Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 04-05-10

Ultimo aggiornamento: 22-03-11

 

Commenti: 80 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un chien chez City Hunter

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon fidèle Ryô" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon fidèle Ryô

 

Capitolo 2 :: Quotidien

Pubblicato: 18-05-10 - Ultimo aggiornamento: 14-10-10

Commenti: Bonsoir tout le monde, Voilà le deuxième chapitre de ma fic canine. Je vous remercie pour votre accueil enthousiasme au 1er chapitre. J'appréhendais que le parallèle entre Ryo et le chien soit mal perçu. Merci pour vos gentilles reviews... RKever : Tu écris une nouvelle fic !!!! mais quand pourrait-on la lire ? J'ai hâte de te lire à nouveau. Fankaori : Oui, Ryo est insupportable mais il assure toujours quand il faut... C'est ce qui le rend si attachant. Didyth : Le sujet des animaux maltraités me tient aussi beaucoup à coeur... Tu sauras bientôt quel nom Kaori lui a donné. MK : T-rex remplacera-t-il Ryo dans le coeur de Kaori ? Quand même pas... mais elle va bien s'attacher à cet animal. City : Ma groupiiiiiie !!!!! J'adore tes messages dithyrambiques et j'espère en lire vite un nouveau^^ Ten : Effectivement, Kaori vient d'adopter une terrible arme anti-Ryo... Cris : T'aurais-je convertie à l'humour miss grisaille ? Clo : Tu n'aimes donc pas ce vétérinaire. Il est pourtant sympathique, non ? Pinprenelle : Ryo, jaloux ? Non ? tu crois ?^^ Tennad : Oui je trouve que Ryo exagère. Ce véto est charmant ! Thalia : Je suis contente que le parallèle entre Ryo et le toutou t'ait plu et j'espère que la suite te plaira autant... Macema : Cma en pompom-girl ! Non, ne rends pas son costume à city ! continue^^ Tokra : concernant le titre, ne penses-tu pas que Ryo puisse être un homme fidèle ? Ah ce n'était pas la question... Je ne peux pas t'éclairer pour le moment... Sinon j'ai adoré Didier mais au point de m'en inspirer... je ne sais pas... Enfin si, mais je ne le dirai pas^^

 


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A peine eut-il posé un orteil devant la porte de la chambre qu’un aboiement retentit dans la nuit. La porte s’ouvrit aussitôt sur un bélier qui encastra Ryô dans le mur. Il ne parvint à s’en extraire que pour faire face à une Kaori, furieuse d’avoir été une fois de plus réveillée par ses frasques.  

 

Sa vie était un enfer depuis que ce chien était entré dans leurs vies. Kaori avait adopté une alarme anti-visite nocturne. Elle n’avait même plus besoin de miner tout l’appartement, il suffisait que Ryô s'approche de sa chambre pour qu'il aboie à réveiller tout Shinjuku. Il avait bien essayé de convaincre sa partenaire de faire dormir cette bestiole ailleurs que dans sa chambre mais ce monstre se collait à elle comme une moule à son rocher. Pourtant le nettoyeur lui avait gentiment construit une adorable petite niche sur le toit. Les animaux aimaient le grand air ! Pour son malheur, Kaori avait préféré réserver la dite niche pour le punir de ses excès libidineux et, à chaque tentative de visite nocturne, il y finissait irrémédiablement la nuit enchaîné… Quelle honte ! Lui, l'étalon de ses dames, le plus grand nettoyeur du Japon, dormant dans une niche tandis que ce sale cabot était confortablement installé au pied du lit de Kaori. Comment protéger leur cliente dans ces conditions ? Sa partenaire n’en avait cure ! Quel manque de professionnalisme !... En plus, c’était le dernier soir avant le témoignage de Miyuki ! C’était sa dernière chance de lui faire découvrir la plus fantastique des chevauchées jamais imaginées. Rien de tel qu’une nuit mokkori pour lui faire oublier ses angoisses.  

 

Il s’étendit sur le sol bétonné en soupirant. Il avait de si beaux projets… Si seulement sa cliente avait eu peur des chiens !... Mais même dans ce cas, Kaori aurait refusé de se séparer de sa descente de lit. Elle adorait Musha… Musha ! Le guerrier ! Avait-on idée d’affubler un animal d’un nom si pompeux, fût-il un ancien chien de combat ? « C'est le chien de City Hunter, avait-elle argué. Il faut qu'il inspire le respect. » Comme si un malinois de trente kilos, capable de vous arracher un bras d’un coup de mâchoire, avait besoin de ça pour impressionner le chaland ! Comme toujours, Kaori n'en avait fait qu'à sa tête !  

