Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 04-05-10

Ultimo aggiornamento: 22-03-11

 

Commenti: 80 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un chien chez City Hunter

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon fidèle Ryô" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon fidèle Ryô

 

Capitolo 3 :: Kaori en danger

Pubblicato: 23-06-10 - Ultimo aggiornamento: 23-06-10

Commenti: Tout d’abord mille pardons pour ce retard dans la suite de cette fic. Ce chapitre m’a donné des sueurs froides. Un grand merci à Toto pour son idée qui m’a aidée à débloquer la situation. J’espère que ce chapitre vous plaira, je ne suis pas très à l’aise dans les scènes d’action. CLO : Ryô est sans aucun doute l’alpha mâle, maintenant il faut qu’il admette que Kao est l’alpha femelle et c’est pas garanti avec cet idiot. MK : Comme tu l’avais demandé, voilà un chapitre avec Ryô et Musha en action pour sauver leur Kaori bien aimée… Tu peux donc mettre fin à la grève… Même si les auteurs de HFC manquent visiblement de conscience syndicale. FANKAORI : Oui, Ryô est un dégénéré… heureusement qu’il montre son côté pro quand Kao est en danger. TENSHI : Ben quoi ? Ryô n’est-il pas le mâle dominant de Shinjuku ? Ah Mick n’est pas d’accord… SAORIA : Oui, Musha et Ryô sont tous les deux très protecteurs avec leur Kaori. Elle est chasse gardée ! PINPRENNELLE : Oui, Kaori va avoir encore des problèmes. Heureusement ses 2 mâles seront là pour la protéger… STEF/AYA : Ben je pense que des 2, c’est Ryô le plus cabot. CITY/GROUPIE : Hum un triangle amoureux Kao/Ryo/Musha… l’idée est intéressante. Bon la suite n’est pas arrivée vite mais quand on aime, on ne compte pas, n’est-ce pas ? RKEVER : Mais évidemment qu’on veut te relire ! Moi en tous cas, je veux te relire très vite !!!!! THALIA : Comme tu vas le voir, le chien va être utile… TOTO : Il est là, Musha ! Et dada ? Bisous à toutes à merci pour vos reviews…

 


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Ryô se retourna sur son lit pour la quatrième fois en moins de deux minutes. Il ne dormirait pas… Il ne parvenait pas à se défaire du sentiment qui l’avait étreint au départ de Kaori. Elle était en danger ! Il se releva brusquement. Son instinct le trompait rarement, surtout quand il était question de sa partenaire. Certes Musha était avec elle, mais il devait la retrouver. Il attrapait un pantalon quand un aboiement résonna dans la rue. Son sang se glaça dans ses veines… Non, ce ne pouvait pas être ce sale cabot ! Il ne quittait jamais Kaori… Il y avait d’autres chiens errants dans Shinjuku… Sauf que c’était Musha. Avant même d’atteindre la fenêtre, il savait qu’il verrait le malinois.  

 

Les hurlements redoublèrent quand il apparut derrière la vitre. L’animal l’appelait pour venir au secours de Kaori. Il sauta dans ses vêtements, dévala les escaliers et sortit la voiture du garage. Heureusement Kaori avait son émetteur sur elle, se dit-il en allumant de panneau de la Mini. Un point clignotait vivement sur le port de Tokyo. Il ouvrit la porte côté passager et Musha bondit à ses côtés. La laisse pendait sur son flanc, rongée par des dents acérées. Il n'était qu'un idiot ! Kaori avait été enlevée à la gare de Shinjuku. Ces ravisseurs avaient bien préparé leur coup. Ils avaient frappé dans le seul lieu où elle était sans son chien… Ils ne manquaient pas d'audace de kidnapper une femme dans une gare à l'heure de pointe !... Les pires forfaits se commettaient souvent au cœur de la foule…  

 

Si ce chien était l’être le plus exaspérant après sa furie préférée, il était d’une intelligence rare pour un quadrupède. Voyant sa maîtresse bien aimée menacée, il était non seulement parvenu à briser sa laisse mais surtout, il était allé chercher la seule personne capable de la sauver.  

 

- On va la retrouver, déclara-t-il à l’animal, sans songer à toutes les fois où il avait raillé Kaori pour sa propension à parler à Musha.  

 

Il enfonça une oreillette dans le creux de son oreille. L’émetteur de Kaori était également un micro et il poussa un soupir de soulagement en entendant la voix furibarde de la jeune femme. Elle avait un de ces coffres ! Et un vocabulaire à faire rougir un charretier ! Un léger sourire étira ses lèvres… qui disparut quand les bandits excédés la bâillonnèrent. Ses doigts se crispèrent sur le volant et son pied enfonça la pédale d’accélération.  

