Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: phoenix2048

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 08-03-10

Ultimo aggiornamento: 27-04-10

 

Commenti: 93 reviews

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RomanceRomance

 

Riassunto: Au cours d'une banale soirée, Ryô joue avec le feu, et la situation, qu'il pensait jusque-là maîtriser, lui échappe. Pour le plus grand bonheur du duo City Hunter...

 

Disclaimer: Les personnages de "Tel est pris qui croyait prendre..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Tel est pris qui croyait prendre...

 

Capitolo 5 :: chapitre 5

Pubblicato: 28-03-10 - Ultimo aggiornamento: 28-03-10

Commenti: Bonsoir à tous! Avant tout, je voulais tous vous remercier pour vos reviews qui me vont droit au coeur et qui m'encouragent à poursuivre plusieurs fanfics! merci! merci! Voici donc la suite... Bonne lecture!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Kaori arrêta le lecteur et se leva pour aller choisir un autre DVD. Elle ne savait pas quoi regarder, car elle avait déjà vu ce soir-là « Love Actually ».  

Elle tendit donc plusieurs boîtiers à Ryô afin qu’il choisisse leur futur programme.  

« Pourquoi tu me donnes tout ça ?  

_ Choisis-en un ! Je ne sais pas quoi regarder…  

_ Je ne sais pas moi… »  

Il lut les résumés, tandis que Kaori monta chercher un pantalon, car elle commençait à avoir un peu froid.  

Cette pause était bien méritée : Ryô sortit sur le balcon pour fumer et s’aérer la tête.  

Dieu qu’il en avait besoin !  

Il pouvait se décontracter un instant et son Mokkori, bien à l’étroit depuis ce début de soirée, vu que Ryô ne le laissait pas s’exprimer, en profita pour se réveiller.  

« Profites-en, car dès qu’on revient à l’intérieur, c’est coucouche-panier ! On ne peut pas lui montrer qu’elle nous rend complètement cinglés ! »  

Il voulait allumer sa clope et quand il glissa sa main dans sa poche, il la trouva vide.  

« Ah oui… C’est vrai que tu me l’as chipé, petite diablesse… »  

Voilà une nouvelle occasion de reprendre leur petit jeu !  

C’est avec un grand sourire en coin que le nettoyeur se dirigea vers les escaliers et les grimpa quatre à quatre.  

Mokkori avait obéi sans soucis à son maître et était parti faire dodo.  

Le nettoyeur avança silencieusement vers la chambre de Kaori et se retrouva nez à nez avec elle.  

« Ah ! Tu m’as fait une de ces peurs, Ryô !  

_ Ah oui ? »  

Kaori n’aimait pas la façon dont il la regardait.  

Et cela ne la rassura pas plus quand Ryô l’accula contre le mur du couloir, la bloquant avec ses bras qu’il plaça de chaque côté de sa tête.  

Leurs visages étaient si proches… Elle eut subitement une bouffée de chaleur.  

Ryô plongea son regard dans le sien.  

« Tu as quelque chose qui m’appartient, petite voleuse !  

_ Je ne vois pas de quoi tu parles… »  

Elle recommençait à le défier. Il adorait ça.  

« Moi je crois que tu vois très bien de quoi je parle…  

_ Non, franchement, je ne vois pas… Qu’est-ce que j’aurai bien pu te voler ? »  

« Comme si tu ne le savais pas, Sugar… Tu m’as volé mon cœur depuis tellement longtemps… »  

« Tu ne vois pas ? »  

Ryô ne la quittait pas des yeux.  

« Non… Je ne vois pas… Il va falloir que tu m’éclaires… »  

« Tu veux recommencer ton petit jeu, Ryô… Voyons jusqu’où tu es prêt à aller pour récupérer ton briquet… »  

« Tu ne te souviens pas ? Tu m’as peloté les fesses, petite vicieuse, tout à l’heure, dans la cuisine…  

_ J’ai fait ça, moi ?  

_ Oui, toi… Et il semblerait que ça ne t’a pas suffit… Puisque tu m’as chipé mon briquet… »  

Kaori lui sourit.  

« Or, j’en ai besoin pour allumer ma cigarette, Mademoiselle…  

_ Et tu veux que je te le rende…  

_ S’il te plaît…  

_ Qu’est-ce qui te fait croire que je l’ai sur moi ?  

_ Je suis certain que tu l’a pris dans ta main pour le mettre dans ton pantalon… Rien que pour m’embêter…  

_ C’est possible… Mais il faudra marchander si tu le veux…  

_ Marchander ? Voyez-vous ça ! Ce n’est pas dans mes habitudes, tu le sais…  

_ Bien, il va falloir que tu fasses un effort Ryô chou… »  

« Ryô chou ? »  

« Tes conditions sont les miennes… Que désires-tu, Kaori chérie ? »  

La jeune femme réfléchissait.  