 

Trop heureuse d’avoir enfin un mâle à ses pieds, elle était d’une patience d’ange avec ce chien. Il avait peine à reconnaître sa furie à la massue dans cette créature tendre et indulgente… Le premier mois avec Musha avait été très difficile. L’absence de Kaori lui était insupportable. Une semaine après son adoption, ils l’avaient laissé seul à l’appartement. En rentrant deux heures plus tard, ils avaient retrouvé le canapé défoncé, les coussins éventrés, les chaises renversés et pire que tout, cette sale bête avait dévoré une partie de sa collection des « Lapines en chaleur » ! Evidemment Kaori ne s'en était absolument pas offusquée. Pire encore elle avait plaint le « pauvre animal qui avait dû se sentir abandonné tout seul » ! Bon sang, il aurait fait le tiers de ce désordre, elle l'aurait écorché vif tandis que ce clébard n'avait récolté que des caresses ! Non pas qu’il souhaitât être câliné par Kaori, il n’était pas désespéré à ce point, cependant une telle injustice l’ulcérait ! Sa collection des « Lapines en chaleur » ! S’il s’était agi de ses massues, elle n’aurait pas été si accommodante. Même le carnage du salon n'avait pas ému l'orageuse jeune femme. Elle avait haussé les épaules en déclarant qu'ils en avaient vu d'autre et que de toute façon, c'était toujours elle qui rangeait…  

 

Depuis Musha ne la quittait pour ainsi dire jamais. Pour le trouver, il suffisait de suivre les jambes de Kaori. Il l’accompagnait le matin à la gare, l’attendant devant l’entrée pendant qu’elle consultait le tableau, puis la suivait au Cat’s Eye s’allongeant à ses pieds pendant qu’elle buvait son café. Il suffisait qu’elle esquissât un mouvement pour qu’il relevât les oreilles avec angoisse.  

 

Au début, il n’avait laissé personne l’approcher à part sa maîtresse… Ce qui en soi n’était pas pour déplaire à Ryô ! Non seulement il était ainsi dispensé de s’en occuper mais en plus l’animal avait délimité un véritable périmètre de sécurité autour de sa partenaire. Il se souvenait avec amusement de la première rencontre entre Mick et le malinois. Ce jour-là, Kaori portait une jupe courte et une chemise légère et ce dégénéré américain l’avait trouvée irrésistible. Il avait bondi sur elle tel un guépard sur une frêle antilope et avant même de s'écraser sur le bois dur d'une gigantesque massue, il avait été plaqué sur le sol par Musha, prêt à lui lacérer le cou. Seuls ses réflexes de nettoyeur l'avaient sauvé... Depuis il ne s'approchait de Kaori qu'avec la plus grande circonspection. Le chien montrait les dents dès qu'un homme posait ne serait-ce qu'un doigt sur Kaori... à l'exception de Ryô. Tout méfiant qu'il fût, cet animal de meute avait très vite perçu Ryô comme le mâle dominant de son nouvel univers et seul celui-ci pouvait approcher sa maîtresse... Chez les loups, le couple dominant était le seul à se reproduire. Ce cabot se figurait-il que lui, l'étalon de Shinjuku, allait se reproduire avec Kaori Makimura ? Quelle absurdité !... Pourtant d'étranges images assaillirent alors son esprit... Diable ! Il manquait de sommeil ! Mais comment dormir dans d'aussi médiocres conditions ?... Certes il avait autrefois connu pire que ce toit venteux mais il s'était accoutumé au confort, se répétait-il afin de réprimer la vision d'une Kaori en femelle dominante... Argh ! Si Makimura le voyait de là haut, il foudroierait sur place.  

 

Il se surprenait de plus en plus souvent à fantasmer sur son garçon manqué préféré. Il fallait reconnaître que depuis l'arrivée de ce chien, elle rayonnait. Elle était si tendre que malgré lui, il imaginait la femme qui s'épanouirait entre ses bras… Il tentait de refouler ces divagations cependant il ne pouvait ignorer l'éclat nouveau qui illuminait le visage de sa partenaire… Elle avait de l’amour à revendre et n’aspirait qu’à le donner. Leur vie leur en offrant bien peu l’occasion, cet animal meurtri était une bénédiction. D’autant que cet amour, Musha le lui rendait au centuple… Pour lui, elle était une déesse, un soleil… Ses yeux noirs la regardaient avec toute l’adoration qu’elle méritait… C'était si simple d'aimer pour un chien ! Nul besoin de jouer ou de dissimuler pour protéger l’être cher… Bon sang ! Voilà qu'il enviait un clébard maintenant ! gémit-il en se donnant de petits coups sur crâne.  

 

Ses pensées obsédantes ne le lâchèrent que bien plus tard quand il sombra enfin dans un sommeil sans rêve.  

 

 

 

Kaori s'étira voluptueusement dans son lit. En dépit du passage de Ryô, elle avait merveilleusement bien dormi. Ses nuits étaient bien plus sereines depuis l'arrivée de Musha. Au point qu'elle se demandait comment elle avait tenu tant d'années sans lui. Elle se remémora tous les stratagèmes épuisants qu'elle avait mis en œuvre pour contenir cet obsédé du mokkori. Si aujourd'hui, elle posait encore quelques pièges dans l'appartement, c'était plus par habitude.  