 

Il arrivait sur les docks quand la sonnerie du téléphone retentit. C'était eux. Ils avaient appelé sur la ligne de l'appartement. S'ils connaissaient ses habitudes, ils devaient l'imaginer à paresser devant une revue érotique. Pour ne pas les détromper, il prit le ton ronchon d'un gamin interrompu durant une partie de jeu vidéo.  

 

- Désolé de vous déranger, dit une voix narquoise. Je voulais vous prévenir que votre petite assistante ne rentrerait pas pour le déjeuner.  

 

- Que lui avez-vous fait ? répliqua-t-il avec rudesse.  

 

- Rien du tout, je ne tiens pas à subir la colère de City Hunter.  

 

- Que voulez-vous ?  

 

- Rien qu'un petit service, persifla l'inconnu. Vous aviez chez vous une charmante demoiselle ce matin.  

 

- Miyuki ? Elle est au tribunal.  

 

- Je sais, l'heure de sa comparution a été avancée. Cela est quelque peu ennuyeux mais je gage que le grand Ryô Saeba saura résoudre ce problème.  

 

- Je dois empêcher Miyuki de témoigner, c'est cela ?  

 

- Oui. Arrangez-vous comme vous voulez mais faites disparaître cette garce ! Sinon vous recevrez votre partenaire en pièces détachées… Mes hommes ont déjà bien du mal à garder leur calme avec cette petite teigne !  

 

Ses poings serrèrent convulsivement le volant… S’ils la touchaient…  

 

 

 

Kaori ne décolérait pas. Ces salauds ne s'étaient pas contentés de la ficeler comme un saucisson, ils avaient collé un énorme sparadrap sur sa bouche. Ça lui ferait un mal de chien quand elle le retirerait… Musha… Le pauvre était sûrement dans un état de panique totale. Elle l’imaginait hurlant à la mort devant la gare de Shinjuku. Il supportait difficilement les séparations et s’il avait vu ces hommes l’enlever, cela avait dû le rendre fou.  

 

Elle s’était encore fait avoir… Et comme une débutante en plus ! Debout devant le panneau des messages, elle notait joyeusement le numéro d’un nouveau client quand un chiffon malodorant s’était écrasé sur son nez et, avant qu’elle n’ait pu comprendre, elle avait sombré dans l’inconscience. Avec toute cette foule, elle n’avait même pas senti qu’on s’approchait d’elle. Elle était une partenaire lamentable ! Ryô allait encore se mettre en danger pour la sauver… Non, cette fois, elle devait s’en sortir seule ! Elle avait une lame de rasoir coincée dans le revers de sa manche. La corde meurtrissait sa chair mais elle n’y prêtait pas attention, elle attraperait cette lame. Elle tordait ses poignets et tendait ses doigts au maximum mais quand elle effleura enfin l’outil qui devait permettre sa libération, un homme lui attrapa violemment le bras et la poussa vers l’avant. Le métal tranchant tomba sur le sol dans un grincement sinistre.  

 

- Tu essayais de te détacher, salope !  

 

- Aucune importance ! l’interrompit celui qui semblait être leur chef. Emmène-la où c’est prévu ! Si City Hunter n’obéit pas, on assistera en direct à sa mort !  

 

- Et sinon, on la libérera ? Cette petite aurait besoin qu’on lui apprenne le respect ! City Hunter ne l’a pas bien dressée mais moi, je…  

 

- N’y pense même pas ! Cette emmerdeuse est une otage précieuse ! Je n’ai aucune envie d’être écorché vif parce que mes hommes ne savent pas se contrôler. On ne la tuera que si c’est nécessaire ! Maintenant tu me la mets dans le trou et tu ne discutes pas !  

 

Le sous-fifre la descendit de la plateforme surplombant l’entrepôt puis la traîna, sans ménagement, sur plusieurs mètres. Quand le sol se déroba sous ses pieds, elle comprit que le mot « trou » n'était pas à prendre au sens figuré. Elle était dans une sorte de cave avec pour seule ouverture, le soupirail par lequel on l'avait jetée. Celui-ci était si étroit qu'un homme de corpulence normale ne pouvait s'y glisser. L'humidité était telle que des gouttes de sueurs perlaient sur son visage et des effluves d'embruns envahissaient ses narines. Un grondement sourd faisait vibrer les murs… Une ampoule jaunâtre éclaira faiblement la pièce et elle remarqua une petite caméra juste en dessous. Ces ordures devaient certainement la regarder en ricanant étendue pieds et poings liés sur le sol humide.  