Qu’est-ce qu’il détestait plus que tout ?  

Le ménage…  

Elle allait lui demander de faire le ménage…  

Kaori poussa un gloussement de satisfaction.  

« Tu as donc trouvé ma sentence, divine Kaori ? »  

« Divine Kaori ? Il me fait quoi là ? »  

« Oui… Je te rends le briquet si tu consens à faire les tâches ménagères avec moi pendant un mois…  

_ Un mois… Rien que ça ? »  

Il s’en doutait : la Kaori joueuse avait revu sa mise au plus bas.  

Elle avait monté les enchères trop vite avec un baiser et maintenant, elle était coincée, car elle devrait aller plus loin si elle voulait gagner la partie et il l’en savait incapable.  

Elle était mal à l’aise avec tout ce qui se rapportait, de près ou de loin, à la séduction, et surtout au sexe.  

Elle était beaucoup trop timide pour foncer de son plein gré.  

Ryô en profita, car il venait de trouver une idée remarquable pour qu’elle lui rende son bien, tout en évitant la corvée du ménage.  

Il fallait d’abord lui faire croire qu’elle avait gagné…  

Le nettoyeur prit un air faussement outragé :  

« Non, mais tu rêves ma belle ! Il n’en est pas question !  

_ Quoi ? Mais tu as dit que tu accepterais tout ce que je voulais…  

_ Pas le ménage ! Je ne suis pas d’accord !  

_ Tu es un mauvais joueur, Ryô Saeba ! » lui fit-elle, en pointant son index sur son torse.  

« J’ai bien accepté de laver ton jean, moi ! Et ça ne me plaisait pas plus que ça… Et toi, tu refuses mes conditions !  

_ Le ménage, je ne peux pas Kaori !  

_ Bien… Comme tu veux… Ce n’est pas la peine de crier… Mais, dans ce cas, oublie ton briquet alors… »  

Le nettoyeur prit son air boudeur, tandis qu’elle passa sous son bras afin de se diriger vers la salle de bain pour se rafraîchir.  

« Bouh ! Renarde !... » lui dit-il, en passant la langue.  

A peine avait-elle franchi le seuil de la salle de bain, qu’il sourit de toutes ses dents. Il se dirigea vers la chambre de sa partenaire et mit son plan à exécution.  

Kaori, elle, fit couler un filet d’eau glacé, sous lequel elle mit ses mains en coupe, afin d’en recueillir un peu. Elle s’aspergea le visage et y passa ses mains plusieurs fois.  

Puis elle saisit la serviette moelleuse qui se situait juste à côté du lavabo et se tamponna délicatement.  

Elle fit face à son reflet dans le miroir.  

« Mais qu’est-ce qu’il lui prend à ton partenaire ce soir ? »  

Oui, cette question tournait en boucle dans sa tête. Et elle, qu’est-ce qu’il lui arrivait ?  

Il y a à peine quelques minutes, elle s’était sentie mal, lorsque Ryô l’avait coincée contre le mur. Son visage était si près du sien… Son regard si charmeur… Elle avait eu chaud, très chaud pour la troisième fois, au moins, depuis le début de cette soirée. Son cœur s’était emballé… Son partenaire lui faisait un de ces effets !  

Kaori ferma les yeux et repensa à leur échange dans la cuisine : Ryô avait joué le jeu… Ce qui était surprenant de sa part.  

Même s’il ne l’avait pas embrassée pour de vrai, ses baisers ne l’avaient pas laissée indifférente, bien au contraire… C’était si doux, tout en étant excitant…  

Elle avait ressenti à nouveau cette drôle de sensation, ces petits papillons…  

Et c’est à ce moment là qu’elle les avait imaginés en train de…  

Kaori rougit de plus belle à ce souvenir.  

Il fallait que cette soirée se termine et leur petit jeu également, car elle n’osait se demander comment cela pouvait finir…  

 

Lorsque Kaori redescendit, Ryô était en train de préparer du café. Elle le rejoignit dans la cuisine.  

« Tu vas bien Sugar ? T’as l’air un peu fatiguée, non ?  

_ Je n’ai plus l’habitude de veiller si tard, mais je n’ai pas sommeil non plus… T’as choisi le film ?  

_ Oui… Je n’attendais plus que toi pour le mettre en route. Tu veux du café ou un autre thé ?  

_ Du café, ça ira… Merci.  

_ Pas de quoi ! »  

Il lui fit un clin d’œil complice, auquel elle ne put s’empêcher de rougir.  

Son partenaire la surprenait beaucoup ce soir.  

Il pouvait être si gentil et attentionné quand il le voulait…  

La jeune femme prit place sur le canapé et son compagnon ne tarda pas à revenir avec le nectar.  

Ils s’installèrent plus confortablement et commencèrent à visionner « Le journal de Bridget Jones ».  