 

La truffe du malinois frémit et l'animal se dressa sur son séant. Il demeurait toujours ses gardes même dans son sommeil… tout comme Ryô… Enfin, pas tout à fait ! Quand elle le réveillait chaque matin à grand renfort de massue, il lui semblait qu'un bataillon de blindés ne pourrait tirer ce paresseux de ses chimères érotiques. Pourtant même au bord du coma éthylique, il sentait instinctivement le danger… Une ombre mélancolique obscurcit ses prunelles et elle flatta le dos de Musha.  

 

- Toi aussi tu ne dors jamais que d'un œil, murmura-t-elle.  

 

Le hululement d'un animal nocturne, qu'elle ne connaissait que trop bien, la tira de ses songeries. L'abominable créature apparut dans l'entrebâillement des rideaux... Le sale pervers ! Il espérait sans doute apercevoir leur cliente dans sa petite nuisette.  

 

Kaori bondit et écarta brutalement le rideau. Ryô toujours enchaîné à la niche était suspendu dans le vide par le cou. Ses doigts crispés sur le collier qui menaçait de l'étrangler, son faciès de pervers légèrement bleuté, il s'agitait en tous sens comme un pantin désarticulé.  

 

- Espèce de dégénéré ! hurla-t-elle.  

 

Bien que ce vicieux ne méritât aucune pitié, il pouvait encore se rendre utile. Aussi, pleine de mansuétude, Kaori le libéra de sa chaîne et Ryô alla s'écraser lourdement dans les poubelles entassées au pied de l'immeuble.  

 

Quelques secondes plus tard, Miyuki, leur cliente, s'éveillait.  

 

- Bonjour, mademoiselle Kaori, dit-elle en baillant. Quel est ce bruit ?  

 

- Juste un vilain cafard qui s'était collé à la fenêtre, répliqua la nettoyeuse. Ne vous inquiétez pas, je m'en suis débarrassée !... Vous avez faim ?  

 

 

 

Quelle misère ! Il était tout fourbu après sa nuit sur le toit et sa chute dans les poubelles, et la tortionnaire, qui lui tenait lieu de partenaire, ne trouvait rien de mieux à faire que de lui asséner de petits coups de marteau sur le crâne. Il ne cherchait pourtant qu'un peu de réconfort en se blottissant contre la poitrine de sa jolie cliente. Il n'y avait décidément aucune justice en ce bas monde !  

 

- Tiens-toi un peu tranquille ! gronda-t-elle. Miyuki témoigne aujourd'hui au procès de son patron ! Elle a besoin de calme !  

 

- Vous voulez vous relaxer, Miyuki ? Je connais un petit massage...  

 

Il aurait volontiers fait profiter la jeune femme de ses talents dans ce domaine, si sa méchante assistante ne l'avait aplati sous une massue monumentale. Une minute plus tard, il s'en extrayait comme si de rien n'était.  

 

- Kaori, au lieu de me taper dessus, tu devrais nous trouver de nouveaux clients ! dit-il avec aplomb. Cette affaire s'achève aujourd'hui et nos finances sont au plus bas !  

 

Le visage de Kaori se fendit d’un rictus furieux… Il adorait l'exaspérer ! Elle s'enflammait si vite que c'en était jouissif… Mais alors qu'il s'attendait à une explosion de rage, il n'eut droit qu'à un sourire doucereux.  

 

- Tu as raison, Ryô. Je vais voir s'il n'y a pas de message à la gare.  

 

Le nettoyeur la considérait avec défiance. Elle ne cédait jamais si facilement. Où était le piège ? Avait-elle posé des mines autour de la cliente ? Laisserait-elle Musha dans l’appartement pour le surveiller ?... Non, elle lui mettait sa laisse. Le vrombissement d’une voiture de sport répondit à ses interrogations.  

 

- Ah, j’ai oublié de te dire, reprit Kaori avec sa perfidie coutumière, Saeko a appelé quand tu nageais dans les ordures. Le procès est avancé à ce matin, elle vient tout de suite chercher Miyuki… Tu vas pouvoir te reposer tout seul !  

 

Sur un grand éclat de rire, elle ouvrit la porte… Quelle créature méchante et sournoise !  

 

- Attends, Kaori !  

 

Les mots avaient jailli de ses lèvres sans qu’il ne comprît comment. En un instant, un étrange pressentiment lui avait fait oublier leur sempiternelle guéguerre.  

 

- Fais les courses en revenant, déclara-t-il en réprimant cette intuition. On n’a plus de désodorisant pour les toilettes et ton dernier caca a été très parfumé !  

 

- Crétin ! répondit-elle en claquant la porte.  

 

 


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