 

- Comme ça, tu te tiendras tranquille ! cracha la brute, avant de s’éloigner.  

 

Bien vite des bruits inhabituels vinrent couvrir le roulis des vagues, qui s’écrasaient contre le mur. Le cœur de Kaori bondit dans sa poitrine quand elle reconnut des aboiements suivis des détonations caractéristiques d’un magnum 357. Ils étaient là !  

 

 

 

Il n’avait eu guère de difficultés à se débarrasser des trois hommes de main. Il avait assommé les deux premiers tandis que Musha projetait le troisième contre un conteneur. Le chien se serait bien acharné sur celui qui avait fait du mal à sa précieuse maîtresse mais un parfum bien aimé l’arrêta dans son désir punitif. Il courut jusqu’au soupirail et jappa de plus belle, pour indiquer à Ryô que la jeune femme était en dessous.  

 

- Il a du flair, ce cabot ! Dommage pour lui !  

 

Au dessus d’eux, sur la passerelle faisant le tour du hangar, le chef de cette bande de yakuzas tenait l’animal en joue. Il n’eut pas le temps de presser la détente, une balle fendit l’air, emportant dans son sillage la moitié de sa main. Il s’effondra sur le sol avec un hurlement de douleur, mais dans un dernier mouvement de haine, sa main gauche enfonça un des boutons du panneau de contrôle devant lui. Ce geste rageur n’échappa pas au nettoyeur qui, en trois enjambées, fut à son niveau.  

 

- Dis adieu à ta partenaire, City Hunter ! grogna le yakuza. Je t’avais prévenu !  

 

- Qu’est-ce que tu as fait ? s’écria Ryô en l’empoignant par le col.  

 

- Regarde ! Tu es aux premières loges !  

 

Il désigna un des écrans. Kaori était allongée par terre, bâillonnée et ligotée… L’image était sombre pourtant il y avait quelque chose d’étrange.  

 

Il lâcha aussitôt le blessé et fonça vers l’endroit où Musha glapissait à lui percer les tympans.  

 

- Kaori, je suis là ! Tu m’entends, Kaori ?  

 

Des clapotis lui répondirent… Des clapotis ? Non ! Une sourde panique écrasa son cœur… L’ouverture était trop petite. Il ne pouvait pas descendre la chercher… Il entendait l’eau qui se répandait dans ce cachot improvisé. Elle allait monter inexorablement et sa partenaire était trop fermement attachée pour nager jusqu’à la sortie.  

 

- Je reviens, Kaori ! N’aies pas peur, je vais te tirer de là !  

 

Il grimpa les escaliers quatre à quatre et releva l’homme tordu de souffrance.  

 

- Comment on arrête l’eau ? tempêta-t-il en pointant l’arme sur sa tempe.  

 

- On ne l’arrête pas ! Une fois que la trappe est ouverte, elle ne se referme plus. Je t’avais dit qu’elle mourrait si tu n’obéissais pas.  

 

Alors, Ryô fit une chose qu’il s’était toujours refusé à faire, même quand il n’était qu’un tueur de sang-froid. Il tira une balle dans la cuisse de l’homme.  

 

- Dis-moi comment la sortir de là ? gronda-t-il en visant l’autre jambe.  

 

- Va au diable !  

 

- Après toi ! déclara-t-il en collant le viseur sur son front.  

 

Pour toute réponse, le scélérat éclata d’un rire fou que seul un coup de crosse sur sa nuque arrêta, puis le poing de Ryô s’abattit sur le panneau de contrôle. Il n’avait pas le temps de vérifier les dires de ce forcené… Il n’avait pas le temps de sauver Kaori… Il cogna furieusement sur les écrans. Il ne pouvait pas la sauver… Il suffoquait… Il lui semblait que son cœur s’arrachait de sa poitrine… que son âme jaillissait hors de lui… KAORI !  

 

 

Elle rampait sur le sol mouillé. Elle essayait désespérément de se hisser sur ses jambes mais les liens entravaient chacun de ses gestes. Si elle avait réussi à remonter un peu sa tête, la moitié de son corps était déjà immergée et l’eau montait à une vitesse implacable. Elle entendait les aboiements éperdus de Musha, la voix lointaine de Ryô… Ryô…  

 

Dans un grand splash, elle vit soudain se détacher la silhouette élancée du malinois. Il s’élança sur elle et, d’un coup de croc, trancha soigneusement les cordes qui l’immobilisaient.  

 

 


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