… »  

Il l’embrassa tendrement.  

« Je t’aime tellement Kaori…  

_ Moi aussi, Ryô… »  

Leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau.  

« Alors, c’était quoi cette deuxième série de larmes tout à l’heure ?  

_ Ça, c’était parce que je venais de prendre conscience de ton corps contre le mien, et que tout avait été réel…  

_ C’était donc des larmes de joie ?  

_ Oui…  

_ Alors pardonne-moi, mais je crois que je vais encore te faire pleurer, mon ange… »  

Kaori le regardait, ne comprenant pas où il voulait en venir.  

« Hier soir, enfin, tôt ce matin, tu m’as entendu te parler dans ta chambre…  

_ Oui, mais je n’ai pas tout bien entendu… Seulement des bribes…  

_ Alors tu ne sais pas que j’ai un rêve secret ?  

_ Un rêve secret ?  

_ Oui… Tu te souviens du film que l’on a regardé hier ? Tu sais, celui qui se passe à Londres…  

_ « Coup de foudre à Notting Hill » ?... Oui…  

_ Et bien je rêve de rejouer la dernière scène avec toi… »  

La dernière scène ?  

La jeune femme se concentrait pour savoir de quelle scène il lui parlait quand soudain, elle le fixa, surprise.  

« Tu vois de quoi je parle, mon cœur ?  

_ Je… Euh… Oui… Mais je ne comprends pas…  

_ Quoi donc ?  

_ L’héroïne est allongée sur un banc, avec son compagnon… Enceinte… Et je ne vois pas comment je pourrai jouer cette scène avec toi… »  

Ryô regarda sa compagne, un sourire amusé sur les lèvres.  

Mais elle le faisait exprès ou quoi ? Il allait vraiment devoir le lui expliquer !  

« Kaori… Kaori… T’as toujours pas compris… Va-t-il falloir que je te fasse un dessin ? » lui dit-il, taquin.  

La nettoyeuse le fixa et comprit le message caché derrière ses paroles.  

« Ryô… Tu… Tu veux…  

_ Oui… Mon rêve secret, c’est d’avoir un enfant avec toi…Ce serait la plus belle des récompenses pour un nettoyeur comme moi… Moi qui prends des vies… La donner avec toi serait le plus beau cadeau que tu pourrais me faire Kaori… »  

La jeune femme restait sans voix.  

Si elle s’attendait à ça !  

Des larmes de joie inondèrent son beau visage.  

Ryô embrassa sa compagne et la fixa, attendant une réponse de sa part.  

« Je veux un bébé de toi Kaori Saeba… J’en veux plein des petits Saeba… »  

Il l’avait appelée « Kaori Saeba »… pas Makimura… Saeba… Son cœur se gonfla de bonheur!  

« Alors, tu en penses quoi ? Tu es d’accord ?  

_ Oui… Oui… Mille fois oui…Oh oui que je suis d’accord ! »  

Elle se jeta à son cou, l’étouffant de mille et un baisers. Ryô serra contre lui sa tendre furie qu’il n’arrivait plus à calmer.  

« Quel regain d’énergie dis-donc ! Si tu en as tellement à canaliser, je connais un excellent moyen de te la faire dépenser…  

_ Ah oui ?  

_ Hum, hum… »  

Kaori adorait le voir si taquin. Ryô devait lui préciser quelque chose cependant.  

« Mais bébé, ce ne sera pas pour tout de suite… »  

Il put lire un peu de déception dans son regard.  

Il posa sa main sur son visage, ce qui la fit relever la tête, qu’elle venait de baisser.  

« Je sais que tu voudrais que ce soit maintenant Kaori… Mais pour le moment, tout ce que je veux, c’est être avec toi… qu’avec toi… Je veux simplement profiter de notre nouvelle vie… Qu’on se découvre, qu’on passe du temps ensemble, qu’on fasse plein de choses à deux… »  

Il la regardait.  

« Tu me trouves égoïste, non ? »  

Kaori posa sa main sur la sienne.  

« Non… Tu n’es pas égoïste Ryô… Tu as raison… Il ne faut pas aller trop vite… Ne brûlons pas d’étapes… Moi aussi, je veux être avec toi, profiter de ta présence et vivre tous ces petits moments de bonheur que j’ai si souvent rêvé de vivre avec toi…  

_ Oui… On va les mettre en pratique tous ces petits instants… Et lorsque le moment sera venu, nous le ferons ce bébé Sugar… »  

Il embrassa Kaori tendrement.  

Et c’est avec une voix rauque, remplie de malice qu’il dit :  

« Mais en attendant, rien ne nous empêche de nous entraîner, n’est-ce pas Sugar ? »  

Elle lui répondit avec un sourire malicieux.  

Ils ne perdirent donc pas davantage de temps et s’en allèrent une fois de plus vers des contrées paradisiaques.  

 

 

Tout compte fait, il aura fallu attendre une soirée un peu particulière, pimentée d’un jeu, puéril au départ, qui se transforma en un véritable jeu de séduction pour que les deux moitiés de City Hunter ne forment plus qu’un tout à part entière.  

 

 


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