 

Après une dizaine de minutes environ, Kaori revint à la charge, tandis que son compagnon avait l’air d’être absorbé dans l’histoire.  

« Alors, tu as réfléchi ?  

_ Si c’est pour le ménage, c’est toujours non… » lui dit-il, sans détourner les yeux.  

« Tant pis pour toi… Tu seras par conséquent obligé de remettre ta pause cigarette à plus tard…  

_ Ah parce que tu crois que je n’ai qu’un seul briquet ? Mais tu me prends pour qui, ma petite ? »  

Evidemment, pour qui le prenait-elle ?  

Elle aurait dû se douter qu’il n’y avait pas qu’un seul briquet dans tout l’appartement et qu’il devait en cacher ailleurs.  

« Mince ! Je n’ai pas réfléchi et je me suis faite avoir malgré moi ! » marmonna-t-elle, dans l’espoir de ne pas être entendue par son partenaire.  

Mais c’était sans compter sur l’oreille d’enfer qu’il avait et dont il avait fait exprès de sous-estimer les capacités tout à l’heure, rien que pour la faire enrager.  

« Tu es trop impulsive mon ange ! Tu fonces au lieu de prendre le temps de réfléchir… Mais c’était quand même une bonne idée de me chouraver mon briquet… »  

Ryô tourna la tête dans sa direction.  

« N’empêche que par ta faute, je ne peux plus fumer… Et tu dois en être ravie, puisque tu détestes ça !  

_ Dans un sens, ça t’embête quand même, hein ? Hein, Ryô chou ? »  

Elle lui fit un clin d’œil.  

« Mais tu me nargues en plus, petit démon ! Tu vas voir ce que tu vas voir ! »  

« Oh, mais je tiens à le récupérer quand même !  

_ Pourquoi faire ? Tu as dit que tu en avais plein des briquets, non ?  

_ Et alors ? Tu ne fumes pas… Il ne te sera d’aucune utilité… Et puis, j’y tiens à ce briquet, moi !  

_ Et qu’est-ce qu’il a de particulier ce briquet, pour que tu y tiennes à ce point ?  

_ C’est un cadeau d’une personne qui m’est chère… »  

Kaori ne s’attendait pas à cette réponse : qui pouvait bien le lui avoir offert ?  

Elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une pointe de jalousie au fond de son cœur.  

Pour qu’il y tienne à ce point là, c’était sans doute un cadeau de l’une de ses conquêtes…  

Une femme à qui il tenait plus que tout… Une autre femme qu’elle…  

Ryô put déceler de la tristesse et de la jalousie dans ses beaux yeux.  

Elle croyait probablement que c’était une femme qu’il avait aimée qui le lui avait donné…  

Il fallait qu’il la détrompe… Il fallait qu’il la rassure…  

Il n’avait jamais aimé aucune autre femme avant elle, comme il l’aimait elle… Kaori… Et seul un cadeau de son ange aurait eu droit à ce privilège, à cet engouement de sa part… Il allait lui dire pourquoi il y tenait tant à cet objet…  

« C’est un souvenir d’une personne qui a beaucoup compté pour moi et qui a joué un rôle capital dans ma vie… Sans elle, je ne serai pas l’homme que je suis aujourd’hui… »  

Kaori leva les yeux vers lui, surprise. Se pourrait-il que… ?  

Ryô lui adressa un regard rempli de tendresse. Elle avait compris… ? Oui… Sans aucun doute…  

« Oui, Sugar… C’est un cadeau de ton frère… C’est pour cela que j’y tiens énormément et que je vais le récupérer… »  

Kaori fut soulagée. C’était son frère bien aimé qui le lui avait donné, et non une femme…  

« Alors, tu comptes le récupérer comment ?  

_ J’ai mon idée…  

_ La seule façon, c’est d’accepter d’être mon homme de ménage…  

_ Cause toujours, Sugar… Si tu ne me le rends pas, je dirai à Miki, et aux autres, que tu n’es qu’une obsédée…  

_ Quoi ? Moi ? Une obsédée ?  

_ Mais oui… C’est ce que tu es Kaori… Je dirais à tous nos amis que tu m’as peloté les fesses !  

_ Ryô !! »  

La nettoyeuse rougit instantanément.  

« La petite Kaori est une vicieuse qui aime toucher les fesses de son partenaire ! » chantonnait Ryô, tout en se trémoussant devant elle.  

Kaori sentit la rage monter en elle, et elle fut prise d’une crise de massue aiguë.  

L’ambiance se fit plus électrique et Ryô vit qu’elle se préparait à passer à l’attaque, mais il ne paniqua pas le moins du monde.  

« Là, Ryô Saeba, tu dépasses les bornes ! Tiens, la voilà ma massue ! »  

Alors qu’elle levait les bras pour prendre de l’élan et frapper, Kaori réalisa soudain qu’elle ne pouvait punir son partenaire car aucune massue ne s’était matérialisée.  

 

 


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